Table des matières
Quel itinéraire ?

1er jour – Vol pour Mexico – Arrivée à Mexico.
2e jour : visite Teotihuacan. Visite de Mexico : Zocalo et Calle Madero.
3e jour : Mexico : Museo nacional de Antropologia. Templo Mayor.
4e jour : Puebla : Zocalo, Bibioteca Palafoxiana, museo Amparo, Casa del Dean.
5e jour – Oaxaca : autour du Zocalo, Calle Macedonia, Iglesia Santo Domingo. Visite Monte Alban
6e jour – El arbol de Tule. Teotitlan del Valle. Visite du site de Mitla. Oaxaca : Centro cultural Santo Domingo.
7e jour – San Cristobal de las Casas : Templo Santo Domingo, mercado, rues colorées, Calle Real de Guadalupe, iglesia de Guadalupe.
8e jour – San Cristobal de las Casas : musée de l’ambre, iglesia de la Merced, Arco del Carmen.
9e jour – Site maya de Palenque.
10e jour – Campeche : vieille ville, forteresse, Puerta del mar, Zocalo. Site maya de Kabah. Cité maya de Uxmal.
11e jour – Campeche : remparts, iglesia Santa Isabel, zocalo
12e jour – Cité maya de Chichen Itza. Cancun.
13e jour – De Puerto Juarez à Isla Mujeres. Plongées et soleil à Isla Mujeres.
14e jour – Journée au soleil de Playa del Carmen.
15e jour – Plongées à Isla Cozumel.
Comment se rendre au Mexique depuis Paris et à quel prix ?
Pour rejoindre Mexico depuis Paris en avion, plusieurs compagnies aériennes proposent des vols directs ou avec escale. Air France assure une liaison directe entre Paris-Charles de Gaulle et l’aéroport international Benito Juárez de Mexico, avec un temps de vol d’environ 12 heures. D’autres compagnies comme Lufthansa, Iberia ou KLM offrent des vols avec une escale dans leurs hubs respectifs (Francfort, Madrid ou Amsterdam), prolongeant le trajet de 14 à 18 heures selon les correspondances.
Les tarifs varient selon la saison et l’anticipation de la réservation. En basse saison (printemps ou automne), un billet aller-retour en classe économique peut coûter entre 600 et 900 euros. En haute saison (été, vacances de fin d’année), les prix oscillent généralement entre 900 et 1 400 euros. Les compagnies low-cost comme Level (groupe IAG) proposent parfois des promotions autour de 500 euros aller-retour, mais avec des services réduits.
L’aéroport de Mexico, situé à 10 km du centre-ville, est facilement accessible en taxi ou métro. Les taxis officiels appliquent un tarif fixe d’environ 25 à 30 euros pour rejoindre le centre. La ligne 5 du métro, moins onéreuse, relie directement l’aéroport à plusieurs quartiers clés.
Les voyageurs européens n’ont pas besoin de visa pour un séjour touristique de moins de 180 jours. Un passeport valide six mois après la date d’entrée suffit. Il est recommandé de vérifier les formalités sanitaires éventuelles avant le départ.
Les comparateurs de vols comme Skyscanner ou Kayak permettent d’identifier les meilleures offres. Une réservation 2 à 3 mois à l’avance et une flexibilité sur les dates de voyage facilitent l’obtention de tarifs avantageux. Les escales techniques, bien que rallongeant le trajet, peuvent réduire le coût du billet de 15 à 20%.
Les surcoûts potentiels incluent les bagages en soute ou le choix de sièges premium. Certaines compagnies incluent ces options dans le prix initial, tandis que d’autres les facturent séparément. Une vérification des conditions au moment de l’achat évite les mauvaises surprises.
Les promotions temporaires des compagnies ou des agences de voyage permettent occasionnellement de trouver des billets à prix réduit. S’abonner aux newsletters ou suivre les comptes sociaux des compagnies aide à identifier ces opportunités.
Comment se déplacer au Mexique en voiture et à quel prix ?
Se déplacer en voiture au Mexique offre une grande liberté pour explorer le pays, mais nécessite une bonne préparation. La location d’un véhicule coûte généralement entre 25 et 70 euros par jour pour une voiture compacte, selon la saison, la durée de location et le type d’assurance choisi. Les agences internationales (Hertz, Avis, Europcar) et locales (Mex Rent a Car, Easy Way) proposent des services dans les aéroports et grandes villes. Une caution de 200 à 500 euros est souvent bloquée sur la carte de crédit.
Les routes principales (cuotas) sont en bon état et payantes, avec des péages variant entre 2 et 10 euros selon la distance. Les routes secondaires (libres) gratuites peuvent être moins bien entretenues. Les autoroutes reliant Mexico à Guadalajara, Cancún ou Monterrey sont modernes, mais la circulation en ville reste dense, surtout dans la capitale.
L’essence coûte environ 1 euro par litre (22-25 pesos mexicains). Les stations-service sont nombreuses sur les axes principaux, mais il est prudent de faire le plein dans les zones urbaines avant de s’engager dans des régions isolées. Les cartes de crédit sont acceptées dans la plupart des stations.
Le permis de conduire français est valable au Mexique pour les séjours touristiques. Une traduction assermentée en espagnol est parfois demandée par les loueurs. L’assurance responsabilité civile est obligatoire, et une couverture complète (incluant le bris de glace et les dommages aux pneus) est fortement recommandée.
La conduite demande une vigilance accrue : les panneaux sont en espagnol, les priorités peuvent différer, et les conducteurs locaux adoptent parfois un style plus improvisé. Évitez de rouler la nuit sur les routes secondaires, où les éclairages sont rares et les animaux errants fréquents.
Les parkings sécurisés dans les villes coûtent entre 1 et 3 euros de l’heure. À Mexico, le programme “Hoy No Circula” restreint la circulation des véhicules certains jours selon leur plaque d’immatriculation. Vérifiez les restrictions avant de planifier vos déplacements.
Pour les longs trajets, prévoyez des pauses régulières. Les distances sont importantes (exemple : Mexico-Cancún = 1 500 km, 18h de route), et les contrôles de police fréquents. Ayez toujours vos documents (passeport, contrat de location) à portée de main.
Les applications comme Waze ou Google Maps fonctionnent bien pour le guidage, mais téléchargez les cartes hors connexion dans les zones reculées. Les frais supplémentaires à anticiper incluent les amendes (rarement infligées aux touristes) ou les dépannages en cas de panne.
La voiture reste idéale pour visiter les sites moins accessibles comme les pueblos mágicos, les ruines mayas isolées ou les plages sauvages. Pour les trajets urbains, les taxis ou Uber (disponible dans les grandes villes) peuvent s’avérer plus pratiques.
Comment se déplacer au Mexique en bus et à quel prix ?
Le réseau de bus au Mexique est étendu, moderne et économique, couvrant la plupart des villes et sites touristiques. Les compagnies comme ADO, ETN, Primera Plus ou Omnibus de Mexico proposent différents niveaux de confort. Les trajets entre grandes villes (Mexico-Guadalajara, Cancún-Mérida) coûtent généralement entre 15 et 50 euros selon la distance et le type de service.
Les bus de première classe (clase ejecutiva ou lujo) incluent des sièges larges inclinables, climatisation, wifi et toilettes. Un trajet de nuit Mexico-Oaxaca (6-7 heures) coûte environ 30-40 euros. Les bus de seconde classe, moins chers (10-25 euros), desservent les petites localités mais font plus d’arrêts et sont moins confortables.
Les terminaux routiers (centrales camioneras) sont bien organisés dans les grandes villes. À Mexico, le Terminal Norte relie le nord du pays, tandis que le Terminal TAPO dessert l’est et le sud. Des taxis sécurisés (“sitio”) ou des applications comme Uber permettent de rejoindre le centre-ville depuis les gares.
Les réservations s’effectuent en ligne (sur les sites des compagnies) ou directement dans les gares. En haute saison (décembre, Pâques), il est conseillé d’acheter les billets 1 à 2 jours à l’avance. Les horaires sont fréquents sur les axes principaux (départs toutes les 30 minutes pour Puebla depuis Mexico).
Les trajets longs incluent souvent des pauses dans des restaurants routiers. Mexico-Cancún (24 heures) coûte 60-80 euros en bus de luxe avec siège-lit. Pour les courtes distances (Mexico-Cuernavaca, 1h30), comptez 5-10 euros en bus standard.
La sécurité est généralement bonne dans les bus de première classe. Évitez de montrer des objets de valeur et gardez vos affaires près de vous. Les compagnies réputées contrôlent les bagages en soute et appliquent des protocoles stricts.
Dans les régions rurales (Chiapas, Oaxaca), les colectivos (minibus partagés) sont une alternative moins chère (2-10 euros) mais plus lente et bondée. Ils partent quand ils sont pleins et s’arrêtent à la demande.
Les cartes de paiement sont acceptées dans les terminaux, mais avoir des pesos en cash est utile pour les petites compagnies locales. Les enfants bénéficient souvent de réductions (20-30% de moins que le tarif adulte).
Le bus reste le moyen le plus pratique pour voyager entre les villes sans vol intérieur. Pour les trajets de plus de 8 heures, privilégiez les départs de nuit pour gagner du temps. Les routes principales sont bien entretenues, mais prévoyez un pull : la climatisation est souvent forte.
Quelles sont les formalités pour voyager au Mexique ?
Pour un Français voyageant au Mexique, un passeport valide est obligatoire, sans nécessité de visa pour un séjour touristique inférieur à 180 jours. À l’arrivée, une carte de tourisme (FMM, Forma Migratoria Múltiple) est délivrée, souvent prépayée avec le billet d’avion. Les autorités peuvent exiger une preuve de sortie du territoire (billet de retour ou continuation) et des ressources financières suffisantes. Pour un séjour supérieur à 180 jours ou pour des motifs autres que le tourisme (travail, études, etc.), un visa est requis. Aucun vaccin n’est obligatoire, sauf en cas de provenance d’un pays à risque de fièvre jaune. Il est conseillé de vérifier les dernières exigences auprès du consulat ou de l’ambassade du Mexique avant le départ.
Comment respecter les règles de stationnement au Mexique ?
Au Mexique, les règles de stationnement varient selon les villes et les zones. Il est généralement interdit de se garer sur les voies principales, près des feux rouges, des passages piétons ou des entrées d’immeubles signalées. Dans les centres-villes, les places payantes (par horodateur ou via des agents appelés franeleros) sont courantes, et il faut s’acquitter du tarif pour éviter une amende ou une immobilisation du véhicule (grúa). Les zones jaunes peintes sur les bordures indiquent un stationnement interdit. Certains quartiers résidentiels exigent un permis local. En cas d’infraction, les amendes sont payables en ligne ou au poste de police, et le non-paiement peut entraîner des complications. Il est recommandé de privilégier les parkings sécurisés dans les grandes villes pour éviter les vols ou les contraventions.
Y a-t-il des péages au Mexique et comment les payer ? Existe-t-il des pass ?
Au Mexique, les autoroutes à péage (autopistas de cuota) sont courantes, notamment entre grandes villes et sur les axes touristiques. Les paiements s’effectuent en espèces (pesos mexicains) ou par carte de crédit/débit aux postes de péage. Certaines routes proposent des tarifs différenciés pour les véhicules légers, poids lourds ou motos.
Il existe des systèmes de télépéage comme Tag Telepeaje (Izzi) ou VIA Pass, utilisables sur certains tronçons, permettant de payer sans arrêt via un boîtier électronique. Ces dispositifs nécessitent une inscription préalable et un compte approvisionné. Les locations de voitures offrent parfois des boîtiers intégrés, facturés en supplément.
Les cartes de péage illimitées (pases turísticos) existent sur certains itinéraires, comme la route Mexico-Acapulco, pour un coût forfaitaire sur 24h ou 48h. Il est conseillé de vérifier les options disponibles selon son trajet, car les péages peuvent représenter un budget significatif sur les longs parcours.
Comment louer une voiture au Mexique ? Et à quel prix ?
Pour louer une voiture au Mexique, il faut réserver en ligne ou directement auprès d’une agence de location. Les conditions incluent un permis de conduire valide (parfois un permis international selon le pays d’origine), une carte de crédit au nom du conducteur principal pour la caution, et un âge minimum variant entre 21 et 25 ans selon l’agence.
Le prix moyen d’une location se situe entre 15 et 40 € par jour pour une voiture économique, selon la saison et la ville. Les assurances (souvent obligatoires) ajoutent 10 à 30 € par jour, avec des options comme la couverture collision ou la protection totale.
Les frais supplémentaires peuvent inclure des taxes locales (comme la TVA à 16%), des suppléments pour jeune conducteur ou second conducteur, ainsi que des frais de restitution dans une autre ville. Il est conseillé de vérifier attentivement le contrat et l’état du véhicule avant de partir pour éviter des coûts imprévus.
Et le train, c'est comment ? Est-ce vraiment une bonne idée ?
Pas vraiment. Le train au Mexique est très limité comparé à d’autres pays. Le réseau ferroviaire n’est pas développé pour le transport de voyageurs sur la plupart des trajets. Seules quelques lignes touristiques existent, comme le Chepe (Ferrocarril Chihuahua-Pacífico), qui relie Chihuahua à Los Mochis à travers les Copper Canyons, ou le Tequila Express à Jalisco. Ces trajets sont chers (environ 100–300 € selon la classe) et visent plus les touristes que les déplacements pratiques.
Pour les trajets classiques (Mexico-Guadalajara, Mexico-Monterrey, etc.), le bus reste bien plus efficace, fréquent et économique. Si vous cherchez un moyen de transport confortable et panoramique pour le plaisir, le train peut être une expérience intéressante, mais pour des déplacements utilitaires, ce n’est généralement pas une bonne option.
Prendre un taxi au Mexique ? Hors de prix ?
Prendre un taxi au Mexique n’est généralement pas hors de prix, mais les tarifs varient selon la ville, la distance et le type de service. Dans les grandes villes comme Mexico, Guadalajara ou Monterrey, les taxis officiels (avec compteur ou tarifs fixes) coûtent entre 30 et 150 MXN (1,50 à 7,50 €) pour des trajets urbains moyens. Cependant, les taxis depuis les aéroports sont souvent plus chers (parfois 2 à 4 fois le tarif normal).
Les taxis non régulés (comme ceux hélés dans la rue) peuvent pratiquer des prix abusifs, surtout pour les touristes. Il est donc préférable d’utiliser des applications comme Uber, DiDi ou Cabify, qui offrent des tarifs plus transparents et souvent moins chers que les taxis traditionnels.
Dans les zones touristiques (Cancún, Playa del Carmen, etc.), les taxis sont globalement plus onéreux, avec des courses courtes pouvant coûter 100 à 300 MXN (5 à 15 €). Pour éviter les surprises, il est conseillé de négocier le prix avant de monter ou de privilégier les transports en commun quand c’est possible.
Les VTC et compagnies comme Uber ou Bolt sont-ils une bonne alternative ?
Oui, les VTC comme Uber, DiDi ou Bolt sont une bonne alternative aux taxis traditionnels au Mexique. Ils offrent des tarifs généralement plus bas et plus transparents, avec la possibilité de voir le prix estimé avant la course. La réservation se fait via l’application, ce qui évite les négociations ou les surfacturations fréquentes avec les taxis non régulés.
La sécurité est aussi un avantage, car les trajets sont traçables, avec les données du conducteur et du véhicule disponibles. Cependant, dans certaines villes comme Cancún ou Mexico, des tensions existent entre chauffeurs de taxi et VTC, ce qui peut occasionnellement limiter leur disponibilité.
Les VTC sont largement disponibles dans les grandes villes (Mexico, Guadalajara, Monterrey) et les zones touristiques, mais moins dans les petites villes ou les régions rurales. Les prix varient selon la demande, avec des majorations en heures de pointe ou la nuit. Globalement, ils restent une option pratique et souvent plus économique que les taxis classiques.
Le permis international est-il obligatoire pour rouler au Mexique ?
Non, le permis international n’est pas obligatoire pour conduire au Mexique si votre permis de conduire est rédigé en espagnol (comme c’est le cas pour certains permis européens, notamment espagnols). Si votre permis est dans une autre langue (anglais, français, etc.), il est fortement recommandé d’avoir un permis international ou une traduction assermentée pour éviter tout problème avec les autorités locales.
Les agences de location de voiture acceptent généralement les permis étrangers sans exigence de permis international, mais certaines peuvent l’imposer. En cas de contrôle routier, les policiers mexicains peuvent exiger un document en espagnol, d’où l’utilité du permis international ou d’une traduction officielle.
Le permis doit être valide et accompagné d’un passeport en cours de validité. Les conducteurs doivent avoir au moins 18 ans (21 ou 25 ans selon les loueurs). Bien que non obligatoire dans tous les cas, le permis international simplifie les démarches et réduit les risques de complications.
Se loger au Mexique, à l'hôtel, combien ça coûte ?
Le coût d’un séjour à l’hôtel au Mexique varie considérablement selon la ville, la catégorie d’établissement et la saison. À Mexico, les hôtels économiques proposent des chambres à partir de 300 à 600 pesos par nuit, tandis que les établissements milieu de gamme facturent entre 800 et 1 500 pesos. Les hôtels de luxe dans des quartiers comme Polanco ou Reforma affichent des tarifs dépassant souvent 3 000 pesos la nuit.
Dans les stations balnéaires comme Cancún, Playa del Carmen ou Los Cabos, les prix suivent une logique touristique. Les resorts all-inclusive débutent autour de 2 000 pesos par personne pour un établissement standard, mais peuvent atteindre 6 000 pesos ou plus pour des complexes haut de gamme. En basse saison (principalement en automne, hors vacances scolaires), des promotions réduisent souvent ces tarifs de 20 à 30%.
Les villes coloniales comme Guanajuato, San Miguel de Allende ou Oaxaca proposent une fourchette intermédiaire, avec des hôtels-boutiques chargés d’histoire entre 1 200 et 2 500 pesos la nuit. Les auberges (posadas) et petites guesthouses permettent de se loger pour 400 à 800 pesos dans ces destinations.
En bord de mer, les cabañas et petits hôtels familiaux situés à proximité des plages moins fréquentées (comme dans l’État d’Oaxaca ou du Michoacán) offrent parfois des chambres simples à partir de 500 pesos. Les tarifs augmentent sensiblement pendant les vacances de Noël, Semana Santa et la période estivale.
Les plateformes de réservation en ligne appliquent fréquemment des suppléments pour les frais de service, tandis que la négociation directe avec certains établissements indépendants reste possible, surtout en dehors des circuits touristiques classiques. Les taxes hôtelières (généralement 3% à Mexico et jusqu’à 5% dans certains États) s’ajoutent systématiquement au prix affiché.
Se loger au Mexique, chez l'habitant en résidence type Airbnb, combien ça coûte ?
Le coût d’un logement chez l’habitant au Mexique via des plateformes comme Airbnb varie selon le type de logement, la localisation et la saison. Dans les grandes villes comme Mexico, Guadalajara ou Monterrey, une chambre privée dans un appartement partagé se trouve généralement entre 200 et 500 pesos par nuit, tandis qu’un logement entier (appartement ou maison) démarre autour de 600 pesos pour un studio modeste et peut dépasser 1 500 pesos pour un hébergement spacieux ou bien situé.
Dans les destinations touristiques populaires comme Playa del Carmen, Tulum ou Puerto Vallarta, les prix augmentent sensiblement. Une chambre chez l’habitant coûte en moyenne 400 à 800 pesos, et un logement indépendant varie entre 1 000 et 3 000 pesos par nuit, voire davantage pour les propriétés haut de gamme ou en première ligne de plage. Les locations à la semaine ou au mois bénéficient souvent de réductions pouvant atteindre 20 à 40%.
Dans les villes coloniales ou les régions moins touristiques comme Oaxaca, San Cristóbal de las Casas ou Mérida, les tarifs sont plus abordables. Une chambre simple peut se louer 150 à 400 pesos, et un logement entier 400 à 1 200 pesos selon le standing et l’emplacement.
Les saisons influencent fortement les prix, avec des hausses marquées pendant les vacances scolaires, les fêtes de fin d’année et Semana Santa. En revanche, en basse saison (surtout en septembre-octobre et après Pâques jusqu’en novembre hors été), les propriétaires proposent souvent des tarifs plus attractifs.
Les frais de service de la plateforme (généralement 10 à 15% du total) et les éventuels frais de ménage (50 à 200 pesos) s’ajoutent au prix de base. Certains hôtes incluent des petits déjeuners ou des services supplémentaires (lessive, transfert) pour un supplément. La réservation directe après contact avec l’hôte permet parfois d’obtenir des prix légèrement inférieurs en évitant les commissions des plateformes.
Les voyageurs longue durée (plus d’un mois) peuvent négocier des tarifs mensuels avantageux, surtout hors saison, avec des réductions allant jusqu’à 50% par rapport au prix à la nuit.
Se loger au Mexique, en auberge de jeunesse, combien ça coûte ?
Les auberges de jeunesse au Mexique proposent des tarifs très variables selon leur emplacement et leur niveau de confort. Dans les grandes villes comme Mexico, Guadalajara ou Monterrey, une nuit en dortoir (4 à 12 lits) coûte généralement entre 150 et 300 pesos, tandis qu’un lit en dortoir plus petit ou une auberge mieux située peut atteindre 350 à 450 pesos. Certaines auberges proposent des chambres privées simples à partir de 500 pesos pour deux personnes.
Dans les destinations balnéaires comme Cancún, Playa del Carmen ou Puerto Vallarta, les prix des dortoirs oscillent entre 200 et 400 pesos en moyenne, avec des pics à 500-600 pesos pour les auberges les plus proches des plages ou celles offrant des animations. Les chambres privées dans ces zones touristiques démarrent autour de 700 pesos et peuvent dépasser 1 200 pesos selon la saison.
Les villes coloniales (San Miguel de Allende, Guanajuato, Oaxaca) et les lieux moins fréquentés (Palenque, Real de Catorce) présentent des tarifs plus modérés, avec des dortoirs entre 120 et 250 pesos et des chambres privées à 400-800 pesos. Certaines auberges dans ces régions incluent des petits déjeuners simples ou des activités gratuites comme des visites guidées.
La haute saison (décembre-avril, juillet-août) entraîne une augmentation des prix de 20 à 40%, particulièrement dans les zones côtières. Les auberges les plus économiques se trouvent souvent légèrement en retrait des centres touristiques, mais beaucoup offrent des services comme des cuisines communes, des espaces de coworking ou des terrasses, ce qui compense parfois l’éloignement.
Les réservations directes sur place permettent occasionnellement d’obtenir des réductions par rapport aux plateformes en ligne, surtout pour des séjours prolongés. La plupart des auberges appliquent des frais supplémentaires pour la location de serviettes (20-50 pesos) ou l’utilisation de casiers sécurisés. Certains établissements demandent un dépôt de garantie remboursable à la fin du séjour.
Les auberges de jeunesse mexicaines se distinguent souvent par leur ambiance conviviale, avec des espaces communs organisant des activités sociales, ce qui en fait un choix privilégié pour les voyageurs cherchant à rencontrer d’autres backpackers tout en limitant leur budget.
Se nourrir au Mexique, ça coûte combien ?
Se nourrir au Mexique présente des coûts très variables selon le type d’alimentation et le lieu. Un repas complet dans une cantina ou un comedor económico (restaurant populaire) coûte généralement 60 à 120 pesos, avec des plats typiques comme enchiladas, chiles rellenos ou mole servi avec tortillas et boisson. Les tacos de rue ou stands de marché s’affichent entre 10 et 25 pesos par pièce, compter 40 à 80 pesos pour un repas complet.
Les restaurants moyens de gamme dans les centres-villes ou zones touristiques facturent 150 à 350 pesos pour un plat principal (viande, poisson ou spécialité régionale), auxquels s’ajoutent 30 à 60 pesos pour une entrée (soupe, guacamole) et 40 à 80 pesos pour une boisson artisanale (agua fresca, cerveza). Les établissements haut de gamme dans des quartiers comme Polanco à Mexico ou la zone hôtelière de Cancún proposent des menus dégustation entre 800 et 2 000 pesos, vins non inclus.
Pour les courses alimentaires, un kilo de tortillas coûte 15 à 25 pesos, les fruits de saison (mangues, pastèques) 10 à 30 pesos le kilo, et la viande (poulet, porc) 80 à 150 pesos selon la coupe. Les supermarchés comme Soriana ou La Comer offrent des prix légèrement plus élevés que les marchés municipaux, où l’on négocie parfois sur les produits frais.
Les petits déjeuners traditionnels (chilaquiles, huevos rancheros) dans les cafés locaux reviennent à 70 à 120 pesos avec café inclus. Les jus frais et smoothies des puestos coûtent 25 à 50 pesos. Les spécialités régionales comme cochinita pibil au Yucatán ou cabrito au Nuevo León affichent des prix variables selon les établissements, entre 120 et 300 pesos la portion.
Les zones très touristiques (Playa del Carmen, Tulum, Los Cabos) appliquent des majorations de 20 à 40% sur ces tarifs. Les pourboires (10-15% dans les restaurants assis) et les frais de service s’ajoutent souvent. Dans les villages ou petites villes, les mêmes plats coûtent fréquemment 30 à 50% moins cher.
Les voyageurs longue durée réduisent leurs dépenses en cuisinant avec des ingrédients locaux : un budget alimentaire mensuel raisonnable s’élève à 2 500-4 000 pesos par personne en préparant ses repas. Les marchés matinaux (tianguis) offrent les meilleurs rapports qualité-prix pour les produits frais.
Quel budget pour les sorties ?
Le budget pour les sorties au Mexique varie selon les activités et les villes. Une soirée dans un bar local avec bières ou cocktails coûte 150 à 400 pesos par personne, tandis qu’une nuit en boîte de nuit branchée à Mexico, Cancún ou Guadalajara peut atteindre 500 à 1 500 pesos avec entrée et consommations. Les terrasses de mezcaleries ou pulquerías proposent des dégustations à partir de 100 pesos.
Les spectacles culturels (ballet folklorique, mariachis) affichent des tarifs entre 200 et 600 pesos. Les concerts internationaux dans des arènes coûtent 800 à 3 000 pesos selon l’artiste. Les cinémas proposent des places à 60-120 pesos, moins cher en matinée.
Les festivals locaux (Día de Muertos, Feria de León) sont souvent gratuits, mais les événements spéciaux (concerts, expositions) peuvent requerir des billets à 300-800 pesos. Les musées nationaux facturent 50-100 pesos l’entrée, parfois gratuits le dimanche pour les résidents.
Pour les activités de jour, les parcs naturels (cenotes, réserves écologiques) demandent 100-300 pesos l’accès, plus un supplément pour les guides ou équipements. Une excursion d’une journée (ruines archéologiques, villages artisanaux) coûte 500-1 200 pesos avec transport inclus.
Les matchs de football en Liga MX varient de 200 pesos (gradins populaires) à 1 500 pesos (tribunes VIP). Les corridas ou lucha libre affichent des prix entre 200 et 800 pesos.
Les zones touristiques (Playa del Carmen, Los Cabos) appliquent des majorations de 20-40% sur ces tarifs. Les pourboires (10-15% dans les bars et restaurants) et les frais de service non inclus s’ajoutent souvent. En province ou dans les petites villes, les prix chutent sensiblement, avec des entrées de bars à 50 pesos et des spectacles locaux parfois gratuits.
Les voyageurs économes privilégient les marchés nocturnes, les fêtes de quartier ou les plages publiques pour des sorties peu coûteuses. Les réservations en ligne ou les billets achetés à l’avance permettent parfois des réductions.
Les tarifs des musées et des entrées des sites touristique sont-ils abordables au Mexique ?
Les tarifs des musées et sites touristiques au Mexique sont généralement accessibles, avec des variations importantes selon la nature du lieu et son statut (public ou privé). Les musées nationaux gérés par l’INAH (Institut National d’Anthropologie et d’Histoire) appliquent des prix standardisés : compter 90 pesos pour l’entrée au Musée National d’Anthropologie de Mexico ou 85 pesos pour le Musée du Templo Mayor. Les sites archéologiques majeurs comme Teotihuacán, Chichén Itzá ou Palenque facturent entre 80 et 150 pesos l’accès, auxquels s’ajoute parfois un droit local de 30 à 50 pesos.
Les musées régionaux ou spécialisés (Museo Frida Kahlo, Museo Soumaya) affichent des tarifs entre 100 et 250 pesos. Certains sites UNESCO comme les missions franciscaines de la Sierra Gorda demandent seulement 50 à 70 pesos. Les réductions pour étudiants, enseignants ou seniors (avec justificatif) atteignent souvent 50%, et l’entrée est gratuite pour les moins de 13 ans et les résidents mexicains le dimanche dans la plupart des institutions publiques.
Les attractions privées (grottes, jardins botaniques, parcs thématiques comme Xcaret) pratiquent des prix plus élevés, variant de 300 à 1 500 pesos selon la complexité des installations. Les villes coloniales (Guanajuato, Puebla, Morelia) proposent des forfaits culturels à 200-400 pesos donnant accès à plusieurs musées.
Les zones touristiques balnéaires (Cancún, Los Cabos) incluent souvent des “entrées gratuites” dans les centres culturels, mais avec pression commerciale pour acheter des produits artisanaux. Les petits musées communautaires dans les villages indigènes (Oaxaca, Chiapas) demandent généralement des contributions symboliques de 20 à 50 pesos.
Les réservations en ligne pour les sites très fréquentés (comme le musée Frida Kahlo) évitent les files d’attente, parfois avec un léger supplément. Globalement, le Mexique maintient une politique tarifaire volontairement accessible pour favoriser l’accès à la culture, surtout comparé aux standards nord-américains ou européens.
Quels sont les meilleurs bons plans quand on visite le Mexique pour faire des économies ?
Pour visiter le Mexique sans se ruiner, plusieurs astuces permettent de réaliser des économies significatives. Privilégier les transports en bus de première classe (ADO, ETN) plutôt que les avions domestiques réduit les coûts tout en offrant un bon confort, avec des trajets Mexico-Oaxaca à partir de 400 pesos. Les colectivos (minibus partagés) sont encore plus économiques pour les trajets courts entre villes ou villages.
Manger dans les marchés locaux (tianguis) ou les fondas (petits restaurants familiaux) divise par deux le budget nourriture comparé aux restaurants touristiques, avec des plats complets à 50-80 pesos. Les fruits de saison achetés chez les marchands ambulants (10-20 pesos la portion) font d’excellentes collations.
Pour les visites culturelles, profiter des dimanches gratuits dans les musées publics (avec justificatif de résidence mexicaine) ou des réductions étudiantes (50% sur présentation d’une carte ISIC). Les sites archéologiques secondaires comme Tula ou Ek Balam sont bien moins chers (70-90 pesos) que Chichén Itzá et tout aussi fascinants.
Dormir dans des guesthouses familiales ou des posadas (150-300 pesos la nuit) plutôt que dans des hôtels de chaîne, ou opter pour des auberges avec cuisine commune permet de préparer ses repas. Les locations mensuelles (surtout hors saison) offrent des tarifs dégressifs intéressants.
Acheter des souvenirs dans les coopératives artisanales (San Martín Tilcajete pour les alebrijes, Santa María del Río pour les rebozos) évite les surfacturations des boutiques touristiques. Utiliser des applications comme Didi au lieu des taxis officiels et négocier les prix des excursions sur place (plutôt que les réserver en ligne à l’avance) font aussi baisser la note.
Enfin, voyager en basse saison (mai-juin ou septembre-novembre, hors vacances scolaires) réduit les coûts d’hébergement et de transport de 20 à 40%, avec l’avantage de sites moins bondés. Les villes universitaires (Guanajuato, Morelia) proposent une vie nocturne abordable, avec des bars à mezcal bien moins chers que dans les stations balnéaires.
Parlons sécurité
Ce vaste pays, qui accueille près de 40 millions de visiteurs internationaux annuellement, présente des disparités marquées entre ses pôles touristiques bien sécurisés et certaines zones où persistent des défis complexes liés à la criminalité ou à l’instabilité locale.
Les destinations balnéaires phares comme Cancún, Playa del Carmen ou Los Cabos ont développé des dispositifs de protection sophistiqués, avec des policiers touristiques spécialement formés, des systèmes de surveillance caméra et des corridors sécurisés entre hôtels et sites d’attraction. Ces infrastructures reçoivent des investissements constants pour préserver leur réputation, faisant de la Riviera Maya l’un des espaces les plus sûrs pour les voyageurs. Les villes coloniales prisées comme San Miguel de Allende ou Guanajuato maintiennent également un niveau de sécurité élevé grâce à une économie largement tournée vers le tourisme culturel.
Mexico, mégalopole de 22 millions d’habitants, requiert une approche différenciée selon les quartiers. Les zones centrales comme Polanco, Condesa ou Coyoacán bénéficient d’une présence policière visible et d’un tissu urbain animé jusqu’en soirée, tandis que certaines banlieues éloignées méritent une plus grande prudence. Le réseau de métro, bien que globalement sûr aux heures d’affluence, demande de la vigilance contre les pickpockets, particulièrement aux stations de correspondance.
Les territoires moins fréquentés par les touristes internationaux, notamment certains États du nord (comme Tamaulipas) ou du sud-ouest (tels que le Guerrero), connaissent des situations plus contrastées où les déplacements terrestres hors des axes principaux peuvent comporter des risques. Les régions rurales du Michoacán ou du Zacatecas, bien que riches en patrimoine, nécessitent une préparation particulière et l’accompagnement de guides locaux avertis.
Les transports interurbains illustrent cette dichotomie : les compagnies de bus de luxe (ADO GL, ETN) offrent un niveau de confort et de sécurité comparable à l’Europe, avec des contrôles stricts aux terminaux, tandis que les transports secondaires sur des lignes isolées peuvent s’avérer moins prévisibles. Pour les locations de voiture, il est conseillé de privilégier les agences internationales et d’éviter les conduites nocturnes sur les routes secondaires.
Les autorités mexicaines ont mis en place des mécanismes d’assistance spécifiques pour les visiteurs étrangers, notamment la police touristique parlant anglais dans les zones balnéaires et le programme “Angeles Verdes” (Anges Verts) qui propose une assistance routière gratuite. Les hôtels de catégorie moyenne et supérieure disposent généralement de protocoles rigoureux pour garantir la sécurité de leurs clients, depuis les transports aéroport jusqu’aux excursions organisées.
La situation sécuritaire évoluant rapidement, une consultation des conseils aux voyageurs émis par les ambassades s’avère indispensable avant tout déplacement hors des sentiers battus. Les résidents expatriés et les professionnels du tourisme locaux constituent également des sources précieuses pour une évaluation en temps réel des conditions de sécurité. Avec des précautions adaptées et une bonne compréhension des contextes locaux, le Mexique demeure une destination où l’immense majorité des séjours se déroule sans incident majeur, permettant aux visiteurs de profiter pleinement de la richesse culturelle et naturelle du pays.
Surtout ne consommez pas de drogues au Mexique !
La consommation de drogue au Mexique expose à des risques particulièrement graves, tant sur le plan légal que sécuritaire. Le cadre juridique mexicain prévoit des peines sévères pour possession et usage de substances illicites, pouvant aller jusqu’à des détentions prolongées dans des prisons locales réputées pour leurs conditions difficiles. Les contrôles policiers fréquents dans les zones touristiques et les opérations militaires antidrogue augmentent significativement le risque d’interpellation, même pour de petites quantités.
Sur le plan sécuritaire, l’achat de stupéfiants implique des contacts avec des réseaux criminels extrêmement violents, exposant les consommateurs occasionnels aux mêmes dangers que les trafiquants professionnels. Les cartels contrôlant le marché appliquent une justice expéditive et sont connus pour cibler indistinctement consommateurs et revendeurs en cas de conflits ou d’opérations policières. De nombreux cas documentés montrent comment des touristes se sont retrouvés pris au piège dans des règlements de comptes ou des extorsions après avoir tenté d’acheter de la drogue.
Les substances disponibles sur le marché noir présentent des risques sanitaires majeurs, souvent coupées avec des produits toxiques comme le fentanyl, dont des doses infimes peuvent s’avérer mortelles. L’absence de contrôle qualité et la méconnaissance des dosages ont conduit à des overdoses accidentelles chez des visiteurs peu habitués à la puissance des produits locaux. Les services hospitaliers, déjà saturés, ne disposent pas toujours des antidotes ou des protocoles adaptés pour ce type d’intoxication.
L’implication avec des stupéfiants, même mineure, peut entraîner des conséquences administratives graves comme l’expulsion du territoire ou l’inscription sur des listes d’interdiction de séjour, compromettant tout projet futur de voyage en Amérique du Nord. Les assurances voyages annulent généralement leur couverture en cas d’incident lié à la drogue, laissant les personnes concernées assumer seules des frais médicaux ou juridiques exorbitants.
Sur le plan éthique, la consommation alimente directement les réseaux responsables des violences qui frappent la société mexicaine, contribuant à perpétuer un cycle de criminalité affectant particulièrement les couches les plus vulnérables de la population. Les autorités touristiques et les communautés locales insistent régulièrement sur ce point, rappelant que chaque achat fortifie des organisations criminelles impliquées dans le trafic d’armes, la corruption et les enlèvements.
Les prises électriques sont-elles les mêmes au Mexique ?
Au Mexique, le système électrique utilise des prises de type A et B, similaires à celles des États-Unis et du Canada. Les prises de type A comportent deux broches plates parallèles, tandis que les prises de type B ajoutent une troisième broche ronde pour la terre. Vous aurez donc besoin d’un adaptateur pour connecter vos appareils.
La plupart des hôtels modernes et établissements touristiques disposent de prises compatibles avec divers types de fiches, et certains proposent même des ports USB intégrés pour la recharge des petits appareils. Cependant, dans les logements plus anciens ou les zones rurales, les prises peuvent être exclusivement de type A sans ouverture pour la troisième broche, nécessitant parfois l’utilisation d’un adaptateur même pour les appareils américains.
Quelle langue parler au Mexique ?
Au Mexique, la langue officielle et majoritairement parlée est l’espagnol, dans une variante riche en particularités lexicales et phonétiques qui la distinguent des autres dialectes hispanophones. L’espagnol mexicain se caractérise par son conservatisme linguistique, préservant des archaïsmes du siècle d’or espagnol tout ayant intégré un important substrat indigène, particulièrement visible dans les toponymes et le vocabulaire lié à la nature et aux traditions locales. Près de 7% de la population parle également l’une des 68 langues autochtones reconnues, dont le nahuatl (environ 1,7 million de locuteurs), le maya yucatèque (850 000) ou le mixteco (500 000), ces langues étant surtout vivantes dans les communautés rurales du sud et du centre du pays.
Dans les zones touristiques majeures (Cancún, Los Cabos, Mexico), l’anglais est largement compris dans les établissements hôteliers, restaurants et sites culturels, bien que sa maîtrise diminue sensiblement dès qu’on s’éloigne des circuits touristiques établis. Les professionnels du tourisme parlent souvent couramment plusieurs langues, avec une présence notable de francophones dans la Riviera Maya en raison des investissements québécois et belges dans la région. Les villes frontalières du nord présentent un bilinguisme espagnol-anglais marqué, influencé par les échanges constants avec les États-Unis.
Comment puis-je utiliser mon téléphone portable au Mexique ?
Pour utiliser votre téléphone portable au Mexique, plusieurs options s’offrent à vous selon la durée de votre séjour et vos besoins en communication. La première solution consiste à vérifier auprès de votre opérateur actuel les offres d’itinérance internationale (Free par exemple), qui permettent d’utiliser votre forfait habituel moyennant des frais supplémentaires souvent élevés, surtout pour la data. Certains opérateurs européens et nord-américains proposent des forfaits voyage incluant le Mexique avec des limites de données raisonnables.
Une alternative plus économique consiste à acheter une carte SIM locale auprès des opérateurs mexicains comme Telcel, Movistar ou AT&T México, disponibles dans les aéroports, centres commerciaux ou boutiques officielles. Telcel, avec son réseau Amigo, offre une bonne couverture nationale, y compris dans de nombreuses zones rurales. L’achat d’une SIM requiert généralement de présenter votre passeport et peut nécessiter l’enregistrement de votre appareil si celui est bloqué par un opérateur. Les forfaits prépayés incluent souvent des appels illimités vers le Mexique et des données mobiles à des prix bien inférieurs à l’itinérance.
Les femmes peuvent-elles voyager seules au Mexique ?
Le Mexique accueille chaque année des milliers de voyageuses solo qui explorent ses villes coloniales, sites archéologiques et plages sans rencontrer de problèmes majeurs. Les destinations touristiques établies comme Mexico, Oaxaca, Mérida ou les stations balnéaires de la Riviera Maya offrent des infrastructures adaptées où les femmes se déplaçant seules sont devenues un phénomène courant.
Dans les grandes villes, il est conseillé de privilégier les transports officiels comme les taxis de sitios ou les applications de VTC (Didi) plutôt que les transports en commun bondés aux heures de pointe. Les quartiers centraux et touristiques restent animés jusqu’en soirée, permettant de se déplacer à pied dans un environnement relativement sécurisé. Les hôtels et auberges proposent souvent des chambres individuelles avec sécurité renforcée, et le personnel peut fournir des conseils précieux sur les zones à éviter.
Les régions rurales et certaines zones moins fréquentées demandent une préparation plus poussée. Le machisme persistant dans certaines couches de la société mexicaine peut se manifester par des sifflements ou des commentaires, généralement plus gênants que réellement dangereux. Adopter une tenue adaptée au contexte local permet de réduire les regards insistants, particulièrement dans les villages traditionnels. Les voyageuses expérimentées recommandent de faire preuve d’assurance dans ses déplacements, d’éviter de divulguer des informations personnelles à des inconnus et de limiter les sorties nocturnes isolées.
Les réseaux de voyageuses au Mexique se sont considérablement développés, offrant la possibilité de rejoindre des groupes ou de trouver des compagnes de route pour les excursions plus aventureuses. De nombreuses Mexicaines voyagent également seules à travers le pays, et n’hésitent pas à partager leurs conseils avec les visiteuses étrangères. Avec une planification adéquate et le respect des consignes de sécurité de base, une femme voyageant seule peut parfaitement profiter de la richesse culturelle et naturelle du Mexique tout en vivant une expérience enrichissante et sécurisée.
Parlons argent, banque et change
Au Mexique, la monnaie nationale est le peso mexicain (MXN), dont le taux de change avec l’euro varie quotidiennement en fonction des marchés financiers. En 2024, 1 euro s’échange généralement entre 18 et 20 pesos, une fourchette qui fluctue selon la conjoncture économique internationale et les politiques monétaires de la Banque centrale européenne et du Banco de México. Les aéroports et zones touristiques proposent souvent des taux moins avantageux que les centres de change spécialisés en ville ou les banques traditionnelles.
Les distributeurs automatiques (cajeros) permettent de retirer directement des pesos avec une carte bancaire internationale, généralement avec un taux de change proche du cours interbancaire, bien que des frais de retrait puissent s’appliquer selon votre banque d’origine. Les cartes de crédit Visa et Mastercard sont largement acceptées dans les établissements touristiques, mais les petits commerces et marchés locaux préfèrent le liquide. Il est conseillé de toujours avoir des billets de petites coupures (50 ou 100 pesos) pour les pourboires, les taxis ou les achats spontanés.
Les bureaux de change (casas de cambio) doivent afficher leur taux de vente et d’achat de manière visible, conformément à la réglementation mexicaine. Les euros en espèces se changent facilement, mais les billets de 50 et 100 euros obtiennent de meilleurs taux que les petites coupures. Certaines banques européennes proposent des comptes multi-devises avec des cartes associées, évitant les frais de change répétés pour les voyageurs fréquents. Le change dans la rue, bien que proposant parfois des taux alléchants, expose à des risques de contrefaçon ou d’escroquerie.
Les prix au Mexique apparaissent généralement en pesos, sauf dans certains complexes touristiques haut de gamme où les tarifs sont parfois affichés en dollars américains. Les voyageurs européens doivent garder à l’esprit que le coût de la vie reste globalement inférieur à celui de la zone euro, particulièrement pour la nourriture locale, les transports en commun et les entrées culturelles. Les pourboires (10 à 15% dans les restaurants) et les taxes (comme la TVA de 16%) s’ajoutent souvent aux prix affichés, influant sur le budget final.
Les transferts d’argent depuis l’Europe via des plateformes spécialisées peuvent constituer une solution pour les longs séjours, avec des frais de transaction généralement inférieurs aux virements bancaires internationaux classiques. Les fluctuations récentes du peso, devenu l’une des monnaies émergentes les plus stables, rendent toutefois moins cruciale la recherche du moment optimal pour effectuer ses changes. Il reste prudent de diversifier ses moyens de paiement (liquide, carte, paiement mobile) pour parer à toute éventualité lors du voyage.
Quels sont les vaccins à faire pour voyager au Mexique ?
Pour un voyage au Mexique, plusieurs vaccinations sont recommandées en fonction des zones visitées, de la durée du séjour et des activités prévues. Les autorités sanitaires conseillent systématiquement d’être à jour des vaccins universels comme le DTP (diphtérie, tétanos, poliomyélite), la coqueluche, les hépatites A et B, ainsi que la rougeole, particulièrement pour les zones rurales ou en cas d’épidémie. L’hépatite A, transmise par l’eau ou les aliments contaminés, reste la recommandation prioritaire pour tous les voyageurs, quelle que soit la destination au Mexique.
Pour les séjours prolongés ou les voyages hors des sentiers touristiques classiques, le vaccin contre la typhoïde devient pertinent, surtout si l’on prévoit de consommer une alimentation locale dans des conditions d’hygiène incertaines. Les régions tropicales du sud (Chiapas, Yucatán) pendant la saison des pluies justifient la vaccination contre la fièvre jaune pour les voyageurs en provenance de zones endémiques, bien que le Mexique lui-même présente un risque minime.
Le vaccin contre la rage peut s’envisager pour les voyageurs pratiquant des activités de plein air isolées (spéléologie, trekking en jungle) ou travaillant avec des animaux, compte tenu de la présence de chauves-souris et de mammifères sauvages potentiellement vecteurs. Dans les zones urbaines, ce risque reste cependant très limité.
Le paludisme (malaria) concerne principalement certaines régions rurales du Chiapas, d’Oaxaca et du Quintana Roo. Un traitement antipaludéen n’est généralement pas systématique mais peut se discuter avec un médecin du voyage pour des séjours prolongés en zone forestière, accompagné de mesures de protection contre les moustiques (répulsifs, moustiquaires).
Les voyageurs se rendant dans les régions côtières du golfe du Mexique pendant la saison humide (juin à novembre) doivent considérer le risque de dengue, zika ou chikungunya, contre lesquels il n’existe pas de vaccin mais qui nécessitent une protection anti-moustique renforcée. La vaccination contre la COVID-19, bien que non obligatoire, reste conseillée selon les protocoles en vigueur dans le pays d’origine.
Une consultation médicale spécialisée 4 à 6 semaines avant le départ permet d’établir un programme vaccinal personnalisé, tenant compte de l’historique médical du voyageur et de son itinéraire précis. Les centres de vaccination internationale disposent des dernières données épidémiologiques et peuvent fournir des conseils actualisés sur les risques sanitaires régionaux. Le carnet de vaccination international, bien que non exigé à l’entrée au Mexique, constitue un document utile à conserver durant le voyage.
Pensez à prendre une assurance si vous ne voulez pas vous ruiner en soins !
Avant de vous rendre aux Mexique, je ne saurais que trop vous conseiller de souscrire une bonne assurance intégrale qui vous permettra de vous faire rembourser vos soins si vous tombez malade. Nous qui sommes habitués à ne quasiment rien débourser pour couvrir nos soins de santé, aux Mexique, il en va tout autrement.
Le système de santé mexicain présente une dichotomie marquée entre les établissements privés, offrant des soins de qualité comparable aux standards internationaux mais à des coûts élevés, et les hôpitaux publics souvent saturés et réservés en priorité aux résidents. Une simple consultation médicale dans une clinique privée peut rapidement atteindre plusieurs centaines d’euros, tandis qu’une hospitalisation d’urgence ou un rapatriement sanitaire représente des dépenses pouvant dépasser les dizaines de milliers d’euros.
Les voyageurs européens ne bénéficient d’aucune couverture automatique par leur système de santé national au Mexique, contrairement à certains accords intra-européens. Les cartes de crédit proposant des assurances voyage intégrées couvrent généralement uniquement les séjours courts et avec des plafonds de remboursement souvent insuffisants pour des soins complexes. Les assureurs spécialisés offrent des formules adaptées incluant non seulement les frais médicaux mais aussi l’assistance juridique en cas de besoin, le rapatriement ou le transfert vers un meilleur centre de soins.
Les risques sanitaires spécifiques au Mexique justifient particulièrement cette précaution : intoxication alimentaire nécessitant une hydratation intraveineuse, piqûres d’animaux venimeux requérant des sérums spécifiques, ou accidents de la route fréquents sur certains axes dangereux. Certaines activités touristiques populaires comme la plongée sous-marine, l’escalade ou les excursions en zones isolées exigent fréquemment des extensions de garanties particulières souvent absentes des polices standard.
Les formalités administratives en cas d’hospitalisation dans les établissements privés incluent systématiquement le versement d’une caution importante avant tout traitement, pouvant aller jusqu’à plusieurs milliers de dollars, que l’assurance se charge normalement de régler directement via son réseau de correspondants locaux. L’absence de cette couverture place le voyageur dans une situation financièrement et médicalement délicate, avec des établissements pouvant refuser de pratiquer des interventions urgentes sans garantie de paiement.
Quelle est la meilleure saison pour partir au Mexique ?
La période idéale pour visiter le Mexique dépend principalement des régions envisagées et des activités prévues. De manière générale, la saison sèche, de novembre à avril, offre les conditions climatiques les plus favorables pour la majorité du pays. Durant ces mois, les températures sont agréables dans les terres centrales comme Mexico ou Guadalajara, oscillant entre 20 et 25°C en journée avec des nuits fraîches. Les régions désertiques du nord connaissent alors des journées douces après des matinées parfois froides.
Les zones côtières, tant sur le Pacifique que sur la mer des Caraïbes, profitent à cette période de températures chaudes sans excès, entre 28 et 32°C, avec une humidité supportable et peu de précipitations. Les sites archéologiques mayas du Yucatán deviennent particulièrement accessibles, évitant ainsi la chaleur étouffante et les pluies torrentielles de l’été. Les eaux cristallines de la Riviera Maya atteignent des températures parfaites pour la plongée et le snorkeling.
De décembre à mars correspond la haute saison touristique, avec un afflux notable dans les stations balnéaires et les villes coloniales. Les prix d’hébergement atteignent leurs sommets, surtout autour des fêtes de fin d’année et des vacances scolaires. Les voyageurs recherchant plus de tranquillité pourront privilégier les mois de novembre ou avril, qui combinent encore un bon climat avec une fréquentation moindre.
La saison des pluies, de mai à octobre, présente certains avantages malgré les averses quotidiennes. Les paysages se parent d’une végétation luxuriante, particulièrement spectaculaire dans les jungles du Chiapas. Les chutes d’eau comme celles d’Agua Azul atteignent leur débit maximum. Les températures océaniques sont idéales pour les activités nautiques, bien que l’humidité puisse devenir oppressante dans les terres basses. Les ouragans, bien que rares, constituent un risque entre août et octobre, particulièrement sur les côtes.
Quel décalage horaire ?
Le Mexique s’étend sur trois fuseaux horaires distincts par rapport à la France. La majorité du pays, incluant Mexico et les destinations touristiques majeures comme Guadalajara ou Oaxaca, observe un décalage de -7 heures en hiver (de fin octobre à fin mars) et de -8 heures en été (d’avril à octobre). Ce changement s’explique par le fait que le Mexique ne pratique pas le passage à l’heure d’été en même temps que l’Europe.
La Basse-Californie, région frontalière avec les États-Unis, suit un horaire différent avec -9 heures en hiver et -8 heures en été. Les destinations balnéaires de la côte caraïbe comme Cancún, Playa del Carmen et Tulum maintiennent un décalage constant de -7 heures toute l’année, cette zone ayant abandonné le changement d’heure en 2015.
Que mettre dans la valise pour partir au Mexique ?
Pour préparer une valise adaptée au Mexique, il convient de tenir compte des variations climatiques et culturelles du pays. Les vêtements légers en fibres naturelles conviennent aux régions chaudes comme le Yucatán ou les côtes, tandis qu’une veste chaude s’avère nécessaire pour les villes en altitude telles que Mexico ou San Cristóbal de las Casas où les nuits sont fraîches. Les chaussures doivent allier confort et solidité pour marcher sur les sols irréguliers des sites archéologiques ou des rues pavées des villes coloniales.
La protection contre le soleil exige un chapeau à large bord, des lunettes avec filtre UV et de la crème solaire à fort indice, particulièrement dans les zones désertiques ou en bord de mer. Les zones tropicales et la saison des pluies nécessitent un répulsif efficace contre les moustiques, à appliquer sur les parties découvertes du corps en fin de journée. Une gourde avec filtre intégré permet de boire sans risque en évitant l’eau du robinet.
Les adaptateurs pour prises américaines de type A/B sont indispensables pour recharger les appareils électroniques. Les documents importants comme le passeport et l’assurance voyage méritent des photocopies conservées séparément des originaux. Une trousse de premiers soins contenant des médicaments de base et des produits d’hygiène personnelle évite des difficultés en cas de problème mineur.
Les tenues vestimentaires doivent respecter les codes locaux, avec des vêtements couvrants pour les visites religieuses ou les communautés traditionnelles. Les équipements électroniques comme les appareils photo ou téléphones seront protégés dans des sacs étanches pendant la saison humide ou les excursions aquatiques. Les objets de valeur se limitent à l’essentiel pour réduire les risques de perte ou de vol.
Quels souvenirs acheter au Mexique ?
Le Mexique offre une grande variété de souvenirs reflétant sa culture riche et ses traditions artisanales. L’artisanat mexicain, ou artesanía, est particulièrement prisé. Les alebrijes de Oaxaca, des sculptures en bois représentant des créatures fantastiques peintes à la main, sont un choix unique et coloré. La poterie de Talavera, originaire de Puebla, se distingue par ses motifs bleus et blancs et ses carreaux décoratifs. Les textiles brodés à la main, comme les huipiles (blouses traditionnelles) ou les nappes, mettent en valeur des techniques ancestrales.
Pour les amateurs de spiritueux, le mezcal ou une bouteille de tequila vieillie (añejo) constitue un souvenir authentique, à acheter de préférence dans des magasins spécialisés pour éviter les contrefaçons. Les vanilles de Papantla, souvent vendues en gousses, sont réputées pour leur qualité et leur arôme intense.
La bijouterie en argent de Taxco est renommée mondialement pour son travail détaillé, allant des pièces traditionnelles aux designs contemporains. Les squelettes ou têtes de mort (calaveras) colorées, emblématiques du Jour des Morts, se déclinent en figurines, bougies ou objets décoratifs.
Pour les gourmands, le chocolat artisanal (comme celui d’Oaxaca), les piments séchés (comme le chipotle ou le ancho) ou le café provenant de régions comme Veracruz ou Chiapas sont des options savoureuses. Enfin, les masques cérémoniels en bois ou les papel picado (découpes de papier fin) symbolisent l’art populaire mexicain.
Il est recommandé d’acheter ces articles sur les marchés artisanaux (mercados de artesanías) ou directement auprès des artisans pour garantir leur authenticité et soutenir l’économie locale. Vérifiez les restrictions douanières de votre pays pour les produits alimentaires ou alcoolisés avant l’achat.
Ne passez pas pour un radin, laissez un pourboire !
Au Mexique, le pourboire (propina) fait partie des usages et constitue souvent un complément essentiel au revenu des travailleurs. Dans les restaurants, il est d’usage de laisser entre 10% et 15% de l’addition lorsque le service n’est pas inclus. Les serveurs comptent généralement sur cette somme, surtout dans les établissements touristiques où les salaires de base restent bas. Pour les services de livraison à domicile, les clients laissent habituellement 10% du montant de la commande.
Les chauffeurs de taxi n’attendent pas systématiquement de pourboire, mais il est courant d’arrondir le montant de la course à la hausse. Les guides touristiques reçoivent généralement l’équivalent de 10 à 15% du prix de l’excursion, selon la durée et la qualité du service. Dans les hôtels, les bagagistes et femmes de chambre apprécient un petit pourboire journalier, de l’ordre de 20 à 50 pesos selon la catégorie de l’établissement.
Les pourboires se donnent toujours en monnaie locale, directement à la personne concernée. Dans certains restaurants haut de gamme, l’addition peut inclure un service de 15%, auquel cas un supplément n’est pas nécessaire. Les bars appliquent les mêmes standards que les restaurants, avec un pourboire proportionnel à la consommation. Les stations-service attendent généralement 5 à 10 pesos pour le lavage du pare-brise ou le contrôle des pneus.
Peut-on boire l'eau du robinet ?
Non, il n’est pas recommandé de boire l’eau du robinet au Mexique, même dans les grandes villes. Le système de traitement de l’eau ne garantit pas une potabilité conforme aux standards internationaux, et les risques de contamination bactérienne (comme E. coli) ou parasitaire (giardiase, amibes) sont réels. Les Mexicains eux-mêmes évitent de la consommer non traitée.
Et les toilettes, c'est comment ?
Dans les hôtels, restaurants et lieux touristiques, les installations sanitaires ressemblent généralement aux standards occidentaux, avec des toilettes à chasse d’eau et du papier disponible. Cependant, le système d’évacuation souvent fragile ne supporte pas le papier toilette jeté dans la cuvette – il se place dans une petite poubelle prévue à côté, même pour les produits hygiéniques. Ceci s’applique particulièrement dans les zones rurales, les petits établissements ou les maisons anciennes.
Les toilettes publiques dans les marchés, gares routières ou stations-service exigent fréquemment un petit paiement (5 à 10 pesos) pour leur utilisation, avec du papier fourni en échange par l’employé. La qualité de ces installations varie considérablement, des cabines propres et bien entretenues dans les centres commerciaux aux latrines sommaires dans certains sites éloignés. Les voyageurs trouveront utile de garder sur eux du papier de poche et du désinfectant pour les mains.
Dans les transports longue distance, les bus de première classe disposent généralement de toilettes à bord, souvent étroites mais fonctionnelles, tandis que les bus locaux font des arrêts réguliers dans des stations équipées. Sur les sites archéologiques ou naturels isolés, les sanitaires peuvent se limiter à des toilettes sèches ou à fosse – dans ce cas, un seau de sable ou de cendre sert souvent à recouvrir les déchets. L’approvisionnement en eau étant parfois limité, certains établissements placent un seau d’eau avec une petite casserole pour la chasse manuelle.
Peut-on voyager avec des enfants ?
Oui, voyager au Mexique avec des enfants est tout à fait possible et peut même être une expérience enrichissante, à condition de prendre certaines précautions. Le pays est globalement accueillant envers les familles, avec de nombreuses activités adaptées aux plus jeunes. Les complexes hôteliers de la Riviera Maya ou de Los Cabos disposent souvent de clubs pour enfants, de piscines peu profondes et d’animations spécialisées. Les sites archéologiques majeurs comme Chichén Itzá ou Teotihuacán sont accessibles aux enfants, bien que les visites soient plus agréables en matinée pour éviter la chaleur.
Les restaurants mexicains sont généralement accommodants avec les jeunes clients, proposant des versions moins épicées des plats traditionnels ou des alternatives internationales. Les déplacements en voiture nécessitent des sièges auto appropriés, qu’il est souvent préférable d’apporter depuis son pays d’origine. Les pédiatres locaux dans les zones touristiques sont habitués à consulter des petits voyageurs pour les éventuels problèmes de diarrhée ou d’insolation.
Les villes coloniales comme San Miguel de Allende ou Guanajuato, avec leurs rues piétonnes et leurs places animées, offrent un environnement sécurisé pour les familles. Les parcs naturels comme Xcaret ou Xel-Há proposent des activités aquatiques adaptées à différents âges. Il convient cependant d’être particulièrement vigilant sur l’hydratation, la protection solaire et l’hygiène alimentaire, les enfants étant plus sensibles aux changements de climat et de régime.