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Arrivée à Budapest, promenade sous la pluie le long du Danube

Pourquoi visiter Budapest ?

Se rendre à Budapest depuis Paris est un voyage qui combine richesse culturelle, diversité des paysages et facilité d’accès. Que vous soyez attiré par son patrimoine historique, ses bains thermaux ou sa vie nocturne animée, la capitale hongroise saura vous séduire. 

Patrimoine architectural et historique :

· Architecture unique : Budapest est célèbre pour son mélange d’architectures néo-gothique, néo-romane et art nouveau. Des sites comme le Parlement hongrois (l’un des plus grands d’Europe), le Château de Buda et la Basilique Saint-Étienne sont incontournables .
· Vue imprenable sur le Danube : la ville est divisée par le fleuve Danube, offrant des panoramas exceptionnels depuis les collines de Buda et les ponts iconiques comme le Pont des Chaînes.

Bains thermaux  :

· Culture des bains thermaux : Budapest compte de nombreux bains thermaux, dont les bains Széchenyi (les plus grands d’Europe) et les bains Gellert. Ces bains, alimentés par des sources naturelles, sont parfaits pour se détendre .
· Expérience unique : les bains thermaux sont un élément central de la culture locale, datant de l’époque romaine et ottomane.

Vie culturelle et nocturne :

· Ruins bars : Les “ruins bars” (bars en ruine) sont une spécialité de Budapest. Installés dans d’anciens bâtiments abandonnés, ils offrent une ambiance unique et vibrante.
· Musées et galeries : la ville abrite des musées de renom comme le Musée National Hongrois et la Galerie Nationale Hongroise.

Gastronomie abordable :

· Cuisine traditionnelle : goûtez au goulash (ragoût de bœuf épicé), au langos (pain frit) et aux vins hongrois comme le Tokaji.
· Marchés locaux : le Marché Central propose des produits frais et des spécialités locales dans un cadre architectural magnifique.

Destination abordable :

· Comparée à d’autres capitales européennes, Budapest offre un excellent rapport qualité-prix pour l’hébergement, la nourriture et les activités.

Comment se rendre à Budapest ?

1. En avion (le plus rapide)

· Durée : environ 2h15 de vol.
· Compagnies aériennes : Air France, Ryanair, Wizz Air et easyJet proposent des vols directs .
· Aller simple à partir de 49 € (Ryanair).
· Aller-retour à partir de 99 € (easyJet).
· Départ : Paris Charles de Gaulle (CDG) ou Paris Orly (ORY).
· Arrivée : Budapest Ferenc Liszt (BUD).

2. En train

· Durée : environ 12h10 à 15h25 avec correspondance (sans direct).
· Prix : À partir de 78,99 € (si réservé à l’avance) .
· Correspondances courantes via Vienne ou Munich .
· Opérateurs : Rail Europe, ÖBB (Night Jet possible).
· Paysages variés (campagnes, montagnes).
· Confort et espace pour se déplacer.
· Longue durée de trajet.
· Prix généralement plus élevé que l’avion si réservé tardivement.

3. En bus

· Durée : environ 20h45 à 22h15.
· Prix : À partir de 47 € (FlixBus).
· Opérateurs : FlixBus, BlaBlaCar Bus.
· Départ : Paris Bercy Seine.
· Arrivée : Budapest Népliget ou Kelenföld.
· Prix très bas.
· Connexions Wi-Fi et prises électriques à bord.

4. En voiture 

· Distance : 1.485 km .
· Durée : environ 13h05 sans pauses.
· Traversez l’Allemagne et l’Autriche (autoroutes bien entretenues).
· Péages possibles en Autriche/Allemagne.
·  Carburant : Environ 150-200 € aller-retour (selon véhicule).
· Péages : environ 50-70 €.
· Location de voiture : À partir de 30 €/jour.
· Avantages :
· Idéal pour explorer les régions rurales.

Arrivée à Budapest, promenade sous la pluie le long du Danube

Vendredi 7 octobre. Petit week-end découverte de Budapest. Saut de puce. Ligne de démarcation imaginaire entre l’ouest et l’est de l’Europe. En fait, on est ici au cœur de l’Europe centrale.
Autrefois riche, belle, cosmopolite et prospère, la ville a été meurtrie par les guerres et le nazisme, ruinée par le communisme, dépouillée d’une âme qu’elle retrouve peu à peu depuis l’intégration de la Hongrie dans l’Union européenne.
La perle du Danube n’a pas encore renaît de ses cendres. L’ancienne cité romaine, capitale de la Pannonie en 106 apr. J.-C., tomba tour à tour aux mains des Huns et des Avars, puis au IXe siècle fut envahie par les Hongrois, détruite par les Mongols en 1241 avant d’être conquise par les Ottomans en 1526, puis libérée par les Habsbourg en 1686 avant d’être germanisée au XVIIIe siècle.
Et c’est aujourd’hui une ville mêlant étroitement l’histoire de ses immeubles art moderne et la rage des investisseurs étrangers (Chinois notamment) que je vais découvrir en un petit week-end.
Presque 16 heures quand je débarque de l’aéroport. Cimetière d’avions à proximité, puis plongée vertigineuse dans le métro de Budapest. Le métro servait autrefois d’abri antiatomique et je comprends pourquoi !
À l’entrée, les contrôleurs poinçonnent encore mon ticket. De vieilles plaques vissées aux murs carrelés rappellent encore l’époque soviétique ! Remontée du côté de Kalvin Ter où se trouve mon hôtel. Le temps de poser mes affaires dans ma chambre et me voici dehors.
Pas de chance. La pluie est aussi au rendez-vous. Pas de parapluie bien entendu. L’idée est de passer sur l’autre rive et de filer droit vers le château. Il me faut donc traverser le Danube, via le pont Erzsebet, et remonter à pied le long du fleuve. Un calvaire sous cette pluie battante ! Je suis rincé de la tête aux pieds ! Même pas le temps d’apprécier le casino Varket Palota et ses colonnes élégantes.

Il pleut toujours comme vache qui pisse. La grisaille et la flotte enveloppent toute la ville. Au loin, le pont des chaînes et ses lions qui le gardent émergent de la brume.

J’ai hâte d’être à l’abri ou de trouver à acheter un parapluie. C’est chose faite quand j’arrive enfin au pied de la colline du quartier de Buda.
Pour y accéder, pas d’autre moyen que de prendre le funiculaire et sa cabine verte pour se hisser jusqu’au château. Un tantinet désuet, mais pas le courage de prendre les escaliers. Étudiants et touristes se pressent pour grimper à bord de la cabine. Et allez zou ! En voiture, Simone ! Une armée de Japonais mitraillent la grisaille.

Une petite minute plus tard, me voici en haut de la colline. À peine sorti de la station du funiculaire, on n’a qu’à se pencher sur les barrières pour regarder la silhouette grise du pont aux chaînes qui déroulent son tablier devant l’entrée de Pest.

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