Afrique du Sud – Toutes mes astuces et conseils

Table des matières

Quel itinéraire ?

1er jour – Vol pour Le Cap. Visite express du Cap.

2e jour – Péninsule du Cap : Hout Bay – Duiker Island -Chapman’s Peak Drive – Table Mountain – Le Cap – Long Street

3e jour – Chapman’s Peak et Simon’s Town – Les manchots de Boulders – La Cap de Bonne espérance – Fish Hoek Plage. 

4e jour – Les baleines franches d’Hermanus.

5e jour – Swartberg Pass – Les autruches de Oudtshoorn – Wilderness National Park – Arrivée à Knysna.

6e jour – Plettenberg Bay :  Roberg Nature Reserve – Addo National Park.

7e jour – Route pour le  Drakensberg – Arrivée tardive à Kokstad.

8e jour – Sani Pass – Excursion au Lesotho.

9e jour – Drakensberg : Monk Cowl National Park – Royal Natal National Park.

10e jour – Maputaland : Hluhluwe-Imfolozi National Park.

11e jour – Maputaland : Wetland Park St Lucia.

12e jour – Blyde River Canyon : Three rondavels et Bourke’s Luck Potholes. God’s Window.

13e jour – Kruger National Park.

14e jour – Kruger National Park

15e jour – Route pour Johannesbourg – Viste de Pretoria.

16e jour – Retour vers Paris.

Comment se rendre en Afrique du Sud ?

La durée d’un vol direct pour Johannesburg est d’environ 11 heures. Plusieurs compagnies aériennes proposent des liaisons, dont Air France (vols directs) et des compagnies comme Emirates, Qatar Airways ou Turkish Airlines qui assurent des vols avec escale. Les escales les plus courantes ont lieu à Dubaï, Doha ou Istanbul, et peuvent porter la durée totale du voyage entre 14 et 18 heures, selon la durée de l’attente.

Le prix du billet d’avion varie considérablement en fonction de la saison, de la période de réservation et de la classe de voyage. Pour un vol aller-retour en classe économique, les tarifs peuvent débuter autour de 500 à 700 euros lors de promotions en basse saison, comme entre mai et août, hors vacances scolaires. En saison moyenne, au printemps ou en automne, les prix se situent généralement entre 700 et 1 000 euros. En haute saison, notamment durant les fêtes de fin d’année, les vacances d’été européennes (juillet-août) ou les congés scolaires sud-africains, les tarifs peuvent dépasser 1 200 euros, voire atteindre 1 500 euros ou plus pour des vols directs. Les compagnies proposant des escales affichent souvent des prix légèrement inférieurs, mais le temps de trajet est plus long.

D’autres facteurs influencent le coût, comme la flexibilité des dates, la classe de réservation (premium économie ou affaires étant nettement plus chères) et les services inclus. Il est conseillé de réserver plusieurs mois à l’avance pour obtenir les meilleurs tarifs et de comparer les offres sur les sites des compagnies et des comparateurs en ligne.

Avant le départ, il est essentiel de vérifier les formalités d’entrée, notamment la validité du passeport (généralement six mois après la date de retour) et les éventuels besoins de visa selon la nationalité. Pour un séjour touristique de moins de 90 jours, les ressortissants français n’ont pas besoin de visa, mais doivent s’assurer de respecter les conditions d’entrée, comme la présentation d’un billet de retour et de ressources financières suffisantes.

Comment effectuer le trajet entre Le Cap et Johannesburg en longeant la côte puis en remontant par le Drakensberg et les parcs animaliers ?

Effectuer le trajet entre Le Cap et Johannesburg en suivant la côte puis l’intérieur des terres constitue un road trip complet, mais exige une organisation rigoureuse. L’itinéraire implique de longer la célèbre Garden Route jusqu’à Port Elizabeth, puis de remonter vers le nord via le Drakensberg et le Sani Pass, avant de rejoindre Johannesburg. La distance totale dépasse les 2 000 kilomètres et nécessite au minimum dix à quatorze jours pour être parcourue dans des conditions acceptables.

La première étape consiste à louer un véhicule adapté au Cap. Pour cet itinéraire, qui inclut le franchissement du Sani Pass, un 4×4 est impératif. Les compagnies de location standard autorisent rarement leurs véhicules ordinaires à emprunter cette piste de montagne escarpée et non goudronnée, sous peine d’annulation de l’assurance. Le coût de location d’un 4×4 de taille moyenne, comme un Toyota Hilux ou un SUV similaire, est significativement plus élevé que celui d’une voiture classique. Pour une location de 14 jours, incluant les frais de restitution dans une ville différente (one-way fee), le prix de base se situe entre 1 200 et 2 000 euros. Il est crucial de souscrire une assurance tous risques avec une franchise faible, et de vérifier par écrit que le véhicule est autorisé à emprunter le Sani Pass.

Le voyage débute par la Garden Route, un parcours côtier magnifique entre Le Cap et Port Elizabeth. Cette portion, d’environ 800 kilomètres, est entièrement goudronnée et facile à conduire. Il est conseillé de prévoir plusieurs haltes pour visiter des sites comme les grottes de Cango à Oudtshoorn, la réserve naturelle de Tsitsikamma ou la ville de Knysna. Les hébergements le long de cet axe, allant des guesthouses aux lodges, ont un coût modéré à élevé.

Après Port Elizabeth, l’itinéraire quitte la côte pour se diriger vers le nord en direction du massif du Drakensberg. Cette région montagneuse, frontalière du Lesotho, offre des paysages spectaculaires. L’ascension du Sani Pass est un point d’orgue du voyage. Ce col sinueux et caillouteux requiert une conduite prudente et un véhicule 4×4 digne de ce nom. Au sommet, se trouve le célèbre pub « Highest in Africa », avec une vue imprenable. Il est nécessaire de vérifier les conditions météorologiques avant de s’engager sur le pass, car la pluie ou le brouillard peuvent le rendre impraticable. Le permis de conduire international est obligatoire pour ce passage frontalier.

Après cette traversée, l’itinéraire peut inclure une étape dans un parc animalier privé ou public, comme le parc national des Golden Gate Highlands, avant la longue descente finale vers Johannesburg.

Le budget total doit être calculé avec soin. Outre la location du 4×4, il faut compter le carburant (environ 250 à 300 euros), les hébergements (variable, mais au moins 50 à 80 euros par nuit pour un hébergement correct), les repas, les frais d’entrée dans les parcs et réserves, et les péages. Le coût total pour deux personnes, hors billets d’avion, peut facilement se situer entre 3 000 et 4 500 euros pour un tel circuit de deux semaines, en fonction du niveau de confort et des activités choisies. Cet itinéraire exigeant récompense le voyageur par une immersion profonde dans la diversité géographique et culturelle de l’Afrique du Sud.

Comment louer une voiture de location au Cap pour la rendre à Johannesburg ?

Louer une voiture au Cap pour la restituer à Johannesburg est une pratique courante, mais elle engendre des frais spécifiques qu’il est important d’anticiper. Cette prestation, connue sous le nom de “one-way rental” ou location avec restitution dans une agence différente, est proposée par la majorité des grandes compagnies internationales de location.

La première étape consiste à effectuer une réservation en ligne plusieurs semaines, voire plusieurs mois à l’avance, en spécifiant clairement les lieux de retrait et de restitution. Il est crucial de comparer les offres, car les frais de restitution à sens unique varient considérablement d’une compagnie à l’autre et selon la saison. Pour un véhicule de catégorie économique ou compacte, le coût de base pour une location d’une durée de 7 à 10 jours peut débuter autour de 350 à 500 euros. Cependant, les frais de restitution à sens unique, qui constituent une majoration distincte, peuvent facilement ajouter 150 à 300 euros, voire davantage, au coût total. Il est donc impératif de vérifier le montant final incluant tous les frais avant de confirmer la réservation.

Les documents requis sont un passeport en cours de validité, un permis de conduire national accompagné d’un permis international de conduire (fortement recommandé, bien que parfois non exigé par les grandes compagnies pour les permis de l’UE), et une carte de crédit au nom du conducteur principal pour la caution. La caution, ou franchise, peut être bloquée sur la carte de crédit pour un montant souvent élevé, pouvant atteindre plusieurs milliers d’euros. La souscription à une assurance super-colisseur (CDW/LDW avec une franchise nulle ou très réduite) est vivement conseillée pour éviter que cette somme ne soit débitée en cas d’accident ou de dommage. Cette assurance peut être souscrite auprès du loueur ou, parfois, via sa propre carte de crédit si celle-ci offre cette garantie.

Ainsi, le coût total de la location, incluant les frais de restitution, l’assurance complémentaire, le carburant et les péages, peut facilement se situer entre 700 et 1 100 euros pour une voiture standard. Pour un 4×4 ou un véhicule plus spacieux, le budget devra être revu sensiblement à la hausse.

Comment se déplacer en bus en Afrique du Sud ?

Se déplacer en bus en Afrique du Sud est une option de transport courante et économique pour les voyageurs, reliant la plupart des grandes villes et des zones touristiques. Le réseau est principalement structuré autour de compagnies interurbaines qui proposent des services réguliers, avec des niveaux de confort et de prix variables.

La compagnie la plus répandue est Greyhound, suivie d’Intercape et de Translux. Ces sociétés opèrent des bus confortables, climatisés, avec des toilettes à bord et parfois des collations légères. Les trajets de longue distance, comme celui entre Johannesburg et Le Cap, peuvent durer entre 18 et 20 heures. Pour ces voyages, il est conseillé de réserver son billet à l’avance, surtout pendant les périodes de vacances scolaires ou les longs week-ends, car les places sont prisées.

Le prix d’un billet dépend de la distance, de la compagnie et du moment de la réservation. Pour un trajet longue distance, comme Johannesburg-Durban ou Johannesburg-Le Cap, un billet simple en classe économique coûte généralement entre 25 et 60 euros. Les tarifs sont souvent moins chers si l’on réserve plusieurs semaines à l’avance. Les compagnies proposent parfois des billets flexibles ou des forfaits promotionnels pour les étudiants ou les seniors.

Pour les trajets plus courts ou régionaux, des minibus-taxis, reconnaissables à leurs couleurs vives, sillonnent les villes et relient les banlieues. Ce mode de transport est très populaire et extrêmement bon marché, mais il est souvent perçu comme moins confortable et moins sûr pour les touristes non avertis en raison du manque de formalités et des conducteurs parfois audacieux. Son utilisation nécessite une bonne connaissance des itinéraires.

Dans les parcs nationaux et les réserves privées, des navettes ou des tours en bus spécifiques sont organisés pour les visiteurs. Ces services sont généralement inclus dans le prix d’entrée ou facturés séparément, avec des coûts variables.

La ponctualité et la sécurité des bus interurbains sont généralement bonnes sur les axes principaux. Les gares routières, situées dans les centres-villes, sont des lieux animés où il est nécessaire de rester vigilant concernant ses affaires personnelles. Pour un équilibre entre confort, sécurité et budget, les bus interurbains comme Greyhound ou Intercape restent le choix le plus adapté pour explorer le pays sans conduire.

Comment voyager en train en Afrique du Sud ?

Voyager en train en Afrique du Sud offre une perspective unique sur le paysage, bien que le réseau ferroviaire soit limité comparé à d’autres moyens de transport. L’opérateur principal est PRASA (Passenger Rail Agency of South Africa), qui gère deux services distincts : les trains de banlieue (Metrorail) et les trains longue distance (Shosholoza Meyl).

Pour les voyages entre les grandes villes, le service Shosholoza Meyl est l’option la plus accessible. Il relie notamment Johannesburg au Cap, Johannesburg à Durban et Johannesburg à Port Elizabeth. Ces trains sont fonctionnels et économiques, mais leur confort est basique. Les voitures sont équipées de sièges inclinables en classe “touriste” et de couchettes en classe “cabine” pour les trajets nocturnes. La ponctualité et la sécurité ont pu être irrégulières par le passé, il est donc conseillé de se renseigner sur la situation actuelle avant de réserver.

Pour une expérience plus confortable et touristique, le Blue Train et le Rovos Rail proposent des voyages de luxe entre Pretoria et le Cap. Ces trains sont des hôtels cinq étoiles sur rail, incluant des suites privées, des repas gastronomiques et un service personnalisé. Le prix est proportionnel au niveau de prestige, ces options étant réservées à une clientèle disposant d’un budget important.

Les tarifs varient considérablement selon le service choisi. Un billet Shosholoza Meyl en classe couchettes pour un trajet nocturne entre Johannesburg et Le Cap coûte environ 50 à 90 euros, selon la saison et le type de couchette. En revanche, un voyage sur le Blue Train ou le Rovos Rail pour le même itinéraire peut coûter plusieurs milliers d’euros par personne.

Les trains de banlieue Metrorail sont utilisés quotidiennement par les habitants pour les déplacements urbains, mais ils sont généralement déconseillés aux touristes en raison de préoccupations sécuritaires, surtout pendant les heures de pointe et le soir.

La réservation pour les trains Shosholoza Meyl s’effectue de préférence en ligne sur leur site officiel ou dans les gares principales. Pour les trains de luxe, la réservation doit se faire plusieurs mois à l’avance en raison de leur capacité limitée. Le train reste un moyen de transport pittoresque pour traverser les paysages sud-africains, mais il nécessite une planification attentive et une attente potentielle en cas de retards.

Quel budget pour faire un road-trip de deux semaines en Afrique du Sud en incluant les principaux parcs animaliers, la côte sud de la péninsule du cap, et le Drakensberg ?

Le coût du vol international reste identique, entre 600 et 1 200 euros par personne. La location d’une voiture compacte (type Volkswagen Polo ou Toyota Corolla) pour 14 jours, avec assurance complète et frais de restitution dans une ville différente, est moins onéreuse. Le prix se situe généralement entre 500 et 900 euros, selon la saison et la compagnie. L’assurance super-colisseur est cruciale pour couvrir les risques sur les routes gravillonnées des parcs nationaux.

L’hébergement peut être optimisé. Dans les parcs nationaux comme le Kruger ou Addo Elephant Park, les restcamps de SanParks proposent des cottages ou des rondeavels à 60-100 euros la nuit. Le choix d’un véhicule standard oblige à se concentrer sur les routes goudronnées de ces parcs, où l’auto-safari est tout à fait possible. Autour du Cap et dans le Drakensberg, les guesthouses et lodges de milieu de gamme coûtent 70-120 euros la nuit. L’exclusion des lodges de luxe inaccessibles sans 4×4 permet de maîtriser ce poste.

Les activités sont adaptées aux capacités du véhicule. L’acquisition d’une Wild Card pour deux personnes (environ 120 euros) donne accès illimité aux parcs nationaux. Des safaris guidés en 4×4 peuvent être réservés à la journée depuis les restcamps du Kruger (environ 50 euros par personne). Les expériences comme le téléphérique de la Table Mountain, une excursion à Cape Point ou une randonnée guidée dans le Drakensberg représentent un budget de 200-350 euros par personne.

La nourriture et les repas, en mixant restaurants simples (10-20 euros le repas) et pique-niques, reviennent à 30-50 euros par jour et par personne. Le carburant pour un circuit de 2 500 km, en incluant les trajets dans les parcs, coûte environ 250-300 euros.

Le budget total pour deux personnes, incluant les vols, se situe donc dans une fourchette de 4 000 à 6 000 euros. Cette estimation suppose un voyage organisé autour des parcs nationaux accessibles, avec des safaris guidés ponctuels pour compenser l’absence de 4×4, et un hébergement privilégiant les établissements de bon confort sans luxe excessif. La saisonnalité et le niveau de réservation anticipée restent des facteurs déterminants pour le coût final. Pour ma part, j’estime que ce voyage pour deux personnes m’a coûté 3.000 euros en réservant longtemps à l’avance, en prenant des vols avec escale et en faisant attention à tous les postes du budget.

Quels sont les meilleurs bons plans pour faire des économies quand on voyage en Afrique du Sud ?

Voyager en Afrique du Sud de manière économique est tout à fait réalisable en adoptant quelques stratégies éprouvées par les voyageurs avertis. Le bon plan fondamental est de choisir la basse saison, qui s’étend de mai à août, pour profiter de tarifs d’avion et d’hébergement significativement plus bas, malgré des nuits fraîches et des journées généralement ensoleillées.

Pour les déplacements internes, l’option la plus économique est souvent le réseau de bus interurbains, avec des compagnies comme Intercape ou Greyhound offrant des trajets confortables à des prix très compétitifs, surtout si les billets sont réservés en ligne plusieurs semaines à l’avance. La location d’une voiture compacte reste un bon compromis pour la liberté qu’elle offre, à condition de regrouper les locations sur une même période et de comparer les offres incluant une assurance complète pour éviter les mauvaises surprises.

Concernant l’hébergement, les auberges de jeunesse du réseau Baz Bus ou les guesthouses familiales offrent un excellent rapport qualité-prix et des opportunités de rencontres. Pour les parcs nationaux, l’investissement dans une Wild Card annuelle est rapidement amorti dès la visite de deux ou trois parcs, comme le Kruger et la Table Mountain, et permet des entrées illimitées pendant un an.

La nourriture est un poste où les économies sont faciles à réaliser. Privilégier les marchés locaux, les “farm stalls” pour les produits frais et les braais (barbecues) publics permet de manger bien et à moindre coût. Éviter les restaurants trop touristiques au profit des “padstals” ou des petites échoppes en ville est également judicieux.

Pour les activités, de nombreuses expériences gratuites ou peu coûteuses valent les excursions onéreuses : randonner dans le parc national de la Table Mountain, explorer les senteurs des Jardins de Kirstenbosch, se promener le long de la côte sauvage du Cap ou conduire soi-même dans le parc national Kruger pour observer la faune. Les visites de townships doivent se faire avec des guides locaux certifiés pour allier authenticité et impact positif sur l’économie locale.

Enfin, pour les communications, l’achat d’une carte SIM locale prépayée avec des forfaits data peu chers chez des opérateurs comme Vodacom ou MTN évite les frais de roaming exorbitants. Une planification rigoureuse et une certaine flexibilité sont les clés pour découvrir la richesse de l’Afrique du Sud sans grever son budget.

La Wild Card est-elle rentable, comment l'amortir ?

La Wild Card est un pass annuel donnant accès illimité à la plupart des parcs nationaux et réserves gérés par SanParks en Afrique du Sud. Sa rentabilité dépend du nombre et du type de parcs visités, ainsi que de la durée du séjour.

Pour une personne seule, la Wild Card standard coûte environ 120 euros pour un an. L’entrée journalière pour un parc majeur comme le Kruger ou la Table Mountain coûte environ 25 euros par jour. Ainsi, pour une personne, la carte devient rentable à partir de cinq jours de visite dans les parcs inclus. Par exemple, trois jours au Kruger, une journée à la Table Mountain et une journée au parc national des Éléphants d’Addo dépassent déjà le coût de la carte.

Pour deux personnes (Wild Card “Couple” à environ 180 euros), l’économie est encore plus flagrante. L’entrée pour deux personnes pendant cinq jours dans des parcs payants coûterait environ 250 euros, soit 70 euros d’économie immédiate. La carte “Famille”, incluant deux adultes et jusqu’à cinq enfants, est particulièrement avantageuse pour les voyageurs avec des enfants.

L’amortissement est optimal pour les voyageurs planifiant un itinéraire incluant plusieurs parcs majeurs sur une période relativement courte. Un circuit classique de deux semaines visitant le Kruger (3-4 jours), la péninsule du Cap (Table Mountain et Cape Point), et un autre parc comme le Garden Route National Park ou le parc des Éléphants d’Addo, permet déjà de justifier son achat.

Un avantage moins quantifiable mais important est la flexibilité. La Wild Card permet de rentrer et sortir librement des parcs sans avoir à repayer une entrée, ce qui encourage les visites spontanées, les sorties pour déjeuner à l’extérieur ou les arrêts dans des réserves mineures le long du trajet sans calcul de rentabilité.

Il est important de noter que la Wild Card ne couvre pas les activités supplémentaires comme les safaris guidés, l’hébergement ou les frais de véhicule dans les parcs. Son achat se fait en ligne sur le site de SanParks ou à l’entrée des parcs participants. Pour un voyageur solitaire effectuant un court séjour focalisé sur une seule région, elle peut ne pas être rentable. En revanche, pour un road-trip familial ou itinérant couvrant plusieurs réserves, elle devient rapidement un des “bons plans” les plus substantiels pour maîtriser le budget activités.

Comment conduire sur les routes sud-africaines avec un véhicule de tourisme ?

Conduire sur les routes sud-africaines avec un véhicule de tourisme nécessite de prendre en compte des spécificités locales pour garantir sécurité et tranquillité d’esprit. La conduite se fait à gauche, et le volant est situé à droite du véhicule, ce qui peut demander un temps d’adaptation pour les conducteurs habitués au trafic à droite.

La priorité générale est donnée aux véhicules arrivant de la droite aux intersections non signalisées, sauf indication contraire. Les feux de circulation sont souvent situés loin du côté gauche de la chaussée, il faut donc veiller à bien les repérer. Les limitations de vitesse sont strictement appliquées, notamment par des radars mobiles. Sur autoroute, la limite est généralement de 120 km/h, de 100 km/h sur les routes nationales et de 60 km/h en ville.

La plupart des routes principales (nationales N1, N2, etc.) sont en excellent état et bien entretenues. En revanche, les routes secondaires, en particulier dans les zones rurales, peuvent être étroites, sinueuses et par endroits gravillonnées. Dans les parcs nationaux comme le Kruger, les routes sont majoritairement non goudronnées mais généralement praticables pour une voiture de tourisme à condition de rouler lentement et prudemment.

Il est formellement déconseillé de conduire de nuit en dehors des villes. Les risques incluent la présence d’animaux sauvages sur la chaussée (biches, sangliers, voire plus gros animaux près des réserves), le manque d’éclairage, et des piétons marchant sur le bas-côté. Les arrêts en bord de route isolée sont à proscrire ; il est préférable de rejoindre une station-service ou un lieu habité pour faire une pause.

Peut-on se déplacer en Uber en Afrique du Sud ?

Oui, il est tout à fait possible de se déplacer en Uber en Afrique du Sud, principalement dans les grandes zones urbaines. Le service est largement disponible et fréquemment utilisé dans des villes comme Johannesburg, Pretoria, Le Cap, Durban et Port Elizabeth.

Dans ces métropoles, Uber offre une alternative pratique et souvent plus sécurisée que les taxis locaux pour les visiteurs. L’application fonctionne de manière identique à son fonctionnement en Europe ou en Amérique du Nord : la course est commandée via le téléphone, le prix est fixé à l’avance ou calculé selon un tarif dynamique, et le paiement est électronique, ce qui évite de manipuler de l’argent liquide. La disponibilité des véhicules est généralement bonne dans les centres-villes, les aéroports et les quartiers d’affaires.

Cependant, la disponibilité devient très limitée, voire inexistante, dans les zones rurales, les petits villages et à proximité des parcs nationaux éloignés. Pour les trajets entre villes ou pour explorer les régions moins densément peuplées, il est nécessaire de privilégier d’autres options, comme la location d’une voiture ou les bus interurbains.

Le coût d’une course en Uber en Afrique du Sud est généralement inférieur à celui des taxis traditionnels pour une distance comparable. Par exemple, un trajet de 10 kilomètres en ville peut coûter entre 8 et 15 euros, selon la demande et l’heure. Il est conseillé de vérifier le tarif estimatif dans l’application avant de confirmer la course.

Comme ailleurs, il est important de vérifier que la plaque d’immatriculation du véhicule et le modèle correspondent à ceux indiqués dans l’application avant de monter à bord. Pour les trajets tard le soir, il est également prudent de partager son itinéraire avec un proche.

Quel budget pour visiter l'Afrique du Sud ? En prenant une voiture de location compacte au Cap, en se logeant en Airbnb, en longeant la péninsule du cap pour les visites, puis en longeant la côte en passant par Hermanus et Oudtshoorn, en remontant vers le Drakensberg, en faisant une excursion au Sani Pass, puis en visitant les parcs animaliers, Addo, hluhluwe, wetland, blyde river canyon, Kruger et en finissant le voyage à Johannesburg. Avec un budget nourriture raisonnable et en utilisant tous les bons plans.

Un tel itinéraire, ambitieux et complet, couvrant près de 3 000 kilomètres sur environ trois semaines, permet de découvrir la quintessence de l’Afrique du Sud. En optimisant les coûts grâce aux bons plans, le budget pour deux personnes peut être contenu tout en vivant une expérience riche.

Postes de Dépenses Principaux :

  • Vol International & Transport Interne : Le vol Paris-Le Cap aller-retour, si vous restituez la voiture à Johannesburg, coûtera entre 600 et 1 000 euros par personne. La location d’une voiture compacte pour 21 jours, incluant les frais de restitution à sens unique (one-way fee) et une assurance complète, représente un coût important, estimé entre 1 000 et 1 400 euros. La Wild Card annuelle “Couple” (environ 180 euros) est rapidement amortie avec les visites de tant de parcs nationaux (Kruger, Addo, Hluhluwe, etc.) et est un bon plan essentiel.

  • Hébergement : Privilégier les Airbnb et guesthouses économiques permet de maîtriser le budget. En visant une moyenne de 50 à 70 euros par nuit pour un logement entier, le poste hébergement pour 20 nuits s’élèverait à environ 1 000 à 1 400 euros pour deux personnes.

  • Nourriture : Un budget “raisonnable” implique de mixer les repas : petits-déjeuners inclus dans le logement ou achetés en supermarché, pique-niques pour le déjeuner et dîners dans des restaurants simples ou “braai” (barbecue). Avec un budget de 30 à 40 euros par jour pour deux personnes, la nourriture revient à environ 600 à 800 euros pour le séjour.

  • Activités & Excursions : C’est ici que les bons plans font la différence. L’excursion au Sani Pass doit être faite avec un tour opérateur local, car la location d’une compacte l’interdit ; compter 80 à 120 euros pour deux. Les safaris guidés dans les parcs publics (Hluhluwe, Kruger) sont peu onéreux (environ 25-35 euros/personne). Les entrées pour les sites payants non couverts par la Wild Card (comme les grottes de Cango) et le carburant (environ 400 euros pour 3 000 km) complètent ce poste, estimé au total entre 600 et 800 euros pour deux.

Budget Total Estimé pour Deux Personnes :

En additionnant l’ensemble de ces postes, le budget total pour ce road-trip de trois semaines, vols internationaux inclus, se situerait dans une fourchette de 5 500 à 7 500 euros pour deux personnes.

Quel est le meilleur bon plan en Afrique du Sud ?

Sans conteste, le meilleur bon plan en Afrique du Sud pour tout voyageur explorant plusieurs parcs nationaux est l’acquisition de la Wild Card.

Il s’agit d’un pass annuel qui offre un accès illimité à la quasi-totalité des parcs nationaux et réserves gérés par SanParks, sans frais d’entrée journaliers. Son avantage financier est immédiat et substantiel pour un itinéraire couvrant ne serait-ce que deux ou trois parcs majeurs.

Pour un voyageur seul, la Wild Card “Individual” coûte environ 120 euros pour un an. Comptez en moyenne 25 euros par jour et par parc pour une entrée standard. Ainsi, un séjour de seulement cinq jours répartis entre le Kruger, la Table Mountain et Addo Elephant Park suffit à amortir son coût.

Pour un couple, la Wild Card “Couple” (environ 180 euros) est encore plus rentable. Les entrées pour deux personnes pendant cinq jours coûteraient près de 250 euros sans le pass, réalisant une économie nette d’environ 70 euros. La version “Famille” est quant à elle imbattable pour les voyageurs avec enfants.

Au-delà de l’économie pure, son atout majeur est la flexibilité totale qu’elle offre. Elle supprime toute hésitation à entrer dans un parc pour une courte visite, permet des allers-retours entre le camp et l’extérieur, et encourage la découverte de réserves secondaires le long de votre route sans frais supplémentaires. Cela transforme la manière de voyager, la rendant plus spontanée et complète.

Quelles sont les formalités pour voyager en Afrique du Sud ?

Pour un ressortissant français souhaitant se rendre en Afrique du Sud, les formalités sont simples mais doivent être rigoureusement respectées pour éviter tout refus d’entrée.

Le passeport est l’élément le plus important. Il doit être valide au moins six mois après la date prévue de retour et comporter au moins deux pages vierges et face à face dans la section « visas ». L’absence de pages libres est un motif de refoulement immédiat à la frontière.

Un visa n’est pas nécessaire pour un séjour touristique de moins de 90 jours. À la place, un permis de séjour temporaire sera apposé sur votre passeport à votre arrivée. Les agents de l’immigration peuvent vous demander de présenter un billet d’avion aller-retour ou de continuation, ainsi que la preuve de ressources financières suffisantes pour la durée du séjour.

Une autre formalité critique, souvent source de confusion, concerne les mineurs voyageant en Afrique du Sud. Si un enfant voyage avec un seul de ses parents, avec des personnes qui ne sont pas ses parents, ou seul, il doit présenter un acte de naissance traduit en anglais et une autorisation de sortie du territoire signée par les deux parents, également traduite et accompagnée de copies certifiées conformes de leurs pièces d’identité. Cette règle est strictement appliquée.

Bien que non obligatoire, il est fortement recommandé de souscrire une assurance voyage couvrant les frais médicaux, le rapatriement et la responsabilité civile. Les soins de santé privés sont d’un coût élevé dans le pays.

Parlons sécurité

La sécurité en Afrique du Sud est une question qui nécessite une attention particulière et une posture réaliste. Le pays présente un contraste entre des zones très sûres et fréquentées par les touristes, et d’autres où les risques sont plus élevés.

La principale préoccupation pour les visiteurs est la criminalité opportuniste, notamment le vol à la tire, les cambriolages de véhicules et les agressions dans des endroits mal fréquentés. Il est impératif de ne pas montrer des signes visibles de richesse, comme des bijoux onéreux, des appareils photo ou des téléphones de valeur tenus à la main. Dans les villes, il faut éviter de se promener seul après la tombée de la nuit, surtout dans des rues peu éclairées ou désertes. Il est préférable d’utiliser des véhicules privés ou des services de transport comme Uber pour se déplacer le soir.

La conduite automobile exige aussi des précautions. Il est déconseillé de conduire de nuit sur les routes secondaires, en raison des risques liés aux animaux sauvages sur la chaussée, du manque d’éclairage et de la possible présence de piétons. Lors des arrêts dans des stations-service isolées, il convient de rester vigilant et de ne pas laisser d’objets de valeur visibles dans l’habitacle.

Dans les parcs nationaux, bien que généralement sûrs, il est obligatoire de respecter les consignes des rangers. Il ne faut jamais descendre de son véhicule en dehors des zones explicitement autorisées, et de maintenir une distance raisonnable avec les animaux sauvages.

Les townships, bien que de plus en plus visités, doivent être explorés exclusivement avec des guides locaux reconnus et lors de visites organisées. S’y aventurer seul est fortement déconseillé.

En cas d’agression, il ne faut pas résister et coopérer sans opposition. Les numéros d’urgence à composer sont le 10111 pour la police et le 10177 pour les services médicaux.

Les femmes peuvent-elles voyager seules en Afrique du Sud ?

Oui, les femmes peuvent voyager seules en Afrique du Sud, et de nombreuses voyageuses le font chaque année sans incident. Cependant, ce voyage exige une vigilance accrue, une planification rigoureuse et l’adoption de précautions spécifiques pour atténuer les risques, notamment en matière de sécurité personnelle.

La clé d’un séjour serein réside dans une préparation minutieuse. Il est essentiel de choisir des hébergements bien notés, centraux et sécurisés, comme des guesthouses recommandées ou des lodges établis, en évitant les zones isolées ou mal éclairées. Pour les déplacements, particulièrement après la tombée de la nuit, l’utilisation de services de VTC comme Uber ou des taxis préalablement réservés est fortement conseillée, évitant ainsi de marcher seule dans des rues désertes.

Dans l’espace public, une attitude discrète et confiante est recommandée. Il est prudent d’éviter d’afficher des objets de valeur (appareils photo, bijoux, téléphones haut de gamme) et de garder ses affaires proches de soi en toute situation. Les parcs nationaux et les réserves, généralement très sûrs pendant la journée, imposent de respecter les consignes des rangers et de ne jamais s’éloigner des sentiers balisés ou descendre de son véhicule sans autorisation.

Socialement, l’Afrique du Sud est une société diversifiée et accueillante. Les interactions avec les habitants sont souvent chaleureuses, mais il peut être sage de rester réservée face aux sollicitations excessives ou aux conversations intrusives. Dans les bars ou restaurants, il est préférable de rester attentive à son environnement.

Peut-on voyager avec des enfants ?

Oui, voyager en Afrique du Sud avec des enfants est tout à fait possible et peut constituer une expérience familiale exceptionnelle, à condition de respecter certaines précautions et de bien préparer le séjour.

La principale formalité, souvent source de complications si elle est négligée, concerne les documents requis pour les mineurs. Conformément à la loi sud-africaine, tout enfant de moins de 18 ans doit présenter son passeport individuel, valide au moins six mois après la date de retour. S’il voyage avec un seul de ses parents, ou avec des personnes qui ne sont pas ses parents (grands-parents, oncles, amis), il doit être muni d’une autorisation de sortie du territoire signée par les deux parents (ou le tuteur légal). Cette autorisation doit être traduite en anglais et accompagnée des copies certifiées conformes des passeports des parents. En l’absence de l’un des parents (décès, absence de lien juridique), un jugement ou un acte de décès traduit est exigé. Ces documents sont systématiquement contrôlés à l’entrée et à la sortie du territoire.

D’un point de vue pratique, l’Afrique du Sud est bien équipée pour accueillir les familles. La location d’un véhicule spacieux (type SUV) est recommandée pour le confort et le stockage des bagages. Les longs trajets entre les sites touristiques nécessitent des pauses régulières. Les hébergements, des lodges aux guesthouses, proposent souvent des chambres familiales ou des cottages, et certains disposent même de baby-sitters agréés.

Les activités sont parfaitement adaptées aux enfants. Les parcs nationaux comme Kruger ou Addo Elephant Park offrent des safaris accessibles depuis sa propre voiture, une façon idéale d’observer les animaux en famille. De nombreuses réserves privées proposent des safaris dédiés aux familles, avec des règles plus flexibles. Les plages du Cap, les promenades en téléphérique à Table Mountain ou la découverte des manchots à Boulders Beach sont également des incontournables appréciés des plus jeunes.

Sur le plan sanitaire, il est impératif de consulter un pédiatre avant le départ pour vérifier les vaccins standards et discuter de la prophylaxie contre le paludisme si votre itinéraire inclut des zones à risque (comme le nord du Kruger). Il est essentiel de se protéger rigoureusement contre le soleil et les moustiques. L’eau du robinet est potable dans les grandes villes, mais il est prudent de privilégier l’eau en bouteille dans les zones rurales.

En termes de sécurité, les précautions d’usage s’appliquent : ne jamais laisser les enfants sans surveillance, éviter les rues sombres après la tombée de la nuit, et leur apprendre à ne pas s’approcher des animaux sauvages, même ceux qui semblent dociles.

Parlons argent, banque et change

La monnaie locale est le rand sud-africain (ZAR). Il est conseillé d’arriver dans le pays avec une petite somme en euros ou en dollars pour les premiers frais, mais l’essentiel des transactions se fera via les moyens de paiement modernes. La carte bancaire internationale (Visa ou MasterCard) est le moyen de paiement le plus pratique et le plus sûr. Elle est acceptée dans la majorité des établissements, des stations-service aux restaurants et lodges. Il est crucial de prévenir sa banque du voyage pour éviter tout blocage pour suspicion de fraude.

Pour obtenir des rands, les retraits aux distributeurs automatiques (ATM) sont la solution la plus avantageuse. Ils sont largement disponibles dans les aéroports, les centres commerciaux et les centres-villes. Il est préférable d’utiliser les distributeurs situés dans des endroits sécurisés, comme l’intérieur des banques ou des centres commerciaux, et d’éviter de retirer de l’argent la nuit. Lors du retrait, il faut refuser l’option de conversion proposée par la machine (Dynamic Currency Conversion), qui applique un taux de change défavorable, et laisser la banque locale effectuer la conversion.

Le change en espèces dans les bureaux de change, notamment à l’aéroport, offre généralement des taux moins intéressants que les retraits par carte. Il peut être utile pour disposer de liquidités immédiates, mais ne devrait pas constituer la principale source de devises.

Concernant les frais, chaque retrait entraîne des coûts fixes de la part de la banque locale (environ 30 à 50 rands) et souvent un pourcentage de la part de sa propre banque. Il est donc plus économique de retirer des sommes importantes moins fréquemment. La possession d’une carte de crédit ou d’une carte spécialisée sans frais à l’étranger (comme celles proposées par N26 ou Revolut) permet de réduire significativement ces coûts.

Pour les pourboires, qui sont une pratique courante (au restaurant, aux pompes à essence, aux guides), il est indispensable d’avoir des rands en petites coupures, car il est souvent impossible de les ajouter sur une transaction par carte après coup.

Quels sont les vaccins à faire pour voyager en Afrique du Sud ?

Pour un voyage en Afrique du Sud, aucun vaccin n’est officiellement obligatoire pour les voyageurs en provenance d’Europe, sauf si vous arrivez d’une zone où la fièvre jaune est endémique. Dans ce cas, la preuve de vaccination est exigée.

Cependant, plusieurs vaccins sont fortement recommandés par les autorités sanitaires pour un séjour en toute sécurité.

Les vaccins de routine, tels que la diphtérie, le tétanos, la poliomyélite, la coqueluche, la rougeole et l’hépatite B, doivent être à jour.

Le vaccin contre l’hépatite A est conseillé pour tous les voyageurs, cette maladie pouvant être contractée par l’eau ou des aliments contaminés, même dans des établissements de bon standing.

Le vaccin contre la typhoïde est recommandé pour les séjours prolongés ou dans des conditions d’hygiène précaires.

Selon votre itinéraire, d’autres vaccins peuvent être pertinents. Si vous prévoyez de visiter les régions du nord-est du pays, notamment la province du Mpumalanga, le Limpopo ou les zones côtières du nord du KwaZulu-Natal pendant la saison des pluies (novembre à avril), la vaccination contre la rage peut être envisagée, surtout pour les voyageurs qui pratiqueront le vélo, la randonnée ou qui seront en contact avec des animaux.

Bien que ce ne soit pas un vaccin, la prophylaxie contre le paludisme (antipaludéens) est une mesure cruciale si votre voyage vous mène dans des zones à risque. Le parc national Kruger, les réserves privées adjacentes et les basses terres du KwaZulu-Natal sont considérés comme des zones de transmission. Il est impératif de consulter un médecin ou un centre de vaccination internationale pour évaluer la nécessité de prendre un traitement préventif, qui varie selon la saison et les zones précises visitées.

Une consultation dans un centre de vaccination internationale ou avec votre médecin traitant, idéalement 4 à 6 semaines avant le départ, est indispensable. Le professionnel de santé pourra vous fournir des recommandations personnalisées et à jour en fonction de votre état de santé, de la saison et de votre itinéraire détaillé.

Quelle est la meilleure saison pour partir en Afrique du Sud ?

La “meilleure” saison pour partir en Afrique du Sud dépend entièrement de vos priorités : souhaitez-vous éviter les foules, observer des animaux précis, profiter de plages ou économiser ? Le pays étant dans l’hémisphère sud, les saisons sont inversées par rapport à l’Europe.

Pour des conditions climatiques idéales et une expérience équilibrée :
Le printemps (septembre à novembre) et l’automne (mars à mai) sont souvent considérés comme les périodes optimales. Les températures sont agréables, avec des journées ensoleillées et des nuits fraîches. La végétation est moins dense au printemps, ce qui facilite l’observation des animaux dans les parcs comme le Kruger. Ces saisons évitent également les extrêmes de chaleur et de froid.

Pour l’observation animalière :
L’hiver austral (juin à août) est idéal. La végétation est clairsemée et les animaux se rassemblent autour des points d’eau, ce qui les rend plus visibles. C’est également la saison sèche dans les parcs du nord (Kruger), avec des températures diurnes douces mais des nuits très froides. C’est la haute saison pour les safaris.

Pour les paysages et la floraison :
Le printemps (septembre à novembre) est spectaculaire, notamment dans la région du Namaqualand, où le désert se couvre de fleurs sauvages. C’est également la période des naissances pour de nombreux herbivores dans les parcs.

Pour les économies et éviter la foule :
L’hiver (juin à août) hors vacances scolaires sud-africaines (mi-décembre à fin janvier) est la basse saison touristique. Vous trouverez des hébergements moins chers et des sites moins fréquentés, malgré des températures plus fraîches, surtout la nuit.

Pour la région du Cap :
L’été (décembre à février) y est chaud, sec et ensoleillé, parfait pour les plages et les activités en extérieur. C’est aussi la période la plus fréquentée et la plus chère. L’hiver au Cap est frais, venteux et pluvieux, mais offre des paysages verdoyants.

À éviter :
La période de fin décembre à début janvier correspond aux vacances d’été et à la fermeture annuelle de nombreuses entreprises sud-africaines. Les prix s’envolent, les plages et parcs sont bondés, et la disponibilité est réduite.

Durée de vol et décalage horaire

Un vol direct entre Paris et Johannesburg demande généralement un temps de vol compris entre dix et onze heures. Pour se rendre au Cap, la plupart des voyageurs effectuent une correspondance à Johannesburg, ce qui porte la durée totale du voyage, escale incluse, entre douze et quinze heures.

Le décalage horaire entre la France et l’Afrique du Sud est constant toute l’année, car cette dernière n’applique pas le changement d’heure. Pendant la période hivernale en France, l’Afrique du Sud est en avance d’une heure. Lorsqu’il est midi à Paris, il est treize heures à Johannesburg ou au Cap. Pendant la période estivale en France, les deux pays se trouvent à la même heure. Lorsqu’il est midi à Paris, il est également midi en Afrique du Sud. Cette stabilité facilite l’adaptation pour les voyageurs.

Que mettre dans la valise pour partir en Afrique du Sud ?

La composition de votre valise pour un voyage en Afrique du Sud doit anticiper la grande variété de climats, des journées ensoleillées aux nuits fraîches, ainsi que les activités prévues, comme les safaris ou les randonnées.

Vêtements : Privilégiez la technique des « couches » pour vous adapter aux changements de température. Emportez des vêtements légers et respirants en coton ou en tissu technique pour la journée, mais prévoyez systématiquement un pull chaud ou une polaire et une veste coupe-vent et imperméable pour les soirées, les matinées et les régions plus fraîches comme le Drakensberg. Un chapeau à large bord, des lunettes de soleil et un maillot de bain sont indispensables. Pour les safaris, des vêtements de couleur neutre (beige, kaki, marron) sont conseillés pour ne pas effrayer les animaux. Évitez le bleu marine et le noir, qui attirent les mouches tsé-tsé dans certaines régions.

Chaussures : Des chaussures de randonnée confortables et déjà rodées sont essentielles pour les safaris à pied et les randonnées. Une paire de sandales ou de baskets légères sera appréciée pour la détente en lodge ou en ville.

Santé et Sécurité : Une trousse à pharmacie de base doit inclure un antidiarrhéique, des antalgiques, des pansements, un désinfectant et surtout, vos traitements personnels avec leur ordonnance. Un anti-moustique efficace (contenant du DEET) est crucial, de même qu’une crème solaire à indice de protection élevé (SPF 50+). Si vous vous rendez dans une zone à risque de paludisme (comme le Kruger), consultez votre médecin pour une prophylaxie adaptée.

Équipement : Un adaptateur universel de prise électrique (type M, à trois grosses broches rondes) est nécessaire. Une lampe torche ou un frontal sera très utile dans les camps de safari pour se déplacer après la nuit tombée. Des jumelles de qualité sont l’accessoire incontournable pour observer la faune lors des safaris. Enfin, un appareil photo avec un zoom puissant vous permettra de capturer les animaux à distance.

Documents : N’oubliez pas votre passeport, valable au moins six mois après la date de retour et comportant au moins deux pages vierges consécutives. Votre permis de conduire international est requis si vous louez une voiture.

Combien coûte le pourboire ?

En Afrique du Sud, le pourboire (appelé “tip”) est une pratique courante et attendue dans de nombreux secteurs des services. Les pourboires ne sont pas inclus dans les factures et sont remis en espèces directement à la personne.

Dans les restaurants, le pourboire standard est de 10% à 15% du montant total de l’addition, à condition que le service ait été satisfaisant. Si un pourboire est déjà inclus dans la note (ce qui est rare), il est indiqué sur la facture. Pour les pourboires en carte, il est d’usage de les donner au moment du paiement, car il n’est généralement pas possible de les ajouter après coup.

Dans les hôtels et lodges, il est habituel de donner un pourboire au personnel de chambre. Un montant de 20 à 30 rands par jour et par chambre est approprié, à remettre directement au personnel ou à laisser dans la chambre. Les porteurs qui aident avec les bagages reçoivent généralement 10 à 15 rands par valise.

Pour les guides et rangers lors des safaris, le pourboire est un complément de revenu important. Pour un guide privé, un pourboire de 150 à 250 rands par jour et par personne est courant. Si le guide est partagé avec un groupe, un montant de 80 à 150 rands par jour et par personne est acceptable. Les pisteurs qui accompagnent les guides reçoivent généralement la moitié du montant donné au guide.

Les chauffeurs, notamment pour les transferts ou les excursions, reçoivent généralement 30 à 50 rands pour une course courte, et 80 à 150 rands pour une demi-journée de service.

Dans les stations-service, il est d’usage de donner 5 à 10 rands à la personne qui fait le plein d’essence et nettoie le pare-brise.

Il est important de toujours avoir des coupures de rands sur soi pour pouvoir donner des pourboires appropriés. Le recours aux applications de paiement mobile pour les pourboires n’étant pas répandu, les espèces restent le moyen de paiement privilégié.

Quels souvenir acheter en Afrique du Sud ?

Parmi les objets artisanaux, les perles et bijoux zoulous, souvent en verre coloré, sont très appréciés. Les tissus Shweshwe, aux motifs géométriques et aux couleurs vives, utilisés dans la confection de vêtements traditionnels, sont un autre classique. Pour un souvenir plus durable, les sculptures en bois, représentant des animaux sauvages ou des scènes de la vie quotidienne, sont de belle facture, surtout celles réalisées en bois d’ébène ou de mopane. La vannerie, comme les corbeilles ndebele, est également réputée pour ses motifs complexes et symboliques.

Les produits locaux issus de l’agroalimentaire font d’excellents souvenirs consommables. Le rooibos, plante endémique utilisée en infusion, est incontournable et se décline en sachets ou en vrac. Les vins sud-africains, notamment ceux des régions de Stellenbosch et Franschhoek, sont mondialement reconnus pour leur qualité. Le biltong, une viande séchée et épicée, est un en-cas typique à rapporter pour les amateurs de saveurs salées.

Pour un souvenir plus personnel, une œuvre d’art ou une reproduction d’un artiste local, achetée dans une galerie du Cap ou de Johannesburg, aura une valeur unique. Les livres de photographies sur les paysages ou la faune du pays sont également une belle manière de conserver des images du voyage.

Il est conseillé de privilégier l’achat dans des coopératives d’artisans, des marchés officiels ou des boutiques de musées pour s’assurer de l’authenticité des produits et du soutien à l’économie locale. Évitez les articles en ivoire, en corne de rhinocéros ou en peau d’animal, dont le commerce est illégal et néfaste pour la protection des espèces.

Comment marchander un prix ? Et ça marche !

Première règle d’or, ne jamais acheter dans la première boutique. Commencez par une première (en général, vous retrouvez les mêmes souvenirs dans toutes les autres), commencez à tâter le prix et faites-vous une idée de ce que l’on va vous demander. Allez maintenant dans une autre boutique, demandez le prix de l’objet qui vous intéresse (ne parlez jamais le premier), faites-vous répéter le prix, faites une offre au tiers de ce que l’on vous demande (pas le double, le tiers !). Ce prix sera votre base de négociation. Exemple, si on vous propose un souvenir à 15 euros, soyez ferme, offrez 5 euros. Pas plus. Le marchand, en règle générale va descendre son offre du tiers. Dans notre exemple, il va passer à 10 euros. C’est maintenant qu’il vous faut négocier : accrochez-vous à votre proposition de départ et négociez ferme. Dans notre exemple, cédez entre 7 et 8 euros. Jamais au-dessus. En cas de refus, commencez à partir. Poliment mais fermement. Un bon vendeur vous rattrapera toujours par la manche. Là, vous aurez gagné. Enfin, dernier grand conseil. Si possible, négociez toujours avec un homme. Une femme est toujours plus dure en affaire. Toujours.

Peut-on boire l'eau du robinet ?

Dans la majorité des villes et des zones urbaines d’Afrique du Sud, l’eau du robinet est tout à fait potable et fait l’objet de contrôles sanitaires stricts. Elle est considérée comme l’une des plus sûres au continent africain. Dans des villes comme Le Cap, Johannesburg, Pretoria ou Durban, il est donc possible de boire l’eau du robinet sans crainte.

Cependant, la prudence est de mise dans les zones rurales très isolées, les townships ou les petites communautés où la qualité de l’eau peut parfois être variable et moins fiable. Dans ces cas précis, il est recommandé de consommer de l’eau en bouteille capsulée.

Une adaptation légère est parfois nécessaire pour les visiteurs, car la minéralisation de l’eau peut différer de celle de leur pays d’origine et provoquer de légers désordres intestinaux passagers lors des premiers jours. Pour les estomacs sensibles, ou pour éviter tout risque, la consommation d’eau en bouteille reste l’option la plus simple.

Dans tous les cas, il est conseillé de se renseigner auprès de son hébergeur (hôtel, lodge, guesthouse) sur la potabilité locale de l’eau, qui connaît parfaitement la situation de son environnement immédiat.

Ainsi, pour un voyageur séjournant dans les circuits touristiques classiques et les grandes villes, boire l’eau du robinet est généralement sans danger.

Quel est le risque d'attraper la turista ?

Le risque d’attraper la turista, ou diarrhée du voyageur, en Afrique du Sud est généralement considéré comme modéré et nettement plus faible que dans de nombreuses autres destinations africaines ou asiatiques.

Ce risque varie principalement en fonction des habitudes et des précautions prises. Dans les grands hôtels, restaurants établis et zones urbaines touristiques, les normes d’hygiène sont élevées et les risques sont faibles. La consommation d’eau du robinet dans les grandes villes comme Le Cap, Johannesburg ou Durban est officiellement considérée comme sûre.

Cependant, le risque augmente dans certaines situations : lors de la consommation de nourriture de rue ou dans de petits établissements informels où l’hygiène peut être aléatoire, en buvant de l’eau de source ou de puits non traitée dans des zones rurales, ou en mangeant des fruits et légumes crus qui n’ont pas été pelés ou lavés avec de l’eau sûre.

Les précautions élémentaires restent de mise pour le minimiser. Il est prudent de se laver fréquemment les mains avec du gel hydroalcoolique, de privilégier l’eau en bouteille capsulée dans les zones douteuses, d’éviter les glaçons dont la provenance de l’eau est incertaine, et de suivre la règle « bouillir, cuire, peler ou oublier » pour les aliments.

Il est conseillé de voyager avec une trousse contenant un antidiarrhéique (comme le lopéramide) pour soulager les symptômes en cas de besoin, ainsi qu’un désinfectant intestinal (comme le nifuroxazide). En cas de diarrhée sévère, sanglante ou accompagnée de fièvre, il est impératif de consulter un médecin local sans tarder.

Les prises électriques sont-elles les mêmes en Afrique du Sud ?

Non, les prises électriques en Afrique du Sud sont différentes de celles utilisées en Europe. Le pays utilise principalement des prises de type D (ancien standard à trois broches rondes) et type M (broches rondes plus épaisses, similaires au type D mais avec une broche de terre plus large), avec une tension standard de 230V et une fréquence de 50 Hz.

La plupart des prises murales modernes en Afrique du Sud acceptent les fiches de type M. Il est donc essentiel de prévoir un adaptateur universel ou un adaptateur spécifique pour les types D/M. Vérifiez que vos appareils supportent la tension de 230V. Pour les appareils ne supportant que le 110V (comme certains sèche-cheveux), un convertisseur de tension sera nécessaire.

Quelle langue parler en Afrique du Sud ?

L’Afrique du Sud possède onze langues officielles, mais l’anglais est la lingua franca et la langue principalement utilisée dans le tourisme, l’administration et les affaires. Elle est comprise et parlée dans la plupart des régions visitées par les touristes.

Dans les grandes villes comme Johannesburg, Le Cap ou Durban, vous pourrez communiquer facilement en anglais avec le personnel des hôtels, des restaurants, des guides et dans les commerces. La signalisation routière et les menus sont généralement rédigés en anglais.

Cependant, selon les régions, vous entendrez d’autres langues dominantes :

  • L’afrikaans est très présent dans le Cap-Occidental et dans les zones rurales.

  • Le zoulou est largement parlé dans la province du KwaZulu-Natal.

  • Le xhosa (reconnaissable à ses clics consonantiques) est majoritaire dans la région du Cap-Oriental.

Pour un voyageur, maîtriser quelques mots de politesse en anglais (comme “hello”, “thank you”) suffit amplement. Les Sud-Africains sont habitués aux visiteurs internationaux et font preuve de patience. Si vous prévoyez de vous aventurer dans des zones rurales éloignées, avoir une application de traduction ou un dictionnaire basique pour les langues locales peut être utile, mais n’est pas indispensable. L’accueil est généralement chaleureux, et un sourire reste un langage universel.

Comment puis-je utiliser mon téléphone en Afrique du Sud ?

Pour utiliser votre téléphone portable en Afrique du Sud, plusieurs options s’offrent à vous, la plus économique étant généralement l’achat d’une carte SIM locale. Le pays dispose d’un réseau de qualité dans les zones urbaines et le long des axes principaux, bien que la couverture puisse devenir faible ou absente dans les parcs nationaux et les régions reculées.

Si vous souhaitez conserver votre numéro français, la solution de l’itinérance avec votre opérateur actuel est possible, mais elle peut engendrer des coûts très élevés pour les appels et l’utilisation des données mobiles. Il est essentiel de vous renseigner au préalable sur les tarifs appliqués. A voir si Free Mobile vous offre Internet gratuitement par exemple dans le cadre de son forfait étranger.

L’achat d’une carte SIM prépayée auprès d’un opérateur local comme Vodacom, MTN ou Cell C est souvent bien plus avantageux. Vous en trouverez facilement dans les aéroports, les centres commerciaux ou les boutiques dédiées. Cette démarche nécessite de présenter votre passeport pour l’enregistrement, conformément à la réglementation. Les forfaits proposés incluent généralement des appels, des SMS et un volume de données internet suffisant pour un séjour, le tout pour un coût modique. Il est impératif que votre téléphone soit débloqué pour pouvoir accepter cette nouvelle carte SIM.

Pour les appareils récents compatibles, l’utilisation d’une eSIM constitue une alternative pratique. Vous pouvez souscrire à un forfait data pour l’Afrique du Sud via des applications spécialisées avant même votre départ, évitant ainsi toute manipulation physique.

En dehors des forfaits mobiles, la connexion via des réseaux Wi-Fi est répandue dans les hôtels, les lodges et les cafés. Il est cependant prudent de ne pas effectuer d’opérations sensibles sur ces réseaux publics.

Et les toilettes, c'est comment ?

Les toilettes en Afrique du Sud sont généralement similaires dans leur conception et leur fonctionnement à celles que l’on trouve en Europe ou en Amérique du Nord, avec des spécificités contextuelles à connaître.

Dans les établissements touristiques, les centres commerciaux, les restaurants et les hôtels des zones urbaines, les toilettes sont modernes, équipées de chasses d’eau et maintenues propres. Le papier toilette est systématiquement disponible dans ces endroits. Il est toutefois peu fréquent d’y trouver des toilettes japonaises ou des équipements de type bidet.

Dans les parcs nationaux et les réserves, les commodités varient. Les camps principaux, comme ceux du parc Kruger, disposent de blocs sanitaires tout à fait conformes aux standards occidentaux. En revanche, sur les pistes ou dans les camps de brousse plus rudimentaires, vous pourrez rencontrer des toilettes sèches ou à compost, souvent entretenues avec soin mais plus sommaires.

Une particularité notable est la présence, dans certains lieux publics ou stations-service anciennes, de toilettes à fosse avec une plaque de porcelaine et un système de chasse manuelle (avec un seau d’eau à verser). Le fonctionnement est simple : il suffit de vider le seau d’eau dans la cuvette pour provoquer l’évacuation.

Il est conseillé de toujours avoir sur soi du papier toilette ou des mouchoirs, ainsi qu’un gel hydroalcoolique, car ces articles peuvent manquer dans les toilettes publiques plus isolées ou dans certains établissements. Cette précaution est particulièrement utile lors des trajets sur la route ou dans les zones rurales.

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