Table des matières
Quel itinéraire ?

1er jour – Vol Paris-Buenos Aires : vol pour Buenos Aires, via madrid.
2e jour : El Calafate – El Chalten : Vol pour El Calafate. Bus pour El Chalten. Ruta 40 pour El Chalten à travers la Patagonie. Arrivée dans les Andes vers 17 heures. Nuit à El Chalten.
3e jour : El Chalten/Fitz Roy: Escalade du Fitz Roy par la Laguna de los Tres (compter 10 heures de marche pour monter et descendre). Nuit à El Chalten.
4e jour : El Chalten/Fitz Roy: Trek de la Laguna Torre jusqu’aux pieds du Fitz Roy (6 heures de marche). Bus Las Lenguas pour El Calafate à 19 h 30. Nuit à El Calafate
5e jour – El Calafate/Perito Moreno : excursion à la journée sur le glacier Perito Moreno avec l’agence Caltur. Nuit à El Calafate.
6e jour – El Calafate : excursion à l’estancia 25 de Mayo + déjeuner. Excursion à la Laguna Nimez. Nuit à El Calafate.
7e jour – El Calafate/Ushuaia : Vol vers Ushuaia. Visite Ushuaia. Visite Museo Feguina (8€). Nuit à Ushuaia.
8e jour – Ushuaia : Excursion sur le canal de Beagle et des îles peuplées d’éléphants de mer et de lions de mer. Visite d’Ushuaia et de son port de plaisance. Nuit à Ushuaia.
9e jour – Ushuaia : Randonnée au Parc National de la Terre de feu. Nuit à Ushuaia.
10e jour – Ushuaia/Trelew/Puerto Madryn : vol pour Trelew. Navette vers Puerto Madryn. Visite de Puerto Madryn. Nuit à Puerto Madryn.
11e jour – Puerto Madryn : Excursion Punto Tombo et sa colonie de manchots. Halte gastronomique au village gallois de Gaiman. Nuit à Puerto Madryn.
12e jour – Puerto Madryn : Excursion à la péninsule Valdes. Nuit à Puerto Madryn.
13e jour – Retour vers Paris.
Comment se rendre à El Calafate depuis Paris et à quel prix ?
Le trajet de Paris à El Calafate, en Argentine, implique presque toujours un vol avec au moins une escale, souvent deux, car il n’existe pas de vol direct. La durée totale du voyage est généralement comprise entre 18 et 25 heures, voire plus en fonction des correspondances.
Le prix d’un billet d’avion aller-retour varie considérablement selon la saison. En haute saison (décembre à février, juillet-août), il faut compter entre 1100 € et 1800 € en classe économique. En basse saison (avril-juin, septembre-novembre), les tarifs peuvent descendre entre 900 € et 1300 €. Ces prix fluctuent fortement en fonction de la date de réservation, de la compagnie aérienne et de la durée du séjour. Il est conseillé de réserver plusieurs mois à l’avance pour obtenir les meilleurs tarifs.
L’itinéraire le plus courant et souvent le plus rapide passe par un vol long-courrier de Paris (CDG) à Buenos Aires (Ezeiza, EZE) avec des compagnies comme Air France, Iberia, British Airways, Lufthansa ou Emirates. Ce vol dure environ 13 à 15 heures. À Buenos Aires, une correspondance est nécessaire pour un vol domestique vers El Calafate (FTE). Cette étape est cruciale : il est impératif de prévoir un délai suffisant (au moins 3 à 4 heures) entre l’arrivée sur un vol international à l’aéroport d’Ezeiza (EZE) et le décollage du vol domestique, qui opère presque toujours depuis l’aéroport de Jorge Newbery (AEP), situé à environ 45 minutes à une heure de route en taxi ou en navette. Des compagnies comme Aerolíneas Argentinas ou JetSMART assurent la liaison entre Buenos Aires (AEP) et El Calafate (FTE), un vol d’environ 3 heures.
Certains itinéraires peuvent proposer une escale supplémentaire dans une autre ville européenne (comme Madrid avec Iberia) ou en Amérique du Sud (comme Santiago du Chili avec Air France ou LATAM) avant de rejoindre Buenos Aires, ce qui peut allonger la durée du voyage mais parfois offrir des prix plus compétitifs.
Comment se déplacer en Argentine en voiture et à quel prix ?
Se déplacer en Argentine en voiture offre une grande liberté pour explorer le pays. Le prix et les modalités dépendent du choix entre la location d’un véhicule ou l’utilisation de son propre moyen de transport.
Pour la location d’une voiture, le prix varie selon la catégorie du véhicule, la durée de location et la saison. Une voiture économique (type Renault Kwid ou similaire) coûte entre 30 et 50 € par jour en basse saison (hors vacances scolaires argentines et juillet-août). En haute saison, ces tarifs peuvent augmenter de 30 à 50%. Une caution bloquable sur la carte de crédit, généralement entre 1000 et 2000 USD, est exigée. Il est impératif de souscrire une assurance tous risques, souvent incluse dans les forfaits internationaux ou proposée comme option supplémentaire pour environ 15 à 25 € par jour. Le carburant (essence “nafta”) coûte environ 1,10 à 1,30 € par litre. Les distances étant très importantes, prévoir un budget carburant conséquent ; par exemple, pour un trajet de Buenos Aires à Mendoza (environ 1000 km), le coût en carburant sera d’environ 80 à 100 €.
La conduite en Argentine nécessite le permis de conduire national accompagné d’un permis de conduire international (recommandé bien que souvent non exigé par les loueurs). Le réseau routier principal (comme la Route 40 ou les autoroutes autour de Buenos Aires) est généralement en bon état, mais les routes secondaires, notamment en Patagonie, peuvent être gravillonnées (“ripio”) et exiger un véhicule adapté, type SUV, pour plus de sécurité et de confort. Les péages sont fréquents sur les grands axes ; prévoir des pesos argentins pour les régler (environ 1 à 3 € par péage).
La réglementation exige de toujours avoir sur soi les documents du véhicule (carnet de location, “cédula verde” photocopie), le permis de conduire, une carte verte d’assurance et un triangle de signalisation. La vigilance est de mise en ville, où la conduite peut être dense, et sur les longues routes désertes de Patagonie, où il est crucial de faire le plein dès que possible et de vérifier les prévisions météorologiques.
Pour ceux qui envisagent un road trip de plusieurs semaines, certains loueurs proposent des forfaits à la semaine avec un kilométrage illimité, pouvant ramener le coût journalier entre 25 et 40 € pour une voiture standard, hors assurance et carburant.
Comment se déplacer en Argentine en bus et à quel prix ?
Se déplacer en Argentine en bus est une option très répandue, confortable et économique pour traverser de longues distances. Le pays dispose d’un réseau étendu et moderne de compagnies de bus longue distance, reliant toutes les grandes villes et régions touristiques.
Le prix d’un billet de bus dépend principalement de la distance, de la catégorie de service choisie et de la saison. Pour un trajet moyen, comme de Buenos Aires à Mendoza (environ 13 heures de route), le coût en classe standard (“común” ou “semi-cama”) varie entre 25 000 et 40 000 pesos argentins (approximativement 25 à 40 €). Pour un voyage plus long, comme de Buenos Aires à El Calafate (patagonie australe, environ 36 heures), les tarifs oscillent entre 70 000 et 120 000 pesos (70 à 120 €). Il est crucial de noter que ces prix sont sujets à une inflation constante et que la conversion en euros peut fluctuer avec le taux de change.
La réservation à l’avance, surtout pour les week-ends et les périodes de vacances (juillet, janvier, février), est fortement recommandée. Elle peut se faire en ligne sur les sites des compagnies (comme Plataforma 10, Central de Pasajes) ou directement dans les terminaux de bus, les “terminal de ómnibus”, que l’on trouve dans chaque grande ville. Ces gares routières sont des hubs bien organisés avec guichets, consignes et commerces.
Le niveau de confort des bus argentins est généralement très élevé. La classe standard, “semi-cama”, offre des sièges inclinables à 140 degrés avec plus d’espace pour les jambes. La première classe, “cama” ou “cama ejecutivo”, propose des sièges encore plus larges s’inclinant jusqu’à 180 degrés (lit presque plat), des repas servis à bord, des films et des écrans individuels. C’est un choix privilégié pour les trajets nocturnes de plus de 12 heures. Des services comme le wifi et les prises électriques sont souvent annoncés mais leur fiabilité peut varier.
Pour les trajets plus courts ou régionaux, des compagnies locales proposent des minibus ou des bus moins chers, mais aussi moins confortables. Le budget transport pour un voyage itinérant en Argentine en utilisant principalement le bus peut se calculer en additionnant le coût des différents trajets ; il représente souvent une fraction du prix d’un vol domestique pour une expérience authentique de la géographie du pays.
Quelles sont les formalités pour voyager en Argentine ?
Pour les ressortissants français, ainsi que ceux de l’Union européenne, de la Suisse et du Canada, un passeport valide est obligatoire. Il doit être en cours de validité au moins jusqu’à la date prévue de départ du territoire argentin. Un visa n’est pas nécessaire pour les séjours touristiques d’une durée inférieure ou égale à 90 jours.
Les voyageurs doivent également être en mesure de présenter un billet retour ou de continuation de voyage si cela leur est demandé à l’immigration. Les douanes autorisent l’importation de devises sans restriction, mais les déclarations sont obligatoires pour les sommes supérieures à 10 000 USD.
Comment respecter les règles de stationnement en Argentine ?
Respecter les règles de stationnement en Argentine nécessite une attention particulière aux signalisations et usages locaux, qui peuvent différer sensiblement des pays européens. Le stationnement est généralement payant et réglementé dans les centres-villes, les zones commerciales et les quartiers touristiques. À Buenos Aires, le système “Estacionamiento Medido” s’applique : des horodateurs ou des agents en uniforme vert et jaune vous délivreront un ticket à apposer derrière le pare-brise. Les tarifs varient selon les quartiers et l’horaire, généralement de 50 à 200 pesos argentins par heure. Les heures de paiement s’étendent typiquement du lundi au vendredi, de 8h à 20h, avec des plages horaires parfois réduites le samedi. Il est impératif de ne pas stationner là où la chaussée est peinte en jaune, ce qui indique une interdiction absolue, ou en rouge, qui réserve le stationnement aux résidents. Les places marquées d’un “E” bleu sont payantes, tandis que celles avec une croix bleue sont réservées aux personnes handicapées.
En dehors des grandes villes, les règles peuvent être moins formalisées mais tout aussi importantes à respecter. Évitez de vous garer trop près des intersections, généralement à moins de cinq mètres, et devant les bouches d’incendie. Le non-respect peut entraîner une amende immédiate, qui varie entre 5 000 et 30 000 pesos selon l’infraction et la province, ou même la mise en fourrière du véhicule (“grúa”). Dans certains quartiers résidentiels, comme Palermo ou Recoleta à Buenos Aires, des gardiens de parking non officiels, appelés “cuida coches”, proposent de surveiller votre véhicule contre un pourboire volontaire. Bien que cette pratique soit tolérée, elle n’offre aucune garantie légale en cas de vol ou de dégradation.
Pour les stationnements de longue durée, il est conseillé d’utiliser des parkings fermés (“estacionamiento” ou “playa de estacionamiento”), dont les tarifs horaires ou journaliers sont affichés à l’entrée. Comptez entre 300 et 800 pesos par heure en centre-ville. La plupart acceptent les cartes de crédit, mais il est prudent d’avoir des pesos en espèces pour les parkages de courte durée ou les parcmètres.
Y a-t-il des péages en Argentine et comment les payer ? Existe-t-il des pass ?
Oui, l’Argentine dispose d’un réseau étendu de péages sur ses autoroutes principales, en particulier autour de Buenos Aires et sur les axes reliant la capitale aux provinces. Le paiement s’effectue presque exclusivement en espèces avec des pesos argentins. Il est donc essentiel de disposer de suffisamment de monnaie, notamment de billets de petite et moyenne dénomination, car les billets de 1000 pesos peuvent être refusés sur certains péages. Les cartes de crédit ou de débit sont rarement acceptées, excepté sur quelques péages modernisés comme ceux de l’autoriste Panamericana (AU001) ou de la Ricchieri (AU002), où le système Telepase est disponible.
Le Telepase est le système électronique de télépéage argentin. Il fonctionne avec une vignette collée sur le pare-brise du véhicule qui permet de passer par des voies dédiées, sans avoir à s’arrêter pour payer manuellement. Ce système est particulièrement avantageux aux heures de pointe, car il réduit considérablement les temps d’attente. Il est possible de se procurer un Telepase dans les centres de service dédiés, souvent situés aux entrées des autoroutes à péage, dans certaines stations-service YPF ou via l’application mobile officielle. Le coût initial inclut un dépôt pour la vignette, et les passages sont ensuite facturés mensuellement sur une carte de crédit locale. Pour les touristes et visiteurs étrangers, l’utilisation du Telepase peut être complexe à mettre en place pour un séjour court, car l’enregistrement requiert souvent un document d’identité argentin (DNI) et un compte bancaire local.
Les tarifs des péages varient selon le type de véhicule et le tronçon d’autoroute. Pour une voiture particulière, le coût d’un passage se situe généralement entre 50 et 400 pesos argentins. Les motos bénéficient souvent de tarifs réduits, tandis que les camions et poids lourds paient des tarifs significativement plus élevés. Il n’existe pas de pass touristique national pour les péages. Certaines provinces ou concessions autoroutières proposent occasionnellement des forfaits pour des trajets spécifiques, mais cela reste marginal. La plupart des voyageurs paient donc chaque péage individuellement en espèces.
Sur les routes nationales, en dehors des grands axes, les péages sont moins fréquents mais existent toujours. Leur fonctionnement est similaire : paiement en espèces, parfois avec des cabines manuelles. Il est recommandé de toujours garder une réserve de pesos dans la voiture spécialement destinée aux péages, surtout lorsque l’on quitte les zones urbaines pour de longs trajets en province.
Comment louer une voiture en Argentine ? Et à quel prix ?
Pour louer un véhicule, vous devez être titulaire d’un permis de conduire valide délivré depuis au moins deux ans. Les conducteurs de moins de 21 ans peuvent se voir refuser la location, et ceux âgés de 21 à 25 ans devront souvent payer un supplément jeune conducteur. Votre permis national est suffisant si votre séjour est touristique et de courte durée, mais il est fortement recommandé de le compléter par un permis de conduire international, surtout si vous prévoyez de conduire en dehors des grandes villes. Vous devrez également présenter votre passeport et une carte de crédit à votre nom. La carte de crédit est indispensable ; elle servira à bloquer une caution importante, généralement entre 1 000 et 2 500 USD, qui ne sera libérée que plusieurs jours après la restitution du véhicule, sans dommages.
Les prix de location varient considérablement selon la saison, la catégorie de véhicule et la durée de location. En basse saison (hors vacances scolaires argentines et mois de juillet-août), le prix pour une voiture économique, comme une Renault Kwid ou une Volkswagen Gol, se situe entre 40 et 70 USD par jour. Pour un SUV, nécessaire si vous prévoyez de rouler sur des routes de gravier (ripio) comme celles de Patagonie, comptez entre 80 et 150 USD par jour. Ces tarifs n’incluent généralement pas l’assurance tous risques, qui est fortement conseillée compte tenu des conditions de conduite locales.
L’assurance de base (Third Party Liability) est obligatoire et incluse dans le prix initial. Cependant, elle comporte une franchise élevée, souvent autour de 2 000 à 4 000 USD. Pour réduire cette franchise à zéro, vous devrez souscrire une assurance supplémentaire (CDW ou Super CDW), qui ajoutera entre 15 et 30 USD par jour au coût total. Vérifiez attentivement les conditions, notamment la couverture en cas de bris de glace ou de dommages aux pneus et au dessous de caisse, essentielle pour la conduite sur ripio. Certaines compagnies internationales comme Hertz ou Avis offrent des forfaits plus complets mais sont généralement plus chères que les acteurs locaux comme Localiza ou Yes Rent a Car.
La réservation à l’avance, surtout en haute saison, est cruciale pour garantir la disponibilité et obtenir des tarifs compétitifs. Utilisez des comparateurs en ligne ou les sites web des loueurs, mais soyez vigilant : le prix affiché est souvent hors taxes et hors frais supplémentaires. Le carburant est à votre charge, et le véhicule est généralement livré avec un réservoir plein ; il devra être restitué dans le même état pour éviter des frais de réapprovisionnement élevés. Enfin, inspectez minutieusement le véhicule avant de partir, en notant tout défaut sur le contrat, et prenez des photos comme preuve supplémentaire.
Et le train, c'est comment ? Est-ce vraiment une bonne idée ?
Le réseau ferroviaire argentin, autrefois très étendu, a connu un déclin important durant les dernières décennies du XXe siècle. Aujourd’hui, il est principalement utilisé pour le fret, et l’offre voyageurs est limitée à quelques lignes, loin de couvrir l’ensemble du territoire.
Les trajets en train sont principalement envisageables pour des excursions spécifiques plutôt que comme moyen de transport principal pour un voyage itinérant. La ligne la plus emblématique et la plus prisée des touristes est le Tren a las Nubes (Train aux Nuages), qui relie Salta à la Puna sur le plateau andin. C’est une expérience touristique centrée sur le paysage et l’ingénierie ferroviaire, mais son coût est élevé (plus de 100 USD) et elle ne sert pas à se déplacer d’une ville à une autre de manière pratique.
Pour les déplacements entre villes, les options sont rares. Quelques lignes de banlieue (Tren Mitre, Tren Sarmiento) sont très actives autour de Buenos Aires, mais elles servent essentiellement à la navette quotidienne des habitants de la grande banlieue. La seule ligne longue distance régulière et utile pour les voyageurs est celle qui relie Buenos Aires (station Retiro) à Rosario et Córdoba. Le trajet jusqu’à Córdoba dure environ 18 heures, soit à peine plus rapide qu’un bus, pour un prix similaire (entre 20 et 40 USD selon la classe). Le confort est correct en classe Primera (première classe), avec des sièges spacieux, mais il ne rivalise pas avec le service “cama” des bus longue distance, qui offrent des sièges transformables en lit à 180 degrés, des repas et des services.
La principale limitation du train est son manque cruel de couverture géographique. Des destinations majeures comme la Patagonie (El Calafate, Bariloche), la région des chutes d’Iguazú ou la Mendoza sont tout simplement inaccessibles par le rail. Pour un voyageur souhaitant explorer le pays, compter sur le train comme mode de transport principal serait une erreur qui limiterait considérablement l’itinéraire.
Prendre un taxi en Argentine ? Hors de prix ?
Prendre un taxi en Argentine n’est généralement pas considéré comme hors de prix, surtout lorsque l’on compare le coût à celui des pays européens ou d’Amérique du Nord. Le prix d’une course dépend fortement de la ville et de la distance parcourue. À Buenos Aires, le tarif de base au démarrage est d’environ 300 à 400 pesos argentins, avec un coût au kilomètre qui augmente ensuite. Une course typique dans un quartier comme Palermo pour se rendre dans le centre-ville (microcentro) peut coûter entre 2000 et 3500 pesos, selon le trafic.
Il est crucial de noter que l’économie argentine étant sujette à une inflation élevée, ces tarifs évoluent très rapidement. Il est donc conseillé de se renseigner localement sur les fourchettes de prix attendues. Les taxis sont équipés de taximètres, et il est impératif de veiller à ce qu’il soit bien activé au début de la course pour éviter toute surfacturation. La plupart des conducteurs sont honnêtes, mais il reste recommandé de avoir une idée approximative de l’itinéraire et du tarif pour éviter les détours inutiles.
Pour les trajets depuis l’aéroport international d’Ezeiza vers le centre de Buenos Aires, les taxis officiels appliquent un tarif fixe d’environ 35 000 à 45 000 pesos, qui est plus élevé qu’une course standard en ville en raison de la distance (environ 30 km). Les radio-taxis, que l’on peut commander par téléphone ou via une application, sont souvent perçus comme plus sûrs et plus fiables que les taxis haïlés dans la rue, mais leurs tarifs sont sensiblement identiques.
Dans d’autres grandes villes comme Córdoba, Rosario ou Mendoza, les tarifs sont légèrement inférieurs à ceux de la capitale. Par rapport aux autres modes de transport, le taxi reste bien plus onéreux que le bus ou le métro, mais il offre un gain de temps et un confort non négligeable, surtout pour se déplacer avec des bagages ou la nuit. Pour les longs séjours ou les déplacements fréquents, les applications de VTC comme Uber ou Cabify sont également opérationnelles dans les grandes villes et offrent une alternative avec des prix fixes et un paiement sans cash, ce qui peut être avantageux.
Les VTC et compagnies comme Uber ou Bolt sont-ils une bonne alternative ?
Les services de VTC comme Uber, Bolt et Cabify sont une alternative viable et largement utilisée dans les grandes villes argentines, notamment à Buenos Aires, Córdoba et Mendoza. Leur popularité s’explique par plusieurs avantages pratiques. Le prix des courses est généralement comparable à celui des taxis traditionnels, parfois légèrement inférieur lors de promotions fréquentes, et offre l’avantage d’une tarification fixée à l’avance, ce qui évite les mauvaises surprises liées aux embouteillages ou aux détours. Le paiement s’effectue exclusivement via l’application, éliminant le besoin de disposer de cash et réduisant les risques liés à la manipulation d’espèces.
La disponibilité des véhicules peut varier : excellente dans le centre de Buenos Aires, elle devient plus aléatoire en banlieue ou dans les villes de taille moyenne. Pour les trajets depuis les aéroports, notamment Ezeiza, il est conseillé de se renseigner à l’avance, car des restrictions spécifiques peuvent parfois compliquer la prise en charge aux terminaux.
D’un point de vue sécurité, l’application offre un suivi du trajet en direct et l’enregistrement des détails du conducteur et du véhicule, un aspect rassurant pour les voyageurs, surtout de nuit. La qualité des véhicules tend à être légèrement supérieure à celle de la flotte moyenne de taxis.
Le permis international est-il obligatoire pour rouler en Argentine ?
La réglementation autorise les touristes à utiliser leur permis national original pendant la durée légale de leur séjour touristique, généralement jusqu’à 90 jours. Cependant, cette règle comporte des nuances importantes.
Dans la pratique, de nombreuses compagnies de location de véhicules exigent systématiquement le permis international en plus du permis national pour louer une voiture. Cette exigence relève souvent de leur politique interne et des conditions de leurs contrats d’assurance. Refuser de le présenter peut entraîner le refus de la location, sans remboursement. Il est donc fortement conseillé de se renseigner auprès du loueur choisi avant de finaliser la réservation.
En cas de contrôle routier, les forces de l’ordre argentines peuvent théoriquement accepter le permis européen original accompagné du passeport. Toutefois, dans des régions plus éloignées ou avec des agents moins familiarisés avec les documents étrangers, l’absence de permis international peut compliquer la situation. Le permis international, qui présente une traduction officielle du permis original, sert de document complémentaire universellement reconnu et facilite grandement les interactions.
De plus, en cas d’accident ou de litige impliquant les assurances, l’absence de permis international pourrait être utilisée pour contester la validité de la couverture, bien que cela soit rare. Son obtention est simple et peu coûteuse (environ 15-20 €) en France via les préfectures ou en ligne, et il est valable pendant un an.
Se loger en Argentine, à l'hôtel, combien ça coûte ?
À Buenos Aires, dans des quartiers centraux comme Recoleta ou Palermo, les hôtels trois étoiles affichent des tarifs moyens entre 40 000 et 70 000 pesos argentins par nuit pour une chambre double en basse saison (avril à juin et septembre à novembre). En haute saison (décembre à mars et juillet-août), ces mêmes chambres peuvent atteindre 80 000 à 120 000 pesos. Les établissements cinq étoiles, souvent situés dans des zones privilégiées ou offrant des vues exceptionnelles, facturent entre 120 000 et 250 000 pesos la nuit, voire davantage pour les suites de luxe.
En province, les prix sont généralement plus abordables. Dans des villes touristiques comme Salta ou Mendoza, un hôtel correct se situe entre 35 000 et 60 000 pesos. En revanche, dans des destinations phares comme El Calafate ou Ushuaia en Patagonie, les tarifs deviennent significativement plus élevés en raison de l’éloignement et de la forte demande touristique. Comptez entre 70 000 et 150 000 pesos pour un hôtel trois étoiles, et jusqu’à 300 000 pesos pour un établissement haut de gamme lors de la saison estivale ou hivernale.
Les voyageurs recherchant des options économiques trouveront des hôtels simples mais propres dans les zones périphériques des grandes villes, avec des tarifs avoisinant 25 000 à 40 000 pesos la nuit. À l’inverse, les propriétés les plus exclusives, comme les lodges de Patagonie ou les estancias de la Pampa, proposent des expériences à des prix dépassant souvent les 400 000 pesos par nuit, incluant parfois des activités et des repas gastronomiques.
Hélas, avec l’inflation élevée en Argentine, les tarifs peuvent évoluer rapidement, et les promotions last-minute sont fréquentes sur les plateformes de réservation locales comme Despegar.com. Le paiement en espèces en pesos argentins obtenus au taux de change parallèle (blue) peut parfois permettre des économies substantielles par rapport au paiement par carte en dollars ou en euros.
Se loger en Argentine, chez l'habitant en résidence type Airbnb, combien ça coûte ?
À Buenos Aires, dans des quartiers populaires comme Palermo ou Recoleta, une chambre privée chez l’habitant coûte entre 20 et 40 € par nuit. Un logement entier type studio ou appartement se situe entre 40 et 80 € par nuit. Ces prix peuvent augmenter de 30 à 50% pendant la haute saison touristique (décembre à février et juillet).
En province, les tarifs sont généralement plus bas. À Córdoba, Mendoza ou Rosario, une chambre privée oscille entre 15 et 30 € par nuit, et un logement entier entre 30 et 60 €. Dans des destinations touristiques plus prisées comme Salta ou Bariloche, les prix se rapprochent de ceux de Buenos Aires, surtout pendant les vacances scolaires locales.
Les séjours de longue durée (plus d’un mois) bénéficient souvent de remises importantes, pouvant atteindre 20 à 30% sur le tarif journalier. Les frais de ménage (15 à 30 € par séjour) et les frais de service de la plateforme (autour de 10%) s’ajoutent au prix annoncé.
L’inflation élevée en Argentine rend les prix en pesos très volatils. Les hôtes fixant leurs tarifs en pesos, le coût en euros peut varier quotidiennement selon le taux de change. Il est fréquent que les voyageurs payant en espèces avec des pesos obtenus au taux de change paralléral (“blue”) réalisent des économies substantielles par rapport au paiement en ligne en euros.
Les logements les plus économiques (moins de 20 € pour un logement entier) existent mais se trouvent souvent en périphérie des centres-villes, nécessitant des trajets plus longs pour accéder aux attractions principales. La qualité des hébergements est généralement bonne, mais il est crucial de vérifier les commentaires des précédents voyageurs pour éviter les mauvaises surprises.
Se loger en Patagonie argentine, en auberge de jeunesse, combien ça coûte ?
Le coût d’un séjour en auberge de jeunesse (hostel) en Patagonie argentine varie sensiblement selon la saison, la localisation exacte et le niveau de confort. En basse saison (avril à septembre), une nuit en dortoir (4 à 8 lits) coûte généralement entre 12 et 20 € par personne. En haute saison (décembre à février), ces tarifs augmentent pour atteindre 18 à 30 € la nuit, voire davantage dans les zones les plus prisées comme El Calafate ou Ushuaia. Les chambres privées simples dans ces mêmes auberges, lorsqu’elles sont disponibles, se situent entre 45 et 70 € en basse saison et peuvent dépasser 80 à 100 € en haute saison.
La situation géographique influence fortement les prix. À Ushuaia, ville la plus australe, les auberges affichent des tarifs élevés en raison de leur emplacement unique et de la forte demande touristique, particulièrement pendant l’été austral où les journées sont longues. El Calafate, porte d’entrée du glacier Perito Moreno, présente des prix similaires en raison de sa renommée internationale. Des destinations moins fréquentées comme Río Gallegos ou Puerto Madryn offrent des options légèrement plus abordables, avec des dorteurs entre 10 et 18 € en basse saison.
La majorité des auberges incluent des services de base comme le wifi, les draps et une cuisine commune, mais des suppléments peuvent s’appliquer pour le petit-déjeuner (environ 5 à 8 €) ou le stationnement. La réservation anticipée est essentielle pendant la haute saison, car la capacité d’accueil est limitée et les établissements les mieux notés affichent complet plusieurs semaines à l’avance.
L’inflation argentine rend les prix en pesos volatils, mais la conversion en euros tend à stabiliser les coûts pour les voyageurs internationaux. Le paiement en espèces avec des pesos obtenus au taux de change parallèle (“blue”) peut réduire la facture de 30 à 40% par rapport au paiement par carte en euros. Les auberges de jeunesse restent le mode d’hébergement le plus économique pour les voyageurs solo, bien que les prix patagoniens soient globalement plus élevés que dans le nord du pays en raison de l’éloignement et des coûts logistiques.
Se nourrir en Argentine, ça coûte combien ?
Globalement, l’Argentine reste un pays où la nourriture, notamment la viande, est d’un excellent rapport qualité-prix, surtout si l’on utilise des pesos obtenus au taux de change paralléral.
Pour un repas complet dans un restaurant économique (« parilla » de quartier ou « confitería »), compter entre 8 et 15 € par personne, incluant souvent une entrée, un plat principal (comme un bifteck de qualité) et une boisson. Les restaurants mid-range, dans les quartiers branchés de Buenos Aires comme Palermo ou à Mendoza, facturent entre 15 et 25 € pour un repas similaire, avec une montée en gamme sur la qualité des produits et l’ambiance.
La viande, pilier de la gastronomie locale, est particulièrement abordable. Un kilo d’entrecôte (« bife de chorizo ») de bonne qualité coûte entre 10 et 15 € en boucherie, soit bien moins cher qu’en Europe. Un sandwich de « choripán » (saucisson grillé) dans la rue ou sur un marché coûte environ 3 à 5 €.
Pour les courses alimentaires dans un supermarché, le budget hebdomadaire pour une personne varie entre 40 et 70 €, selon que l’on achète des produits importés (plus chers) ou locaux. Un litre de lait coûte environ 1 €, une baguette de pain (« pan francés ») 1,5 €, et une bouteille de vin argentin de bonne qualité 5 à 10 €.
Les petits luxes du quotidien : un café dans un bar coûte 1,5 à 2,5 €, une bière pression locale (0,5 L) 3 à 4 € en bar, et une bouteille d’eau (1,5 L) environ 1 € en magasin.
Il est crucial de noter que l’énorme écart entre le taux de change officiel et le taux paralléral (« blue ») change totalement la donne pour les voyageurs payant en espèces. Un repas qui coûterait 20 000 pesos (soit environ 20 € au taux officiel) ne revient en réalité qu’à 10-12 € si les pesos sont achetés au taux blue. Cette particularité fait de l’Argentine une destination remarquablement abordable pour qui maîtrise l’art du change de devises.
Quel budget pour les sorties ?
À Buenos Aires, une soirée dans un bar branché de Palermo ou San Telmo coûtera entre 15 et 30 € par personne, incluant deux ou trois consommations. Les boissons alcoolisées varient : une bière locale (0,5 L) coûte 3 à 5 €, un cocktail artisanal 6 à 10 €. Les discothèques (“boliches”) pratiquent des entrées payantes, généralement entre 5 et 15 €, souvent incluant une consommation.
Les spectacles culturels, comme un concert de tango dans une “milonga” traditionnelle, reviennent à 10-20 € l’entrée, tandis qu’un spectacle professionnel dans un théâtre renommé peut coûter 25-50 €. Les cinémas affichent des tarifs autour de 8-12 € la place.
Pour les activités diurnes, l’entrée des musées nationaux est souvent gratuite ou peu chère (2-5 €), mais les musées privés ou les expositions spéciales peuvent facturer 10-15 €. Une excursion d’une journée, comme une visite à Tigre depuis Buenos Aires ou une journée de vélo à Mendoza, coûte 25-50 € par personne, incluant souvent transport et équipement.
L’argent de poche pour des dépenses spontanées (cafés, glaces, snacks de rue) ajoute facilement 10-15 € par jour. Un budget quotidien raisonnable pour des sorties variées se situe entre 30 et 60 € par personne, mais peut être optimisé à 20-30 € en privilégiant les activités gratuites et les happy hours.
Les tarifs des musées et des entrées des sites touristique sont-ils abordables en Argentine ?
Les tarifs des musées et des sites touristiques en Argentine sont généralement considérés comme abordables, surtout lorsqu’on les compare aux prix pratiqués en Europe ou en Amérique du Nord. Cette accessibilité est encore renforcée par la possibilité de payer en pesos obtenus au taux de change parallèle (“blue”), qui réduit le coût réel pour les visiteurs internationaux.
À Buenos Aires, l’entrée des musées nationaux comme le Musée National des Beaux-Arts (Bellas Artes) est gratuite pour tous. Les musées privés ou plus spécialisés, tels que le MALBA (Musée d’Art Latino-Américain), facturent un droit d’entrée d’environ 4 000 à 6 000 pesos argentins (équivalent à 4-6 € au taux officiel, mais seulement 2-3 € si on utilise des pesos achetés au taux blue). Les sites historiques comme le Cabildo ou les musées de la Recoleta ont des tarifs similaires, souvent autour de 2 000 à 3 000 pesos.
En province, les coûts sont encore plus modérés. À Mendoza, l’entrée des musées du vin tourne autour de 3 000 à 5 000 pesos. À Córdoba, les sites jésuites classés au patrimoine mondial de l’UNESCO facturent des entrées comprises entre 1 500 et 2 500 pesos. Les exceptions notables concernent les attractions naturelles majeures en Patagonie. L’entrée du parc national des Glaciers, pour voir le Perito Moreno, coûte environ 10 000 à 15 000 pesos pour les étrangers (10-15 € officiel, 5-8 € en taux blue). Le parc national de la Terre de Feu, près d’Ushuaia, pratique des tarifs similaires.
De nombreux sites offrent des réductions pour les étudiants (sur présentation d’une carte internationale), les enfants et les seniors. Les réservations en ligne sont rarement nécessaires, sauf pour des visites très spécifiques ou guidées. L’accessibilité financière de la culture en Argentine est l’une de ses forces touristiques, permettant aux visiteurs de multiplier les expériences sans peser lourdement sur le budget global. Il est toutefois conseillé de prévoir des espèces en pesos pour ces entrées, les cartes bancaires internationales n’étant pas toujours acceptées dans les petits sites.
Quels sont les meilleurs bons plans quand on visite l'Argentine pour faire des économies ?
La clé réside dans l’optimisation du change de devises. Obtenir des pesos argentins au taux de change paralléral (“blue”) plutôt qu’au taux officiel réduit instantanément tous vos coûts locaux de 40 à 50%. Cette pratique, bien que informelle, est répandue et tolérée pour les touristes. Les maisons de change (“cuevas”) à Buenos Aires (autour de la rue Florida) ou à Mendoza offrent des taux compétitifs, mais il est crucial de comparer les taux affichés discrètement et de compter les billets devant le changeur.
Pour les transports intérieurs, privilégier les bus longue distance (“micros”) plutôt que l’avion domestique. Les compagnies comme Via Bariloche ou Crucero del Norte proposent des services confortables avec des sièges inclinables (“semi-cama” ou “cama”) pour des trajets nocturnes qui économisent une nuit d’hôtel. Un trajet de 15 heures coûte environ 25-40 € en réservant à l’avance. Dans les villes, utiliser les transports en commun (métro à Buenos Aires, bus ailleurs) dont le coût est dérisoire, souvent moins de 0,50 € par trajet.
L’hébergement le plus économique se trouve dans les auberges de jeunesse (“hostels”) indépendantes en dehors des centres touristiques ultra-fréquentés. Opter pour des chambres doubles plutôt que des lits en dortoir dans ces établissements offre souvent un meilleur rapport confort-prix (20-35 € la nuit pour deux personnes). Pour les séjours longs (plus d’une semaine), la location d’un appartement via Facebook Marketplace ou des groupes locaux peut être avantageuse, surtout si on négocie directement avec le propriétaire en pesos cash.
Se nourrir dans les “parillas” de quartier plutôt que dans les restaurants touristiques divise par deux le coût des repas. Un menu complet avec viande de qualité peut coûter 8-12 €. Acheter le vin en bouteille dans les supermarchés (3-8 € pour d’excellents malbecs) plutôt qu’au restaurant et privilégier les marchés locaux (“ferias”) pour les fruits et fromages permet de composer des pique-niques gourmands pour quelques euros.
Pour les activités, plusieurs musées nationaux sont gratuits certains jours (souvent le mercredi ou le dimanche) et les visites autoguidées via des applications gratuites remplacent avantageusement les guides privés. Les randonnées dans les parcs nationaux comme El Chaltén sont entièrement gratuites et accessibles sans guide. Enfin, éviter la haute saison (décembre-janvier et juillet) permet d’échapper aux majorations de prix tout en bénéficiant d’un climat agréable dans la plupart des régions.
Parlons sécurité
La sécurité des touristes en Argentine nécessite une attention particulière, bien que le pays soit globalement considéré comme l’un des plus sûrs d’Amérique du Sud. Les visiteurs doivent principalement se méfier des petits délits opportunistes, surtout dans les zones très fréquentées. À Buenos Aires, des quartiers comme La Boca, même colorés et touristiques, présentent des risques de vol à la tire ou d’arnaques ciblant explicitement les étrangers. Il est conseillé d’éviter de porter des signes ostentatoires de richesse, comme des appareils photo ou des bijoux de valeur, dans les rues bondées du microcentro ou lors des marchés aux puces comme celui de San Telmo.
Les transports en commun exigent une vigilance accrue. Dans le métro (Subte) et les bus, les pickpockets opèrent souvent aux heures d’affluence. Gardez toujours vos affaires devant vous et jamais dans les poches arrière. Les taxis non officiels, reconnaissables à l’absence de licence ou de compteur, sont à éviter, particulièrement à la sortie des aéroports où les conducteurs peu scrupuleux pratiquent des tarifs abusifs ou des détours inutiles.
En province, la sécurité s’améliore généralement, mais des précautions restent nécessaires. À Mendoza ou Bariloche, il est risqué de laisser des objets personnels dans une voiture de location, même dans le coffre. Les vitres brisées pour voler un sac sont fréquentes. Les randonnées en Patagonie demandent une préparation spécifique : informez toujours quelqu’un de votre itinéraire, car les sentiers isolés manquent souvent de signalisation et les conditions météorologiques changent brutalement.
Les manifestations sociales (“cutganias”) surviennent régulièrement dans les grandes villes, bloquant des artères principales. Bien que généralement pacifiques, elles peuvent tourner à la confrontation avec la police. Il est prudent de les éviter et de se tenir informé via les applications de trafic comme Waze.
En cas d’incident, les commissariats touristiques (à Buenos Aires, Retiro et dans les aéroports) disposent de personnel multilingue et traitent les plaintes des visiteurs avec priorité. Avoir des photocopies de son passeport et visa facilite les démarches. L’Argentine possède un système de santé privé de bonne qualité, mais une assurance voyage couvrant rapatriement et soins médicaux est indispensable, les frais d’hospitalisation étant élevés pour les étrangers.
Surtout ne consommez pas de drogues en Argentine !
La consommation de drogues en Argentine est strictement illégale et expose à des risques graves, tant sur le plan légal que pour la sécurité personnelle.
Sur le plan juridique, la loi argentine réprime sévèrement la possession et la consommation de drogues, y compris le cannabis. Les sanctions peuvent aller de l’emprisonnement (même pour de petites quantités considérées comme une “consommation personnelle”) à des amendes substantielles, et ce, sans distinction entre les résidents et les touristes. Les autorités judiciaires ont une marge d’appréciation et les procédures peuvent être longues et complexes, impliquant souvent une détention préventive.
D’un point de vue sécuritaire, l’achat de substances illicites vous expose inévitablement à des situations à haut risque : dealings dans des zones dangereuses, contacts avec des réseaux criminels et forte probabilité d’être victime de vol, d’agression ou pire. La qualité et la pureté des substances sont totalement incertaines et présentent un danger mortel d’intoxication ou de surdose.
La politique locale est intransigeante sur le sujet, et les conséquences peuvent ruiner votre vie : casier judiciaire, expulsion du territoire et interdiction de revenir en Argentine.
Pour votre sécurité et votre tranquillité d’esprit, il est impératif de respecter strictement la législation locale et de profiter des nombreuses autres expériences culturelles, gastronomiques et naturelles que le pays offre sans prendre de risques inconsidérés.
Les prises électriques sont-elles les mêmes en Argentine ?
Non, les prises électriques en Argentine sont différentes de celles utilisées en Europe, en Amérique du Nord ou en Asie. L’Argentine utilise principalement deux types de prises : le type I (australienne) à trois broches plates en forme de V et le type C (européenne) à deux broches rondes. La tension standard est de 220 volts avec une fréquence de 50 Hz.
On trouve facilement des adaptateurs dans les aéroports internationaux, les boutiques d’électronique ou les grandes surfaces en Argentine, mais il est souvent plus économique de s’en procurer avant le départ. Certains hôtels proposent des adaptateurs en prêt à la réception, mais cette pratique n’est pas généralisée. Il est donc prudent de voyager avec son propre équipement pour éviter toute inconvenance.
Quelle langue parler en Argentine ?
La langue officielle et majoritairement parlée en Argentine est l’espagnol, mais avec des caractéristiques distinctives qui méritent d’être connues. L’espagnol argentin, souvent appelé “castellano”, se différencie par son accent chantant, son vocabulaire unique et l’utilisation du “voseo” (emploi du pronom “vos” à la place de “tú” pour le tutoiement). Cette particularité grammaticale s’accompagne de conjugaisons spécifiques, comme “vos sabés” au lieu de “tú sabes”.
Dans les zones touristiques comme Buenos Aires, El Calafate ou Mendoza, vous trouverez généralement du personnel parlant anglais dans les hôtels, agences de voyage et restaurants haut de gamme. Cependant, en dehors de ces secteurs et dans les régions moins fréquentées comme le Nord-Ouest argentin (Salta, Jujuy) ou la Patagonie rurale, la maîtrise de l’anglais devient rare.
Quelques notions basiques d’espagnol argentin sont donc fortement recommandées pour interagir avec les chauffeurs de taxi, commander dans les restaurants locaux (“parillas”), faire des achats dans les marchés ou demander son chemin. Les Argentins apprécient généralement les efforts des visiteurs pour s’exprimer dans leur langue, même de façon rudimentaire.
Dans certaines régions frontalières, comme près du Brésil (Iguazú) ou du Paraguay, vous entendrez parfois du portugais ou du guarani. L’italien et l’allemand sont également présents dans des communautés spécifiques, mais l’espagnol reste la lingua franca indispensable pour toute interaction approfondie.
Comment puis-je utiliser mon téléphone portable en Argentine ?
Pour utiliser votre téléphone portable en Argentine, plusieurs options s’offrent à vous, chacune avec des implications pratiques et financières. La première étape consiste à vérifier auprès de votre opérateur d’origine les conditions de roaming international. Certains forfaits européens ou nord-américains incluent des forfaits données/appels en Amérique du Sud, mais ils peuvent s’avérer très coûteux sur la durée. Les frais de roaming dépassent fréquemment 1 € par minute d’appel et 10 € par Mo de données utilisées, ce qui rend cette option peu économique pour un séjour prolongé.
La solution la plus courante et économique consiste à acheter une carte SIM locale prépayée. Les principaux opérateurs sont Movistar, Claro et Personal. L’achat se fait dans les boutiques officielles (dans les centres commerciaux ou rue), où il faudra présenter votre passeport pour enregistrer la carte, conformément à la réglementation locale. Un forfait prépayé de base avec des appels locaux et quelques Go de données coûte entre 5 et 15 € environ. Assurez-vous que votre téléphone est débloqué pour accepter une autre carte SIM avant votre départ.
L’Argentine dispose d’une couverture 4G correcte dans les villes principales et les zones touristiques, mais elle peut devenir aléatoire ou inexistante en zone rurale, notamment en Patagonie ou dans les Andes. Dans ces régions, privilégiez le wifi des hôtels ou des cafés. Les applications de messagerie comme WhatsApp (extrêmement populaire en Argentine) ou Signal permettent de passer des appels et d’envoyer des messages via une connexion internet, réduisant ainsi les coûts.
Pour les voyageurs ayant besoin de rester joignables sur leur numéro d’origine, les services de VoIP (Voice over IP) comme Skype ou Google Voice constituent une alternative au roaming traditionnel, à condition d’avoir une connexion internet stable. Enfin, quel que soit votre choix, pensez à désactiver l’utilisation des données mobiles en arrière-plan sur votre téléphone pour éviter les consommations involontaires très onéreuses.
Les femmes peuvent-elles voyager seules en Argentine ?
Oui, les femmes peuvent tout à fait voyager seules en Argentine, mais cela nécessite d’adopter certaines précautions de base, similaires à celles applicables dans de nombreux pays. L’Argentine est globalement sûre pour les voyageuses solo, surtout dans les zones touristiques comme Buenos Aires, Mendoza, Bariloche ou Salta. Les Argentins sont généralement accueillants et serviables envers les étrangers.
Cependant, il est conseillé de rester vigilante, particulièrement dans les grandes villes. Évitez de vous déplacer seule tard le soir dans des quartiers isolés ou mal éclairés. Utilisez des taxis ou des VTC (comme Uber) plutôt que les transports en commun après une certaine heure, et privilégiez les hébergements bien notés dans des quartiers centraux et animés. Les auberges de jeunesse (hostels) sont d’excellents lieux pour rencontrer d’autres voyageurs et éviter l’isolement.
Dans les régions plus rurales ou moins fréquentées, comme certaines parties de la Patagonie ou du Nord-Ouest, les infrastructures peuvent être limitées. Planifiez vos trajets à l’avance et informez votre hébergement de vos itinéraires de randonnée. Les attitudes traditionnelles persistent dans certaines zones reculées, où une tenue vestimentaire discrète peut éviter des regards ou des commentaires indésirables.
Les Argentines sont elles-mêmes indépendantes et actives dans l’espace public, ce qui rend la présence de femmes voyageant seules moins inhabituelle qu’ailleurs. La confiance et une attitude assurée sont vos meilleurs atouts. En cas de problème, les commissariats touristiques (à Buenos Aires et dans les villes principales) disposent souvent de personnel formé et de protocoles pour assister les visiteurs étrangers.
Parlons argent, banque et change
La gestion de l’argent en Argentine est un aspect crucial du voyage en raison de la situation économique unique du pays, caractérisée par une inflation élevée et un double système de change. La monnaie locale est le peso argentin (ARS), et il existe un écart important entre le taux de change officiel et le taux parallèle (“blue”). Pour les voyageurs, cette différence signifie que payer en espèces avec des pesos obtenus au marché parallèle réduit le coût réel de tous vos achats locaux de près de 50 % par rapport au paiement par carte bancaire ou au change au taux officiel.
Il est essentiel d’apporter des euros en espèces en petites et grandes coupures. Les billets de 50 et 100 euros sont les plus faciles à changer, mais il est prudent d’avoir aussi des coupures plus petites pour les besoins immédiats. Le change s’effectue dans des bureaux de change informels appelés “cuevas”, situés dans les grandes villes comme Buenos Aires (notamment rue Florida), Mendoza ou Córdoba. Ces établissements, bien qu’informels, opèrent ouvertement et sont tolérés par les autorités pour les touristes. Comparez toujours les taux affichés discrètement et comptez soigneusement l’argent reçu.
Les cartes bancaires internationales (Visa, Mastercard) sont largement acceptées dans les établissements commerciaux officiels, mais elles seront débitées au taux de change officiel, moins avantageux. Depuis quelques années, certaines cartes bénéficient d’un taux préférentiel (“MEP”) proche du parallèle lors des paiements, mais cela varie selon les banques émettrices. Renseignez-vous auprès de votre banque avant le départ.
Les retraits aux distributeurs automatiques (ATM) sont possibles, mais soumis à des limites de montant par opération (environ 100-200 € équivalent par transaction) et des frais bancaires élevés. De plus, ils utilisent le taux officiel, ce qui les rend peu intéressants financièrement.
Pour les séjours longs, une stratégie mixte est optimale : changer la majorité de son budget en pesos dans les “cuevas” pour les dépenses courantes (nourriture, transport, hébergement), et utiliser la carte bancaire uniquement pour les gros achats (hôtels, vols intérieurs) si le taux MEP est applicable. Gardez toujours des euros de réserve pour les imprévus ou les régions où le change parallèle est moins accessible.
Enfin, soyez discret lors des transactions et évitez de compter de grosses sommes dans l’espace public. La vigilance contre le vol reste de mise, bien que les “cuevas” soient généralement sûres et fréquentées par des touristes et des locaux avertis.
Quels sont les vaccins à faire pour voyager en Argentine ?
Aucun vaccin n’est obligatoire pour entrer en Argentine depuis l’Europe, à l’exception du vaccin contre la fièvre jaune pour les voyageurs en provenance de zones à risque de transmission (certains pays d’Afrique ou d’Amérique latine). Cependant, plusieurs vaccinations sont fortement recommandées par les autorités sanitaires internationales pour un séjour en Argentine, surtout si vous prévoyez de sortir des centres urbains ou de vous rendre dans des zones rurales.
Le vaccin contre la fièvre jaune est conseillé pour les voyages dans les provinces du nord-est du pays (comme Misiones, Corrientes) et les zones frontalières avec le Brésil et le Paraguay, où la maladie peut être présente. Il doit être administré au moins dix jours avant l’arrivée dans la zone à risque pour être pleinement efficace, et il offre une protection à vie.
Les vaccins de routine devraient être à jour : rougeole, oreillons, rubéole (ROR), diphtérie, tétanos, poliomyélite et coqueluche. Une dose de rappel contre la COVID-19 est également recommandée, bien que non exigée à l’entrée. Le vaccin contre l’hépatite A est préconisé pour tous les voyageurs, car cette maladie peut se transmettre par l’eau ou les aliments contaminés, même dans des établissements touristiques.
Pour les séjours prolongés ou en conditions d’hygiène précaires, le vaccin contre l’hépatite B peut être justifié, notamment en cas de rapports sexuels, de soins médicaux ou de tatouages. Le vaccin contre la typhoïde est utile pour ceux qui séjourneront dans des zones rurales avec un accès limité à l’eau potable.
Si vous prévoyez des activités de plein air intensives (randonnée, spéléologie) ou un contact avec les animaux, la vaccination contre la rage pourrait être recommandée, bien que le risque reste faible. Consultez un médecin ou un centre de vaccination internationale au moins un mois avant votre départ pour évaluer ces besoins en fonction de votre itinéraire détaillé, de votre état de santé et de la durée de votre séjour.
Pensez à prendre une assurance si vous ne voulez pas vous ruiner en soins !
Une assurance voyage est indispensable pour tout séjour en Argentine, car le système de santé, bien que de bonne qualité dans le privé, est extrêmement coûteux pour les étrangers. Une simple consultation médicale peut dépasser les 100 €, une nuit d’hôpital atteindre plusieurs milliers d’euros, et un rapatriement sanitaire coûter plus de 15 000 €. L’assurance couvre ces frais médicaux imprévisibles, mais aussi les pertes ou vols de bagages, les retards d’avion entraînant des nuits d’hôtel supplémentaires, ou l’annulation de voyage pour cause de maladie ou d’urgence familiale.
En Argentine, de nombreuses activités touristiques populaires comme la randonnée en Patagonie, l’escalade dans les Andes ou même les balades à vélo en ville présentent des risques de blessures. Les secours en zone isolée, particulièrement en montagne, sont complexes et très onéreux. Une assurance avec couverture de recherche et secours est alors vitale.
De plus, l’assurance voyage inclut généralement une assistance juridique en cas d’incident grave (accident de la route, conflit avec un prestataire) et une aide multilingue 24h/24 pour gérer les urgences. Sans elle, vous seriez intégralement responsable de toutes les dépenses et démarches administratives dans un système juridique et de santé que vous ne maîtrisez pas.
Enfin, certaines cartes de crédit premium offrent une assurance voyage incluse, mais il est crucial d’en vérifier les limites de couverture et les exclusions, souvent insuffisantes pour des séjours actifs ou prolongés. Souscrire une assurance spécifique reste la garantie la plus fiable pour voyager l’esprit tranquille.
Quelle est la meilleure saison pour partir en Argentine ?
La meilleure saison pour visiter l’Argentine dépend entièrement des régions que vous souhaitez explorer et des activités que vous envisagez, le pays s’étendant sur plus de 3 700 km du nord au sud avec des climats très variés.
Pour la Patagonie australe (El Calafate, Ushuaia, parc national des Glaciers), la période idéale se situe entre novembre et mars, durant l’été austral. Les températures sont alors plus clémentes (entre 5°C et 15°C en moyenne), les jours sont longs avec jusqu’à 17 heures de lumière, et tous les sentiers de randonnée sont accessibles. C’est le seul moment où les croisières vers l’Antarctique ou le cap Horn opèrent normalement. En hiver (juin à août), de nombreuses routes et attractions ferment en raison de la neige et du froid intense.
Dans le nord-ouest argentin (Salta, Jujuy, Quebrada de Humahuaca), le printemps (septembre à novembre) et l’automne (mars à mai) sont parfaits, avec des températures diurnes agréables autour de 20-25°C et des nuits fraîches. L’été (décembre à février) peut être très pluvieux, avec des risques de fermeture de routes due aux inondations, tandis que l’hiver y est sec mais froid la nuit.
À Buenos Aires et dans la Pampa, le printemps (septembre à novembre) et l’automne (mars à mai) évitent both la chaleur étouffante et l’humidité de l’été (souvent au-dessus de 30°C) ainsi que les températures frisquettes et les journées grises de l’hiver. C’est idéal pour explorer la ville à pied et profister des terrasses.
Pour la région des chutes d’Iguazú, visitez pendant l’hiver austral (juin à août) pour éviter la chaleur étouffante et l’humidité excessive de l’été, bien que les chutes soient alors à leur débit le plus impressionnant grâce aux pluies estivales.
La saison de ski à Bariloche et dans les Andes (Mendoza, San Martín de los Andes) s’étend de juin à mi-octobre, avec un pic en juillet-août qui nécessite une réservation très anticipée.
En résumé, il n’existe pas de période universellement parfaite : tout dépend de votre itinéraire. Pour un circuit classique combinant Buenos Aires, la Patagonie et le nord-ouest, les mois de mars-avril ou octobre-novembre offrent généralement le meilleur équilibre.
Quel décalage horaire ?
L’Argentine observe un fuseau horaire unique : UTC-3 toute l’année, sans passage à l’heure d’été. Le décalage horaire avec la France dépend donc de la période. Lorsque la France est à l’heure d’hiver (UTC+1), le décalage est de -4 heures. Lorsque la France passe à l’heure d’été (UTC+2), généralement de fin mars à fin octobre, le décalage devient de -5 heures.
Concrètement, s’il est 12h00 à Paris en été, il est 7h00 du matin à Buenos Aires. En hiver européen, s’il est 12h00 à Paris, il est 8h00 du matin en Argentine. Ce décalage constant s’applique à l’ensemble du territoire argentin, qui ne compte qu’un seul fuseau horaire malgré son étendue géographique, de la Terre de Feu jusqu’à la frontière bolivienne.
Que mettre dans la valise pour partir en Argentine ?
La composition de votre valise pour l’Argentine dépendra de la saison, des régions visitées et des activités prévues. Le pays connaît des climats variés, from subtropical au nord à subpolaire en Terre de Feu. Privilégiez des vêtements modulables et techniques.
Pour les essentiels, emportez des vêtements confortables et respirants pour les villes : jeans, t-shirts, mais aussi une tenue un peu plus habillée pour les restaurants ou spectacles à Buenos Aires, où le style est plutôt casual chic. Un coupe-vent imperméable et respirant est indispensable, surtout en Patagonie où les vents sont forts et imprévisibles. Même en été, les températures peuvent chuter brutalement.
Pour la randonnée en Patagonie ou dans les Andes, prévoyez des sous-vêtements thermiques, une polaire, un bonnet et des gants techniques, même en été. Des chaussures de randonnée déjà rodées sont cruciales pour les sentiers caillouteux. Un maillot de bain sera utile pour les sources chaudes de Mendoza ou les plages de Mar del Plata.
Coté pratique, un adaptateur universel pour les prises type I (australiennes) et C (européennes), une batterie externe pour les longues journées d’excursion, et des produits de protection solaire à indice élevé, car le soleil austral est intense. Un antiseptique intestinal peut s’avérer utile en cas de sensibilité digestive.
Évitez les objets de valeur ou les tenues trop ostentatoires pour ne pas attirer l’attention. Limitez-vous à l’essentiel, car vous trouverez facilement des produits de toilette ou des vêtements techniques complémentaires sur place si nécessaire. Enfin, gardez de la place dans votre bagage pour rapporter des spécialités locales comme du vin malbec, du mate ou des produits en cuir.
Quels souvenirs acheter en Argentine ?
Les souvenirs caractéristiques à rapporter d’Argentine reflètent la richesse culturelle et artisanale du pays. Le cuir argentin, réputé pour sa qualité, se décline en vestes, ceintures, sacs et bottes, avec des prix avantageux notamment dans les boutiques de Buenos Aires comme dans le quartier de San Telmo. Le mate, récipient traditionnel pour consommer l’herbe maté, est un classique, disponible en versions simples en calebasse ou en modèles ouvragés en bois, argent ou cuir. L’alfajor, une pâtisserie composée de deux biscuits fourrés au dulce de leche et enrobés de chocolat, est une douceur emblématique à rapporter, avec des marques comme Havanna ou Cachafaz qui se conservent bien durant le transport.
Le vin argentin, notamment les malbecs de Mendoza ou les cabernets de Salta, constitue un excellent souvenir, avec des bouteilles disponibles dès 5-10 € pour des cuvées correctes. Les amateurs préféreront les bodegas pour des produits plus confidentiels. Les textiles en laine d’alpaga ou de mouton mérinos, comme les ponchos, les écharpes ou les couvertures, sont de grande qualité, surtout en Patagonie où l’artisanat local est mis en avant. Les pierres semi-précieuses comme la rhodochrosite, pierre nationale, se trouvent sous forme de bijoux ou d’objets décoratifs.
Pour des souvenirs plus originaux, les disques de tango en vinyle ou les objets liés au football (maillots, écharpes) plaisent aux passionnés. Les produits locaux comme l’huile d’olive de Cafayate, les confitures de myrtilles de Patagonie ou les sels aux herbes des Andes sont aussi appréciés. Il est conseillé de privilégier l’artisanat local plutôt que les produits importés, en achetant directement auprès des producteurs ou dans les marchés artisanaux (ferias) pour garantir l’authenticité et soutenir l’économie locale. Attention aux restrictions douanières pour les produits alimentaires et l’alcool lors du retour dans votre pays d’origine.
Ne passez pas pour un radin, laissez un pourboire !
Oui, le pourboire (“propina”) est une pratique courante et attendue en Argentine dans plusieurs situations, bien qu’elle ne soit pas toujours obligatoire. Dans les restaurants, il est d’usage de laisser environ 10% du montant total de l’addition si le service vous a satisfait. Certains établissements incluent déjà ce pourcentage sous la mention “cubierto” ou “servicio”, mais il est toujours vérifiable sur la note. Pour les livraisons de nourriture à domicile, un petit pourboire de 200-300 pesos est apprécié.
Dans les hôtels, il est convenable de donner 500-1000 pesos par jour au personnel de ménage, selon la catégorie de l’établissement. Les concierges ou portiers qui vous aident avec vos bagages attendent également 500-800 pesos par valise. Pour les guides touristiques lors d’excursions, un pourboire de 15-20% du coût de la visite est standard si le service était bon, tandis que les chauffeurs de tourisme reçoivent généralement moitié moins.
Les chauffeurs de taxi n’attendent pas de pourboire, mais il est courant d’arrondir au multiple de 100 pesos supérieur pour simplifier la transaction. Dans les cafés et bars, on laisse souvent la monnaie ou quelques pièces dans le plateau prévu à cet effet. Le pourboire se donne toujours en espèces, directement à la personne, de préférence en pesos argentins plutôt qu’en devises étrangères. Cette pratique fait partie des codes sociaux et est perçue comme une reconnaissance de la qualité du service rendu.
Peut-on boire l'eau du robinet ?
À Buenos Aires et dans les grandes villes argentines comme Córdoba ou Mendoza, l’eau du robinet est généralement potable et répond aux normes sanitaires nationales. Les habitants la consomment régulièrement, souvent après filtration domestique pour améliorer son goût, car elle peut contenir des minéraux lui donnant un léger arrière-goût. Cependant, dans les zones rurales, les villages isolés de Patagonie ou du Nord-Ouest (comme dans certaines parties de Salta ou Jujuy), la qualité de l’eau peut être variable. Il est alors recommandé de privilégier l’eau en bouteille capsulée, surtout pendant les premiers jours du séjour pour éviter tout risque de dérangement intestinal dû à la différence de composition minérale.
Les voyageurs ayant un système digestif sensible devraient éviter de boire l’eau du robinet, même dans les centres urbains, et opter pour de l’eau embouteillée. Dans les régions où l’infrastructure est moins développée, évitez également les glaçons dans les boissons et préférez les bouteilles ouvertes devant vous. Pour des séjours prolongés en ville, l’utilisation d’une gourde avec filtre intégré (type Lifestraw ou Grayl) offre un compromis pratique entre sécurité, coût et impact environnemental. L’eau des sources de montagne en Patagonie peut sembler pure, mais il est préférable de la traiter avant consommation en raison de risques parasitaires potentiels.
Et les toilettes, c'est comment ?
Les toilettes en Argentine sont généralement similaires aux standards occidentaux, particulièrement dans les hôtels, restaurants et lieux publics des zones urbaines. Le système de chasse d’eau est standard et le papier toilette est presque toujours disponible, bien qu’il soit recommandé de prévoir des mouchoirs ou du papier de secours dans les endroits très fréquentés ou isolés. Dans les régions rurales, les stations-service ou les sites naturels éloignés, vous pourrez rencontrer des toilettes sèches ou à compost, surtout dans les parcs nationaux de Patagonie.
Il est rare de devoir jeter le papier usagé dans une poubelle plutôt que dans la cuvette, sauf dans de très vieux bâtiments ou certaines zones où les canalisations sont fragiles – une indication est généralement affichée le cas échéant. La propreté varie considérablement : excellente dans les centres commerciaux ou les établissements modernes, plus aléatoire dans les gares routières ou les toilettes publiques gratuites.
Pour les toilettes payantes (2-5 €), dans les gares ou certaines stations-service, la qualité est souvent meilleure. En cas de besoin urgent, les cafés ou fast-foods comme Starbucks ou McDonald’s offrent des toilettes généralement propres et accessibles, parfois sous condition de consommation.
Peut-on voyager avec des enfants ?
Oui, voyager avec des enfants en Argentine est tout à fait réalisable et même agréable, à condition de prendre certaines précautions adaptées. Le pays est globalement accueillant pour les familles, avec une infrastructure touristique bien développée dans les régions principales.
Les restaurants, hôtels et transports sont généralement équipés pour accueillir les jeunes voyageurs. Les enfants sont souvent bienvenus dans les établissements, même le soir, et de nombreux restaurants proposent des menus enfants (“menú infantil”). Les hôtels offrent fréquemment la possibilité d’ajouter des lits supplémentaires ou des chambres communicantes, parfois sans supplément pour les très jeunes enfants.
Pour les déplacements, les compagnies aériennes domestiques appliquent des tarifs réduits pour les enfants, et les bus longue distance accordent généralement des réductions pouvant aller jusqu’à 20% pour les moins de 12 ans. Les sièges auto pour bébés sont disponibles chez la majorité des loueurs de véhicules, mais il est essentiel de les réserver à l’avance.
L’offre d’activités adaptées est vaste : zoos interactifs comme le Temaikèn à Buenos Aires, fermes pédagogiques (“estancias”), observations de baleines en Patagonie (Península Valdés) ou découverte des dinosaures au Musée Egidio Feruglio de Trelew. Les parcs nationaux comme Iguazú ou Los Glaciares offrent des sentiers accessibles et captivants pour tous les âges.
Sur le plan sanitaire, les pharmacies (“farmacias”) sont bien approvisionnées en produits de base, mais il est prudent d’apporter les médicaments spécifiques ou les lait infantile, surtout en dehors des grandes villes. L’eau du robinet est potable dans les centres urbains, mais les estomacs sensibles préféreront l’eau en bouteille pour les jeunes enfants.
La vigilance standard s’applique concernant la sécurité alimentaire et l’exposition au soleil, particulièrement intense dans certaines régions. Avec une planification adaptée incluant des temps de trajet raisonnables et des activités variées, un voyage en Argentine avec des enfants peut constituer une expérience familiale enrichissante.