Pourquoi visiter Plettenberg Bay et la réserve de Robberg ?
Plettenberg Bay, souvent appelée “Plett”, est une destination incontournable sur la Garden Route, réputée pour ses paysages côtiers spectaculaires, sa faune marine abondante et ses nombreuses activités de plein air. La réserve naturelle de Robberg, à proximité immédiate, en est la perle rare, offrant l’une des plus belles randonnées d’Afrique du Sud.
Plettenberg Bay
Plettenberg Bay séduit par son mélange unique de plages immenses, de vie marine riche et d’une ambiance décontractée. C’est une station balnéaire prisée qui sert également de base idéale pour explorer les trésors naturels des environs .
La réserve de Robberg
La réserve de Robberg est une péninsule sauvage classée au patrimoine mondial. Elle protège un écosystème marin fragile et abrite des sites archéologiques d’importance majeure, témoignant d’une occupation humaine vieille de plus de 120 000 ans . C’est un concentré de paysages dramatiques et de vie sauvage.
De bonnes raisons de visiter la région :
· Des paysages côtiers à couper le souffle : falaises abruptes, criques cachées, plages de sable doré et eaux turquoise de l’océan Indien.
· Des rencontres uniques avec la faune : observation des baleines (de juin à novembre), des dauphins, d’une colonie d’otaries à fourrure, et parfois même de grands requins blancs.
· Un paradis pour les randonneurs : le sentier de Robberg est considéré comme l’un des plus beaux au monde pour une journée.
· Une myriade d’activités : kayak, safari marin, dégustation de vins sur la route des vins de Plett, et visite de sanctuaires animaliers.
· Une histoire ancienne : la grotte de Nelson Bay, dans la réserve, vous transporte à l’âge de pierre.
Plages :
Robberg Beach, Central Beach (surveillée) et Lookout Beach sont des spots populaires pour la baignade, les promenades et les couchers de soleil .
Comment visiter Plettenberg Bay et la réserve de Roberg ?
La principale activité à Robberg est la randonnée. Trois sentiers en boucle, de difficulté variable, permettent de découvrir la péninsule. Ils partent tous du même parking .
Les différents sentiers de randonnée
The Gap : Circuit 2,1 km 30 – 45 min. Facile. Vue sur “The Gap”, paysages côtiers accessibles, site géologique historique.
Witsand Circuit : 5,5 km 2 heures. Modérée. Colonie d’otaries, dunes de sable (Witsand), belle plage.
The Point Trail : 9,2 km – 9,3 km 4 – 5 heures. Difficile. Tour complet de la péninsule, vue sur la pointe, paysages variés.
Quand y aller ?
La meilleure période pour la randonnée est l’été sud-africain (novembre à mars). Pour l’observation des baleines, privilégiez l’hiver et le printemps (juin à novembre) .
Horaires et tarifs :
La réserve est ouverte tous les jours. Les horaires varient selon la saison (7h00-20h00 en été, 8h00-18h00 en hiver) . L’entrée coûte environ 60 ZAR pour les adultes et 40 ZAR pour les enfants.
S’y rendre :
La voiture est indispensable. La réserve se trouve à seulement 8-10 minutes de route de Plettenberg Bay .
Équipement à prévoir :
De bonnes chaussures de randonnée sont essentielles, surtout pour le Point Trail qui comporte de l’escalade sur des rochers . N’oubliez pas beaucoup d’eau (au moins 1,5L par personne), de la crème solaire, un chapeau et des collations. Les toilettes ne se trouvent qu’à l’entrée.
Expérience unique :
Pour les plus aventuriers, il est possible de réserver une nuit dans le Fountain Shack, un refuge rustique au cœur de la réserve. Vous y serez seuls au monde après le départ des autres visiteurs.
Plettenberg Bay, la nature préservée de la Roberg Nature Reserve
Mercredi 19 octobre. Après ce petit-déjeuner de rêve pris à Knysna, c’est avec empressement qu’on file droit vers Plettenberg Bay, direction la Robberg Nature Reserve. Autant le dire tout de suite, le plus bel endroit de la côte avec la pointe du Cap. La nature sauvage à état brut et toute une série de criques et de falaises à couper le souffle.

Et à bien y réfléchir, les deux endroits ont quelques similitudes. Cette péninsule longue de 9 km s’enfonce littéralement dans les eaux de l’Océan Indien, comme la proue d’un immense bateau. Trois sentiers y ont été aménagés, mais le plus spectaculaire reste le sentier B qui va jusqu’à la pointe de la péninsule.
Et nous voilà embarqués pour 5,5 km de marche à travers les sentiers du littoral. Oui, 5,5 km de marche… Un exploit pour mon ado préférée ! Mais alors qu’est-ce que je l’aime quand elle ne fait pas la tête et profite du paysage.

À peine le temps de se retourner pour voir la vaste baie de Plettenberg derrière nous et nous voilà à escalader toute une série d’escarpements à travers lesquels on peut apercevoir quelques belles plages de sable blanc.

Des chemins de caillebotis permettent de passer les endroits les plus escarpés sans aucun effort. Ils sont forts ces Sudafs !

La succession de falaises déchiquetées est d’une incroyable beauté, l’eau en furie vient s’éclater contre les rochers. Quel bonheur d’être ici.












À mi-chemin, impossible de ne pas s’arrêter au-dessus de la crique des otaries. Une dizaine d’entre elles s’ébat au milieu des vagues déferlantes. Et on se demande comment elles ne sont pas emportées au milieu de cet incroyable maelstrom.




A mi-chemin, on prend à droite le chemin qui coupe la péninsule en deux.

Trois minutes de marche et nous voici dans un tout autre paysage. Finies les falaises déchiquetées par les vagues, bonjour les dunes blanches et vierges battues par les vents.


Le contraste avec la première partie de la rando est saisissant. Une petite presqu’île rocheuse s’enfonce dans les eaux bleues de la baie. Magique.










Puis en revenant vers notre point de départ, nous découvrons des panoramas tous plus sublimes les uns que les autres. Une succession de criques et d’anses façonnées par les vagues.

Le contraste avec le bleu de la mer, les falaises d’un vert saillant et les couleurs sans cesse changeantes des roches dessinent un paysage d’une incroyable beauté.
















Tout cela vaut bien quelques belles photos-souvenirs. Ce lieu est merveilleux, assez beau pour que ma fille cesse un temps de se plaindre, c’est dire…



