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A l’assaut de Table Mountain, au-dessus des nuages du Cap

Pourquoi visiter Table Mountain ?

Table Mountain est bien plus qu’une simple montagne à Cape Town. 

Table Mountain, classée parmi les nouvelles sept merveilles de la nature en 2012, est le symbole même du Cap.

Un paysage unique au monde :

Son sommet exceptionnellement plat, qui s’étend sur environ trois kilomètres, lui vaut le surnom poétique de “table de Dieu”. Lorsque les nuages descendent sur le plateau, le phénomène est appelé “nappe de table” (Tablecloth), un spectacle naturel saisissant.

Des vues panoramiques à couper le souffle :

Du sommet, par temps clair, vous avez une vue à 360 degrés sur la ville du Cap, la baie de Table Bay, l’océan Atlantique, et des pics emblématiques comme Lion’s Head et Signal Hill. Vous pouvez également apercevoir l’île de Robben Island, où Nelson Mandela fut emprisonné.

Une biodiversité remarquable :

La montagne fait partie du parc national de Table Mountain et abrite une flore unique, notamment le royaume floral du Cap . Vous y croiserez peut-être aussi des animaux comme les damans des rochers (dassies), des lézards et des écureuils .

Comment visiter Table Mountain ?

Détails pratiques :

– Tarifs du téléphérique (environ) Adulte : retour 420 ZAR (matin), 360 ZAR (après 13h) ; Enfant (4-17 ans) : 110 ZAR . Les prix peuvent varier.
– Heures d’ouverture : variables selon la saison. Été (déc.-janv.) : 8h00-20h30/21h00. Hiver (mai-août) : 8h30-17h00 .
– Meilleur moment : tôt le matin pour éviter les foules et les nuages de l’après-midi. Vérifiez les conditions météo avant de partir .
Durée de la visite : prévoyez au moins 2 à 3 heures sur place, sans compter l’attente éventuelle pour le téléphérique.

Informations importantes :

· Vérifiez les conditions d’ouverture : le téléphérique est souvent fermé pour maintenance ou en cas de vent fort. Consultez le site officiel ou appelez directement avant votre visite.
· Habillez-vous chaudement : même par une journée ensoleillée en bas, il peut faire froid et très venteux au sommet. Un coupe-vent ou une veste chaude est indispensable.
· Sur le sommet : des sentiers de randonnée plats et bien balisés permettent d’explorer le plateau en toute sécurité. Vous y trouverez également une cafétéria, un restaurant et une boutique de souvenirs.

Conseils pratiques :

· Préparer sa visite : vérifiez la météo et l’état du téléphérique sur le site officiel. Privilégiez une journée claire et allez-y tôt.
· Prendre son temps : ne vous précipitez pas. Profitez des différents points de vue et promenez-vous sur le plateau.

A l'assaut de Table Mountain, au-dessus des nuages du Cap

Samedi 15 octobre. Après Chapman’s Peak Drive, retour vers Le Cap. Au sud de la ville se dresse l’une des plus belles montagnes du monde : Table Mountain, autrement dit « La Montagne de la Table ».
Autant le dire tout de suite, l’une des visites les plus frustrantes (il y en aura d’autres !) de ce voyage en Afrique du Sud. Et pour cause, la montagne est coiffée d’une épaisse brume en ce début d’après-midi. Un petit détail auquel je ne prête pas vraiment attention au moment de garer la voiture au pied du téléphérique (hors de prix), mais qui aura très vite son importance.
Depuis la route, on a une belle vue sur la ville du Cap, mais la couverture nuageuse empêche déjà de bien discerner les habitations et la côte. « On verra mieux là-haut, Léa… » L’espoir fait vivre.

Allez zou, on grimpe à bord du téléphérique et en avant l’aventure ! La cabine est des plus originales qui soient : elle tourne sur elle-même et demeure ouverte sur les flancs de la colline, de sorte que chacun des passagers puisse, à un moment de l’ascension jouir de la plus belle vue possible. Pas bêtes ces Sud-africains !

La vue sur les flancs de la montagne est en effet impressionnante. Vertigineuse.

Arrivé une fois là-haut, le temps ne s’arrange guère. « Ok, Léa, et si on allait manger en attendant que ça se découvre ? » Nourriture dégueulasse à la cafétéria du coin.

Il fait un froid de canard. Mauvaise pioche, j’ai laissé ma veste dans la voiture… Depuis la terrasse du restaurant, on peut apercevoir de petits rongeurs qui vont de rocher en rocher.

Il y a aussi de beaux oiseaux, pas farouches pour deux sous, qui n’attendent qu’une chose pour chaparder la nourriture.

Quant à la vue panoramique sur Le Cap, il faudra repasser. La couverture nuageuse empêche de rien voir. Tout juste parvient-on parfois, au gré du mouvement des nuages, à apercevoir un morceau d’océan atlantique et de ville.

Trois hauts sommets enveloppent le centre-ville du Cap : Table Mountain (plus de 1.000 m) avec son toit extra-plat, Signal Hill (avec son téton rocheux et ses 350 m de haut) et la Tête de Lion, qui culmine à 670 m.
Classée au patrimoine mondial de l’Unesco, la Montagne de la Table est la plus connue de toutes. Cette montagne de grès repose sur un bloc de schiste argileux formé il y a plus de 500 millions d’années.
Bref, tout ça pour dire qu’avec le vent qui fouette le sommet de la montagne et l’humidité, il est grand temps de se dégourdir un peu les jambes et de commencer la randonnée qui conduit à travers les sentiers de la Table.

Bon alors, c’est vrai, la randonnée à travers la brume qui gâche une grande partie du panorama sur le littoral du Cap, ce n’est pas vraiment top, mais au moins s’attache-t-on un peu plus sur la flore endémique de cette petite partie du monde. Il en existe plus d’une centaine sur ce petit caillou rocailleux. Et de magnifiques fleurs jaunes.

Marcher sur ces sentiers provoque une drôle d’impression. Par moment, il me semble que je marche sur une longue langue rocailleuse faite de coquilles d’huîtres. Étonnant.

Plus loin, à droite du chemin, plusieurs étangs creusés dans le rocher donnent l’impression d’un paysage écossais.

Pas question de cueillir ces belles fleurs jaunes. Endémiques encore, elles sont toutes protégées.

Plus étonnant encore, il règne une telle humidité à certains endroits de la « table » que des zones humides se sont formées entourées de tourbes et de bruyères.

Oui, Léa, ce n’est pas très drôle cette rando dans la brume du Cap. Du coup, ma fille jette l’éponge à mi-chemin. Et elle a même tout prévu (prémédité ?) en emportant un livre avec elle. Non, mais je te jure !

Après 45 bonnes minutes de marche vers l’autre extrémité de la « Table », retour vers la station de téléphérique. À quoi bon continuer dans cette brume épaisse ? Avoir parcouru des milliers de kilomètres pour ne rien apercevoir du tout… Quelle frustration !

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