Table des matières
Quel itinéraire ?

1er jour – Arrivée à Jérusalem : visite nocturne d’Istanbul
2e jour : Jérusalem : visite de la vieille ville (Porte de Jaffa – citadelle de David – Saint-Sépulcre – quartier chrétien – Via Dolorosa – Souq – quartier arabe – mont des Oliviers – vallée du Cédron – palais de David – mur des Lamentations – rue du Cardo romain – quartier juif –
3e jour : Bethléem : basilique dela Nativité et église Sainte-Catherine – Hébron : tombeau d’Abraham – Jérusalem : porte de Damas, souk arabe, église de la Flagellation, basilique Sainte-Anne, retour au Saint-Sépulcre, citadelle.
4e jour : Forteresse de Massada – Retour à Jérusalem : Ben Yehuda street
5e jour – Eilat : observatoire sous-marin, marche le long de la Mer Rouge
6e jour – Désert du Néguev : cratère du Mitzpe Ramon – Nuit dans le désert.
7e jour – Retour à Jérusalem : marché juif – Visite du musée d’Israël.
8e jour – Jérusalem : mur des Lamentations – esplanade des mosquées et dôme du Rocher – Saint-Sépulcre.
9e jour – Retour à Paris.
Comment se rendre en Israël ?
Pour vous rendre en Malaisie depuis Paris, vous ne pourrez pas y couper, il vous faudra prendre l’avion.
Un aller-retour coûte entre 130 et 350 € selon la période et la compagnie. Les tarifs les plus bas observés récemment démarrent à 130–180 € pour des vols avec escale (ex. Wizz Air, Ryanair). Les vols directs (ex. Air France, Transavia) oscillent entre 200 et 350 €.
Les meilleurs mois pour partir sont novembre et mars avec des tarifs moyens autour de 279 € (saison basse avec climat moins touristique). Janvier et février sont également avantageux (environ 288–297 €). À éviter : les mois d’août (pic à 482 €) et avril (saison des fêtes juives).
Le mieux est de réserver 2 à 4 mois à l’avance : idéal pour profiter des tarifs promotionnels (économies moyennes de 50 à 150 € par rapport aux réservations de dernière minute). Par exemple, un billet réservé trois mois avant coûte en moyenne 294 € contre 482 € en août. On peut aussi utiliser des outils comme KAYAK ou momondo pour suivre les baisses de tarifs.
Quelques astuces encore pour réduire les coûts. Le mieux est de partir le mardi et revenir le samedi. Évitez les départs le dimanche (tarifs majorés). Sachez que les vols avec escale sont jusqu’à 63 € moins chers que les directs. Enfin sachez que si vous réservez le dimanche, les tarifs sont souvent réajustés à la baisse.
Se déplacer en Israël en voiture, une bonne idée ?
Si vous visez des régions reculées ou voyagez en groupe, visiter Israël en voiture est franchement une bonne idée. Pour ma part, je l’ai fait en bus, mais si c’était à refaire, je n’aurais pas hésité une seconde car cela m’aurait permis de faire beaucoup plus de choses. Le mieux, c’est d’abord de visiter Jérusalem, Bethléem et les territoires occupés sans prendre de voiture, puis de prendre un véhicule pour visiter le reste du pays.
Bonne nouvelle, le réseau routier est bien entretenu. Pas de problème pour se repérer, les localités sont indiquées par des panneaux trilingues en hébreu, en arabe et en anglais. Question essence, le prix est sensiblement le même qu’en France, soit environ 6 Shk le litre de SP 95 (soit 1,50 €) ; le diesel est plus cher. Dans les stations-service, vous remarquerez, la plupart du temps, deux prix pour le même carburant. Le moins cher correspond au tarif du carburant en self-service ; l’autre prix sera appliqué si un employé vient vous servir.
Sur place, les limitations de vitesse sont relativement respectées (radars nombreux) et les stops, feux tricolores, passages pour piétons sont strictement marqués.
En Cisjordanie, la plupart des panneaux signalétiques sur les grands axes gérés par Israël sont écrits en latin, mais ils n’indiquent que les sites touristiques (fléchage marron) ou les colonies. Les villages palestiniens sont rarement mentionnés.
Comment respecter les règles de stationnement ?
Au centre-ville, le stationnement est généralement payant en semaine, gratuit le week-end (vendredi après-midi et samedi). Attention, les classiques horodateurs cèdent peu à peu la place à un paiement en ligne via une appli. Veillez à la télécharger au moment de votre arrivée dans le pays.
Les emplacements interdits et autorisés pour le stationnement sont indiqués par un code couleurs le long des trottoirs. Un marquage blanc et rouge désigne les endroits où il est formellement interdit de stationner. Le marquage blanc et bleu indique les zones payantes en journée. Là où il n’y a pas de couleur, on peut se garer gratuitement.
Comment louer une voiture en Israël ?
Certaines compagnies imposent un âge minimum et maximum pour le loueur : si vous avez moins de 24 ans ou plus de 70 ans, renseignez-vous bien avant. Le permis de conduire national suffit. Jusqu’à 23 ans, vous êtes considéré comme jeune conducteur et il faut alors souscrire une assurance spécifique qui peut coûter cher.
Attention, la Highway n° 6 est payante (c’est la seule), mais vous ne verrez pas de péage (système de transpondeur). Sur les panneaux routiers, l’aspect payant de cette autoroute est signalé par 2 petites pièces (bon à savoir si vous ne comptez pas la prendre). Si, toutefois, vous l’empruntez, signalez-le au loueur quand vous rendrez la voiture. Il vous fera payer le péage à la remise des clés, sinon c’est l’amende assurée.
Attention : la plupart des grandes compagnies ne possèdent pas une double assurance permettant de se rendre dans les villes de Cisjordanie. En louant une voiture en Israël, il est toutefois possible de conduire sur les grandes routes qui traversent la zone C (sous contrôle exclusif israélien). Pour rejoindre ensuite les zones urbanisées A et B, il faut se garer en zone C et prendre un taxi. Pas très pratique. Mieux vaut s’adresser à des petits loueurs de Jérusalem-Est ou de Ramallah en leur faisant bien préciser qu’ils possèdent la double assurance avant de signer le contrat.
Voyager en bus en Israël, une bonne solution alternative
Bon, autant ne pas tourner longtemps autour du pot, c’est la solution que j’ai choisie, car tous les endroits que je souhaitais visiter étaient desservis par des bus.
Il existe à peine une petite dizaine de compagnies de bus. La principale compagnie Egged dessert l’ensemble du pays avec un réseau dense et pas trop cher. Les bus ne fonctionnent pas pendant le shabbat. Ils reprennent leur service le samedi vers 17 heures.
Si vous souhaitez circuler en Palestine, sachez que les horaires ne sont pas publiés, mais on vous renseignera dans les gares routières. Les bus relient les grandes agglomérations entre elles à heure fixe, certains rejoignent même Jérusalem. Mais d’une manière générale, les liaisons et les fréquences sont moins nombreuses que les taxis services. C’est la solution la moins chère.
Et le train, c'est comment ?
Moins cher que le bus, mais peu développé. Il dessert Nahariya, Akko, Haïfa, Tel-Aviv et Beer Sheva. Une ligne relie Tel-Aviv à Jérusalem. Attention, comme les bus, les trains ne circulent pas pendant le shabbat.
- Renseignements et résas sur rail.co.il
Et le sherout, c'est pratique ?
Ce sont des minibus d’une dizaine de personnes qui partent quand le véhicule est plein. Contrairement aux bus, ils circulent 24h/24, y compris pendant le shabbat. À peine plus cher que le bus (prix majorés lors du shabbat).
Prendre un taxi, assez pratique
Oui, surtout dans les grandes villes et pour se rendre dans les territoires occupés. Les taxis fonctionnent (normalement) avec un compteur. Il existe un tarif de jour (de 5h30 à 20h59), et un tarif de nuit (de 21h à 5h29) valable également durant le shabbat (les prix sont majorés de 30 % environ). Lors d’une course, le chauffeur doit mettre le compteur. Dans les grandes villes, aux heures de pointe, à cause des embouteillages, mieux vaut négocier un forfait, histoire d’éviter de payer une trop grosse somme, à condition, bien sûr, d’avoir déjà une idée du tarif habituel.
Comment passer les check-points en Israël et en Cisjordanie ?
Avec le mur et les colonies, les barrages militaires sont une autre conséquence très visible de l’occupation de la Cisjordanie. Y sont postés un ou plusieurs soldats armés, parfois accompagnés d’officiers de sécurité. On recense en Cisjordanie 78 check-points permanents et 25 check-points « volants ». Seulement 16 d’entre eux se trouvent effectivement sur la « ligne verte » (la ligne d’Armistice de 1949 reconnue internationalement) et servent dans les faits de « frontière » entre Jérusalem-Est, Israël et la Cisjordanie.
Passer un check-point peut paraître impressionnant à première vue, mais c’est le lot quotidien de nombreux Palestiniens. La durée de passage varie de quelques secondes à de longues minutes, s’il y a foule. En principe, dans les sens Cisjordanie-Jérusalem ou Cisjordanie-Israël (rarement dans l’autre sens), tout comme pour les check-points situés à l’intérieur de la Cisjordanie, on vérifie si votre passeport est estampillé d’un visa d’entrée valide (le cachet reçu à l’aéroport). Il est important de toujours avoir son passeport sur soi pour voyager en Palestine, a fortiori pour passer entre Jérusalem-Est, Israël et la Cisjordanie.
Permis de conduire international obligatoire en Israël ?
Non, le permis de conduire national suffit. Attention, pour louer une voiture en Cisjordanie, il faut être âgé de 24 ans minimum, et, selon les compagnies, avoir le permis depuis au moins 1 ou 2 ans. Le permis de conduire national suffit.
Se loger en Israël, combien ça coûte ?
Cher, très cher même, si vous souhaitez vous loger en ville dans un hôtel. Pas de souci pourtant pour trouver un hôtel disposant de chambres confortables avec salle de bains, frigo, TV, climatisation. Certains hôtels disposent de chambres ou d’appartements avec cuisine équipée. Ce peut être pratique pour économiser le budget resto. Comptez 300–500 shekels (75–125 €) par nuit pour des hôtels simples ou des pensions.
Milieu de gamme : 600–1 200 shekels (150–300 €), surtout à Tel-Aviv, Jérusalem ou Eilat.
Haut de gamme : 1 500 shekels + (375 €) pour les hôtels luxueux ou les complexes de kibboutz rénovés avec piscine .
On peut aussi réserver son séjour chez l’habitant à travers de nombreuses plateformes comme Airbnb. Avec le temps, c’est ce que je privilégie. C’est non seulement moins cher, mais offre la possibilité de faire des rencontres avec les habitants. Et bien sûr, cela permet de faire de substantielles économies si on peut préparer son repas chez soi. Appartements/maisons : comptez 200–800 shekels (50–200 €) par nuit en moyenne.
À Jérusalem, 6 000 locations sont recensées, avec des appartements à partir de 200 shekels (50 €) .
Pour les logements insolites (yourtes, cabanes) : comptez 400–1 000 ₪ (100–250 €) selon le confort.
Pour ce voyage, j’ai fait le choix des auberges de jeunesse, car beaucoup moins chères et très bien équipées. Hyper pratique à condition de les réserver suffisamment à l’avance. Les auberges de jeunesse officielles sont gérées par l’Association des auberges de jeunesse en Israël. On en compte une petite vingtaine dans tout le pays. Elles sont tenues à un certain standing (qualité de l’équipement, propreté) et sont généralement de bonnes adresses. Elles proposent des dortoirs (pas toujours) et des chambres doubles ou familiales. Le petit déjeuner est inclus dans le prix et elles disposent d’un resto.
Elles sont souvent assez chères. Elles appliquent par ailleurs un supplément le vendredi soir et la demi-pension est parfois obligatoire si vous logez en chambre (sauf si vous avez réservé par le Net). Les auberges du réseau ILY, Israel Hostels: une trentaine de bonnes adresses, dans tout le pays, qui proposent dortoirs et chambres avec petit déjeuner. Prix en dortoir : 80–150 shekels (20–38 €) par nuit, selon l’emplacement et la saison.
Les auberges affiliées à Israel Hostels proposent des lits à partir de 100 shekels (25 €) . Pour les chambres privées, comptez 250–600 shekels (63–150 €) par nuit.
Ceux qui le souhaitent peuvent également choisir l’option des campings, forcément la moins chère des solutions. C’est aussi celle que j’ai choisie pour passer la nuit dans le désert, dans un camp de bédouins près de Mitzpe Ramon. Pour ce qui est des campings traditionnels, dans bien des cas, il s’agit en fait d’emplacements réservés pour planter la tente, à l’écart d’un hébergement. Sanitaires, douches communes et souvent, cuisine à disposition. Au bord de la mer Morte, on peut faire du camping sauvage sur les quelques plages publiques. Pour les campings publics : comptez 50–150 shekels (12–38 €) par personne.
Certains incluent des auvents, douches et barbecues (gérés par l’Israel Nature & Parks Authority) .
Plages aménagées (lac de Tibériade) : Gratuites à pied, ou frais symboliques pour les véhicules.
Enfin, on peut également loger dans des établissements pour pèlerins. De nombreux couvents chrétiens proposent des chambres pour pèlerins et touristes. On peut loger seul, mais attention, si c’est à 2 il faut parfois être marié. Prix intéressants et propreté au rendez-vous en général. Il est prudent de réserver à l’avance. La très grande majorité est située à Jérusalem et à Nazareth. Prix en dortoir : comptez 80–120 shekels (20–30 €) par nuit.
Chambres privées : 200–400 shekels (50–100 €).
À Jérusalem, les couvents dirigés par des organisations religieuses offrent des tarifs abordables dans une ambiance calme, idéale pour les pèlerins.
Se nourrir en Israël, ça coûte combien ?
Attention, voilà l’un des budgets qui risquent de faire déraper votre budget lorsque vous serez en Israël. Et pour cause, en moyenne, les restaurants en Israël sont 26 % plus chers qu’en France, avec des différences marquées pour les produits importés (bière étrangère : +45 %) .
Attention, les prix affichés dans les restaurants ne comprennent généralement pas le service. Une mention le précise sur l’addition et parfois le serveur vous le rappelle lorsqu’il vous la remet. Prévoir 12 % en plus.
Restaurants bon marché
– Repas simple : 50–75 shekels (12–18 €) par personne, incluant des plats comme falafel, shawarma ou salades.
– Fast-food : 55 shekels (13–15 €) pour un menu McDonald’s ou équivalent.
– Street food : 25–50 shekels (6–12 €) pour un sandwich ou une assiette à emporter.
Restaurants de gamme moyenne
– Déjeuner : 75–150 shekels (18–36 €) par personne pour un plat principal avec boisson.
– Dîner : 150–300 shekels (36–73 €) pour un repas complet (entrée, plat, dessert).
– Un repas pour deux dans un restaurant méditerranéen à Tel Aviv coûte en moyenne 350–400 shekels (85–96 €).
Restaurants haut de gamme
– Menus gastronomiques : 300–600 shekels (73–145 €) par personne, voire plus pour des établissements étoilés comme Herbert Samuel ou M25 à Tel Aviv.
– Expérience culinaire : Certains restaurants proposent des menus dégustation à partir de 800 ₪ (195 €) par personne
Comparaisons régionales
– Tel Aviv : 20–30 % plus cher que la moyenne nationale. Un repas moyen y coûte 77 shekels (20 €), avec des pics à 149 shekels (39 €) en haute saison.
– Jérusalem ou Haïfa : Prix légèrement inférieurs, environ 10–15 % moins chers qu’à Tel Aviv.
Quel budget pour les sorties ?
Le budget consacré aux sorties et visites culturelles est sensiblement le même qu’en France. Voici quelques exemples.
Musée d’Israël (Jérusalem) :
– Adultes : 54 shekels (environ 14,50 $).
Autres musées (comme le Musée d’histoire de la Shoah ou le Musée Rockefeller) :
– Les tarifs sont généralement similaires, entre 25 shekels et 60 shekels selon la taille des collections et les expositions temporaires.
Monuments et sites historiques
Les prix varient selon le lieu :
1. Masada : environ 31 shekels (accès au site et téléphérique).
2. Cité de David (Jérusalem) : Environ 28 shekels.
3. Sanctuaire du Livre (Musée d’Israël) : inclus dans le billet du musée.
4. Monuments religieux (Mur des Lamentations, Église du Saint-Sépulcre) : gratuits, mais des dons sont parfois suggérés.
5. Parcs nationaux (ex. Césarée, Beit She’an) : entre 20 shekels et 40 shekels.
Conseils pour réduire les dépenses
– Jours de gratuité : certains musées offrent des entrées gratuites le mardi ou samedi (ex. Musée d’Israël pour les moins de 17 ans le mardi) .
– Cartes touristiques : la Jerusalem City Pass (environ 75 $) inclut des entrées à plusieurs sites et transports.
– Visites guidées : les forfaits de tours (ex. 5 jours à Jérusalem/Tel Aviv/Dead Sea à partir de 1 155 $ ) peuvent être économiques pour couvrir plusieurs sites.
Quelles sont les formalités pour voyager en Israël ?
Pour les ressortissants français, aucun visa n’est requis pour un séjour touristique de moins de 3 mois en Israël. Ils doivent présenter un passeport encore valable au moins 3 mois après la date de retour.
À l’arrivée, la police israélienne (contrôle des passeports à l’aéroport Ben Gourion ou aux frontières terrestres) délivre un reçu volant avec photo et coordonnées. Plus de tampon sur le passeport ! Attention à ne pas le perdre : on vous le réclamera dans les hôtels au moment de l’enregistrement et à la sortie du territoire.
Attention, depuis le 1er janvier 2025, il faut une autorisation ETA-IL pour voyager en Israël. L’ETA-IL n’est pas un visa, mais une autorisation de voyage électronique indiquant que vous pouvez visiter Israël pendant 90 jours ou moins. La demande doit être faite sur le site israel-entry.piba.gov.il/ et revient 25 NIS (soit 7€).La réponse à la demande peut prendre jusqu’à 72 heures. L’autorisation de voyage ETA-IL est valable deux ans ou jusqu’à l’expiration du passeport du titulaire, ce qui permet aux voyageurs d’entrer en Israël plusieurs fois sans refaire de demande pendant cette période.
Notez enfin qu’on peut, en principe, entrer en Israël avec n’importe quel visa arabe tamponné sur le passeport, et même un visa iranien. Dans ce cas, s’attendre à plus de questions que d’habitude.
Parlons sécurité
Franchement, vous ne risquez pas grand-chose. Je serais même tenté de dire que vous ne risquez absolument rien tant la présence policière est importante dans les grandes villes du pays.
Mais cela ne vaut que lorsqu’Israël est en paix… Dans un contexte calme, et sous réserve de toujours se renseigner avant le départ sur la situation, il n’y a pas de problème particulier, si ce n’est que de nombreux espaces publics comme les bureaux de poste, les gares routières et ferroviaires, les centres commerciaux (certains restos, bars et hôtels également) sont gardés par un vigile qui vous demandera d’ouvrir votre sac… … comme désormais dans de nombreuses villes européennes.
À l’entrée comme à la sortie du pays, comptez aussi sur les douaniers et les agents de l’immigration pour vous scanner jusqu’à la moelle avec leur faisceau roulant de questions intrusives.
En Palestine, dans un contexte calme, et sous réserve de toujours se renseigner avant le départ sur la situation, il n’y a pas de problème particulier en termes de sécurité en Cisjordanie (Gaza n’étant pas accessible). Les check-points fixes ou volants exigent parfois un certain recul et détachement de la part des voyageurs face aux questions et à l’attente, voire une grande zénitude, mais il faut faire avec.
Attention enfin, le ministère des Affaires étrangères déconseille formellement de se rendre dans la bande de Gaza et aux abords, aux frontières avec le Liban, la Syrie (plateau du Golan) et l’Égypte.
En Cisjordanie, la plus grande prudence est de mise dans ses déplacements, et il est conseillé d’éviter les rassemblements. De nombreux lieux sont sujets à des tensions, en particulier Naplouse, Hébron, les abords des camps de réfugiés, des colonies et des checkpoints.
Surtout ne consommez pas de drogues en Israël !
Attention, consommer des drogues en Israël expose à des risques sévères, surtout pour les drogues autres que le cannabis. Les touristes doivent être particulièrement vigilants, car les infractions peuvent mener jusqu’à l’expulsion. À rajouter à cela la complexité des procédures légales en cas d’arrestation.
Les prises électriques sont-elles les mêmes en Israël ?
La tension est de 220 V. Les prises sont identiques à celles utilisées en Europe, pas besoin d’un adaptateur.
Quelle langue parler en Israël ?
Idéalement l’hébreu. Mais bon comme vous l’imaginez ce n’est pas à la portée du premier touriste venu !
Depuis 2018 et le vote de la loi fondamentale sur « l’État-nation du peuple juif », seul l’hébreu est désormais langue officielle en Israël. L’arabe est relégué à un « statut spécial »
Mais bon franchement, si vous parlez l’anglais, vous arriverez facilement à vous faire comprendre et à vous débrouiller. Étonnamment, vous serez surpris de voir le nombre de gens qui parlent également français. Et pour cause, la diaspora reste encore importante. Encore plus ces dernières années avec la montée de l’antisémitisme en France.
Si vous parlez russe (ce qui est mon cas), vous n’aurez pas non plus trop de difficultés à trouver quelqu’un qui parle la langue de Pouchkine. La diaspora russe reste également très importante.
Enfin, si vous parlez arabe, vous n’aurez aucune difficulté à parler dans les territoires occupés de Cisjordanie. Ici, vous pourrez aussi trouver des gens qui parlent facilement anglais.
Comment puis-je utiliser mon téléphone portable en Israël ?
Comme je le répète souvent, le mieux, et certainement le plus pratique, est d’acheter une carte sim dès votre arrivée dans le pays. Attention aux arnaques ! Dans de nombreux pays, les opérateurs vous proposent des forfaits 3 à 4 fois plus cher dans un aéroport qu’en ville.
Si vous le pouvez, attendez donc d’être en centre-ville pour acheter une carte sim et l’utiliser sur votre téléphone. Vous en trouverez partout, et notamment dans les supérettes. Pour une poignée d’euros, vous pourrez utiliser votre téléphone comme en France, avez les données Internet. A vous d’évaluer votre consommation pour prendre le meilleur forfait. Se munir d’une pièce d’identité. On vous attribue alors un numéro de téléphone local et un petit crédit de communication.
Demandez au vendeur d’installer la puce dans votre téléphone afin de s’acquitter des opérations de service. En moins de cinq minutes, vous serez ainsi parfaitement équipé pour tout votre séjour. Surtout n’oubliez pas de garder en lieu sûr votre propre puce française que vous remettrez sur votre téléphone à votre retour.
Par ailleurs, certains opérateurs proposent des forfaits où 35 jours de roaming par an sont offerts dans le monde entier. On peut donc cumuler plusieurs voyages à l’étranger sans se soucier de la facture au retour. Attention, si SMS, MMS et appels sont souvent illimités, la connexion internet est, elle, limitée. D’autres opérateurs offrent carrément le roaming toute l’année vers certaines destinations.
Se connecter au wifi est le meilleur moyen d’avoir accès au Web gratuitement si vous ne disposez pas d’une carte. Votre hôtel sera très certainement connectés. Sinon, descendez au restaurant du coin, ils sont tous équipés.
– De la France vers Israël : 00 (tonalité) + + 970 (970 pour la Palestine, mais le 972 fonctionne aussi la plupart du temps) + indicatif de la ville (sans le 0, réservé aux communications intérieures) + numéro du correspondant.
– D’Israël vers la France : composer le 00-33 + numéro à 9 chiffres du correspondant (c’est-à-dire le numéro à 10 chiffres sans le 0 qui précède l’indicatif de la région). Depuis les téléphones publics, à la place du 00, composer le 012, le 013, ou le 014, correspondant chacun à un opérateur différent.
– D’Israël vers Israël ou de la Palestine vers Israël : pour téléphoner d’une ville à l’autre, il est nécessaire de composer l’indicatif de la ville. Exemple : de Tel-Aviv à Ramallah, on compose le 02, suivi du numéro du correspondant. En revanche, dans une même ville, on ne compose que le numéro du correspondant, sans l’indicatif de la ville.
– N’oubliez pas qu’il faut composer l’indicatif de région avant un numéro fixe depuis un portable.
Les femmes peuvent-elles voyager seules en Israël ?
Là encore, mis à part faire de mauvaises rencontres… avec des touristes étrangers, les femmes ne risquent absolument rien à voyager seules en Israël.
Parlons argent, banque et change
En Israël, la monnaie aussi bien en Israël qu’en Palestine est le nouveu shekel, souvent abrégé NIS (parfois ILS). 1 shekel est divisé en 100 agoroth.
Il existe des pièces de 10 et 50 agoroth (0,50 shekel), 1 shekel, 2, 5 et 10 shekalim. À cela s’ajoutent des billets de 20, 50, 100 et 200 shekalim.
Le mieux est d’aller dans les bureaux de change (change office) qui pratiquent des taux tout à fait raisonnables, sensiblement identiques les uns aux autres. En mai 2025, 1 € valait environ 4, 14 shekalim (Shk).
Change possible aussi dans la plupart des bureaux de poste et dans certaines banques, mais les taux ne sont pas forcément meilleurs. Évitez de changer dans les hôtels, les taux ne sont pas intéressants.
Une règle d’or à respecter : ne changez pas tous vos euros à l’aéroport. Les taux de change sont en votre défaveur. Changez juste l’argent du taxi et attendez d’être en ville pour changer.
Attention, si vous comptez effectuer des retraits d’argent aux distributeurs, il est très vivement conseillé d’avertir votre banque avant votre départ (pays visités et dates). En effet, votre carte peut être bloquée dès le premier retrait pour suspicion de fraude.
Quels sont les vaccins à faire pour voyager en Israël ?
Bonne nouvelle, aucun vaccin n’est exigé pour les voyageurs en provenance d’Europe.
Toutefois, il vaut mieux être à jour pour les vaccinations « universelles », encore plus utiles là-bas : diphtérie, tétanos, polio, coqueluche, hépatite B. Attention, le vaccin contre l’hépatite A est absolument indispensable.
Le vaccin contre la typhoïde peut être utile pour les séjours dans des conditions précaires ou de longue durée ; immunité partielle (70 %) 3 ans. Sachez qu’il existe un vaccin combiné hépatite A + typhoïde.
Votre trousse médicale de secours doit comporter du paracétamol, des pansements, des antibiotiques contre les infections respiratoires (climat humide oblige), des produits de haute protection solaire et des pastilles ou des filtres pour aseptiser et purifier l’eau.
Quelles sont les règles de base à respecter pour préserver sa santé ?
Une règle de base : protégez-vous du soleil ! N’oubliez pas chapeau, lunettes de protection et crème solaire. En été, les zones à basse altitude (mer Rouge, mer Morte) se transforment en fournaise : évitez de sortir aux heures les plus chaudes, sous peine d’insolation ! Comme le temps est très sec, les personnes fragiles des yeux penseront à apporter du collyre ou des larmes artificielles (surtout pour les porteurs de lentilles). Pensez à vous hydrater régulièrement (boire 2 à 3 l d’eau par jour et par personne).
Si vous êtes dans le Néguev, attention aux scorpions et serpents qui sont présents dans le désert.
Enfin, en mer Rouge, se méfier des coraux (certains coupent et brûlent), des oursins et des poissons venimeux (dont la rascasse volante) : le mieux est de se protéger les pieds avec des sandalettes en plastique.
Quelle est la meilleure saison pour partir en Israël ?
A mon avis, la meilleure saison va de mars à mai et de septembre à novembre. L’été peut être très chaud et étouffant au bord de la mer Morte et à Jéricho, janvier très froid à Jérusalem et dans le désert du Néguev.
Le soleil cogne très fort en juillet et en août. S’exposer au soleil lorsque celui-ci est au zénith frise l’inconscience. Ne pas hésiter à boire au minimum 2 à 3 l d’eau par personne et par jour.
L’été dure d’avril à octobre, chaud et sans pluie sur la côte. L’hiver est froid dans les régions montagneuses (où il neige) et la nuit dans le désert du Néguev.
Quand plonger en Israël ?
Septembre et octobre sont les meilleurs mois pour la plongée, quand Eilat est moins fréquenté et que l’eau reste assez chaude. Janvier et février sont habituellement les mois les plus froids (minimum 19°C) et les moins fréquentés.
En été, vous pourriez avoir la chance d’approcher un requin baleine qui rend visite tous les ans, habituellement une femelle et son bébé.
Eilat est un endroit idéal pour la plongée sous-marine : des eaux calmes et chaudes, pas de courants et une excellente visibilité toute l’année.
À Eilat, tous les niveaux de plongeurs peuvent plonger puisque les sites sont idéaux pour les débutants et pour les plongeurs expérimentés. Les conditions maritimes et la météo sont idéales toute l’année.
Sur à peu près tous les sites de plongée, vous pouvez rencontrer des tortues, raies aigle, raies pastenague, toutes sortes de poissons de récif, de nombreux poissons anémone, papillon, perroquet, rascasses, rascasses volantes, poissons de pierre, poissons grenouille, mérous, anguilles, poissons crocodile, barracudas, balistes, poissons ballons, murènes, poulpes et parfois, des dauphins, plus rarement, des requins baleine (en été, mais pas tous les étés).
Quel décalage horaire ?
Une heure de décalage horaire. Quand il est 12 heures à Paris, il est donc 13 heures à Tel-Aviv.
Que mettre dans la valise pour partir en Israël ?
J’ai envie de vous dire : tout dépend de la saison à laquelle vous souhaitez vous y rendre. Si vous vous rendez en Israël en été, il vous faudra des vêtements légers: chemises et T-shirts à manches courtes ou sans manches, shorts, sandales, chaussures de plage et maillot de bain. Pensez à emporter un pull-over ou une veste, car les nuits sont fraîches sur les collines et dans le désert.
Si vous visitez Israël en hiver, il vous faudra une garde-robe adéquate : un manteau (imperméable si possible), de bonnes chaussures, un parapluie, des gants, une écharpe et des vêtements chauds. Le climat en Israël n’est pas aussi rude qu’en Europe, mais il peut toutefois être froid et pluvieux.
Si vous prévoyez une visite à Eilat ou à la Mer Morte, n’oubliez pas votre maillot de bain, il fera probablement assez chaud pour vous baigner, même en hiver. Crème solaire, chapeau et lunettes de soleil sont recommandés en toute saison dans ces zones.
Comment marchander un prix dans un marché ou dans une boutique ? Et ça marche !
Première règle d’or, ne jamais acheter dans la première boutique. Commencez par une première (en général, vous retrouvez les mêmes souvenirs dans toutes les autres), commencez à tâter le prix et faites-vous une idée de ce que l’on va vous demander. Allez maintenant dans une autre boutique, demandez le prix de l’objet qui vous intéresse (ne parlez jamais le premier), faites-vous répéter le prix, faites une offre au tiers de ce que l’on vous demande (pas le double, le tiers !). Ce prix sera votre base de négociation. Exemple, si on vous propose un souvenir à 15 euros, soyez ferme, offrez 5 euros. Pas plus. Le marchand, en règle générale va descendre son offre du tiers. Dans notre exemple, il va passer à 10 euros. C’est maintenant qu’il vous faut négocier : accrochez-vous à votre proposition de départ et négociez ferme. Dans notre exemple, cédez entre 7 et 8 euros. Jamais au-dessus. En cas de refus, commencez à partir. Poliment mais fermement. Un bon vendeur vous rattrapera toujours par la manche. Là, vous aurez gagné. Enfin, dernier grand conseil. Si possible, négociez toujours avec un homme. Une femme est toujours plus dure en affaire. Toujours.
Quels souvenirs acheter en Israël ?
Des épices telles que le piment, le basilic, l’origan, le persil, le zaatar de sésame, le paprika sucré et épicé, le cumin ou le curcuma sont que quelques-unes des épices les plus utilisées. Les produits de beauté sont un autre des cadeaux à acheter en Israël surtout lorsqu’il s’agit d’offrir un cadeau.
Les boutiques de Jérusalem vendent des tabernacles (sanctuaires) en bois, des croix, des gravures de vierges, des figurines de saints et même de l’eau bénite. Le meilleur endroit pour acheter tous ces souvenirs se trouve autour du Saint-Sépulcre et du quartier chrétien.
Peut-on boire l'eau du robinet ?
Oui, l’eau du robinet est potable. L’approvisionnement en eau potable en Israël repose principalement sur pompage des eaux souterraines (aquifères montagneux et côtiers), les eaux de surface (le Lac de Tibériade, des sources et des ruisseaux), et l’eau de mer dessalée (la Mer Méditerranée et la Mer Rouge).
Et les toilettes, c'est comment ?
Très honnêtement, c’est parfait. Et c’est même souvent plus propre qu’en France !
Peut-on voyager avec des enfants ?
Oui, bien entendu. Et les enfants seront tellement heureux d’être avec vous sur les plages du sud ou de la côte de Tel Aviv.
Pour le reste, Israël est idéal pour vivre une aventure avec ses enfants. Il y a énormément d’activités à faire en famille.
Attention, les mineurs doivent être munis de leur propre pièce d’identité (carte d’identité ou passeport). Pour l’autorisation de sortie de territoire lorsque les enfants ne sont pas accompagnés par un de leurs parents, chaque pays a mis en place sa propre régulation.
Ainsi, pour les mineurs français, une loi entrée en vigueur en janvier 2017 a rétabli l’autorisation de sortie du territoire. Pour voyager à l’étranger, ils doivent être munis d’une pièce d’identité (carte d’identité ou passeport), d’un formulaire signé par l’un des parents titulaire de l’autorité parentale et de la photocopie de la pièce d’identité du parent signataire.