Pourquoi visiter Addo Elephant National Park ?
Addo Elephant National Park est un parc aux paysages variés et à la biodiversité exceptionnelle, où vous avez la chance unique d’observer les fameux “Big 7”.
Les “Big 7” uniques
Le seul parc au monde à abriter les “Big 7” : lion, léopard, rhinocéros (noir et blanc), buffle, éléphant, grand requin blanc et baleine franche australe.
Rencontre avec les éléphants
Forte population de plus de 600 éléphants. Observables en troupeaux aux points d’eau.
Destination familiale
Zone exempte de paludisme . Idéal pour les voyages avec de jeunes enfants, personnes âgées ou femmes enceintes.
Accès et visite faciles
Proximité de Port Elizabeth (environ 1h de route). Parc de taille modérée, possibilité de visite sur une journée. Faible fréquentation hors saison.
Biodiversité et paysages
Paysages variés : montagnes de Zuurberg, forêt d’Alexandria, dunaires côtières et côte océanique. Richesse ornithologique avec plus de 400 espèces.
Points d’observation :
Les points d’eau sont incontournables. Le Hapoor Dam est réputé pour ses rassemblements d’éléphants. À Main Camp, la cache souterraine offre une vue rapprochée et unique.
Règles de sécurité :
Ne sortez jamais de votre véhicule en dehors des zones désignées. Respectez les limites de vitesse et ne roulez jamais sur les bouses d’éléphant pour protéger le scarabée bousier, une espèce rare du parc.
Comment visiter Addo Elephant National Park ?
Meilleure période pour y aller
· Pour l’observation des animaux terrestres : la saison sèche, de mai à septembre, est idéale. La végétation est moins dense et les animaux se rassemblent autour des points d’eau, ce qui les rend plus faciles à observer.
· Pour l’observation des baleines : les baleines franches australes sont visibles au large entre juin et novembre, avec un pic de juillet à août.
Accès et transport
· En voiture : c’est le moyen le plus pratique. Depuit Gqeberha (anciennement Port Elizabeth), prenez la route N10 puis la R342 en direction de Paterson. Le parc est à environ 75 km . La location de voiture est disponible à l’aéroport de Port Elizabeth.
· En avion : l’aéroport le plus proche est celui de Port Elizabeth . Des vols depuis Johannesburg et Le Cap permettent de s’y rendre.
Comment visiter le parc ?
· Safari en autonomie (Self-drive) : la plupart des routes du parc sont goudronnées ou en gravier bien entretenu, accessibles avec un véhicule de tourisme. Un road map vous est remis à l’entrée. Roulez lentement (20-40 km/h) pour profiter du paysage et repérer les animaux.
· Visite guidée : pour une expérience plus riche, des safaris guidés en 4×4 ouvert sont disponibles. Les guides experts partagent leurs connaissances sur le comportement animal et l’écosystème. Réservation recommandée.
Frais d’entrée et hébergement
· Frais de conservation : comptez environ R360 par adulte et par jour (tarif pour les étrangers). Ces frais contribuent directement à la conservation du parc.
· Hébergement :
· Dans le parc : le Addo Main Rest Camp propose cottages, tentes safari et campings. Réservez longtemps à l’avance .
· Aux alentours : nombreux lodges et guesthouses, comme Camp Figtree pour un séigneur luxueux ou des B&B dans la ville d’Addo.
Au nord de Port Elisabeth, Addo National Park
Mercredi 19 octobre. Après une semaine passée à longer la côte sud de l’Afrique du Sud, cap au nord ! Notre première étape vers cette brusque remontée vers les contrées sauvages du pays sera l’Addo Elephant National Park, situé au nord de Port Elisabeth, la quatrième ville du pays.
Plus de trois heures de route pour s’y rendre ! Pas prévu au programme, d’autant plus qu’à force de jouer avec le gps, je finis par me perdre. Un comble !
Du coup, j’atteins la porte nord du parc réservée exclusivement aux véhicules 4X4 ! Dommage. Ok, je rebrousse chemin sur une première piste et je suis des employés du parc qui se rendent justement à la porte ouest du parc… 40 km plus loin ! Arghhhhhhhhhh !
« Ok, Léa, on décompresse et on rentre dans le parc… » Ce faux départ m’aura coûté une bonne heure de visite. Du coup, nous n’avons qu’une petite heure pour découvrir les animaux du parc.
Heureusement, dès notre arrivée, on tombe nez à nez avec un troupeau de grands koudous, la plus majestueuse (et la plus rare !) des antilopes africaines. Ses cornes torsadées peuvent atteindre un mètre chez les grands mâles. Son pelage est imprimé de six à huit lignes blanches verticales.

Le grand koudou se distingue aussi à ses oreilles très longues et à ses bords blancs, à une crinière assez marquée et à une barbe foncée, prolongée par une frange de poils jusqu’à l’entrejambe. Bref, un vrai coup de bol quand on sait que l’animal est assez rare à croiser… et qu’Ernest Hemingway, en son temps, en avait fait une de ses fixations pour rapporter son trophée de chasse.

Quelques mètres plus loin, nouveau coup de chance, on tombe nez-à-nez avec un troupeau de zèbres. Ces derniers sont beaucoup plus fréquents à l’Addo National Park. Légèrement vallonné, il est composé d’une végétation rase, une sorte de steppe, avec par endroits des surfaces plus denses et d’autres quasi désertiques. Le parc se targue d’avoir un grand nombre d’éléphants… Nous n’en verrons aucun ! Arghhhhhhhh !




Pour la petite histoire, le parc naquit en 1931, après qu’une longue campagne d’éradication des éléphants attirés par la création d’un barrage voisin prit fin. De 16 survivants au départ, les éléphants sont aujourd’hui au nombre de 700 auxquels il faut ajouter nombre d’antilopes, de phacochères, de zèbres et de buffles… Sans oublier les lions introduits en 2003 pour réguler naturellement la population d’antilopes.

À l’entrée du parc, ne pas oublier de se munir de la carte… Indispensable pour bien se repérer. Surtout ne pas rouler sur les bouses d’éléphants car elles contiennent des épines d’acacias très pointues et capables de percer un pneu (j’en ferai la triste expérience le lendemain…). La plupart des routes et des pistes du parc sont en très bon état, pas besoin de 4X4 ici.






Pas de pachydermes donc (nous n’avons pas eu le temps de faire tout le parcours qui mène aux points d’eau où se rassemblent la plupart des éléphants, surtout en fin d’après-midi), mais on a pu voir de magnifiques buffles, des élans, des antilopes, phacochères et autres biches.

Avant de quitter le parc, difficile d’oublier cet extraordinaire koudou baignant dans le soleil de cette fin d’après-midi… Un grand souvenir.

En Afrique du Sud, la nuit tombe plutôt vite. Du coup, il s’agit de quitter le parc avant 18 heures. Grahamstone, notre prochaine ville-étape se trouve à moins d’une heure de là. Le temps de quitter les environs du parc et on reprend la route. Avec en prime 12 km de piste entre le sud du parc et l’accès à la nationale 2, la route principale… Pourvu qu’on ne crève pas !
Il fait nuit quand on arrive enfin à Grahmstone. Le temps de déposer les valises au Bartholomew’s Loft, très confortable mais introuvable (il a fallu appeler la réception pour qu’ils viennent nous chercher !), et on file directement en ville pour dîner dans un des meilleurs restaurants de la ville. Hamburger, frites et bière. Que demander de plus ?
