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A travers la vallée sacrée des Incas, les ruines de Pisac

Pourquoi visiter les ruines de Pisac  ?

Un site archéologique majeur

Les ruines de Pisac constituent un site archéologique majeur dans la Vallée Sacrée, offrant un panorama complet de l’ingénierie et de l’organisation incas. Le complexe comprend des secteurs distincts : des terrasses agricoles monumentales, un quartier résidentiel, des temples taillés dans la falaise et un système défensif. Ces éléments illustrent la maîtrise de l’architecture adaptée à la topographie montagneuse.

La planification urbaine inca

La visite permet de comprendre la planification urbaine inca, avec la séparation entre zones cérémonielles, agricoles et habitation. Les terrasses, toujours utilisées aujourd’hui, démontrent une connaissance avancée de l’agriculture en altitude. Le site est moins fréquenté que celui du Machu Picchu, ce qui permet une exploration plus sereine.

Le marché artisanal de Pisac

L’accès au site s’effectue depuis le village moderne de Pisac, connu pour son marché artisanal. La position en hauteur des ruines offre une vue étendue sur la Vallée Sacrée. Combinée à la visite du marché, l’excursion représente une journée complète permettant d’appréhender à la fois le passé inca et les traditions vivantes de la région.

Comment visiter les ruines de Pisac ?

L’accès au site archéologique est inclus dans le Boleto Turístico General, un billet global qui coûte 130 soles péruviennes et donne accès à seize sites de la région pour une durée de dix jours. Si vous ne souhaitez visiter que Pisac, un billet partiel est disponible pour 70 soles, valable pour une journée et incluant les sites de Pisac, Ollantaytambo, Chinchero et Moray.

Comment s’y rendre ?

Vous pouvez vous rendre à Pisac de manière autonome en prenant un colectivo depuis la rue Puputi à Cusco. Le trajet dure environ quarante-cinq minutes et coûte 5 à 7 soles par personne. Depuis le village de Pisac, l’accès aux ruines se fait par une route sinueuse de 4 kilomètres, que vous pouvez parcourir à pied en une heure de montée ou en taxi pour environ 15 à 20 soles aller simple.

Quelles agences ?

De nombreuses agences à Cusco proposent des tours organisés. Ces excursions d’une demi-journée incluent généralement le transport aller-retour, un guide francophone ou anglophone et la visite des ruines et du marché artisanal de Pisac. Le prix varie entre 40 et 70 soles par personne, selon la qualité de l’agence et les services inclus. Il est recommandé de choisir une agence officielle disposant d’une licence de tourisme, identifiable par un autocollant bleu et blanc, pour garantir des normes de sécurité et de professionnalisme.

Quelle durée ?

La visite des ruines nécessite au moins deux heures pour explorer les terrasses agricoles, les temples et les zones résidentielles. Un guide local sur place peut être engagé pour 50 à 80 soles par groupe, ce qui permet de mieux comprendre l’histoire et la fonction des différentes structures. Le site est ouvert de 7h à 18h. Il est conseillé de visiter tôt le matin pour éviter la chaleur et les groupes de touristes, ou en fin d’après-midi pour profiter de la lumière.

A travers la vallée sacrée des Incas, les ruines de Pisac

Mardi 10 mai. Chouette ! Ce matin, levé à une heure normale. Ça fait du bien aussi. Du coup, je suis frais et dispo pour le rendez-vous donné par mon guide sur la place Santa Domingo. C’est d’ici que partent toutes les excursions pour la vallée sacrée et les sites environnants de Cuzco. Du coup, c’est un bazar inouï. Tout le monde veut monter avec tout le monde, les guides s’arrachent les bus qui arrivent (et leurs cheveux !), c’est parfois la foire d’empoigne, mais tout ce joli monde finit par trouver sa place, l’on ne sait par quel miracle de l’organisation. Bref, tout ça ne vaut pas les petites pastilles de couleur qu’on nous plaque sur les vêtements en Thaïlande ! Allez zou, petit coup d’œil sur la carte de la vallée sacrée des Incas et en voiture Simone !

Ok, une fois à bord, on sort plus ou moins rapidement de Cuzco et de son centre-ville encombré de voitures et de bus, et on se rend compte très vite que la ville est placée en plein cœur d’une cuvette bordée de montagnes andines. Ok, on s’élève un peu plus et on tombe rapidement sur les premières ruines incas de la vallée sacrée.
Notre chemin passe donc devant l’entrée des ruines imposantes de Sacsayhuaman, et j’en viens vite à regretter de ne pas avoir plus de temps que cela pour visiter tous les sites de vallée. Ce sanctuaire inca dressé sur un promontoire naturel dominant Cuzco, n’est pas une forteresse, mais ses immenses blocs de pierre font imparablement penser à une immense construction herculéenne. Bref, ne nous y attardons pas, j’espère bien un jour revenir par ici pour la visiter. Fin de la parenthèse.

Bon, voilà, après une petite heure de route, nous voici arrivés à Pisac, un site posé au pied de la montagne, à plus de 2.800 m d’altitude. En quechua, Pisac veut dire perdrix. Il est le village situé le plus à l’est de la vallée sacrée, à 32 km de Cuzco. En fait, les ruines se trouvent à 7 km plus haut sur la montagne qui surplombe le village. Pour se garer, c’est la croix et la bannière, mais à force de manœuvre, on finit par trouver une place. Depuis le parking, il faut encore marcher cinq petites minutes avant d’accéder à l’entrée du site. De là, on aperçoit déjà les ruines du site inca posées à flanc de montagne.

Avis aux amateurs, pour visiter Pisac, il faut absolument éviter de faire l’excursion en voyage organisé… La visite se fait au pas de course, et a posteriori, je regrette vraiment d’avoir choisi l’excursion. Dieu merci, comme je comptais prendre le train pour Agua Calientes et le Machu Picchu à Ollyantatambo, j’ai arrêté le massacre dès mon arrivée à Ollyantatambo afin de visiter les ruines le plus tranquillement possible. Là aussi, parenthèse fermée. Du coup, j’en profite pour glisser une jolie photo de lama prise sur la route de Pisac, sur un marché artisanal, que je ne savais où mettre.

Bref, j’en retourne à mon lama, ou plutôt aux ruines de Pisac. La visite commence invariablement par le haut du site, avec le quartier de Kantus Rakay, le premier après avoir quitté le parking.

De là, on a un panorama de folie sur l’ensemble de la vallée sacrée, couvertes de larges terrasses incas ancrées dans les flancs de la montagne.

À peine une petite demi-heure pour visiter le site de Pisac, c’est carrément inadmissible. Plus jamais je ne tomberai dans ce piège à touriste. Promis, juré, craché ! Bon, du coup, je laisse notre guide à ses explications et je pars à l’assaut de la montagne qui abrite le quartier haut perché de Kallaqasa. Le plus important du site. Ici, les ruines font immédiatement penser à un vaste complexe d’habitations, de bains cérémoniels, de places et de marchés.

Ici et là, des pans de murs magnifiquement ajustés font également penser à une citadelle. Depuis le sommet, on a une vue grandiose sur toute la vallée. Les terrasses incas grimpent les flancs de la montagne. À force de monter, des tours apparaissent. Les pierres ajustées forment des angles inouïs.

En redescendant les marches de la citadelle et de Kallaqasa, un sentier part à gauche et mène droit à la porte du Serpent, une belle entrée inca dont on devine encore le système de fermeture.

C’est donc au pas de course que la visite du site de Pisac s’achève. Plus jamais, on ne m’y reprendra. Cerise sur le gâteau, au retour, nouvel arrêt du bus au village moderne de Pisac, lieu du plus grand marché indigène du Pérou (le samedi)… pour amener les touristes dans une boutique hors de prix. Tout ça pour ça. Ok, je sors furieux du magasin et je fais un petit tour sur le marché, histoire de jeter un coup d’œil sur ce charivari de couleurs.

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