Géorgie – Toutes mes astuces et conseils

Table des matières

Quel itinéraire ?

Sicile

1er jour – Palerme – Quattro Canti – Giardino Garibaldi – Port.

2e jour : Palerme : Chiesa Santa Maria Caterina Vergine – Chiesa Gesu – Vieille ville – Cathédrale – Jardins de la villa Bonano – Palais des Normands et chapelle Palatine – Piazza Marina – Chiesa de la Pieta – Foro Umberto 1er.

3e jour : Santa Maria Nuova de Monreale – Les ruines de Segeste – L’ancienne cité grecque de Sélinonte

4e jour : Sur les hauteurs d’Erice – Agrigente –

5e jour – Piazza Armerina et  la villa Casale – Syracuse.

6e jour – Catane – Sur les pentes de l’Etna.

7e jour – La vieille ville de Taormina – Le théâtre antique – Baie de Taormina.

Italie du Nord

1er jour – Ruine antiques de Suse – Sacre di San Michele – Visite de Turin.

2e jour : Santuario di Vicoforte à Mondovi – Visite de Gênes.

3e jour : Visite de Pise – Visite de Lucques.

4e jour : Parc des Cinq Terres.

5e jour – Visite de Parme – Visite de Modène – Visite de Mantoue.

6e jour – Château de Fontanellato – Visite de Piacenza – chartreuse de Pavie.

7e jour – Tour du lac de Côme.

8e jour – Tour du lac Majeur – Santuario di Oropa.

Florence

1er jour – Arrivée à Florence: visite du duomo.

2e jour – Palais des offices – Piazza della Signora – Ponte Vecchio et rives de l’Arno – Les collines de Florence – Baptistère – Galleria della Academia – Place San Marco

3e jour – Museo del Borgelo – Piazza Santa Croce

Venise

1er jour. – Arrivée à Venise en soirée – Cannaregio et le ghetto juif – Du Grand Canal à San Marco

2e jour. – Le long du Grand Canal – Piazza San Marco – Le palais des Doges – Pont des Soupirs – Quais de Schiavoni – Campanile San Marco – Basilique San Marco – Musée Correr – Procuratie – Chiesa Santo Stefano – Pont de l’Accademia – Santa Maria della Salute – Pointe della Dogana – Musée Guggenheim – Musée de l’Accademia.

3e jour. – Quartier San Polo – Scolla Grande di San Rocco – Pont et quartier du Rialto – San Marco – La lagune – Quartier du Castello – Tour en gondole.

4e jour. – San Giorgio Maggiore – Pont de l’Accademia – Quartier de la Salute – Dorseduro – Santa Croce.

Comment se rendre en Italie depuis la France et à quel prix ?

Pour se rendre en Italie depuis la France, plusieurs options de transport s’offrent à vous, avec des prix et durées variables selon la saison et la réservation.

Avion
Les vols directs relient Paris à Rome, Milan, Venise ou Naples à partir de 50€ aller-retour en s’y prenant à l’avance (compagnies : Air France, EasyJet, Ryanair). Durée : 1h30-2h. Les aéroports de province proposent aussi des vols saisonniers.

Train
Le TGV Lyria relie Paris à Milan en 7h via les Alpes (à partir de 45€ en seconde classe). De nuit, le Thello dessert Milan et Venise (couchettes à partir de 60€). Depuis 2021, les TGV directs Paris-Turin (5h) et Paris-Milan (6h30) sont opérationnels.

Bus
FlixBus et BlaBlaCar Bus proposent des trajets Paris-Milan à partir de 25€ (10-12h de route). Confort basique mais économique, avec arrêts possibles à Lyon ou Turin.

Voiture
Autoroutes via Mont-Blanc (48€ de péage) ou Fréjus (45€). Comptez 8h depuis Lyon jusqu’à Turin (680 km), carburant non inclus. Covoiturage BlaBlaCar environ 40-60€.

La réservation anticipée, idéalement deux à trois mois avant le départ, reste le meilleur moyen d’obtenir des prix avantageux, particulièrement pour les périodes de pointe estivales. Il est également judicieux de comparer les départs depuis les aéroports et gares régionales, qui peuvent offrir des alternatives intéressantes selon votre point de départ en France.

Pourquoi se déplacer en Italie en voiture ?

Se déplacer en Italie en voiture offre une liberté unique pour explorer les régions en dehors des axes touristiques principaux. Cette approche permet de découvrir des villages perchés des Apennins, des vignobles du Piémont ou des criques isolées des Calabre qui restent difficilement accessibles par les transports en commun.

La conduite le long des routes côtières comme la SS163 amalfitaine ou la SS1 aurelia devient une expérience sensorielle, où chaque virage révèle de nouveaux panoramas sur la Méditerranée. Les réseaux autoroutiers bien développés dans le nord (autostrada) contrastent avec les routes de montagne sinueuses des Abruzzes, nécessitant une adaptation constante au relief.

L’autonomie véhiculaire transforme la logistique : possibilité d’emporter équipement de randonnée dans les Dolomites, d’acheter fromages et vins directement aux producteurs, ou de modifier son itinéraire pour suivre les recommandations des habitants. Les aires de service (autogrill) le long des autoroutes constituent d’ailleurs une expérience culturelle à part entière.

Cette flexibilité comporte des défis : attention aux zones (ZTL) pièges dans les centres historiques, stationnement complexe à Florence ou Rome, et péages autoroutiers élevés. Le choix entre location (à partir de 25€/jour) ou véhicule personnel implique différents calculs économiques.

La voiture devient particulièrement pertinente pour des circuits thématiques : route des châteaux du Val d’Aoste, villages des Cinque Terre en évitant les foules, ou exploration des trulli des Pouilles dispersés. Elle permet de voyager à son rythme, en s’arrêtant pour photographier un cyprès solitaire toscan ou déguster une glace dans une bourgade sans liaison ferroviaire.

Cette mobilité automobile révèle ainsi une Italie profonde, où le trajet entre deux destinations devient souvent aussi mémorable que les sites eux-mêmes, à condition de maîtriser la conduite locale – énergique mais courtoise – et de planifier soigneusement les étapes urbaines.

Comment se déplacer en transport en commun en Italie ?

Se déplacer en transport en commun en Italie repose sur un réseau diversifié qui varie considérablement selon les régions. Dans les grandes villes comme Rome, Milan ou Naples, le métro constitue l’épine dorsale des déplacements, complété par des tramways et des bus urbains. Les billets simples, valables généralement entre 75 et 120 minutes, coûtent entre 1,50 et 2,50 euros et s’achètent dans les tabacs, les kiosques ou via des applications mobiles.

Entre les villes, le réseau ferroviaire offre plusieurs options. Les trains à grande vitesse Frecciarossa relient les principales métropoles à des tarifs débutant à 25 euros pour un Milan-Rome, tandis que les trains régionaux (Regionale) desservent les petites villes pour des prix fixes autour de 10 euros sur des distances moyennes. Les bus interurbains, avec des compagnies comme FlixBus, proposent des alternatives économiques à partir de 5 euros pour des trajets de quelques heures.

Dans les zones côtières et lacustres, les bateaux deviennent un moyen de transport pratique, particulièrement dans les Cinque Terre, sur le lac de Côme ou dans la lagune vénitienne, avec des billets allant de 5 à 20 euros selon la distance.

Pour optimiser les coûts, les voyageurs peuvent envisager des passes régionaux comme la Campania ArteCard qui combine transports et entrées culturelles, ou des abonnements ferroviaires nationaux type Interrail pour les résidents européens. La réservation anticipée reste cruciale pour les trajets en train à grande vitesse pendant les périodes de forte affluence.

Quelles sont les formalités pour voyager en Italie ?

L’Italie faisant partie de l’espace Schengen, pas besoin de passeport. Une carte d’identité suffira. Plus pour votre enregistrement à l’hôtel que pour votre passage à la frontière.

Comment respecter les règles de stationnement ?

Respecter les règles de stationnement en Italie nécessite une attention particulière aux signalisations locales, qui varient souvent d’une commune à l’autre. Les zones réglementées sont généralement matérialisées par des marquages au sol : les lignes bleues indiquent un stationnement payant, les jaunes sont réservées aux résidents ou services spécifiques, et les blanches signalent un stationnement libre mais limité dans le temps.

Dans les centres historiques, les ZTL (Zone à Trafic Limité) sont strictement contrôlées par caméras. L’accès y est interdit sans autorisation spéciale, y compris pour le stationnement. Les infractions entraînent des amendes de 80 à 300 € envoyées par courrier au locataire du véhicule.

Pour le stationnement payant, utilisez les horodateurs (parcometri) ou l’application mobile indiquée sur les panneaux. Comptez 1 à 4 €/heure selon les villes. Les tickets doivent être apposés derrière le pare-brise. Certaines villes like Florence utilisent un système de paiement par SMS.

Les règles de stationnement gratuit sont souvent précisées par des panneaux complémentaires : “sosta disco orario” exige un disque de stationnement (disponible dans les stations-service) indiquant l’heure d’arrivée. La durée maximale est généralement de 1 à 2 heures.

En cas de stationnement gênant (passages piétons, bouches d’incendie), les véhicules peuvent être mis en fourrière (rimozione forzata) avec des frais de remise en circulation pouvant dépasser 200 €. Les zones d’arrêt minute (sosta di cortesia) tolèrent généralement 5-10 minutes pour le déchargement.

Il est conseillé de privilégier les parkings souterrains (parcheggi) dans les centres-villes (15-30 €/jour) ou les parkings relais en périphérie desservis par les transports publics. Les campings-cars doivent utiliser les aires spécialisées indiquées par le panneau “area camper”.

Comment louer une voiture en Italie ? Et à quel prix ?

Pour louer une voiture en Italie, vous devez être âgé d’au moins 21 ans (25 ans pour certaines catégories de véhicules) et détenir un permis de conduire français en cours de validité depuis plus d’un an. Une carte de crédit à votre nom est indispensable pour la caution, généralement bloquée entre 800 et 1 500 €.

Les agences internationales (Hertz, Avis, Europcar) et locales (Maggiore, Sicily by Car) proposent des locations à partir de 25-40 € par jour pour une citadine, assurance responsabilité civile incluse. Le prix varie selon la saison : comptez 50 à 100 % de supplément en juillet-août. Les aéroports et gares offrent plus de choix mais des tarifs plus élevés que les agences en centre-ville.

L’assurance complète (CDW/TP) réduisant la franchise à zéro coûte 15-30 € supplémentaires par jour. Vérifiez si votre carte de crédit ou assurance voyage inclut déjà cette couverture. Le carburant est à votre charge : compter environ 1,95 €/litre pour l’essence.

Réservez 2-3 mois à l’avance pour les périodes estivales. Vérifiez scrupuleusement l’état du véhicule avant départ et photographiez les éventuels dommages. Évitez les locations avec franchise élevée (>1 500 €) sans assurance complémentaire.

Pour un road trip d’une semaine en Toscane, prévoyez un budget total de 400-600 € hors carburant et péages, selon la catégorie de véhicule et les options choisies.

Voyager en bus en Italie, une bonne solution alternative ?

Oui, voyager en bus en Italie représente une alternative souvent avantageuse, particulièrement pour les trajets interurbains et régionaux. Le réseau, très développé, couvre l’ensemble du territoire à des tarifs généralement inférieurs à ceux du train, avec une fiabilité correcte.

Les compagnies comme FlixBus et Marino relient les grandes villes (Rome-Milan à partir de 15€ pour 7h de trajet) tandis que les autocars régionaux desservent les villages reculés des Apennins ou des Dolomites. Pour un trajet Rome-Florence, comptez environ 10€ contre 30€ en train, pour une durée similaire (3h30).

Les bus offrent des avantages spécifiques : desserte de centres-villes évitant les transferts vers des gares périphériques, bagages inclus sans supplément, et wifi gratuit souvent fonctionnel. Les nouvelles flottes sont équipées de prises USB et de sièges confortables.

Cette solution présente aussi des inconvénients : sensibilité aux embouteillages sur les autoroutes comme l’A1, espace limité pour les jambes, et fréquences réduites en zone rurale. Pour les traversées alpines (France-Italie), le bus reste imbattable économiquement (Paris-Turin à 25€).

Le bon compromis consiste à mixer transports : train pour les longs trajets (Frecciarossa Milan-Naples), bus pour les économies et les destinations secondaires (Bari-Matera), avec l’application Omio pour comparer en temps réel. Pendant les grèves ferroviaires fréquentes, les bus maintiennent usually leurs services.

Pour un séjour économique ou hors des axes principaux, le bus s’impose comme une option pragmatique, surtout si vous voyagez avec un budget serré ou souhaitez atteindre des sites comme les Cinque Terre où le train saturé l’été.

Et le train, c'est comment ? Est-ce vraiment une bonne idée ?

Le train en Italie constitue une excellente option pour de nombreux trajets, mais son intérêt varie selon les régions et le type de voyage. Le réseau ferroviaire italien se divise en deux catégories principales : les trains à grande vitesse (Frecciarossa, Italo) et les trains régionaux (Regionale).

Les trains Frecciarossa et Italo relient les grandes villes à des vitesses pouvant atteindre 300 km/h. Un trajet Milan-Rome dure 3 heures pour un coût à partir de 25€ si réservé à l’avance, contre souvent le double en dernière minute. Ces trains offrent un confort moderne avec wifi, prises électriques et espace bagages généreux.

Les trains régionaux sont beaucoup plus lents mais desservent des centaines de petites villes. Leur prix est fixe (exemple : Florence-Sienne à 9,80€), sans avantage à la réservation anticipée. Ils sont parfaits pour les courtes distances mais peuvent être bondés aux heures de pointe.

L’abonnement Interrail Italie Pass (à partir de 153€ pour 4 jours en 1 mois) peut être rentable pour un circuit intensif. Les principales gares sont bien connectées aux transports urbains, mais compter des suppléments pour les navettes vers les centres historiques (exemple : 14€ depuis l’aéroport de Rome).

Cependant, cette solution montre ses limites dès qu’on s’éloigne des axes majeurs. Les régions montagneuses comme les Dolomites ou certains villages des Apennins restent difficilement accessibles par rail, nécessitant des correspondances en bus. Le transport de bagages encombrants peut également s’avérer problématique dans les trains complets.

L’arbitrage dépend fondamentalement de votre itinéraire : le train s’impose pour un circuit urbain Florence-Bologne-Venise, tandis qu’une exploration du Val d’Aoste ou des Pouilles rurales réclame un véhicule. La combinaison des modes de transport – train pour les grandes distances, location de voiture locale pour les explorations – constitue souvent la solution optimale. La réservation anticipée reste la clé pour bénéficier des tarifs les plus avantageux, surtout pendant la haute saison touristique.

Prendre un taxi ? Hors de prix !

Une course d’aéroport vers le centre-ville de Rome ou Milan peut facilement coûter entre 50 et 70 euros, ce qui est effectivement bien plus cher qu’un transfert en train ou en navette.

Cependant, le taxi garde une utilité dans certaines situations précises : pour rejoindre votre hébergement avec des bagages lourds après une longue journée de voyage, pour des déplacements nocturnes lorsque les transports en commun sont réduits, ou pour accéder à des zones mal desservies. Dans ces cas, le confort et la porte-à-porte peuvent justifier le surcoût.

Pour optimiser les frais, privilégiez les applications comme Free Now ou Uber qui proposent des tarifs fixes à l’avance, évitant les mauvaises surprises. Évitez surtout les taxis non officiels qui stationnent près des sites touristiques – leurs tarifs sont souvent abusifs.

Une alternative intéressante existe dans certaines villes : les services de navettes partagées (carsharing) comme Share Now ou Enjoy pour des trajets intra-urbains, à des prix bien plus compétitifs.

Les VTC et compagnies comme Uber ou Bolt sont-ils une bonne alternative ?

Oui, les VTC comme Uber et Bolt constituent une alternative intéressante aux taxis traditionnels en Italie, avec des avantages notables mais quelques limitations à connaître. Leur principal atout est la transparence tarifaire : le prix est fixé à l’avance et payé électroniquement, évitant les surprises de course ou les suppléments abusifs. Une course du centre-ville de Rome à l’aéroport Fiumicino coûte généralement 45-55€ avec un VTC, contre 60-70€ en taxi officiel.

La disponibilité est excellente dans les grandes villes comme Milan, Rome ou Florence, avec des temps d’attente rarement supérieurs à 10 minutes. Les applications permettent de choisir différentes catégories de véhicules, du standard au premium, et offrent un suivi en temps réel du trajet.

Cependant, leur présence est limitée dans les villes moyennes et quasi-inexistante en zone rurale. À Sienne, Bologne ou dans les villages de Toscane, les taxis locaux restent souvent la seule option de transport sur demande. De plus, certaines restrictions municipales peuvent s’appliquer : à Naples, les VTC ne peuvent pas prendre de clients dans la rue et doivent être réservés via l’application.

La qualité de service est généralement supérieure, avec des véhicules plus récents et mieux entretenus, et des chauffeurs notés par les passagers. Pour les trajets vers les aéroports, le coût est souvent 20-30% inférieur à celui des taxis, surtout si vous optez pour le covoiturage (Uber Pool).

Le permis international est-il obligatoire pour rouler en Italie ?

Non, le permis international n’est pas obligatoire pour conduire en Italie avec un permis de conduire français en cours de validité. Le permis français, délivré après 2013 et conforme au modèle européen, est pleinement reconnu pour la location de véhicules et la conduite sur le territoire italien, y compris en Sicile et en Sardaigne.

Se loger en Italie, à l'hôtel, combien ça coûte ?

Le coût des hôtels en Italie varie considérablement selon les régions et la saison. Dans les grandes villes touristiques comme Rome, Florence ou Venise, une chambre double dans un hôtel trois étoiles correct démarre autour de 100-140 € la nuit en basse saison (novembre-mars), mais peut atteindre 180-250 € pendant la haute saison (avril-octobre). Venise applique des tarifs encore plus élevés, souvent 20 à 30 % supérieurs.

Dans les villes secondaires comme Bologne, Gênes ou Turin, les prix sont plus abordables, avec des chambres doubles correctes entre 70 et 110 € selon la période. Les hôtels de chaîne (Ibis, NH) en périphérie des villes proposent des tarifs intéressants à partir de 60 € la nuit, mais nécessitent souvent l’utilisation des transports en commun.

La qualité des hébergements suit globalement les standards européens, mais attention aux établissements historiques dans les centres-villes où les chambres peuvent être petites et le bruit routier important. Les taxes de séjour (tassa di soggiorno) s’ajoutent au prix affiché : comptez 2 à 7 € par personne et par nuit selon la ville et la catégorie d’hôtel.

Pour réduire les coûts, privilégiez la réservation directe sur les sites des hôtels avec annulation gratuite, ou les offres last-minute sur des plateformes spécialisées. Évitez surtout les périodes de foires internationales (comme le Salone del Mobile à Milan) où les prix triplent.

Se loger en Italie, chez l'habitant en résidence type Airbnb, combien ça coûte ?

Le coût d’un logement chez l’habitant via Airbnb en Italie présente des variations importantes selon les régions. À Rome ou Florence, un appartement entier dans un quartier central coûte en moyenne 90-150 € la nuit en haute saison, mais peut chuter à 50-80 € en période hivernale. Une chambre privée dans une résidence habitée se situe généralement entre 35-65 €.

Dans les villes secondaires comme Naples ou Palerme, les prix deviennent plus accessibles : 45-85 € pour un logement entier, et 25-45 € pour une chambre privée. Les zones rurales toscanes ou ombriennes proposent des maisons entières à partir de 70 €, mais exigent souvent des séjours minimaux de 3 à 7 nuits.

Les frais de service Airbnb ajoutent 12-16 % au total, et les frais de ménage oscillent entre 25-50 € par séjour. Certains hôtes appliquent des suppléments pour les séjours courts (1-2 nuits).

La réservation à l’avance (2-3 mois) reste cruciale pour obtenir les meilleurs tarifs et la qualité. Vérifiez systématiquement les commentaires récents sur la fiabilité du chauffage/climatisation, point faible fréquent dans les bâtiments anciens. Les logements “Superhost” garantissent généralement un meilleur rapport qualité-prix.

Attention aux taxes de séjour non incluses : comptez 1,5-3 € par personne et par nuit selon les municipalités. Les annonces en périphérie proche des transports offrent souvent le meilleur équilibre entre prix et commodité.

Se loger en Italie, en auberge de jeunesse, combien ça coûte ?

Un lit en dortoir (4-8 lits) dans une ville comme Rome ou Venise coûte 25-45 € la nuit en haute saison, tandis que dans des villes comme Bologne ou Naples, les prix oscillent entre 20-35 €. En basse saison, comptez 15-25 € selon la localisation.

Les auberges indépendantes et les réseaux comme AIG (Associazione Italiana Alberghi per la Gioventù) proposent des tarifs légèrement inférieurs pour leurs membres (adhésion annuelle ~5€). Les prestations incluses varient : petit-déjeuner souvent compris, wifi généralement gratuit, mais serviettes et consignes parfois payantes.

Les prix s’envolent pendant les événements majeurs (Biennale de Venise, Salone del Mobile à Milan) où une réservation six mois à l’avance devient nécessaire. Les auberges centrales à Rome (comme celles près de la gare Termini) facturent 30-50% de plus que celles en périphérie bien desservie.

Se loger en Italie, au camping, combien ça coûte ?

Le camping en Italie est une option très abordable pour les voyageurs souhaitant profiter des paysages tout en gardant un petit budget.

Un emplacement pour deux personnes avec tente coûte généralement 15-30 € par nuit en basse saison (mai-juin, septembre), et 25-50 € en haute saison (juillet-août) sur la côte adriatique ou en Toscane.

Les régions les plus chères sont la Ligurie (Cinque Terre), les lacs du Nord (Côme, Garde) et la côte amalfitaine, où les prix dépassent souvent 40 € la nuit en été. Les zones rurales des Abruzzes ou de la Basilicate maintiennent des tarifs plus accessibles (12-20 €).

La réservation est indispensable de juin à août, surtout pour les emplacements ombragés ou avec vue mer. Les campings italiens appliquent souvent des frais de dossier (5-15 €) et exigent un passeport ou carte d’identité à l’arrivée.

Se nourrir en Italie, ça coûte combien ?

Un repas complet dans un trattoria traditionnel (antipasto, primo piatto, dolce) coûte 18-28 € par personne hors boissons, tandis qu’un dîner dans un restaurant gastronomique peut facilement atteindre 50-80 €.

La cantine économique ou les bars proposant des formules déjeuner (un plat + boisson + café) restent accessibles pour 10-15 €. Le célèbre “aperitivo” milanais (buffet inclus avec consommation) revient à 8-15 €.

Pour les repas rapides, une pizza à emporter coûte 5-9 €, un sandwich (panino) 3-6 € et une assiette de pâtes dans une échoppe 6-10 €. Les marchés alimentaires (Mercato di Sant’Ambrogio à Florence, Ballarò à Palerme) permettent de composer des pique-niques pour 8-12 € par personne.

Les supermarchés offrent les tarifs les plus bas : pâtes à 0,90-1,50 € le paquet, sauce tomate 1,50-2,50 €, mozzarella di bufala 4-7 €. Un litre d’huile d’olive de qualité démarre à 8 €.

Les boissons suivent cette échelle : expresso 1-1,50 € au comptoir, verre de vin maison 3-5 €, bouteille d’eau 1-2 €. Les gelati artisanal coûtent 2,50-4 € pour deux parfums.

Le budget quotidien raisonnable s’établit donc entre 25 € (autocuisine et restaus économiques) et 60 € (restaurants midi et soir) par personne. Les régions du Sud (Calabre, Sicile) affichent des prix 15-20% inférieurs à la Toscane ou aux grandes villes du Nord.

Quel budget pour les sorties ?

Voilà un budget qui peut facilement déraper si vous ne faites pas attention.

Pour des visites culturelles standards, comptez 15-25 € par jour avec l’entrée à un monument majeur (comme le Colisée à 16 € ou les Offices à 20 €), un audioguide (5-7 €) et une petite collation.

Les excursions organisées représentent un poste important : une journée aux Cinque Terre en train depuis Gênes coûte 30-45 € (transport + sentiers payants), tandis qu’une visite guidée des vignobles toscans avec dégustation s’élève à 60-90 €. Les croisières vers Capri depuis Naples ou Sorrente démarrent à 45 € pour une demi-journée.

Les activités nocturnes varient considérablement : un verre de vin dans un enoteca (5-8 €) contre un cocktail dans un bar rooftop de Milan (15-20 €). Les spectacles (opéra à Vérone, théâtre) oscillent entre 25 et 150 € selon la catégorie.

Un budget quotidien raisonnable pour des sorties variées, incluant une activité culturelle, un transport local et une consommation le soir, se situe donc entre 40 et 80 € par personne. Ce montant peut être réduit en profitant des gratuités (églises, premiers dimanches du mois dans les musées nationaux) ou augmenté pour des expériences exclusives comme un cours de cuisine (80-120 €) ou un vol en hélicoptère au-dessus des Dolomites (200-300 €).

Les tarifs des musées et des entrées des sites touristique sont-ils abordables en Italie ?

Les musées nationaux comme les Offices à Florence ou le Colisée à Rome appliquent des prix standards autour de 20-25 € pour l’entrée adulte, tandis que les sites régionaux comme le château de Miramare à Trieste se situent entre 8-12 €.

Le système de gratuité existe pour les moins de 18 ans (souvent étendue aux étudiants UE jusqu’à 25 ans sur justificatif), et pour tous les visiteurs lors des “domeniche al museo” (premier dimanche du mois dans les musées d’État). Les églises majeures comme Saint-Pierre de Rome ou Saint-Marc de Venise restent libres d’accès, mais certaines chapelles (Scrovegni à Padoue) ou sites archéologiques (Ostie Antica) nécessitent un billet.

La réservation en ligne est souvent indispensable pour les sites majeurs (Colisée, Chapelle Sixtine) avec des frais de réservation de 2-5 € qui s’ajoutent au prix d’entrée. Les billets combinés comme celui du Forum Romain + Palatin (16 €) ou le Pass Bologna Welcome (45 €/48h) offrent des économies significatives.

Les différences régionales sont marquées : au Sud (Sicile, Calabre), les tarifs descendent souvent à 5-10 € pour des sites comparables à ceux du Nord. Les petits musées municipaux maintiennent généralement des entrées à 3-8 €, tandis que les expositions temporaires prestigieuses (Léonard de Vinci à Milan) peuvent monter jusqu’à 30 €.

Dans l’ensemble, l’Italie reste plus abordable que d’autres destinations européennes comme le Royaume-Uni ou la Scandinavie, avec une politique tarifaire qui favorise clairement les jeunes et les familles. Un budget de 150-200 € permet de visiter l’essentiel des sites majeurs sur un séjour de 10 jours, à condition de planifier à l’avance et d’utiliser les passes régionaux.

Quels sont les meilleurs bons plans quand on visite l'Italie pour faire des économies ?

Visiter en Italie sans se ruiner est tout à fait possible en adoptant quelques astuces locales et bons plans malins.

Profitez des entrées gratuites les premiers dimanches du mois dans les musées d’État (Colisée, Pompéi) et des créneaux horaires gratuits comme les derniers dimanches au Vatican (réservation obligatoire).

Optez pour les passe régionaux : la Campania ArteCard (33€/3 jours) combine transports et accès à 5 sites majeurs, tandis que la Firenze Card (85€) évite les files mais nécessite un calcul préalable. Privilégiez les visites en début de soirée lorsque les monuments proposent des tarifs réduits (Galleria Borghese à Rome : 2€ de moins après 17h).

Utilisez le covoiturage (BlaBlaCar) pour les trajets interurbains, souvent 40% moins chers que le train, et les vélos en libre-service dans les villes comme Milan ou Turin. Mangez dans les tavole calde et les rosticcerie où un repas complet coûte 8-12€, ou achetez dans les marchés locaux (Mercato di San Lorenzo à Florence) pour composer des pique-niques.

Logez dans les couvents aménagés (80€ la nuit pour deux à Rome contre 120€ à l’hôtel) ou les agritourismes en milieu rural. Enfin, voyagez hors saison (novembre ou février) quand les hébergements baissent de 30-50% et que les sites sont accessibles sans réservation.

Parlons sécurité

Franchement, je ne me suis jamais senti en insécurité en Italie.

Les pickpockets opèrent intensément dans les lieux très fréquentés comme le Colisée à Rome, la Galleria Vittorio Emanuele à Milan ou les transports en commun bondés de Naples. Les vols à la tire sont courants dans les gares principales telles que Termini à Rome ou Centrale à Milan.

Les conducteurs doivent redoubler de prudence dans le sud du pays, où le réseau routier secondaire peut être moins bien entretenu et où la signalisation est parfois défaillante. Évitez de laisser des objets visibles dans votre véhicule, surtout dans les parkings non surveillés de Sicile ou des Pouilles.

Certains quartiers urbains méritent une attention spéciale après la tombée de la nuit : les alentours de la gare de Naples, le quartier de Ballarò à Palerme, ou certaines zones périphériques de Bologne. Les arnaques courantes incluent les “faux policiers” demandant à vérifier vos documents et argent, ou les vendeurs de billets contrefaits pour les attractions populaires.

Les manifestations politiques peuvent surgir rapidement dans les villes universitaires comme Rome ou Turin – il est prudent de s’en éloigner. En cas de vol, signalez-le immédiatement au poste de police local pour obtenir une déclaration nécessaire à votre assurance.

Surtout ne consommez pas de drogues en Italie !

La consommation de drogues en Italie est strictement interdite et sévèrement réprimée. La loi italienne (Testo Unico sugli Stupefacenti) prévoit des sanctions administratives et pénales pour toute possession, même en petite quantité. Les contrevenants risquent une suspension du permis de conduire, le retrait de leur passeport, et une interdiction de séjour sur le territoire italien.

Les contrôles policiers sont fréquents, notamment dans les lieux touristiques et les festivals. Les peines peuvent aller jusqu’à 20 ans d’emprisonnement pour trafic, et les consommateurs sont soumis à des programmes de désintoxication obligatoires. Les étrangers sont systématiquement expulsés après toute condamnation.

Les services d’urgence (112) et les hôpitaux italiens sont tenus de signaler toute suspicion de consommation aux autorités. Aucune exception n’est faite pour les touristes, et les consulats ont une capacité d’intervention limitée dans ces affaires.

Les prises électriques sont-elles les mêmes en Sicile ?

Oui. Les prises électriques suivent le standard européen de type F (ou “Schuko”), avec deux trous ronds et des encoches latérales pour la terre.

Si vous venez de France, de Belgique ou d’autres pays européens, vos appareils fonctionneront sans problème puisque les fiches E/F (à deux broches rondes) sont compatibles – pas besoin d’adaptateur pour votre smartphone ou votre ordinateur portable.

Quelle langue parler en Italie ?

La langue officielle de l’Italie est l’italien. Dans les régions frontalières, on rencontre couramment le français dans la Vallée d’Aoste, l’allemand dans le Trentin-Haut-Adige, et le slovène dans la province de Trieste.

Dans les zones touristiques majeures (Rome, Florence, Venise, côte amalfitaine), l’anglais est pratiqué par les professionnels du tourisme, mais reste limité dans les commerces ordinaires. Les panneaux indicateurs sont généralement bilingues dans les aéroports et gares, mais univoquement en italien ailleurs.

Les dialectes régionaux (napolitain, sicilien, vénitien) persistent dans la vie quotidienne, mais l’italien standard reste compris partout. Les services téléphoniques d’urgence (112) proposent des opérateurs multilingues.

Comment puis-je utiliser mon téléphone portable en Sicile ?

Rien de plus simple. Si vous avez un forfait mobile français ou européen (Free, Orange, SFR, Bouygues), vous bénéficiez de l’itinérance gratuite dans toute l’UE grâce aux règles européennes – vos appels, SMS et données mobiles fonctionneront comme en France sans frais supplémentaires, avec généralement une limite de data entre 15 et 25 Go selon votre opérateur.

Pour appeler de la France vers l’Italie, vous devez d’abord composer l’indicatif international 00 39 suivi du numéro de téléphone italien sans le premier zéro – par exemple, pour joindre un numéro à Rome qui serait normalement le 06 1234 5678, vous composerez 00 39 06 1234 5678 depuis votre téléphone français.

Dans l’autre sens, lorsque vous appelez de l’Italie vers la France, il faut utiliser l’indicatif international 00 33 puis le numéro français sans le zéro initial – un numéro parisien comme 01 23 45 67 89 se composera donc 00 33 1 23 45 67 89 depuis un téléphone italien.

Les femmes peuvent-elles voyager seules en Italie ?

Oui, les femmes peuvent tout à fait voyager seules en Italie, mais comme dans de nombreux pays, certaines précautions sont recommandées. L’Italie reste globalement sûre, avec des taux de criminalité violente relativement bas, mais les voyageuses solos peuvent rencontrer des regards insistants ou des commentaires non sollicités, particulièrement dans le sud du pays.

Dans les grandes villes comme Rome, Milan ou Florence, la circulation piétonne en soirée est généralement dense et sécurisante. Évitez cependant les rues désertes après la tombée de la nuit, et privilégiez les transports officiels (taxis licenciés, métro) plutôt que de marcher seule dans des quartiers mal éclairés. Les gares principales comme Termini à Rome nécessitent une vigilance accrue face aux pickpockets.

Dans les régions rurales et le Mezzogiorno (sud), les attitudes traditionnelles persistent parfois. Une tenue vestimentaire adaptée aux sites religieux (épaules et genoux couverts) réduit les attentions indésirables. Les hôtels bien notés et les agriturismes offrent généralement un environnement convivial et sécurisé.

Les transports longue distance (trains Intercity, FlixBus) sont fiables, mais préférez les places assises en compagnie d’autres femmes ou familles. Les applications de VTC comme Uber fonctionnent correctement dans les grandes villes pour les trajets nocturnes.

En cas de problème, le numéro d’urgence européen 112 opère dans tout le pays. La police touristique (Polizia di Stato) dispose souvent d’unités spécialisées dans l’accueil des étrangers. Une assurance voyage incluant une assistance juridique et médicale reste conseillée.

Parlons argent, banque et change

Là aussi, rien de révolutionnaire. La lire s’est depuis longtemps évaporée, vous n’aurez besoin que de vos euros. Des distributeurs de monnaie sont partout présents. Pour les paiements, préférez si possible le paiement en liquide (les Italiens le privilégient aussi !). On n’est jamais trop prudent, les arnaques à a carte bancaire sont nombreuses dans la péninsule.

Quels sont les vaccins à faire pour voyager en Italie ?

Aucun vaccin n’est obligatoire pour entrer en Italie depuis la France ou un autre pays de l’Union européenne. Cependant, plusieurs vaccinations sont fortement recommandées par les autorités sanitaires pour un séjour en sécurité.

Les vaccins de routine doivent être à jour : diphtérie-tétanos-poliomyélite (DTP)coquelucherougeole-oreillons-rubéole (ROR), et hépatite B. Pour les adultes, un rappel du tétanos est conseillé tous les 20 ans.

Quelles sont les règles de base à respecter pour préserver sa santé ?

Hygiène alimentaire et hydrique
Privilégiez l’eau en bouteille capsulée dans les régions rurales. Évitez les glaçons dans les zones douteuses. Lavez soigneusement fruits et légumes. Dans les marchés, choisissez les stands avec une bonne rotation des produits.

Protection solaire
L’indice UV dépasse fréquemment 8 en été. Utilisez une crème solaire FPS 30-50, renouvelée toutes les 2 heures. Un chapeau et des lunettes de soleil sont indispensables, même à la montagne.

Adaptation climatique
La chaleur humide des côtes (30-35°C l’été) exige une hydratation constante (1,5L d’eau minimum par jour). Dans les Alpes, prévoyez des vêtements superposables pour les changements brutaux de température.

Prévention vectorielle
Les moustiques sont actifs surtout au crépuscule. Utilisez des répulsifs contenant du DEET 30% ou de l’icaridine, particulièrement en zones marécageuses (maremmes toscanes, delta du Pô).

Sécurité sanitaire
L’assurance voyage doit couvrir les soins et un éventuel rapatriement. Gardez sur vous la carte européenne d’assurance maladie. Les pharmacies (farmacia) disposent de médicaments contrôlés, mais apportez vos traitements chroniques en quantité suffisante.

Rythme biologique
Évitez les expositions prolongées au soleil entre 12h-16h. Préservez votre sommeil malgré les décalages horaires. Limitez la consommation d’alcool qui aggrave la déshydratation.

Quelle est la meilleure saison pour partir en Italie ?

La meilleure saison pour visiter l’Italie s’étend généralement de mai à juin et de septembre à octobre, période qui évite à la fois les foules estivales et les températures caniculaires de juillet-août. Ces mois offrent un climat doux idéal pour explorer les villes d’art comme Florence ou Rome, où les températures se maintiennent entre 20 et 26 degrés, et permettent de profiter des campagnes toscanes ou ombriennes lors des vendanges ou des floraisons.

L’été convient parfaitement aux voyages balnéaires en Sardaigne ou en Calabre, mais rend les visites urbaines difficiles en raison de la chaleur souvent supérieure à 35 degrés dans le centre historique des grandes villes. L’hiver se prête aux séjours au ski dans les Dolomites, aux escapades culturelles sans attente dans les musées vénitiens, ou à la découverte de la Sicile sous un soleil doux autour de 15 degrés.

Le choix définitif dépendra de votre projet de voyage : un circuit urbain printanier ou automnal, un séjour balnéaire estival, ou une retraite hivernale soit à la montagne soit dans le sud. Les mois de septembre et mai représentent généralement le compromis le plus équilibré pour mêler visites culturelles et agrément climatique.

Quel décalage horaire ?

Pas de panique, il n’y a pas de décalage horaire entre la France et l’Italie

Que mettre dans la valise pour partir en Italie ?

J’ai envie de vous dire : tout dépend de la saison à laquelle vous souhaitez vous y rendre. 

Prévoyez des tenues modèles pour les églises : épaules et genoux couverts, avec un châle léger transformable qui s’adapte aux églises romaines comme aux cathédrales milanaises.

La base vestimentaire associe élégance décontractée et praticité. Emportez des chaussures de marche confortables pour les pavés anciens, un coupe-vent imperméable pour les averses soudaines sur les côtes liguriennes ou adriatiques, et des vêtements superposables pour gérer les écarts de température entre les matinées fraîches et les après-midi ensoleillés.

Adaptez votre équipement aux activités spécifiques : maillot de bain et sandales résistantes aux rochers pour les criques méditerranéennes, tenue technique pour les randonnées dans les Dolomites, ou tenue plus sophistiquée pour les opéras vénitiens. Un sac à dos pliable sera précieux pour les journées d’excursion.

La trousse de santé doit inclure une protection solaire haute résistance, un antiseptique pour les petites blessures sur sites archéologiques, et vos médicaments personnels avec leurs ordonnances traduites. Complétez avec un adaptateur universel pour les prises électriques, une batterie externe, et des copies numériques de vos documents importants.

Quels souvenirs acheter en Italie ?

Dans les régions viticoles comme le Piémont ou la Toscane, rapporter une bouteille de Barolo ou de Brunello di Montalcino (10-30€) s’impose, accompagnée d’huile d’olive artisanale en fiole de verre (8-15€).

Les produits alimentaires typiques incluent le vinaigre balsamique traditionnel de Modène vieilli 12 ans minimum (20-50€ pour 100ml), les pâtes de Gragnano aux formes artisanales (3-6€ le paquet) ou le parmesan Reggiano en meule emballée sous vide (15-25€/kg).

L’artisanat local offre des maroquineries florentines en cuir végétal (portefeuilles 40-80€), les masques vénitiens en cartapesta (25-100€), la céramique de Caltagirone en Sicile (assiettes 20-40€) ou les verreries de Murano (coupes 30-150€).

Pour les amateurs de design, les cafetières Moka Bialetti (20-40€) et les machines à pâtes Imperia (60-100€) constituent des icônes fonctionnelles. Les reproductions archéologiques des musées romains (moulages de fresques 15-50€) permettent de rapporter un fragment d’histoire.

Les textiles valent aussi le détour : linge de maison toscan (nappes 40-100€) ou cashmere biellais (écharpes 60-120€). 

Combien coûte le pourboire en Italie ?

Le pourboire en Italie, appelé mancia, suit des coutumes spécifiques sans être obligatoire. Dans les restaurants, il est courant de laisser quelques euros par personne lorsque le service est déjà inclus dans l’addition, ou 5 à 10 pour cent du montant total si le service a été particulièrement attentif. Pour les consommations au bar, les Italiens laissent souvent la monnaie, généralement entre cinquante cents et un euro.

Les chauffeurs de taxi apprécient que l’on arrondisse la course à l’euro supérieur, surtout pour les longs trajets où un pourboire de 5 à 10 pour cent est bienvenu. Les guides touristiques reçoivent généralement cinq à dix euros par personne pour une visite d’une demi-journée, tandis que le personnel hôtelier perçoit un ou deux euros par jour pour le service de ménage et deux à trois euros pour le porteur des bagages.

Il est important de noter que le coperto, frais de couvert parfois facturé dans les restaurants, ne remplace pas le pourboire. Celui-ci se donne exclusivement en espèces, directement à la personne concernée, et de manière discrète pour respecter les usages locaux.

Peut-on boire l'eau du robinet ?

Oui, l’eau du robinet est généralement potable dans la plupart des villes italiennes, notamment à Rome, Milan, Florence ou Turin, où elle est soumise à des contrôles stricts. L’eau courante provient souvent de sources montagneuses ou de nappes profondes, comme l’acqua Marcia à Rome, réputée pour sa qualité.

Cependant, dans certaines régions rurales ou zones côtières touristiques, l’eau peut avoir un goût prononcé de chlore ou contenir des minéraux en concentration élevée due au calcaire. Dans le sud de l’Italie, notamment dans les vieilles habitations, il est parfois préférable de consommer de l’eau en bouteille par précaution.

Les Italiens eux-mêmes oscillent entre eau du robinet et eau embouteillée, cette dernière étant souvent gazeuse (frizzante). Les fontaines publiques (nasoni) à Rome offrent une eau fraîche et gratuite, idéale pour remplir sa gourde.

Évitez toutefois l’eau des réseaux non potables signalés par les panneaux “acqua non potabile”, fréquents dans les campings, trains anciens ou certaines fontaines décoratives. 

Et les toilettes, c'est comment ?

Dans les hôtels et restaurants modernes, elles sont généralement similaires aux standards internationaux avec des toilettes à chasse d’eau et du papier toilette disponible. Il est toutefois fréquent de trouver des poubelles dédiées au papier hygiénique usagé dans les lieux plus anciens, en raison de canalisations étroites qui s’obstruent facilement.

Les toilettes publiques dans les gares ou aéroports requièrent souvent un petit frais d’utilisation, généralement 0,50 à 1 euro, et il est prudent de disposer de pièces de monnaie. Les stations-service sur les autoroutes maintiennent des sanitaires corrects, mais leur propreté peut varier selon l’affluence.

Dans les lieux historiques ou les villages reculés, vous pourrez rencontrer des toilettes à la turque, reconnaissables à leur sol carrelé et leur cuvette au niveau du sol. Certains établissements très anciens possèdent encore des systèmes de chasse d’eau actionnés par une chaîne suspendue.

Il est conseillé de toujours avoir sur soi des mouchoirs en papier et du gel hydroalcoolique, car le savon et le papier toilette peuvent manquer dans les toilettes publiques gratuites. Les toilettes gratuites les plus fiables se trouvent généralement dans les grands magasins, les musées ou les cafés où vous êtes client.

Les toilettes de train varient considérablement : modernes et propres dans les trains à grande vitesse, plus basiques dans les régionaux. Durant les trajets longs, les pauses dans les bars d’autoroute offrent généralement de meilleures conditions que les stations-service isolées.

Peut-on voyager avec des enfants ?

Oui, voyager avec des enfants en Italie est tout à fait possible et même agréable, grâce à une culture qui accueille chaleureusement les familles. Les Italiens manifestent généralement une grande bienveillance envers les enfants, que ce soit dans les restaurants, les transports ou les sites culturels.

La plupart des hôtels proposent des lits bébé et des chaises hautes sur demande, souvent sans supplément. Les musées majeurs comme les Offices à Florence ou le Colisée à Rome offrent des tarifs familiaux et des parcours adaptés. Même les sites archéologiques comme Pompéi se visitent confortablement avec des poussettes tout-terrain.

Pour les déplacements, les trains Itala et Frecciarossa disposent d’espaces famille avec des tables plus larges. Les locations de voitures fournissent des sièges auto aux normes européennes, mais il est prudent de vérifier leur état lors de la prise en charge. Les supermarchés et pharmacies sont bien approvisionnés en produits de puériculture.

L’alimentation ne pose pas de problème : les restaurants servent volontairement des demi-portions (mezza porzione) pour les enfants, et les gelaterias proposent des parfums classiques appréciés des plus jeunes. Les plages aménagées de Ligurie ou des Marches offrent des zones surveillées idéales pour la baignade.

Quelques précautions s’imposent : prévoir une protection solaire élevée, éviter les visites estivales des villes d’art aux heures chaudes, et réserver à l’avance pour les attractions populaires comme les studios de Cinecittà à Rome. 

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