Table des matières
Quel itinéraire ?

1er jour – Arrivée en Guadeloupe. Installation à Saint-François et la Résidence du Vallon. Baignade à la plage du Bois-Jolan.
2e jour : visite de la Pointe des Châteaux et baignade à la plage des Salines. Randonnée autour de la Pointe des Châteaux. La Porte d’enfer. Randonnée au Trou de Madame Coco. Visite de la Pointe de la Grande Vigie. Baignade à l’anse Bertrand.
3e jour : Visite du jardin botanique de Deshaies. Baignade à la plage de Malendure. Visite du parc des Mamelles. Cascade aux écrevisses.
4e jour : Visite de la distillerie Longueteau. Les chutes Carbet. Les Trois Pointes et la plage de Grande Anse. Marché et plage de Sainte-Anne. Baignade dans le lagon de Sainte-Anne.
5e jour – Escalade du volcan La Soufrière. Visite de la maison du café du domaine de Vanibel. Coucher de soleil sur la plage de Malendure.
6e jour – Visite de la maison du Cacao de Pointe-Noire. Plongée à la réserve Cousteau de Malendure. Soirée de rêve sur la plage de Malendure.
7e jour – Une journée sur l’île de la Désirade.
Comment se rendre en Guadeloupe depuis Paris et à quel prix ?
Pour se rendre en Guadeloupe depuis Paris, les vols directs sont opérés principalement par Air France, Air Caraïbes et French Bee au départ de l’aéroport Paris-Orly. La durée du vol est d’environ 8h30 pour les liaisons sans escale vers Pointe-à-Pitre. Les tarifs varient selon la saison, la compagnie et le délai de réservation. En basse saison (de mai à novembre hors vacances scolaires), les prix débutent autour de 400-500€ aller-retour en classe économique. En haute saison (décembre à avril, juillet-août), les tarifs oscillent généralement entre 600€ et 900€, pouvant dépasser 1 000€ pendant les pics de fréquentation comme Noël ou Pâques.
Les compagnies low-cost comme French Bee proposent parfois des promotions autour de 300€ aller-retour, mais avec des services réduits et des bagages en option. Les vols avec escale, via Miami ou Montréal, sont plus longs (12 à 15h) et rarement moins chers que les directs.
Il est conseillé de réserver au moins 3 mois à l’avance pour bénéficier des meilleurs tarifs, et d’être flexible sur les dates. Les surcoûts fréquents incluent les bagages en soute (30-60€ par trajet selon les compagnies) et les sièges payants. Les aéroports guadeloupéens appliquent des frais de départ de 15-20€ inclus dans le billet.
Comment voyager en bus en Guadeloupe et à quel prix ?
En Guadeloupe, le réseau de bus constitue le principal mode de transport en commun, bien que son fonctionnement diffère sensiblement des standards métropolitains. Les lignes principales relient Pointe-à-Pitre aux principales communes comme Basse-Terre, Sainte-Anne, Gosier ou Le Moule, avec des fréquences variant d’une demi-heure en journée à deux heures en soirée. Les véhicules, souvent des minibus privés peints aux couleurs vives, circulent généralement entre 5h30 et 19h, avec un service réduit le dimanche et les jours fériés.
Les tarifs s’échelonnent entre 1,50€ et 4€ selon la distance parcourue, payables en espèces directement au chauffeur. La ligne la plus fréquentée, entre Pointe-à-Pitre et Sainte-Anne via Gosier, coûte 2,50€ pour un trajet d’environ 45 minutes. Les arrêts ne sont pas toujours clairement signalés – il convient de faire signe au conducteur pour monter et de préciser sa destination à l’embarquement. Aucun ticket n’est délivré, et les horaires affichés sont indicatifs.
Les correspondances entre lignes s’effectuent principalement à la gare routière de Bergevin à Pointe-à-Pitre, un hub chaotique mais central. Pour les destinations moins desservies comme Deshaies ou Saint-François, les bus deviennent rares après 17h. Les voyageurs doivent anticiper des véhicules souvent bondés aux heures de pointe (7h-9h et 16h-18h), avec peu de place pour les bagages encombrants. Certains chauffeurs acceptent les vélos pliants contre supplément. L’information en temps réel reste limitée – mieux vaut se renseigner auprès des locaux pour les itinéraires complexes.
Peut-on voyager en train ?
Non, la Guadeloupe ne dispose pas de réseau ferroviaire pour le transport de voyageurs. Les quelques voies ferrées existantes sont des vestiges historiques ou servent exclusivement au transport industriel, notamment pour la canne à sucre. Un projet de tramway entre Pointe-à-Pitre et les Abymes avait été envisagé mais n’a jamais abouti.
Les déplacements s’effectuent principalement par bus (cars), taxi ou location de véhicule. Les anciennes voies coloniales du “train de la canne” sont parfois visibles le long des routes, notamment près des habitations sucrières comme à Sainte-Rose. Certains tronçons ont été reconvertis en pistes cyclables ou chemins de randonnée, comme la trace des Rails entre Petit-Bourg et Capesterre-Belle-Eau.
Pour les visiteurs intéressés par l’histoire ferroviaire de l’île, le musée du Café-Chocolat à Pointe-Noire expose une locomotive à vapeur datant de l’époque sucrière. Des projets touristiques ponctuels, comme des balades en draisine sur d’anciennes voies, ont parfois été proposés mais ne constituent pas un moyen de transport régulier. Les liaisons inter-îles (Marie-Galante, Les Saintes) se font exclusivement par bateau.
Voyager en voiture, une très bonne solution !
Louer une voiture en Guadeloupe permet une grande liberté pour explorer l’île, mais présente quelques particularités à connaître. Le réseau routier relie correctement les principales zones touristiques entre Basse-Terre et Grande-Terre, avec des routes côtières panoramiques comme la route de la Traversée qui traverse la forêt tropicale. Les distances semblent courtes sur la carte, mais les trajets prennent souvent plus de temps que prévu en raison du relief accidenté, des routes sinueuses et des fréquents ralentissements dans les villages.
La conduite se fait à droite comme en métropole, mais avec des spécificités locales : les priorités à droite sont strictement appliquées, les nids-de-poule sont fréquents après les pluies, et les conducteurs locaux ont parfois des habitudes de conduite plus souples. Les stations-service ferment tôt le soir et sont rares dans certaines zones isolées comme la pointe des Châteaux. Le stationnement reste généralement facile et gratuit en dehors du centre de Pointe-à-Pitre, où les places sont chères et limitées.
Les petites voitures sont préférables pour circuler dans les ruelles étroites des centres-villes. Certaines agences interdisent l’accès aux pistes des champs de canne ou aux plages isolées. Un GPS est utile car la signalisation peut être confuse, notamment aux sorties de rond-points. La plupart des routes sont éclairées, mais les trajets nocturnes en montagne demandent de la prudence.
Limitations de vitesse, radars et controles de police
En Guadeloupe, les limitations de vitesse suivent globalement le code de la route français, avec quelques adaptations locales. En agglomération, la vitesse est limitée à 50 km/h, réduite à 30 km/h près des écoles aux heures d’entrée et sortie. Sur les routes départementales, la limite est de 80 km/h, sauf indication contraire. Les axes principaux comme la RN1 (route du littoral entre Pointe-à-Pitre et Sainte-Anne) et la RN2 (vers Basse-Terre) autorisent 90 km/h sur certaines portions. La route de la Traversée, sinueuse et souvent humide, impose généralement des limitations à 70 km/h.
Les radars fixes sont moins nombreux qu’en métropole mais existent sur les axes fréquentés, notamment près de Baie-Mahault et sur le boulevard maritime de Pointe-à-Pitre. Les contrôles de police, souvent effectués par la gendarmerie nationale, se concentrent aux entrées et sorties des villes principales. Les forces de l’ordre vérifient régulièrement les taux d’alcoolémie, particulièrement les week-ends et jours fériés. Le seuil légal reste à 0,5 g/l de sang, avec des amendes à partir de 135€ en cas d’infraction.
Les contrôles techniques sont obligatoires pour les véhicules locaux mais pas systématiquement demandés aux voitures de location. Les forces de l’ordre peuvent exiger la présentation du permis de conduire, de la carte grise et de l’attestation d’assurance à tout moment. Les amendes pour excès de vitesse varient de 68€ pour un dépassement mineur à 1 500€ pour des vitesses très excessives. Les téléphones portables tenus en main au volant sont sanctionnés par une amende de 135€. Les feux de croisement sont obligatoires la nuit et par visibilité réduite, notamment dans les zones montagneuses.
Comment louer une voiture et à quel prix ?
Pour louer une voiture en Guadeloupe, il faut présenter un permis de conduire français ou international valide, une carte bancaire au nom du conducteur principal et une pièce d’identité. L’âge minimum varie entre 21 et 25 ans selon les agences, avec des surprimes pour les jeunes conducteurs de moins de 25 ans. Les principales agences internationales (Avis, Europcar, Hertz) et locales (Caraïbes Location, Ziléa) disposent de bureaux à l’aéroport de Pointe-à-Pitre et dans les grandes villes.
Les tarifs débutent autour de 35€ par jour pour une citadine en basse saison (mai à novembre), avec une moyenne de 50-70€ en haute saison (décembre à avril). Les 4×4 et véhicules spacieux coûtent 80-120€ quotidiennement. La plupart des locations incluent le kilométrage illimité mais excluent le carburant. Les assurances complémentaires (tiers-plus, tous risques) ajoutent 15-30€ par jour. Un dépôt de garantie de 1 000-1 500€ est généralement bloqué sur la carte bancaire.
Les locations longue durée (plus d’une semaine) bénéficient souvent de réductions progressives. Certaines agences facturent des frais supplémentaires pour la prise en charge à l’aéroport ou la restitution dans une autre commune. Il est conseillé de vérifier l’état du véhicule au départ et de photographier les éventuels dommages existants. Les routes secondaires non goudronnées et les pistes de montagne sont souvent exclues des contrats standards. La réservation anticipée permet d’obtenir les meilleurs tarifs, surtout pendant la saison touristique.
Quel budget pour visiter la Guadeloupe ?
Un voyage en Guadeloupe nécessite un budget variable selon la saison, le type d’hébergement et les activités choisies. Pour un séjour de 10 jours en moyenne saison (hors vacances scolaires), un couple doit prévoir environ 1 500€ à 2 500€ hors vol, comprenant un hébergement correct (location studio ou hôtel 2-3 étoiles), des repas mixtes (restaurants locaux et cuisine maison) et des visites modérées (plages, randonnées accessibles). Les locations saisonnières type Airbnb démarrent à 500€ la semaine pour un studio, tandis qu’un hôtel confortable coûte 80-120€ la nuit.
Les dépenses quotidiennes oscillent entre 60€ et 100€ par personne pour trois repas, les transports et activités basiques. Un repas dans un restaurant créole local coûte 15-25€, contre 30-50€ dans les établissements touristiques côtiers. Les locations de voiture, quasi indispensables pour explorer l’île, ajoutent 300-600€ par semaine selon la saison et le modèle. Les activités payantes (plongée sous-marine, excursions en bateau, parcs comme le Carbet des Sciences) nécessitent 30-80€ par personne par sortie.
En haute saison (décembre-avril, juillet-août), les prix augmentent de 30 à 50%, particulièrement sur l’hébergement et les locations de véhicules. Un voyage familial avec deux enfants pendant les vacances scolaires peut facilement atteindre 5 000€ pour deux semaines, vols inclus. Les économies passent par la réservation très anticipée, l’auto-cuisine et le choix d’activités gratuites (plages publiques, randonnées autonomes). Les vols depuis Paris coûtent 400-800€ aller-retour selon la période, avec des pics à 1 200€ pendant les fêtes de fin d’année.
Se loger en Guadeloupe, à l'hôtel, combien ça coûte ?
Le coût d’un séjour à l’hôtel en Guadeloupe varie selon la catégorie de l’établissement, la saison et l’emplacement.
Les hôtels économiques, souvent situés en retrait des zones touristiques, proposent des tarifs entre 50 et 80 € par nuit pour une chambre double en basse saison (mai à novembre). En haute saison (décembre à avril), les prix grimpent entre 70 et 120 €. Ces hébergements offrent généralement un confort simple, parfois sans climatisation ni services supplémentaires.
Les hôtels milieu de gamme, souvent proches des plages comme au Gosier ou à Sainte-Anne, facturent entre 100 et 180 € la nuit en basse saison et entre 150 et 250 € en haute saison. Ces établissements incluent souvent la climatisation, une piscine et parfois le petit-déjeuner.
Les hôtels haut de gamme et resorts, principalement situés à Saint-François, Deshaies ou sur la Grande-Terre, affichent des tarifs entre 200 et 400 € par nuit en basse saison et entre 300 et 600 € en haute saison. Certaines suites ou villas luxueuses peuvent dépasser 800 €. Ces prix incluent souvent des prestations comme la demi-pension, des activités ou un accès privé à la plage.
Se loger en Guadeloupe, chez l'habitant en résidence type Airbnb, combien ça coûte ?
Le coût d’un logement chez l’habitant en Guadeloupe, via des plateformes comme Airbnb, dépend de plusieurs facteurs, notamment la localisation, le type d’hébergement et la période de l’année.
En basse saison (mai à novembre), une chambre privée dans une maison partagée coûte généralement entre 30 et 50 € par nuit. Un logement entier, comme un studio ou un petit appartement, se trouve entre 50 et 80 € par nuit. Les prix peuvent être légèrement inférieurs dans les zones moins touristiques, comme Capesterre-Belle-Eau ou Sainte-Rose, par rapport aux endroits plus fréquentés comme Saint-François ou Gosier.
En haute saison (décembre à avril), les tarifs augmentent. Une chambre privée chez l’habitant peut varier entre 50 et 90 € par nuit, tandis qu’un logement indépendant démarre autour de 70 € et peut dépasser 120 €, surtout près des plages ou des sites prisés.
Certains hôtes proposent des réductions pour des séjours longs (une semaine ou plus), avec des rabais pouvant atteindre 10 à 20 %. Les frais de ménage et de service ajoutent généralement 10 à 30 € au total.
Les commodités influencent aussi le prix. Un hébergement avec climatisation, wifi et parking sera plus cher qu’un logement basique. Les options les plus économiques se trouvent souvent en retrait du littoral, nécessitant parfois une voiture pour se déplacer.
En résumé, pour un séjour chez l’habitant en Guadeloupe, il faut prévoir entre 30 et 90 € par nuit en moyenne, avec des variations importantes selon la saison et le confort.
Se nourrir en Guadeloupe, ça coûte combien ?
Se nourrir en Guadeloupe implique des coûts variables selon le type de restauration choisi. Les petits créoles et snacks locaux proposent des assiettes à base de produits frais (colombo, accras, poulet boucané) entre 8€ et 15€, avec des formules complètes autour de 12-20€ incluant une boisson et un dessert. Les restaurants touristiques en bord de mer facturent 25-45€ pour un menu avec poisson ou crustacés, les plats à base de langouste pouvant atteindre 50-70€ selon la saison.
Les marchés municipaux comme celui de Pointe-à-Pitre ou Sainte-Anne permettent d’acheter des fruits tropicaux (bananes, goyaves, fruits à pain) à des prix inférieurs aux supermarchés, avec par exemple 2-4€ le kilo de mangues ou d’ananas selon la saison. Les poissons frais (thon, dorade, vivaneau) se négocient entre 15€ et 25€ le kilo directement aux pêcheurs le matin. Les grandes surfaces comme Carrefour ou Leader Price proposent des prix similaires à la métropole sur les produits de base, mais certains articles importés (produits laitiers, chocolat) peuvent coûter 20-30% plus cher.
Un petit déjeuner en boulangerie (café + croissant + jus de fruit) revient à 5-7€, contre 12-18€ dans les hôtels. Les “bokits”, sandwiches locaux garnis de morue ou de poulet, constituent une option rapide et économique à 3-5€ dans les échoppes. Les routiers (“lolos”) près des plages servent des plateaux-repas complets (viande/poisson, riz, légumes) pour 10-15€. Les boissons oscillent entre 1,50€ pour une bière locale en épicerie et 5-8€ en bar côtier. Les cocktails tropicaux (ti-punch, planteur) coûtent 6-10€ dans les établissements fréquentés par les touristes.
Quel budget pour les sorties ?
Une journée à la plage avec location de transats et parasol coûte 10-15€, tandis qu’une excursion en bateau vers les îlets (comme le fameux “Tour des îlets” à Bouillante) demande 50-70€ par adulte. Les restaurants côtiers servent des menus complets (entrée, plat, dessert) autour de 25-40€, avec des options plus économiques dans les petits créoles locaux (15-20€). Les snacks de plage proposent des accras et bokits pour 3-6€ l’unité.
Les activités culturelles comme l’entrée au Mémorial ACTe (musée sur l’esclavage) s’élèvent à 10€ en tarif plein. Les parcs naturels (Jardin de Valombreuse, Zoo de Guadeloupe) facturent 12-18€ l’entrée adulte. Une soirée dans un bar à cocktails touristique revient à 8-12€ par verre, contre 5-7€ dans les établissements fréquentés par les locaux. Les spectacles de danse traditionnelle (groupes à ka) dans les grands hôtels coûtent généralement 15-25€ avec une consommation incluse.
Les sports nautiques comme la plongée sous-marine nécessitent 50-70€ pour un baptême, 80-120€ pour deux plongées encadrées. La location de paddle ou kayak se négocie autour de 15-20€ de l’heure. Les visites guidées de distilleries (rhum Bonne Mère, Domaine de Séverin) incluant les dégustations sont facturées 10-15€. Les marchés nocturnes comme celui de Sainte-Anne offrent des animations gratuites, avec des dépenses alimentaires moyennes de 10-15€ par personne pour un repas complet sur place. Les pourboires dans les bars et restaurants restent optionnels mais appréciés (5-10% si le service est satisfaisant).
Doit-on donner un pourboire en Guadeloupe ?
En Guadeloupe, le pourboire n’est pas obligatoire mais apprécié. Dans les restaurants, il est courant de laisser 5 à 10 % si le service est satisfaisant. Les serveurs sont payés au SMIC, donc le pourboire complète leur revenu. Dans les taxis, arrondir à l’euro supérieur est une pratique courante. Pour d’autres services, comme les bagagistes ou le personnel d’hôtel, un petit pourboire est bienvenu mais pas systématique. La décision reste à votre appréciation.
Quelles sont les formalités pour voyager en Guadeloupe ?
Pour voyager en Guadeloupe, les formalités dépendent de votre origine. Si vous êtes français, une carte d’identité ou un passeport en cours de validité suffit. Les ressortissants de l’espace Schengen n’ont pas besoin de visa pour un séjour inférieur à 90 jours mais doivent présenter un passeport valide. Pour les voyageurs hors UE, un passeport valide est requis et un visa peut être nécessaire selon la nationalité.
Parlons sécurité
La Guadeloupe présente un niveau de sécurité comparable à celui d’autres territoires français, avec des spécificités locales. Les zones touristiques comme Gosier ou Saint-François sont généralement sûres, mais des précautions de base sont recommandées, comme éviter de montrer des objets de valeur et ne pas laisser d’effets personnels sans surveillance sur les plages. Certains quartiers de Pointe-à-Pitre et des zones isolées peuvent être moins sûrs, surtout la nuit. Les vols à la tire et les cambriolages occasionnels existent, sans atteindre des niveaux alarmants. La conduite peut être chaotique, avec des risques d’accidents liés aux excès de vitesse ou à l’état des routes. Les manifestations sociales, parfois vives, peuvent perturber temporairement la circulation. Les autorités locales maintiennent une présence visible dans les zones fréquentées. Une vigilance normale suffit pour un séjour sans problème.
Si vous devez retirer de l'argent en ville
À Pointe-à-Pitre, il est préférable de retirer de l’argent dans les distributeurs situés près des banques, des centres commerciaux ou des zones fréquentées. Les agences bancaires comme la Banque des Antilles Françaises, la BNP ou le Crédit Agricole disposent de DAB sécurisés. Évitez les distributeurs isolés ou peu visibles, surtout le soir. Vérifiez que le clavier est intact et couvrez votre code. Retirer des petites sommes réduit les risques. En cas de problème, des bureaux de change sont disponibles en centre-ville. Les commerces et restaurants acceptent souvent les cartes, limitant le besoin de liquide.
Les femmes peuvent-elles voyager seules en Guadeloupe ?
Oui, les femmes peuvent voyager seules en Guadeloupe sans rencontrer de difficultés majeures, à condition d’adopter quelques précautions de base. L’île est globalement sûre, avec une population accueillante et des infrastructures touristiques bien développées. Les zones fréquentées comme Gosier, Sainte-Anne ou Deshaies ne posent généralement pas de problème, même en soirée. Cependant, il est préférable d’éviter les quartiers isolés ou peu éclairés de Pointe-à-Pitre et certaines zones désertes après la tombée de la nuit.
Les déplacements en voiture de location offrent une bonne autonomie, mais les transports en commun (cars) peuvent être moins pratiques en solo, avec des horaires irréguliers en dehors des axes principaux. Les plages publiques sont généralement sûres en journée, bien qu’il soit prudent de ne pas laisser ses affaires sans surveillance. Les interactions avec les locaux restent courtoises, mais certaines remarques ou sollicitations peuvent survenir, comme dans beaucoup de destinations touristiques.
Les hébergements type guesthouses ou hôtels familiaux offrent souvent une atmosphère conviviale et sécurisante pour les voyageuses solitaires. Les activités comme les randonnées (la Soufrière, les chutes du Carbet) se pratiquent mieux en groupe ou avec un guide agréé pour plus de sécurité. Avec un minimum de bon sens et une attitude discrète, une femme seule peut parfaitement profiter des richesses naturelles et culturelles de l’île sans inquiétude particulière.
Quelles sont les précautions à prendre en termes de santé ?
En matière de santé en Guadeloupe, quelques précautions permettent d’éviter les désagréments courants. L’eau du robinet est théoriquement potable, mais son goût chloré et les variations de qualité incitent à privilégier l’eau en bouteille capsulée, surtout pour les personnes sensibles. Les moustiques, vecteurs potentiels de dengue, chikungunya ou zika, imposent l’usage de répulsifs efficaces (contenant du DEET ou de l’icaridine), particulièrement en fin de journée et dans les zones humides. Les vêtements couvrants et les moustiquaires dans les hébergements peu ventilés complètent cette protection.
Le soleil tropical exige une crème solaire à haut indice (SPF 50+), un chapeau et des lunettes UV, surtout entre 11h et 15h où l’intensité est maximale. Les coupures de ventouses (oursins, coraux) lors des baignades nécessitent un nettoyage immédiat à l’eau douce et un antiseptique pour éviter les surinfections. Les risques de diarrhée liés aux changements alimentaires se préviennent en évitant les glaçons douteux, les fruits non pelés soi-même et les produits laitiers non industriels.
Les randonneurs emporteront une trousse de premiers soins avec antalgiques, antidiarrhéiques et pansements, sachant que les pharmacies locales sont bien approvisionnées mais parfois éloignées en campagne. Les baignades en rivière ou bassins naturels demandent une vigilance face au risque de leptospirose après de fortes pluies. Les voyageurs sous traitement chronique doivent anticiper leurs ordonnances, certains médicaments n’étant pas disponibles sur place. Une assurance santé couvrant les soins et le rapatriement est fortement conseillée, les frais médicaux étant élevés dans les cliniques privées. Les centres hospitaliers principaux (Pointe-à-Pitre, Basse-Terre) offrent des soins de qualité, mais les structures sont moins équipées dans les petites communes.
Comment se protéger des moustiques ?
En Guadeloupe, la protection contre les moustiques repose sur plusieurs mesures complémentaires. Les répulsifs cutanés à base de DEET (20-50%), d’icaridine ou de citriodiol offrent une protection de 4 à 8 heures selon la transpiration et les bains. Ils s’appliquent sur les zones exposées, en évitant le contour des yeux et les mains chez les jeunes enfants. Les vêtements amples et couvrants, de préférence imprégnés de perméthrine, réduisent les surfaces vulnérables, particulièrement au lever et au coucher du soleil quand l’activité des moustiques culmine.
Les hébergements climatisés ou équipés de moustiquaires intactes aux fenêtres et lits limitent les piqûres nocturnes. Les ventilateurs de plafond ou sur pied perturbent le vol des insectes. Les eaux stagnantes, même en petites quantités (coupelles de pots de fleurs, récipients oubliés), doivent être éliminées autour des lieux de séjour pour réduire les sites de ponte. Les diffuseurs électriques à plaquettes ou liquides offrent une protection supplémentaire en intérieur, à utiliser avec précaution dans les petites pièces mal ventilées.
Les femmes enceintes et jeunes enfants méritent une attention particulière, les moustiques Aedes étant vecteurs de maladies comme la dengue ou le zika. Les produits répulsifs spécifiques pour bébés (à partir de 6 mois) s’appliquent avec parcimonie. Les vêtements traités à la perméthrine résistent à plusieurs lavages tout en restant efficaces. Les moustiquaires de poussette ou de lit pliant s’avèrent utiles pour les siestes en extérieur. En cas de forte exposition (randonnées en forêt humide, séjour près des mangroves), la combinaison de plusieurs méthodes (répulsif + vêtements traités + moustiquaire) devient nécessaire. Les pharmacies guadeloupéennes proposent des solutions locales adaptées au climat tropical.
Quelle est la meilleure saison pour partir en Guadeloupe ?
La période idéale pour visiter la Guadeloupe s’étend de décembre à avril, pendant la saison sèche appelée “carême”. Le climat offre alors des températures agréables entre 24°C et 28°C, avec un air moins humide qu’en été et des précipitations rares. Les alizés réguliers tempèrent la chaleur, rendant les activités en plein air plus confortables. Cette saison correspond également à la période où les risques cycloniques sont quasi nuls.
Les mois de février et mars présentent les conditions optimales, avec un ensoleillement maximal (jusqu’à 8 heures par jour) et une mer calme propice à la plongée et aux excursions nautiques. Les paysages conservent leur verdure grâce aux pluies de novembre, contrairement à la fin de saison sèche où certaines zones peuvent paraître moins luxuriantes. Les tarifs hôteliers et les fréquentations atteignent leur pic entre Noël et le Carnaval (février), nécessitant des réservations plusieurs mois à l’avance.
La saison humide, de juin à novembre, présente l’avantage de tarifs plus attractifs et d’une nature exubérante, mais avec des averses tropicales fréquentes et un risque accru d’orages ou de tempêtes tropicales, particulièrement en août-septembre. Les mois de mai et novembre constituent des intersaisons intéressantes, avec un bon compromis météorologique et des prix encore raisonnables. Les amateurs de tranquillité privilégieront septembre-octobre, malgré une humidité plus marquée et certains services touristiques réduits.
Durée de vol et décalage horaire
Un vol direct Paris-Guadeloupe dure environ 8h30 à 9h en moyenne, selon les vents et la compagnie aérienne. Les vols avec escale (via Lisbonne, Miami ou Fort-de-France) peuvent rallonger le trajet jusqu’à 12-15h, voire plus en cas de longue correspondance.
La Guadeloupe est en UTC-4 et n’observe pas le changement d’heure saisonnier. Le décalage horaire avec la France métropolitaine varie selon la période :
En heure d’hiver (novembre à mars) : -5h (quand il est 12h à Paris, il est 7h du matin en Guadeloupe).
En heure d’été (avril à octobre) : -6h (quand il est 12h à Paris, il est 6h du matin en Guadeloupe).
Les voyageurs doivent anticiper ce décalage, surtout pour les séjours courts, afin d’éviter fatigue et décalage horaire (“jet lag”). Les vols de nuit permettent d’arriver tôt le matin, facilitant l’adaptation.
Que mettre dans la valise pour partir en Guadeloupe ?
Pour un voyage en Guadeloupe, la valise doit tenir compte du climat tropical et des activités prévues. Des vêtements légers en coton ou lin conviennent pour la journée, avec des tenues couvrantes pour se protéger du soleil et des moustiques en fin de journée. Un maillot de bain, une serviette rapide à sécher et des sandales résistantes à l’eau sont indispensables pour les plages et cascades. Une paire de chaussures fermées et antidérapantes sera utile pour les randonnées en forêt tropicale ou sur les sentiers volcaniques.
Une protection solaire efficace (crème SPF 50+, chapeau et lunettes UV) est nécessaire toute l’année, le soleil étant intense même par temps nuageux. Un répulsif anti-moustiques à base de DEET ou icaridine, ainsi qu’une moustiquaire pour les hébergements non climatisés, limitent les risques de piqûres. Une petite trousse à pharmacie contenant des médicaments de base, des pansements et un antiseptique peut s’avérer pratique, surtout pour les excursions éloignées.
Un sac étanche protège les appareils électroniques lors des excursions en mer ou des averses tropicales. Un adaptateur pour prises de type européen n’est pas nécessaire (les prises sont identiques à la France), mais une batterie externe peut être utile en déplacement. Pour les soirées ou restaurants un peu chics, une tenue légère mais habillée suffit – pas besoin de vêtements trop formels. Les voyageurs prévoyant de conduire doivent apporter leur permis de conduire et des lunettes de soleil polarisées pour réduire l’éblouissement sur les routes côtières.
Comment marchander un prix dans un marché ou dans une boutique ? Et ça marche !
Première règle d’or, ne jamais acheter dans la première boutique. Commencez par une première (en général, vous retrouvez les mêmes souvenirs dans toutes les autres), commencez à tâter le prix et faites-vous une idée de ce que l’on va vous demander. Allez maintenant dans une autre boutique, demandez le prix de l’objet qui vous intéresse (ne parlez jamais le premier), faites-vous répéter le prix, faites une offre au tiers de ce que l’on vous demande (pas le double, le tiers !). Ce prix sera votre base de négociation. Exemple, si on vous propose un souvenir à 15 euros, soyez ferme, offrez 5 euros. Pas plus. Le marchand, en règle générale va descendre son offre du tiers. Dans notre exemple, il va passer à 10 euros. C’est maintenant qu’il vous faut négocier : accrochez-vous à votre proposition de départ et négociez ferme. Dans notre exemple, cédez entre 7 et 8 euros. Jamais au-dessus. En cas de refus, commencez à partir. Poliment mais fermement. Un bon vendeur vous rattrapera toujours par la manche. Là, vous aurez gagné. Enfin, dernier grand conseil. Si possible, négociez toujours avec un homme. Une femme est toujours plus dure en affaire. Toujours.
Quels souvenirs acheter en Guadeloupe ?
Les souvenirs typiques de Guadeloupe reflètent le mélange des cultures créoles et des savoir-faire locaux. Le rhum agricole, produit directement à partir du jus de canne, se décline en blancs, ambrés et vieillis, avec des marques réputées comme Bologne, Longueteau ou Damoiseau. Les confitures artisanales de fruits tropicaux (goyave, corossol, banane) et les miels monofloraux (de baies roses ou de fleurs de coco) capturent les saveurs de l’île. Le café et le cacao de Bonifieur, cultivés en Basse-Terre, offrent une version locale de ces produits tropicaux.
Les artisans créent des bijoux en graines naturelles (tibis, réglisse) ou en corail noir, ainsi que des objets en vannerie de bambou ou feuilles de cocotier tressées. Les madras, tissus colorés aux motifs caractéristiques, se transforment en nappes, chemises ou accessoires. Les peintures naïves représentant des cases créoles ou des scènes de marché, souvent sur toile de jute, rappellent l’atmosphère visuelle de l’île. Les CD de musique traditionnelle (gwo ka, zouk) permettent d’en ramener les rythmes.
Les épices locales comme le bois d’Inde (une variété de piment) ou le colombo en poudre parfument les plats. Les savons et huiles essentielles à base de fruits tropicaux (coco, corossol) ou de plantes locales (ylang-ylang, vétiver) constituent des cadeaux utiles. Les sculptures en bois de courbaril ou de gaïac, représentant souvent des animaux tropicaux ou des scènes de vie créole, montrent le talent des artisans locaux. Les marchés de Pointe-à-Pitre ou Sainte-Anne concentrent une grande variété de ces produits typiques.
Peut-on boire l'eau du robinet ?
L’eau du robinet en Guadeloupe est officiellement potable et conforme aux normes sanitaires françaises. Le réseau d’eau potable, géré par des usines de traitement modernes, approvisionne correctement les zones urbaines et touristiques. Cependant, son goût légèrement chloré peut déplaire à certains visiteurs, particulièrement dans les secteurs où l’eau parcourt de longues distances dans les canalisations. Les systèmes de distribution dans les habitations anciennes ou isolées peuvent occasionnellement subir des variations de qualité après de fortes pluies ou des travaux.
Surtout ne consommez pas de drogue en Guadeloupe !
La consommation de drogue en Guadeloupe expose à des risques juridiques et sanitaires sévères. Le territoire français applique strictement la législation nationale en matière de stupéfiants : possession et usage sont passibles d’un an d’emprisonnement et de 3 750€ d’amende, avec des peines aggravées près des établissements scolaires. Les contrôles policiers, renforcés dans les zones touristiques comme Saint-François ou Le Gosier, incluent des tests salivaires aléatoires pouvant entraîner une garde à vue immédiate.
Les produits illicites circulant sur l’île présentent des dangers spécifiques. Le cannabis, souvent coupé avec des substances toxiques comme le verre pilé ou le henné, provoque des intoxications graves. Les drogues dures (cocaïne, crack), majoritairement importées d’Amérique du Sud, atteignent des niveaux de pureté variables, augmentant les risques de surdose. Les réactions adverses nécessitent des évacuations sanitaires coûteuses vers la métropole, les structures locales n’étant pas équipées pour gérer les complications sévères.
Les réseaux de trafic, violents et bien implantés, ciblent particulièrement les touristes pour des reventes ou des extorsions. Plusieurs affaires récentes ont impliqué des vacanciers piégés dans des affaires de corruption ou de violences liées à des achats illégaux. Les assurances voyages n’interviennent jamais pour les incidents liés à des activités illicites. Les alternatives légales existent, comme les CBD shops réglementés en métropole, totalement absents en Guadeloupe en raison des restrictions territoriales. Les autorités sanitaires locales signalent une recrudescence de psychoses toxiques et d’hospitalisations d’urgence chez les consommateurs occasionnels, en particulier avec les synthétiques de type “chimique” circulant sur les plages.
Les prises électriques sont-elles les mêmes en Guadeloupe ?
Oui, exactement. Aucun soucis.
Quelle langue parler en Guadeloupe ?
Le français bien sûr. Toutefois, le créole guadeloupéen, né du mélange historique entre français, langues africaines et termes caribéens, reste largement pratiqué au quotidien par la majorité de la population. Les échanges informels entre locaux s’effectuent souvent en créole, une langue riche en expressions imagées et en proverbes, dont la structure grammaticale et la prononciation diffèrent sensiblement du français standard.
Les visiteurs n’ont pas besoin de maîtriser le créole pour se faire comprendre, car tous les Guadeloupéens parlent français. Cependant, entendre quelques expressions courantes comme “Bonjou” (bonjour) ou “Mèsi” (merci) est apprécié. Dans les zones touristiques (Gosier, Saint-François, Deshaies), l’anglais et parfois l’espagnol sont compris par les professionnels du tourisme. Les panneaux routiers et les documents officiels sont exclusivement en français, tandis que certains noms de lieux conservent des origines caraïbes ou coloniales.
L’accent guadeloupéen, teinté de musicalité créole, peut parfois rendre le français métropolitain légèrement différent à l’oreille, avec des particularités comme l’omission de certaines lettres muettes. Les médias locaux (radio, télévision) diffusent régulièrement des programmes en créole, notamment pour la musique traditionnelle gwoka. Les enfants apprennent le créole comme langue patrimoniale à l’école, parallèlement au français. Les commerçants des marchés ou les pêcheurs utilisent fréquemment le créole entre eux, mais basculent naturellement vers le français en présence de visiteurs.
Comment puis-je utiliser mon téléphone en Guadeloupe ?
Les téléphones français métropolitains fonctionnent normalement avec le forfait habituel, mais les frais d’itinérance peuvent être élevés selon l’opérateur (Orange, SFR, Free, Bouygues). Il est conseillé de vérifier les conditions “Europe et DOM” incluses dans son abonnement, car la Guadeloupe fait partie des Départements Français d’Amérique (DFA). Les forfaits mobiles métropolitains incluent généralement les mêmes services qu’en France hexagonale (appels, SMS, data), sans surcoût.
Pour éviter les frais, l’achat d’une carte SIM locale chez des opérateurs comme Orange Caraïbe, Digicel ou SFR Caraïbe est une alternative. Ces cartes, disponibles dans les boutiques officielles ou les aéroports, proposent des forfaits prépayés avec des enveloppes data importantes (10 à 20 Go pour environ 20-30€). Le téléphone doit être débloqué pour accepter une SIM locale. La couverture réseau est bonne en zones urbaines (Pointe-à-Pitre, Basse-Terre) et touristiques, mais peut être aléatoire en montagne ou sur certaines plages isolées.
Les connexions Wi-Fi gratuites sont disponibles dans la plupart des hôtels, restaurants et centres commerciaux, mais souvent limitées en débit. Pour les appels vers la métropole, l’indicatif 05 90 suivi du numéro local suffit depuis un portable français. Les applications de messagerie (WhatsApp, Signal) fonctionnent normalement avec une connexion data ou Wi-Fi. Les voyageurs prolongeant leur séjour peuvent souscrire un forfait local avec engagement mensuel, résiliable à tout moment. Les bornes de recharge pour cartes prépayées sont disponibles dans les supermarchés et bureaux de tabac.
Et les toilettes, c'est comment ?
Les toilettes en Guadeloupe suivent globalement les standards français, avec quelques particularités locales. La majorité des hébergements touristiques, restaurants et lieux publics disposent de WC à chasse d’eau classiques. Cependant, dans certains établissements anciens ou zones moins fréquentées, les systèmes d’évacuation fragiles imposent de jeter le papier toilette dans une petite poubelle prévue à côté plutôt que dans la cuvette, comme c’est souvent le cas dans les Antilles.
Les toilettes publiques payantes (0,50€ à 1€) se trouvent dans les gares routières, stations-service et sites touristiques majeurs, avec une propreté variable. Les plages principales comme la Caravelle ou Grande Anse disposent de sanitaires basiques, souvent sans papier. Les cases créoles traditionnelles et certains gîtes ruraux utilisent encore occasionnellement des toilettes sèches ou à compost, surtout en pleine nature. Les stations-service sur les routes de campagne proposent généralement des toilettes propres mais sommaires.
Dans les lieux plus isolés comme les sentiers de randonnée ou les petites îles (Marie-Galante, Les Saintes), les sanitaires peuvent se réduire à des cabines rudimentaires avec fosse septique. Il est prudent de toujours avoir sur soi du papier hygiénique et du gel antibactérien. Les toilettes des centres commerciaux et aéroports maintiennent un bon niveau d’entretien, similaires à ceux de métropole. Les restaurants de plage et bars en plein air utilisent parfois des systèmes chimiques autonomes lors des événements festifs.
Peut-on voyager avec des enfants ?
Oui, bien entendu. Et les enfants seront tellement heureux d’être avec vous sur les plages. C’est quand même un peu le paradis, la Guadeloupe !
L’île propose des infrastructures adaptées aux familles dans la plupart des secteurs touristiques. Les hôtels clubs et résidences proposent souvent des chambres communicantes, des piscines surveillées peu profondes et des clubs enfants avec animations. Les plages de sable blond comme Grande Anse à Deshaies ou la plage du Souffleur à Port-Louis offrent des zones de baignade progressives et peu agitées, idéales pour les plus jeunes.
Les restaurants affichent généralement des menus enfants avec des versions moins épicées des plats locaux (poissons grillés, riz blanc, bananes plantains). Les pédiatres francophones sont disponibles dans les centres urbains, et les pharmacies disposent des médicaments courants pour enfants. Les activités familiales ne manquent pas : parc des Mamelles pour observer la faune tropicale, aquarium de la Guadeloupe, ou balades en bateau à fond de verre pour voir les poissons sans se mouiller.
Les locations de voiture permettent d’adapter les déplacements au rythme des enfants, avec obligation de sièges auto jusqu’à 10 ans. Les routes principales sont en bon état, mais les trajets en montagne (vers la Soufrière par exemple) peuvent provoquer des nausées chez les petits – mieux vaut prévoir des pauses fréquentes. Les musées comme le Mémorial ACTe à Pointe-à-Pitre proposent des parcours adaptés aux jeunes visiteurs. Les supermarchés vendent toutes les fournitures de base (couches, lait infantile, petits pots), mais les marques peuvent différer de celles de métropole. Avec une bonne protection solaire (vêtements UV, crème à fort indice) et une vigilance accrue face aux risques de déshydratation, un séjour en famille se déroule sans difficulté majeure.
Le topless sur les plages ?
Le topless est toléré sur la plupart des plages touristiques de Guadeloupe, mais pas systématiquement pratiqué. Les plages des grands hôtels (Gosier, Saint-François, Sainte-Anne) et les anses isolées voient fréquemment des vacancières européennes opter pour cette pratique sans rencontrer de réactions particulières. Cependant, dans les zones fréquentées par les familles locales ou près des villages, une certaine discrétion reste de mise, la culture antillaise conservant une pudeur marquée sur ce sujet.
Les plages publiques comme la Caravelle ou le Moule attirent un mélange de touristes et d’habitants, où le topless passe généralement inaperçu s’il n’est pas ostentatoire. Les voyageuses constateront que les Guadeloupéennes elles-mêmes adoptent rarement le topless, préférant des maillots une pièce élégants ou des tuniques légères. L’attitude à adopter consiste à observer discrètement ce que font les autres baigneuses sur chaque plage avant de se découvrir. Les criques accessibles uniquement en bateau, comme celles des îlets Pigeon, offrent plus de liberté en raison de leur fréquentation essentiellement touristique.