Table des matières
Quel itinéraire ?

1er jour – Arrivée à Jérusalem : visite nocturne d’Istanbul
2e jour : Jérusalem : visite de la vieille ville (Porte de Jaffa – citadelle de David – Saint-Sépulcre – quartier chrétien – Via Dolorosa – Souq – quartier arabe – mont des Oliviers – vallée du Cédron – palais de David – mur des Lamentations – rue du Cardo romain – quartier juif –
3e jour : Bethléem : basilique dela Nativité et église Sainte-Catherine – Hébron : tombeau d’Abraham – Jérusalem : porte de Damas, souk arabe, église de la Flagellation, basilique Sainte-Anne, retour au Saint-Sépulcre, citadelle.
4e jour : Forteresse de Massada – Retour à Jérusalem : Ben Yehuda street
5e jour – Eilat : observatoire sous-marin, marche le long de la Mer Rouge
6e jour – Désert du Néguev : cratère du Mitzpe Ramon – Nuit dans le désert.
7e jour – Retour à Jérusalem : marché juif – Visite du musée d’Israël.
8e jour – Jérusalem : mur des Lamentations – esplanade des mosquées et dôme du Rocher – Saint-Sépulcre.
9e jour – Retour à Paris.
Comment se rendre en Israël ?
Pour vous rendre en Malaisie depuis Paris, vous ne pourrez pas y couper, il vous faudra prendre l’avion.
Un aller-retour coûte entre 130 et 350 € selon la période et la compagnie. Les tarifs les plus bas observés récemment démarrent à 130–180 € pour des vols avec escale (ex. Wizz Air, Ryanair). Les vols directs (ex. Air France, Transavia) oscillent entre 200 et 350 €.
Les meilleurs mois pour partir sont novembre et mars avec des tarifs moyens autour de 279 € (saison basse avec climat moins touristique). Janvier et février sont également avantageux (environ 288–297 €). À éviter : les mois d’août (pic à 482 €) et avril (saison des fêtes juives).
Le mieux est de réserver 2 à 4 mois à l’avance : idéal pour profiter des tarifs promotionnels (économies moyennes de 50 à 150 € par rapport aux réservations de dernière minute). Par exemple, un billet réservé trois mois avant coûte en moyenne 294 € contre 482 € en août. On peut aussi utiliser des outils comme KAYAK ou momondo pour suivre les baisses de tarifs.
Quelques astuces encore pour réduire les coûts. Le mieux est de partir le mardi et revenir le samedi. Évitez les départs le dimanche (tarifs majorés). Sachez que les vols avec escale sont jusqu’à 63 € moins chers que les directs. Enfin sachez que si vous réservez le dimanche, les tarifs sont souvent réajustés à la baisse.
Se déplacer en Israël en voiture, une bonne idée ?
Si vous visez des régions reculées ou voyagez en groupe, visiter Israël en voiture est franchement une bonne idée. Pour ma part, je l’ai fait en bus, mais si c’était à refaire, je n’aurais pas hésité une seconde car cela m’aurait permis de faire beaucoup plus de choses. Le mieux, c’est d’abord de visiter Jérusalem, Bethléem et les territoires occupés sans prendre de voiture, puis de prendre un véhicule pour visiter le reste du pays.
Bonne nouvelle, le réseau routier est bien entretenu. Pas de problème pour se repérer, les localités sont indiquées par des panneaux trilingues en hébreu, en arabe et en anglais. Question essence, le prix est sensiblement le même qu’en France, soit environ 6 Shk le litre de SP 95 (soit 1,50 €) ; le diesel est plus cher. Dans les stations-service, vous remarquerez, la plupart du temps, deux prix pour le même carburant. Le moins cher correspond au tarif du carburant en self-service ; l’autre prix sera appliqué si un employé vient vous servir.
Sur place, les limitations de vitesse sont relativement respectées (radars nombreux) et les stops, feux tricolores, passages pour piétons sont strictement marqués.
En Cisjordanie, la plupart des panneaux signalétiques sur les grands axes gérés par Israël sont écrits en latin, mais ils n’indiquent que les sites touristiques (fléchage marron) ou les colonies. Les villages palestiniens sont rarement mentionnés.
Comment respecter les règles de stationnement ?
Au centre-ville, le stationnement est généralement payant en semaine, gratuit le week-end (vendredi après-midi et samedi). Attention, les classiques horodateurs cèdent peu à peu la place à un paiement en ligne via une appli. Veillez à la télécharger au moment de votre arrivée dans le pays.
Les emplacements interdits et autorisés pour le stationnement sont indiqués par un code couleurs le long des trottoirs. Un marquage blanc et rouge désigne les endroits où il est formellement interdit de stationner. Le marquage blanc et bleu indique les zones payantes en journée. Là où il n’y a pas de couleur, on peut se garer gratuitement.
Comment louer une voiture en Israël ?
Certaines compagnies imposent un âge minimum et maximum pour le loueur : si vous avez moins de 24 ans ou plus de 70 ans, renseignez-vous bien avant. Le permis de conduire national suffit. Jusqu’à 23 ans, vous êtes considéré comme jeune conducteur et il faut alors souscrire une assurance spécifique qui peut coûter cher.
Attention, la Highway n° 6 est payante (c’est la seule), mais vous ne verrez pas de péage (système de transpondeur). Sur les panneaux routiers, l’aspect payant de cette autoroute est signalé par 2 petites pièces (bon à savoir si vous ne comptez pas la prendre). Si, toutefois, vous l’empruntez, signalez-le au loueur quand vous rendrez la voiture. Il vous fera payer le péage à la remise des clés, sinon c’est l’amende assurée.
Attention : la plupart des grandes compagnies ne possèdent pas une double assurance permettant de se rendre dans les villes de Cisjordanie. En louant une voiture en Israël, il est toutefois possible de conduire sur les grandes routes qui traversent la zone C (sous contrôle exclusif israélien). Pour rejoindre ensuite les zones urbanisées A et B, il faut se garer en zone C et prendre un taxi. Pas très pratique. Mieux vaut s’adresser à des petits loueurs de Jérusalem-Est ou de Ramallah en leur faisant bien préciser qu’ils possèdent la double assurance avant de signer le contrat.
Voyager en bus en Israël, une bonne solution alternative
Bon, autant ne pas tourner longtemps autour du pot, c’est la solution que j’ai choisie, car tous les endroits que je souhaitais visiter étaient desservis par des bus.
Il existe à peine une petite dizaine de compagnies de bus. La principale compagnie Egged dessert l’ensemble du pays avec un réseau dense et pas trop cher. Les bus ne fonctionnent pas pendant le shabbat. Ils reprennent leur service le samedi vers 17 heures.
Si vous souhaitez circuler en Palestine, sachez que les horaires ne sont pas publiés, mais on vous renseignera dans les gares routières. Les bus relient les grandes agglomérations entre elles à heure fixe, certains rejoignent même Jérusalem. Mais d’une manière générale, les liaisons et les fréquences sont moins nombreuses que les taxis services. C’est la solution la moins chère.
Et le train, c'est comment ?
Moins cher que le bus, mais peu développé. Il dessert Nahariya, Akko, Haïfa, Tel-Aviv et Beer Sheva. Une ligne relie Tel-Aviv à Jérusalem. Attention, comme les bus, les trains ne circulent pas pendant le shabbat.
- Renseignements et résas sur rail.co.il
Et le sherout, c'est pratique ?
Ce sont des minibus d’une dizaine de personnes qui partent quand le véhicule est plein. Contrairement aux bus, ils circulent 24h/24, y compris pendant le shabbat. À peine plus cher que le bus (prix majorés lors du shabbat).
Prendre un taxi, assez pratique
Oui, surtout dans les grandes villes et pour se rendre dans les territoires occupés. Les taxis fonctionnent (normalement) avec un compteur. Il existe un tarif de jour (de 5h30 à 20h59), et un tarif de nuit (de 21h à 5h29) valable également durant le shabbat (les prix sont majorés de 30 % environ). Lors d’une course, le chauffeur doit mettre le compteur. Dans les grandes villes, aux heures de pointe, à cause des embouteillages, mieux vaut négocier un forfait, histoire d’éviter de payer une trop grosse somme, à condition, bien sûr, d’avoir déjà une idée du tarif habituel.
Comment passer les check-points en Israël et en Cisjordanie ?
Avec le mur et les colonies, les barrages militaires sont une autre conséquence très visible de l’occupation de la Cisjordanie. Y sont postés un ou plusieurs soldats armés, parfois accompagnés d’officiers de sécurité. On recense en Cisjordanie 78 check-points permanents et 25 check-points « volants ». Seulement 16 d’entre eux se trouvent effectivement sur la « ligne verte » (la ligne d’Armistice de 1949 reconnue internationalement) et servent dans les faits de « frontière » entre Jérusalem-Est, Israël et la Cisjordanie.
Passer un check-point peut paraître impressionnant à première vue, mais c’est le lot quotidien de nombreux Palestiniens. La durée de passage varie de quelques secondes à de longues minutes, s’il y a foule. En principe, dans les sens Cisjordanie-Jérusalem ou Cisjordanie-Israël (rarement dans l’autre sens), tout comme pour les check-points situés à l’intérieur de la Cisjordanie, on vérifie si votre passeport est estampillé d’un visa d’entrée valide (le cachet reçu à l’aéroport). Il est important de toujours avoir son passeport sur soi pour voyager en Palestine, a fortiori pour passer entre Jérusalem-Est, Israël et la Cisjordanie.
Permis de conduire international obligatoire en Israël ?
Non, le permis de conduire national suffit. Attention, pour louer une voiture en Cisjordanie, il faut être âgé de 24 ans minimum, et, selon les compagnies, avoir le permis depuis au moins 1 ou 2 ans. Le permis de conduire national suffit.
Se loger en Israël, combien ça coûte ?
Cher, très cher même, si vous souhaitez vous loger en ville dans un hôtel. Pas de souci pourtant pour trouver un hôtel disposant de chambres confortables avec salle de bains, frigo, TV, climatisation. Certains hôtels disposent de chambres ou d’appartements avec cuisine équipée. Ce peut être pratique pour économiser le budget resto. Comptez 300–500 shekels (75–125 €) par nuit pour des hôtels simples ou des pensions.
Milieu de gamme : 600–1 200 shekels (150–300 €), surtout à Tel-Aviv, Jérusalem ou Eilat.
Haut de gamme : 1 500 shekels + (375 €) pour les hôtels luxueux ou les complexes de kibboutz rénovés avec piscine .
On peut aussi réserver son séjour chez l’habitant à travers de nombreuses plateformes comme Airbnb. Avec le temps, c’est ce que je privilégie. C’est non seulement moins cher, mais offre la possibilité de faire des rencontres avec les habitants. Et bien sûr, cela permet de faire de substantielles économies si on peut préparer son repas chez soi. Appartements/maisons : comptez 200–800 shekels (50–200 €) par nuit en moyenne.
À Jérusalem, 6 000 locations sont recensées, avec des appartements à partir de 200 shekels (50 €) .
Pour les logements insolites (yourtes, cabanes) : comptez 400–1 000 ₪ (100–250 €) selon le confort.
Pour ce voyage, j’ai fait le choix des auberges de jeunesse, car beaucoup moins chères et très bien équipées. Hyper pratique à condition de les réserver suffisamment à l’avance. Les auberges de jeunesse officielles sont gérées par l’Association des auberges de jeunesse en Israël. On en compte une petite vingtaine dans tout le pays. Elles sont tenues à un certain standing (qualité de l’équipement, propreté) et sont généralement de bonnes adresses. Elles proposent des dortoirs (pas toujours) et des chambres doubles ou familiales. Le petit déjeuner est inclus dans le prix et elles disposent d’un resto.
Elles sont souvent assez chères. Elles appliquent par ailleurs un supplément le vendredi soir et la demi-pension est parfois obligatoire si vous logez en chambre (sauf si vous avez réservé par le Net). Les auberges du réseau ILY, Israel Hostels: une trentaine de bonnes adresses, dans tout le pays, qui proposent dortoirs et chambres avec petit déjeuner. Prix en dortoir : 80–150 shekels (20–38 €) par nuit, selon l’emplacement et la saison.
Les auberges affiliées à Israel Hostels proposent des lits à partir de 100 shekels (25 €) . Pour les chambres privées, comptez 250–600 shekels (63–150 €) par nuit.
Ceux qui le souhaitent peuvent également choisir l’option des campings, forcément la moins chère des solutions. C’est aussi celle que j’ai choisie pour passer la nuit dans le désert, dans un camp de bédouins près de Mitzpe Ramon. Pour ce qui est des campings traditionnels, dans bien des cas, il s’agit en fait d’emplacements réservés pour planter la tente, à l’écart d’un hébergement. Sanitaires, douches communes et souvent, cuisine à disposition. Au bord de la mer Morte, on peut faire du camping sauvage sur les quelques plages publiques. Pour les campings publics : comptez 50–150 shekels (12–38 €) par personne.
Certains incluent des auvents, douches et barbecues (gérés par l’Israel Nature & Parks Authority) .
Plages aménagées (lac de Tibériade) : Gratuites à pied, ou frais symboliques pour les véhicules.
Enfin, on peut également loger dans des établissements pour pèlerins. De nombreux couvents chrétiens proposent des chambres pour pèlerins et touristes. On peut loger seul, mais attention, si c’est à 2 il faut parfois être marié. Prix intéressants et propreté au rendez-vous en général. Il est prudent de réserver à l’avance. La très grande majorité est située à Jérusalem et à Nazareth. Prix en dortoir : comptez 80–120 shekels (20–30 €) par nuit.
Chambres privées : 200–400 shekels (50–100 €).
À Jérusalem, les couvents dirigés par des organisations religieuses offrent des tarifs abordables dans une ambiance calme, idéale pour les pèlerins.
Se nourrir en Israël, ça coûte combien ?
Attention, voilà l’un des budgets qui risquent de faire déraper votre budget lorsque vous serez en Israël. Et pour cause, en moyenne, les restaurants en Israël sont 26 % plus chers qu’en France, avec des différences marquées pour les produits importés (bière étrangère : +45 %) .
Attention, les prix affichés dans les restaurants ne comprennent généralement pas le service. Une mention le précise sur l’addition et parfois le serveur vous le rappelle lorsqu’il vous la remet. Prévoir 12 % en plus.
Restaurants bon marché
– Repas simple : 50–75 shekels (12–18 €) par personne, incluant des plats comme falafel, shawarma ou salades.
– Fast-food : 55 shekels (13–15 €) pour un menu McDonald’s ou équivalent.
– Street food : 25–50 shekels (6–12 €) pour un sandwich ou une assiette à emporter.
Restaurants de gamme moyenne
– Déjeuner : 75–150 shekels (18–36 €) par personne pour un plat principal avec boisson.
– Dîner : 150–300 shekels (36–73 €) pour un repas complet (entrée, plat, dessert).
– Un repas pour deux dans un restaurant méditerranéen à Tel Aviv coûte en moyenne 350–400 shekels (85–96 €).
Restaurants haut de gamme
– Menus gastronomiques : 300–600 shekels (73–145 €) par personne, voire plus pour des établissements étoilés comme Herbert Samuel ou M25 à Tel Aviv.
– Expérience culinaire : Certains restaurants proposent des menus dégustation à partir de 800 ₪ (195 €) par personne
Comparaisons régionales
– Tel Aviv : 20–30 % plus cher que la moyenne nationale. Un repas moyen y coûte 77 shekels (20 €), avec des pics à 149 shekels (39 €) en haute saison.
– Jérusalem ou Haïfa : Prix légèrement inférieurs, environ 10–15 % moins chers qu’à Tel Aviv.
Quel budget pour les sorties ?
Le budget consacré aux sorties et visites culturelles est sensiblement le même qu’en France. Voici quelques exemples.
Musée d’Israël (Jérusalem) :
– Adultes : 54 shekels (environ 14,50 $).
Autres musées (comme le Musée d’histoire de la Shoah ou le Musée Rockefeller) :
– Les tarifs sont généralement similaires, entre 25 shekels et 60 shekels selon la taille des collections et les expositions temporaires.
Monuments et sites historiques
Les prix varient selon le lieu :
1. Masada : environ 31 shekels (accès au site et téléphérique).
2. Cité de David (Jérusalem) : Environ 28 shekels.
3. Sanctuaire du Livre (Musée d’Israël) : inclus dans le billet du musée.
4. Monuments religieux (Mur des Lamentations, Église du Saint-Sépulcre) : gratuits, mais des dons sont parfois suggérés.
5. Parcs nationaux (ex. Césarée, Beit She’an) : entre 20 shekels et 40 shekels.
Conseils pour réduire les dépenses
– Jours de gratuité : certains musées offrent des entrées gratuites le mardi ou samedi (ex. Musée d’Israël pour les moins de 17 ans le mardi) .
– Cartes touristiques : la Jerusalem City Pass (environ 75 $) inclut des entrées à plusieurs sites et transports.
– Visites guidées : les forfaits de tours (ex. 5 jours à Jérusalem/Tel Aviv/Dead Sea à partir de 1 155 $ ) peuvent être économiques pour couvrir plusieurs sites.
Quelles sont les formalités pour voyager en Israël ?
Pour les ressortissants français, aucun visa n’est requis pour un séjour touristique de moins de 3 mois en Israël. Ils doivent présenter un passeport encore valable au moins 3 mois après la date de retour.
À l’arrivée, la police israélienne (contrôle des passeports à l’aéroport Ben Gourion ou aux frontières terrestres) délivre un reçu volant avec photo et coordonnées. Plus de tampon sur le passeport ! Attention à ne pas le perdre : on vous le réclamera dans les hôtels au moment de l’enregistrement et à la sortie du territoire.
Attention, depuis le 1er janvier 2025, il faut une autorisation ETA-IL pour voyager en Israël. L’ETA-IL n’est pas un visa, mais une autorisation de voyage électronique indiquant que vous pouvez visiter Israël pendant 90 jours ou moins. La demande doit être faite sur le site israel-entry.piba.gov.il/ et revient 25 NIS (soit 7€).La réponse à la demande peut prendre jusqu’à 72 heures. L’autorisation de voyage ETA-IL est valable deux ans ou jusqu’à l’expiration du passeport du titulaire, ce qui permet aux voyageurs d’entrer en Israël plusieurs fois sans refaire de demande pendant cette période.
Notez enfin qu’on peut, en principe, entrer en Israël avec n’importe quel visa arabe tamponné sur le passeport, et même un visa iranien. Dans ce cas, s’attendre à plus de questions que d’habitude.
Parlons sécurité
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