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A l’assaut du Drakensberg et du Sani Pass, excursion au Lesotho

Pourquoi visiter Addo Elephant National Park ?

L’excursion du Sani Pass est une aventure incontournable qui vous transporte au cœur des paysages spectaculaires du « Royaume dans le Ciel », le Lesotho. 

Un défi et des paysages à couper le souffle :

Cette route de gravier de 9 km, avec ses pentes raides et ses virages en épingle, est réputée pour son caractère très aventureux et ses conditions parfois périlleuses. Elle traverse la spectaculaire chaîne du Drakensberg, un site classé au patrimoine mondial, et culmine à 2 876 mètres d’altitude, ce qui lui vaut le surnom de « Toit de l’Afrique » . Le panorama sur les montagnes verdoyantes est tout simplement fabuleux

Une immersion culturelle authentique au Lesotho :

Le Lesotho, ou « Royaume dans le Ciel », est un pays unique, entièrement enclavé dans l’Afrique du Sud et dont les terres les plus basses se situent déjà à 1 400 mètres d’altitude. Vous aurez l’opportunité de rencontrer les Basotho, un peuple connu pour son hospitalité chaleureuse, et de visiter un village traditionnel pour découvrir leur mode de vie et leur artisanat.

Le « plus haut pub d’Afrique » :

Au sommet du passage, le Sani Mountain Lodge abrite le « Highest Pub in Africa ». C’est l’occasion idéale de déguster une bière locale tout en profitant d’une vue imprenable sur le parcours sinueux que vous venez d’emprunter.

Comment visiter Addo Elephant National Park ?

Une bonne préparation est essentielle.

Mode de visite Obligatoire : 4×4 avec expérience, ou visite guidée recommandée .
Point de départ : Underberg/Himeville (départ le plus court/courant), Durban (excursion d’une journée de 12h), ou Johannesburg (avec nuit).
Documents requis : Passeport en cours de validité (obligatoire pour le passage de la frontière).
Tenue vestimentaire : vêtements chauds, coupe-vent ; les conditions météorologiques changent rapidement.

Ce qu’il faut savoir sur les tours opérateurs :

Les excursions d’une journée sont possibles depuis Durban, bien que longues (environ 12 heures de route), tandis que des séjours avec une nuit au Sani Mountain Lodge permettent de mieux s’imprégner de l’atmosphère des lieux.
· Les guides expérimentés ne se contentent pas de conduire ; ils partagent souvent des connaissances approfondies sur la flore locale et la culture Basotho, enrichissant considérablement l’expérience.
· Les visites de villages Basotho sont souvent incluses. Il est apprécié d’acheter quelques souvenirs artisanaux, comme les poupées traditionnelles, pour soutenir l’économie locale.

Informations pratiques :

– La route étant très accidentée, soyez préparé à 6 heures de trajet cahoteux lors de l’aller-retour .
· La descente peut sembler plus vertigineuse que la montée, mais un bon chauffeur maîtrisera parfaitement le chemin.
· Des travaux pour goudronner la route sont évoqués, mais pour l’instant, le Sani Pass reste une aventure 4×4.

A l'assaut du Drakensberg et du Sani Pass, excursion au Lesotho

Vendredi 21 octobre. Après une bonne nuit de sommeil, on voit la vie sous un nouveau jour. Les péripéties de la veille ne sont plus qu’un mauvais souvenir. D’ailleurs, la route du Drakensberg est en fait beaucoup plus proche que prévu. Nous ne sommes qu’à une cinquantaine de kilomètres de Udenberg, sa jolie capitale. Chouette alors !
Seulement 45 minutes de route, on aurait presque pu faire la route, hier soir. D’autant qu’à l’entrée de Udenberg, j’aperçois le panneau directionnel de Old Hatchery, la maison d’hôte qui devait nous accueillir.
Une chose est sûre, la route vers le Drakensberg est de toute beauté, avec en toile de fond les montagnes dressées sur l’horizon, les collines verdoyantes et les lacs d’un bleu étincelant.
Cette région de Piémont qui ne dépasse pas les 1.500 mètres est entrecoupée de rivières à truites et d’étangs poissonneux. On se croirait au pays des Hobbits ! Ici, c’est le pays des randonnées pédestres et équestres, du canyoning, de la pêche et du VTT.

Au bout de trois quarts d’heure de route, nous voici donc à Udenberg, la capitale du Drakensberg sud. Un îlot de constructions en bois au milieu d’un océan de verdure, de fermes isolées, de prés à moutons, de vaches, de prairies… et de troupeaux de zèbres !
En toile de fond de ce paysage idyllique : les montagnes du Drakensberg, les sommets enneigés et les hauts plateaux qui font indéniablement penser à ceux du Colorado.
Bref, une fois sur place, pas de temps à perdre. L’excursion collective pour le Sani Pass, le col qui donne accès aux hauts plateaux du Lesotho, est déjà partie depuis 9 heures. Et alors ? Qui ne tente rien n’a rien !
Je file directement à l’agence du Sani Pass Tours pour voir s’il n’y a pas moyen de faire quand même l’excursion. Possible, mais en privé. Et bien plus cher surtout… Merde alors, j’ai franchi des milliers de kilomètres pour aller voir un des plus beaux sites naturels du monde, et je vais renoncer pour quelques dollars de plus ? Non, pas question.
« Ok, c’est parti pour l’aventure, Léa ! » Le temps de prendre un bon petit-déjeuner au café voisin de l’agence et on grimpe à bord du 4X4 de Billy Boy, notre guide du jour. Hyper sympa.

Le Sani Pass se dresse à environ 40 km au nord d’Udenberg. La première partie de la route consiste à rejoindre Himeville, puis 3 kilomètres plus loin, à bifurquer à gauche et à s’engager sur une piste plutôt bonne. 25 kilomètres pour traverser le fond de la vallée et atteindre le poste-frontière sud-africain.

Le paysage s’élève doucement, laissant découvrir les roches rouges du Drakensberg, les flancs des montagnes érodés par le vent les rivières qui, il y a des millions d’années, ont creusé la vallée.

Une première halte permet de dominer la vallée. Des arbres calcinés donnent un cachet incroyable à ce lieu. C’est un endroit magique, idéal pour faire quelques photos-souvenirs et s’imprégner des lieux.

Après cette première halte à mi-chemin du sommet du col, on reprend la piste. Cette fois-ci, ça monte franchement. Et au vu des nombreuses ornières monumentales qui encombrent le chemin, on comprend pourquoi il est obligatoire de prendre un 4X4 pour passer le col… Et c’est juste au moment où je dis ça, qu’on voie passer devant nous une voiture de tourisme ! Mais comment ont-ils fait pour arriver à passer ? Derrière son volant, Billy Boy se marre franchement !

Plus on s’élève, plus la vue devient carrément fantastique avec ces montagnes à plateau érodées par le vent, sa végétation semi-désertique et sa piste incroyable qui s’accroche aux flancs de la montagne.

Au sommet des montagnes, des éperons rocheux et granitiques surgissent de la terre. On se croirait dans le Colorado !

Enfin, nous voici au poste-frontière. Ici, on est bien loin des postes de l’aéroport du Cap ou de Johannesburg. Personne pour contrôler si ma fille est bien ma fille ou si je suis ici pour trafiquer. Billy Boy connaît les gardiens et fait les allers-retours tous les jours… Sa jeune femme qu’il vient d’épouser est originaire du Lesotho !

Une nouvelle halte permet de découvrir un panorama magnifique sur toutes les montagnes environnantes. À couper le souffle ! Des vallons et toujours des vallons… N’est-ce pas ma fille ?
En chemin, une rivière asséchée rappelle qu’il peut être très dangereux de rouler ici quand vient la saison des pluies.

Le chemin se durcit et gravit la montagne sur 8 kilomètres en décrivant de nombreux lacets. C’est la partie la plus dangereuse du parcours. Le moindre coup de volant maladroit et on dévale le ravin… Le dernier accident remonte à trois ans. Pas de morts heureusement, mais de nombreux blessés et un bus en miettes que l’on peut encore admirer au sommet.

Nous voici enfin arrivés. Petit passage obligé par le poste de frontière du Lesotho. Une simple formalité d’usage. Ici, on ne fait que passer pour aller voir un petit bout du pays…

Un panneau rappelle que nous sommes ici à 2.873 mètres d’altitude. Pas mal pour un pays africain.

Avant de profiter à plein du paysage, on fait une halte au seul refuge du coin. Boissons fraîches, nourriture consistante, vins d’Afrique du Sud et bière locale, on se croirait presque au paradis. Quelques paires de ski rappellent que l’hiver, tous les sommets environnants sont enneigés.

Au sommet du Sani Pass, la vue est vraiment époustouflante : paysage de haute montagne, crêtes, prés arides aux herbes rases, champs de cailloux… Un panorama de toute beauté.

En déjeunant dehors, on profite à plein du paysage…

Plus tard, quand nous redescendrons le col après notre halte au Lesotho, on pourra encore admirer la splendeur du panorama… Et surtout se rendre compte de la route vertigineuse qui mène au sommet du Sani Pass.

À un petit quart d’heure de route de la frontière, voici le premier village du Lesotho : Skiiring.

Le village de Skiiring n’abrite qu’une cinquantaine d’habitants, pas plus. Ici, l’activité se concentre sur l’élevage et le tourisme. Les habitations consistent en de magnifiques huttes surmontées de toits de chaume.

Notre guide nous apprend quelques mots de sothos…

Ces pauvres masures sont habitées par les Sothos, tous emmitouflés dans des couvertures traditionnelles et coiffés d’un bonnet pour se protéger du froid. Quelques ânes constituent la seule richesse des éleveurs.

Portraits de Sothos…

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