Pourquoi visiter Broadway et prendre le téléphérique de Roosevelt Island ?
Pourquoi visiter Broadway ?
· Histoire riche : Broadway incarne le cœur du théâtre américain depuis plus d’un siècle. Ses théâtres historiques, pour certains ouverts depuis le début du XXe siècle, ont accueilli des légendes et des productions mythiques. Des plaques commémoratives et des landmarks rendent hommage à ces héritages.
· Diversité des spectacles : que vous préfériez les comédies musicales vibrantes (The Lion King, Aladdin), les dramas percutants (The Outsiders) ou les comédies déjantées (The Book of Mormon), Broadway propose une offre variée pour tous les goûts. Des œuvres classiques comme Les Misérables côtoient des succès récents comme Hamilton.
Des performances et productions de classe mondiale :
· Les acteurs, chanteurs et danseurs de Broadway sont parmi les plus talentueux au monde. Leurs performances live, portées par une énergie communicative, créent une expérience unique et électrisante.
· Mises en scène innovantes : les productions utilisent des technologies de pointe, des décors transformationnels et des effets spéciaux époustouflants pour plonger le public dans des univers immersifs.
Une expérience immersive au-delà de la scène
· Ambiance du Theatre District : le quartier autour de Broadway (Times Square) vibre d’une énergie unique, avec ses enseignes lumineuses, ses restaurants animés (comme ceux recommandés pour le dîner pré-show) et ses boutiques de souvenirs .
· Événements spéciaux : des initiatives comme Broadway Week (septembre 2025) proposent des billets 2-pour-1, rendant les spectacles plus accessibles. Des expositions au Museum of Broadway retracent l’histoire de cette institution.
Pourquoi prendre le téléphérique de Roosevelt Island ?
· Vue aérienne à 360° : le téléphérique s’élève à 76 mètres (250 pieds) au-dessus de l’East River, offrant une perspective imprenable sur les gratte-ciel de Midtown, le pont de Queensboro (Ed Koch Bridge), et les quartiers de Manhattan et Queens. La traversée dure moins de 5 minutes, mais chaque seconde est photogénique.
· Un paysage qui évolue : le skyline de NYC change constamment, et le téléphérique permet d’en apprecier les transformations. De nuit, les lumières de la ville créent un spectacle magique.
Un havre de paix historique :
· Roosevelt Island : entre calme et histoire : Cette île étroite (2 miles de long) contrasté avec l’agitation de Manhattan. Autrefois nommée Blackwell’s Island, elle abritait des prisons et des hôpitaux. Aujourd’hui, c’est une communauté résidentielle tranquille, ponctuée de parcs, de monuments et de ruines historiques.
· Attractions phares :
· Four Freedoms Park : conçu par l’architecte Louis Kahn, ce mémorial en l’honneur de Franklin D. Roosevelt offre un espace de contemplation avec sa sculpture de FDR et ses vues sur l’UNISEF.
· Smallpox Hospital : les ruines gothiques de cet ancien hôpital (1856) rappellent le passé médical de l’île.
· Cornell Tech Campus : ce campus universitaire ultramoderne vaut le détour pour son architecture innovante (comme le Bloomberg Center).
Une expérience de transport insolite et abordable
· Le seul téléphérique urbain de NYC : inauguré en 1976 comme solution temporaire avant l’arrivée du métro, il est devenu une attraction iconique. C’est le premier téléphérique de commute des États-Unis.
· Tarif accessible : la traversée coûte $2.90 (le même prix qu’une course de métro ou de bus), et est gratuite pour les enfants de moins de 44 pouces accompagnés. Les cartes MetroCard et OMNY sont acceptées.
· Fonctionnement fiable : le téléphérique fonctionne tous les jours, avec des départs toutes les 7.5 à 15 minutes . Les cabines peuvent accueillir jusqu’à 110 passagers.
Comment visiter Broadway et prendre le téléphérique de Roosevelt Island ?
New York City regorge d’expériences iconiques, mais deux activités se distinguent par leur singularité : assister à une comédie musicale à Broadway et traverser l’East River en téléphérique de Roosevelt Island. Ces deux attractions offrent des perspectives uniques sur la ville, alliant culture, histoire et paysages à couper le souffle.
Broadway incarne la culture vivante, la créativité et le divertissement de haut niveau, le tout dans une ambiance électrique.
Le téléphérique propose une échappée tranquille, des vues imprenables et une plongée historique pour presque le prix d’un ticket de métro.
Ensemble, elles capturent l’essence de NYC : une ville qui allie frénésie et sérénité, tradition et innovation. Que vous soyez amateur de théâtre ou en quête de perspectives unique, ces deux activités sauront vous marquer.
Combine les deux dans la même journée ! Après-midi sur Roosevelt Island (téléphérique + parc), puis soirée à Broadway pour un spectacle.
Conseils pratiques pour Broadway
· Billets à prix réduits : utilisez des plateformes comme Visit NYC pour trouver des offres promotionnelles . Les guichets de dernière minute (TKTS) vendent aussi des billets à prix réduit le jour même.
· Meilleur moment : les soirées en semaine sont souvent moins bondées que les week-ends. Réservez à l’avance pour les spectacles populaires.
· Aller au-delà des musicals : Broadway propose aussi des pièces de théâtre dramatiques (Perfect Crime) et des expériences interactives (Drunk Shakespeare).
Conseils pratiques pour le téléphérique
· Horaires optimaux : pour éviter la foule, privilégiez les heures hors pointe (en semaine en journée). Pour les photos, le coucher de soleil ou la nuit offer des vues dramatiques.
· Accès : la station Manhattan est à 59th Street et Second Avenue (Upper East Side), accessible via les métros N/Q/R/W à 59th Street.
· Combiner avec une visite de l’île : explorez Southpoint Park, le Lighthouse Park (avec son phare de 1872), et déjeunez aux Shops on Main . Terminez par un cocktail au Panorama Room (Graduate Hotel) pour une vue panoramique.
Téléphérique de Roosevelt Island
-Visite de l’île (2-3h).
-Coût : $2.90 (identique au métro)
-Meilleur moment : soirée Journée (pour visiter l’île) ou nuit (vues illuminées)
– Accès facile avec MetroCard/OMNY.
– Vues aériennes, calme, monuments.
De Times Square à Broadway, ça bouge à New York !
Samedi 12 avril. Journée plus cool aujourd’hui. Du coup, on prend notre temps ce matin pour bien déjeuner. Puis direction Broadway, à deux pas du Carter Hôtel. L’idée, c’est de se rendre au TKTS afin de réserver des places de théâtre pour ce soir.
À peine rendus devant le kiosque, on comprend aussitôt que nous ne sommes pas les seuls à avoir eu la même idée. Quatre rangées de file avant d’atteindre les guichets ! « Ok, ma p’tite Aurélie, on a juste à faire comme tout le monde… »
En attendant, des « rabatteuses » nous donnent des infos sur les disponibilités des spectacles. « Mary Poppins ? Lion King ? » La fille fait les yeux ronds… « Aïe ! Je crois que ça ne va pas être possible, Aurélie… Des semaines d’attente… »
Ok, on dresse le bilan et on décide de se rabattre sur « Chicago ». Ça tombe plutôt bien, je connais déjà la comédie musicale et le film, et j’ai adoré. Une heure plus tard, on a nos deux billets en poche… moyennant 75 dollars chacun. « Ah oui, quand même… »
Le hic, c’est que nous n’aurons pas de places pour ce soir, il faudra être à l’heure pour la matinée, c’est-à-dire 13 h 30. Ok, du coup, on profite encore de la vue sur Broadway et sur les affiches de spectacles qui fleurissent sur les façades des immeubles. « Merde, on est à Broadway, Aurélie ! »






« Bon, ok, ma p’tite Aurélie, on a deux heures devant nous avant le début de la représentation… Voyons voir ce qu’on peut faire… » Petit coup d’œil sur le programme. Zoom sur le dernier jour. Roosevelt Island et son téléphérique au-dessus de l’Hudson. Bingo. Allez zou, Galinette !
On descend dans la première bouche de métro venue et on remonte sur la 59e. Surprise, on ressort à deux pas de Central Park. De là, on a une vue carrément géniale sur les étangs du parc. Tout simplement splendide.
Tout le long des grilles, des calèches attendent les touristes pour faire un petit tour de New York à cheval. « Bon, ne regarde pas trop, mon Loulou, Central Park, ce sera pour demain… Mais merde, qu’est-ce que c’est chouette ! »








Une bonne petite marche d’un quart d’heure, et nous voilà enfin sur la 60e, au départ du téléphérique dont les petites cabines rouges transportent les passagers de Manhattan à Roosevelt Island, au-dessus de l’East River. Une espèce de monument bizarre à roue crénelée rappelle la présence du tramway aérien. Sur la place, deux ou trois clochards squattent les bancs. « On ne va pas rester là, ma p’tite Aurélie… »
Cool, pour monter à bord, il suffit de glisser son pass métro à l’entrée du téléphérique. Deux minutes plus tard, les portes coulissantes se referment automatiquement. Et c’est parti mon kiki !
La vue sur l’East River et sur les buildings de Manhattan est magnifique. Trois minutes de pur bonheur. L’idée, c’est de grimper en dernier dans la cabine pour bénéficier des meilleures places près de la large baie vitrée astiquée comme un sou neuf.
Bon, pour ce qui est de Roosevelt Island en elle-même, pas grand-chose à voir : un ancien asile psychiatrique, un parc et un mémorial au président Roosevelt. Du coup, on remonte immédiatement à bord pour profiter de la vue… dans l’autre sens ! « Malin, ce Loulou ! »





















14 heures. De retour à Broadway. On file directement au théâtre Ambassador pour assister à la comédie musicale « Chicago ». Des enseignes à néons crachent le programme. Sur le trottoir, un black refile sa camelote aux gringos : sac, lunettes, chapeaux, gants… Le paradis de la contrefaçon.
On passe notre chemin et on entre à l’intérieur de l’Ambassador. Fauteuils d’orchestre légèrement excentrés. Ça va quand même. On croirait presque les sièges du Tivoli. Bon, ok, j’arrête de me plaindre, je vais deux secondes aux toilettes et j’attends le lever de rideau.
Bingo. Petit air de jazz et voix new yorkaise. Sur la scène, ça swingue, ça jazze, ça lève haut les jambes et ça bondit dans tous les sens. Roxy régale dans son numéro de victime starifiée. Le beau gosse avocat donne des frissons à Aurélie. C’est ça, Broadway ! Perso, j’adore.
À l’entracte, il nous refile même des verres « Chicago » pour siroter notre bière. Ils sont sympas, ces Américains ! Deux heures plus tard, on sort de l’Ambassador, tout étourdis. « C’est clair, il faut qu’on revienne un de ces jours. C’est ça, New York ! »





