Pourquoi visiter Naples ?
Plages paradisiaques et couchers de soleil légendaires :
– Naples Pier : cette jetée historique (en reconstruction après l’ouragan Ian) offre des vues imprenables sur le golfe, des pêcheurs locaux, et des rencontres avec dauphins, pélicans ou lamantins. C’est l’endroit idéal pour un coucher de soleil spectaculaire.
– Delnor-Wiggins Pass State Park : classée parmi les plus belles de Floride, avec ses eaux turquoise, ses coquillages et sa faune marine (dauphins fréquents). Équipée de douches, BBQ et locations de kayaks .
– Vanderbilt Beach et Barefoot Beach : cadres paisibles bordés de villas luxueuses, loin de l’agitation urbaine.
Nature sauvage et aventure :
– Everglades et Ten Thousand Islands : à proximité, explorez les marais en hydroglisseur pour observer alligators, tortues et aigles à tête blanche. Des kayak trails serpentent à travers les mangroves.
– Sanibel Island (à 1h) : Réputée pour sa “pêche aux coquillages” et sa réserve J.N. Ding Darling, où une route de 6 km traverse des habitats d’oiseaux migrateurs, ratons laveurs et alligators.
– Conservancy of Southwest Florida : kayak, sentiers botaniques et centre de réhabilitation de la faune locale dans une réserve écologique.
Luxe discret et loisirs raffinés :
– 5th Avenue South : Art galleries, boutiques de luxe (Gucci, Tiffany) et restaurants gastronomiques dans une ambiance chic et décontractée.
– Waterside Shops : complexe élégant avec palmiers, fontaines et terrasses ombragées.
– Golf : 73 parcours dont Tiburon (attaché au Ritz-Carlton) et Fiddler’s Creek, soit un parcours pour 273 habitants ! Un paradis pour golfeurs.
Culture et divertissement :
– Artis—Naples : centre culturel accueillant 400 événements annuels (orchestre philharmonique, expositions).
– Tin City : ancien dock transformé en marché pittoresque avec boutiques de souvenirs et départs de croisières pour observer les dauphins. À éviter pour les restaurants, trop chers.
– Naples Botanical Garden : 1000 espèces de plantes réparties dans des jardins thématiques (Brésil, Caraïbes).
Gastronomie et accessibilité :
– Saveurs locales : fruits de mer frais (Truluck’s pour le crabe), cuisine fusion (Bha! Bha!) et pizzerias raffinées.
– À 2h de Miami via la Tamiami Trail (traversant les Everglades) .
– À 45 min de Fort Myers et son musée Edison & Ford Winter Estates.
Pourquoi visiter l’île de Sanibel ?
L’île de Sanibel, surnommée la “capitale mondiale des coquillages”, offre une escapade unique en Floride, alliant préservation naturelle, activités authentiques et tranquillité.
Un paradis pour les chasseurs de coquillages :
Avec plus de 400 espèces de coquillages échouées quotidiennement sur ses plages, Sanibel doit cette richesse à son orientation est-ouest unique, agissant comme un “piège naturel” grâce aux courants du golfe du Mexique. Le “Sanibel Stoop” (la posture typique des ramasseurs penchés) est devenu emblématique. Les spots incontournables incluent :
– Bowman’s Beach et Lighthouse Beach Park, réputées pour leurs “sand dollars” et coquillages rares, surtout à marée basse.
– Blind Pass (à la jonction avec Captiva), idéale pour les spécimens XXL.
– Rappel : il est interdit de ramasser des coquillages abritant des organismes vivants.
Sanctuaire écologique préservé :
Plus des deux tiers de l’île sont dédiés à des réserves naturelles :
– Le refuge J.N. “Ding” Darling : ce site de 7.000 acres abrite 245 espèces d’oiseaux (dont les spatules rosées), des alligators, et des mangroves immaculées. Explorez-le via la Wildlife Drive (6,5 km en voiture, vélo ou kayak), fermée le vendredi pour le bien-être des animaux.
– Conservation Foundation : découvrez des réserves comme Periwinkle Preserve (forêt tropicale) et Bailey Homestead (jardins indigènes).
Une île conçue pour les vélos et la déconnexion :
– 25 miles de pistes cyclables sillonnent l’île, traversant forêts et paysages côtiers. Des circuits comme Rabbit Road Trail (observation de lapins) ou Wildlife Drive (au cœur du refuge) sont accessibles dès $20/jour chez Billy’s Rentals ou Finnimore’s Cycle Shop.
– Ambiance “hors du temps” : pas de feux tricolores, ni de fast-foods, ni d’enseignes lumineuses pour préserver la faune nocturne. L’île limite même la hauteur des bâtiments à celle des palmiers !
Aventures en bateau et escapades insulaires :
Depuis Sanibel, des excursions mènent à des îles voisines :
– Cayo Costa : Île déserte aux eaux turquoises, paradis pour le snorkeling et la collecte de coquillages.
– Cabbage Key : connue pour son auberge historique aux murs tapissés de billets de $1, où Jimmy Buffet aurait composé “Cheeseburger in Paradise”.
Des tours en kayak ou bateau sont proposés par Yolo and Jim’s Rentals (Captiva).
Culture et curiosités insolites :
– Bailey-Matthews National Shell Museum : unique en son genre, il expose 30.000 spécimens de coquillages et des aquariums interactifs (entrée : $10/adulte).
– Phare de Sanibel (1884) : emblème historique au sud de l’île, offrant des vues splendides et des couchers de soleil légendaires.
De la baie de Naples à l’île de Sanibel
Lundi 14 janvier. Grosse journée encore aujourd’hui. Au programme de cette matinée : la baie de Naples. Pas la baie italienne, mais celle donnant sur le Golfe du Mexique. Créée en 1887 par un milliardaire, la ville est un peu le Palm Beach de la côte ouest de la Floride. Plage, cocotiers et villas de rêve, sans l’agitation de Miami ou de Key West. Chouette ! Pratiquement pas de route. En un quart d’heure, on y est. Adieu le Conty’s Motel, Zaza et ses chiens, sa confiture dégueulasse et sa chambre rose. Fou rire matinal : Aurélie n’arrive plus à ouvrir la porte de sa chambre !
Allez zou, après ce petit désagrément, direction la plage de Naples, prononcez Naïpeuls. Le beau temps est toujours au rendez-vous. Pas un nuage à l’horizon. Le GPS fait des merveilles et nous conduit droit jusqu’à la plage. Le temps de vider nos poches et d’alimenter le parcmètre et nous voilà sur une immense plage de sable blanc. Quatorze kilomètres… Wouah !






Bonne nouvelle. La baignade dans les eaux tièdes du golfe du Mexique est parfaitement sûre… « Et si on allait d’abord voir le Pier et qu’on revenait ensuite ici pour se baigner ? » Allez zou, cette petite marche matinale de 500 mètres ne peut que nous faire du bien.






Le pier est un immense ponton de bois, long de 250 mètres, qui embrasse toute la baie de Naples. Construit en 1888, il supportait une voie de chemin de fer qui acheminait passagers et fret sur le ferry. Trois ouragans ne sont pas parvenus à le détruire. La voie ferrée a certes disparu depuis, mais elle a laissé place aux nombreux pêcheurs du coin. Un vrai paradis pour la canne à pêche ! Il y en a partout. Certains vident leurs poissons à même le pier. Cet endroit est vraiment sympa comme tout.






Bon, ce n’est pas tout ça, mais il est l’heure de se baigner. L’eau doit avoisiner les 22 ou 23 °C. Je le trouve plus fraîche qu’à Miami ! Mais c’est quoi, ce truc qui me tape les pieds quand je nage ? Un poisson ! Et impossible de s’en défaire… Le genre de truc qui me tape sur le système. Du coup, je sors de l’eau… et laisse le poisson à Aurélie ! Allez zou, séchage et bronzette ! Moi, j’aime bien ces vacances en Floride…




Ce n’est pas tout ça, mais il est déjà midi. On se rhabille et on file vers le centre-ville avaler une part de pizza. Géante bien sûr. Même pas cinq dollars la part, quelque chose me dit qu’on est en train d’assainir nos comptes après les excès des trois premiers jours. Avant de partir, on remonte Tamiami Trail, l’avenue principale de Naples. Tout le quartier est bordé de somptueuses villas, de palmiers et de ficus géants. « Dis-moi, Aurélie, tu ne voudrais pas me faire un p’tit cadeau pour mon anniversaire ? » Zut ! Ça ne marche toujours pas.






Une petite heure de route et nous voilà à l’île de Sanibel, une des plus belles réserves ornithologiques du monde… 230 espèces d’oiseaux recensées… et des alligators dans les marais !
Le pont qui permet d’accéder à l’île principale est impressionnant. Au pied de celui-ci, on aperçoit quelques belles plages de sable fin… « Tu sais quoi, Aurélie, si on a le temps, on pourrait peut-être faire encore trempette après le parc… » C’est dur les vacances !






Nous voici donc à N. “Ding” Darling National Wildlife Refuge, le fameux parc en question. « Sanctuaire de la nature tropicale luxuriante. » Les mots du Routard nous donnent l’eau à la bouche. Ici, se dresse un paradis naturel. Du coup, on file insouciants vers ce havre de paix. La mangrove jusqu’à perte de vue. Des joncs, des arbres pétrifiés, des oiseaux au milieu du marais, des fleurs jaunes, des acajous et des carapaces de bestioles dont je n’ai pas compris le nom après l’avoir demandé gentiement à une Rangers sympa comme tout…
Bref, tout ça n’est pas très emballant au final. Il y a bien quelques ibis et hérons qui barbotent dans l’eau, mais rien de bien sensationnel. « La mangrove, on l’a déjà vue aux Everglades. » Le verdict d’Aurélie tombe comme un couperet.
D’un autre côté, j’ai bien du mal à la contredire. On a beau s’arrêter de point de vue en point de vue, c’est toujours le même paysage de mangrove qui s’offre à nous. « Et si on suivait ce petit sentier ? » Peine perdue. Quatre cents mètres de marche pour voir toujours la même végétation. « Tiens, il y a aussi des alligators, par ici… »






Quelle déception ! Du coup, pour se consoler, on se cherche une plage sympa où se reposer un peu et tester l’eau du golfe du Mexique. Après plusieurs essais infructueux, on file vers l’extrémité de l’île où nous attend une belle plage de sable blanc. Ici, le sport national est le ramassage des coquillages. Franchement, j’ai passé l’âge. Du coup, on trempe encore les pieds dans les eaux du golf avant de se sécher et de rejoindre la voiture. 355 km au compteur et 3 h 40 de route jusqu’à Orlando.




Quatre heures plus tard, on arrive à bon port. « Et si on mangeait un petit steak au Longhorn du coin, Aurélie ? » Bonne pioche ! La viande est délicieuse et les gens sont sympas comme tout.
De quoi nous remettre de notre crise d’angoisse et de fou rire quand Aurélie m’apprend qu’on risque d’être les « champions du monde » du Sunpass ! À 90 euros d’amende pour chaque infraction commise, on évalue la note à quelque 400 euros ! « Dis-moi Aurélie, tu n’as pas l’intention de changer de département par hasard ? Je compte bien revenir aux USA avec ma fille, mais pas dans un bel uniforme orange ! »
Nouvelle crise d’angoisse. Un radar nous flashouille au poste de péage alors qu’on vient de faire l’appoint. Je crois bien qu’il y a un truc de bizarre quand même dans ce pays. Il va falloir qu’on parle sérieusement avec Billy the black, le type qui nous a loué la voiture à Miami !





