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Belize – Toutes mes astuces et conseils

Table des matières

Quel itinéraire ?

1er jour – Vol pour Belize – Arrivée à Belize City – Visite Belize City.

2e jour : Orange Walk – Site maya de Lamanai.

3e jour : Belize City- Bus pour le Guatemala – Passage de la frontière à Melchor de Mencos.

Comment se rendre au Belize depuis Paris et à quel prix ?

Pour vous rendre au Belize depuis Paris, le voyage s’effectue nécessairement avec au moins une escale, aucun vol direct n’étant opéré. Les itinéraires les plus courants transitent par les États-Unis, avec des correspondances dans des aéroports tels que Miami, Houston, Atlanta ou Dallas. Des compagnies comme Air France, American Airlines ou Delta assurent la liaison entre Paris et ces plaques tournantes américaines, puis des vols opérés par United, American Airlines ou d’autres compagnies régionales relient ces hubs à l’aéroport international de Belize City.

La durée totale du trajet est généralement comprise entre quatorze et vingt heures, cette estimation incluant le temps d’attente entre les correspondances. La variabilité dépend principalement de la durée des escales.

Le prix d’un billet aller-retour en classe économique fluctue significativement selon la saison et l’antécipation de la réservation. En basse saison, qui correspond généralement à la période de mai à novembre en dehors des vacances scolaires, il est possible de trouver des billets entre 700 et 900 euros. En haute saison, durant l’hiver de décembre à avril ainsi qu’en juillet et août, les tarifs oscillent le plus souvent entre 1 200 et 1 500 euros. Une réservation plusieurs mois à l’avance et une certaine flexibilité sur les dates de voyage permettent de sécuriser les meilleurs tarifs.

Il est important de noter que si l’escale a lieu sur le territoire américain, même sans quitter la zone de transit, les formalités spécifiques aux États-Unis s’appliquent. Cela implique de disposer d’un passeport valide et d’avoir obtenu une autorisation de voyage ESTA, d’un coût de 21 dollars, au préalable. Il est également prudent de prévoir une marge de sécurité d’au moins trois heures entre les vols pour accomplir les procédures de contrôle d’immigration et de douane.

D’autres itinéraires moins directs, passant par le Mexique ou le Salvador avec des compagnies comme Avianca, peuvent occasionnellement présenter des alternatives intéressantes, bien que les temps de trajet puissent être plus longs.

Comment se déplacer au Belize en voiture et à quel prix ?

Louer une voiture est un moyen pratique pour explorer le Belize, notamment pour accéder aux sites archéologiques mayas, aux réserves naturelles et aux villages côtiers. La location s’effectue principalement à l’aéroport international de Belize City ou dans les agences en ville. Les compagnies internationales (Hertz, Avis) et des loueurs locaux proposent des véhicules, allant de la compacte économique au 4×4.

Le coût de location pour une voiture de tourisme standard commence autour de 45 à 65 euros par jour, hors assurances et frais annexes. Un 4×4, souvent recommandé pour accéder aux zones isolées comme les lodges de la forêt tropicale ou les pistes près des sites mayas, coûte généralement entre 70 et 110 euros par jour. La réservation à l’avance, surtout en haute saison (décembre à avril), est conseillée pour garantir la disponibilité et obtenir des tarifs compétitifs.

Les formalités requises incluent un permis de conduire valide depuis au moins deux ans, un passeport et une carte de crédit au nom du conducteur principal. La plupart des loueurs exigent que le conducteur soit âgé de 25 ans minimum, bien que certains acceptent les 21-24 ans avec un supplément journalier. Un permis de conduire international est parfois demandé, bien que le permis national avec photo en anglais soit souvent suffisant.

La conduite au Belize présente des particularités. La priorité est à droite, et le volant est situé à gauche des véhicules. La majorité des routes principales (comme l’Northern Highway ou la Western Highway) sont goudronnées et en bon état, mais les routes secondaires, surtout dans les zones rurales, peuvent être impraticables sans 4×4 pendant la saison des pluies (juin à novembre). La signalisation est limitée en dehors des axes principaux, et la présence d’animaux sur la chaussée (bétail, faune sauvage) est fréquente. Il est déconseillé de conduire de nuit en raison de ces risques et d’un éclairage souvent absent.

Le carburant, vendu au gallon, coûte environ 1.10 à 1.30 euro par litre. Un budget de 20 à 30 euros par jour est raisonnable pour les déplacements moyens. Les stations-service sont rares en dehors des villes et ferment tôt ; il est prudent de faire le plein dès que l’occasion se présente.

Les assurances proposées par les loueurs sont essentielles. La responsabilité civile est obligatoire, mais il est judicieux de souscrire une assurance tous risques avec franchise réduite pour couvrir les dommages sur les routes accidentées. Vérifiez si votre carte de crédit ou votre assurance voyage personnelle offre déjà des garanties complémentaires.

Comment se déplacer au Belize en bus et à quel prix ?

Se déplacer en bus au Belize est une option économique et authentique pour les voyageurs, permettant de découvrir le pays au rythme local. Le réseau de bus couvre la majorité du territoire, reliant les villes principales comme Belize City, San Ignacio, Belmopan, Dangriga et Punta Gorda aux villages plus reculés.

Il existe deux types de services principaux. Les bus express effectuent des trajets directs entre les grandes destinations avec un nombre limité d’arrêts. Ils sont plus rapides et légèrement plus chers. Les bus réguliers, plus nombreux, s’arrêtent fréquemment pour embarquer et débarquer des passagers, ce qui allonge considérablement la durée du voyage mais offre une immersion dans la vie quotidienne.

Les départs sont fréquents dans la journée depuis les terminaux de bus centraux, comme celui de Belize City. Cependant, les horaires sont souvent indicatifs et les bus peuvent partir à l’avance s’ils sont complets, ou avec du retard. Il est conseillé de se présenter à l’avance et de faire preuve de flexibilité.

Le prix d’un trajet est très abordable. Un voyage de Belize City à San Ignacia, par exemple, coûte entre 5 et 8 dollars béliziens, soit approximativement 2,50 à 4 euros. Un trajet plus long, comme de Belize City à Punta Gorda dans le sud, peut atteindre 15 à 20 dollars béliziens, soit 7,50 à 10 euros.

Le confort est basique. Les bus sont souvent des school buses américains recyclés, colorés et parfois bondés, surtout aux heures de pointe. L’air conditionné est rare ; la ventilation se fait généralement par les fenêtres ouvertes. Les bagages en soute, s’ils sont volumineux, peuvent être facturés un supplément modique.

Quelles sont les formalités pour voyager au Belize ?

Le passeport doit être valide au moins six mois après la date de départ du Belize. Cette condition est strictement appliquée par les autorités d’immigration à l’entrée et à la sortie du territoire.

Un visa n’est pas requis pour un séjour touristique d’une durée inférieure ou égale à trente jours. À l’arrivée, un permis de séjour temporaire est apposé dans le passeport. Les agents de l’immigration peuvent demander à voir une preuve de ressources financières suffisantes pour la durée du séjour, ainsi qu’un billet d’avion de retour ou de continuation. Bien que ces vérifications ne soient pas systématiques, il est prudent de pouvoir les présenter.

Si le voyage au Belize s’effectue via les États-Unis, ce qui est souvent le cas pour les vols depuis l’Europe, une formalité supplémentaire s’impose. Même pour une simple escale, il est obligatoire de posséder une autorisation de voyage ESTA, valable deux ans. Cette demande se fait en ligne sur le site officiel du gouvernement américain et coûte 21 dollars. Sans cette autorisation, l’embarquement pour un vol à destination ou transitant par les États-Unis sera refusé.

Il est fortement recommandé de souscrire une assurance voyage complète couvrant les frais médicaux, l’hospitalisation et le rapatriement. Les soins de santé privés au Belize peuvent être coûteux, et les structures publiques sont souvent limitées en dehors de Belize City.

Comment respecter les règles de stationnement au Belize ?

Dans les villes comme Belize City, San Ignacio ou Belmopan, le stationnement est réglementé autour des zones commerciales et administratives. Il est impératif de rechercher les panneaux indiquant les limitations, souvent matérialisées par des marquages au sol de couleur jaune ou rouge. Les lignes rouges désignent généralement une interdiction totale de s’arrêter, tandis que le jaune peut autoriser un arrêt momentané. Le non-respect de ces règles peut entraîner une amende immédiate ou la mise en fourrière du véhicule, notamment si celui-ci gêne la circulation ou l’accès aux commerces.

Le stationnement payant existe dans certains quartiers très fréquentés. Des parcmètres ou des agents assermentés perçoivent des frais horaires. Il est alors essentiel de conserver le ticket de paiement bien visible à l’intérieur du véhicule. À défaut, des horodateurs mobiles peuvent être utilisés via des applications locales ou des SMS, bien que ce système soit moins répandu.

En dehors des centres urbains, les règles deviennent plus souples. Dans les villages ou près des sites naturels, le stationnement se fait souvent sur des terrains non aménagés. Il est alors crucial de s’assurer de ne bloquer aucun accès, route privée ou entrée de propriété. La coutume veut que l’on demande l’autorisation aux résidents ou aux commerçants à proximité lorsqu’un doute persiste sur la légitimité de la place.

Une attention particulière doit être portée aux abords des écoles et des églises, où des restrictions horaires s’appliquent pendant les heures d’affluence. De même, il est interdit de se garer à moins de cinq mètres d’un panneau “Stop” ou d’une intersection, afin de ne pas réduire la visibilité des conducteurs.

La nuit, le stationnement dans la rue est déconseillé dans les zones non éclairées ou isolées, pour des raisons de sécurité. La plupart des hôtels, lodges et guesthouses proposent un parking privé et surveillé, option à privilégier.

En cas d’infraction, les amendes sont généralement payables sur place à un agent de police ou dans un poste de police dans un délai imparti. Contester une amende nécessite de se rendre au tribunal local, une procédure qui peut s’avérer longue et complexe pour un touriste.

Y a-t-il des péages au Belize et comment les payer ? Existe-t-il des pass ?

Au Belize, le réseau routier est limité et il n’existe pas de système de péages traditionnels comme on peut en trouver en Europe ou en Amérique du Nord. Il n’y a donc ni barrières de péage électroniques, ni passages à ticket, ni système d’abonnement ou de pass pour les automobilistes.

Cependant, les voyageurs doivent anticiper un coût spécifique lié aux ponts. Le pontage le plus notable est celui du Belize Canopy Bridge (ou un pont similaire sur la Western Highway), où un droit de passage est parfois demandé pour les véhicules. Ce prélèvement, qui fonctionne comme un péage informel, est généralement perçu manuellement par un opérateur. Le montant est modique, de l’ordre de 2 à 5 dollars béliziens (soit environ 1 à 2,50 euros) par véhicule léger. Il est conseillé de disposer de monnaie locale en petites coupures pour faciliter le paiement.

Pour les traversées en ferry, notamment pour accéder aux îles comme Caye Caulker ou Ambergris Caye, des frais de passage sont applicables aux véhicules, mais ils s’apparentent davantage à un billet de traversée qu’à un péage. Les tarifs varient selon la taille du véhicule et la destination.

Comment louer une voiture au Belize ? Et à quel prix ?

La location s’effectue principalement à l’aéroport international de Belize City, dans les agences des grandes villes ou auprès de loueurs locaux dans des zones touristiques comme Ambergris Caye.

Pour pouvoir louer, il faut être âgé d’au moins 25 ans, bien que certaines agences acceptent les conducteurs de 21 à 24 ans moyennant un supplément journalier. Le conducteur doit présenter un permis de conduire valide détenu depuis au moins deux ans, et un permis international est fortement recommandé pour éviter tout litige. Une carte de crédit au nom du conducteur principal est exigée pour bloquer une caution, généralement entre 500 et 1 500 dollars américains. Le passeport et un justificatif de séjour, comme un billet de retour, complètent les documents nécessaires.

Les tarifs de location dépendent du véhicule. Une voiture compacte, adaptée aux routes goudronnées, coûte entre 45 et 65 euros par jour. Un SUV ou un 4×4, indispensable pour explorer les pistes des réserves naturelles ou accéder à des sites mayas reculés, spécialement pendant la saison des pluies de juin à novembre, se loue entre 70 et 110 euros par jour. Ces prix incluent habituellement une assurance responsabilité civile de base, mais il est prudent de souscrire une assurance tous risques avec une franchise réduite, pour un coût additionnel de 10 à 20 euros par jour, afin de couvrir les dommages potentiels sur les routes accidentées.

La réservation à l’avance est conseillée, particulièrement pendant la haute saison touristique de décembre à avril, pour garantir la disponibilité et bénéficier de tarifs compétitifs. Avant de prendre le volant, une inspection minutieuse du véhicule est recommandée, en notant toutes les éraflures ou défauts sur le contrat ou via des photographies datées.

Et le train, c'est comment ? Est-ce vraiment une bonne idée ?

Le réseau ferroviaire au Belize est quasiment inexistant et ne constitue pas une option de transport pour les voyageurs. Historiquement, une ligne de chemin de fer reliait Belize City à l’ouest du pays, mais elle a été définitivement fermée au trafic voyageurs il y a plusieurs décennies. Aujourd’hui, les rails sont souvent démontés ou laissés à l’abandon, et aucune compagnie ne propose de service ferroviaire, que ce soit pour les trajets courts ou longs.

Prendre un taxi au Belize ? Hors de prix ?

  1. Pour une course courte en ville, comme une liaison entre l’aéroport de Belize City et le centre-ville, le tarif se situe habituellement entre 15 et 25 dollars béliziens, soit environ 7 à 13 euros. Pour des trajets plus longs, par exemple de Belize City à San Ignacio, le coût peut atteindre 150 à 200 dollars béliziens, équivalant à 75 à 100 euros. Ces montants sont bien supérieurs à ceux des bus locaux, qui proposent le même trajet pour une fraction de ce prix, mais le taxi offre un service direct, privé et flexible.

    La comparaison avec d’autres modes de transport est instructive. La location d’une voiture pour une journée revient approximativement au prix de deux ou trois longs trajets en taxi, ce qui rend le taxi économiquement intéressant pour des déplacements ponctuels. Les taxis collectifs, qui partagent le véhicule avec d’autres passeurs sur un itinéraire fixe, sont une option intermédiaire bien moins chère, mais sans la même intimité ou flexibilité.

    Le taxi se justifie particulièrement dans certaines situations : pour rejoindre un hébergement éloigné avec des bagages, pour des déplacements nocturnes lorsque les bus sont rares, ou pour des trajets urgents où la fiabilité prime. Dans les îles comme Ambergris Caye ou Caye Caulker, les taxis golf sont la norme et leurs tarifs, bien que plus élevés que les transports terrestres, restent raisonnables pour de courtes distances.

Les VTC et compagnies comme Uber ou Bolt sont-ils une bonne alternative ?

Les services de VTC comme Uber ou Bolt ne sont pas disponibles au Belize. Le pays ne dispose pas d’infrastructure formelle pour ces applications, et les déplacements s’organisent essentiellement autour des taxis locaux, des transports collectifs ou de la location de véhicules.

Les taxis traditionnels restent la principale option de transport individuel. Leurs tarifs, bien que généralement plus élevés que ceux des bus, sont souvent négociables, surtout pour des trajets hors des axes principaux. Il est recommandé de convenir du prix de la course avant de monter dans le véhicule, car les compteurs sont rarement utilisés. Pour les trajets répétitifs, comme les allers-retours entre un hôtel et un site touristique, certains chauffeurs proposent des forfaits à la journée à un prix avantageux.

Une alternative intéressante est le système de taxis collectifs, qui sillonnent des itinéraires fixes entre les villes et les villages. Bien que moins confortables que les taxis privés, ils permettent de réaliser des économies substantielles pour des trajets interurbains.

Le permis international est-il obligatoire pour rouler au Belize ?

Le permis international n’est pas formellement exigé pour conduire au Belize avec un permis de conduire français, mais sa possession est fortement recommandée dans la pratique. La réglementation locale autorise les visiteurs à utiliser leur permis national pendant une durée limitée, généralement alignée sur la validité du séjour touristique.

Cependant, les loueurs de véhicules et les autorités en cas de contrôle routier peuvent avoir des interprétations variables de cette règle. De nombreuses compagnies de location exigent explicitement le permis international en complément du permis français, notamment pour les véhicules 4×4 ou les locations de longue durée. De même, en cas d’accident ou de contrôle de police, la présence d’un permis international, qui fournit une traduction officielle, facilite les démarches et évite les malentendus linguistiques.

Se loger au Belize, à l'hôtel, combien ça coûte ?

Pour un hôtel ou une guesthouse économique, situé par exemple à Belize City ou dans une ville de l’intérieur comme San Ignacio, le prix d’une chambre double se situe généralement entre 45 et 75 euros par nuit. Ces établissements offrent souvent le strict nécessaire, avec une salle de bain privée ou parfois partagée, et une climatisation fonctionnelle.

Les hôtels de catégorie moyenne, que l’on trouve dans les zones touristiques comme les îles (Caye Caulker, Ambergris Caye) ou à proximité des sites naturels, proposent des chambres plus confortables, parfois avec une vue ou un accès direct à la mer. Leur tarif s’échelonne entre 80 et 150 euros la nuit. Ces prix incluent souvent la climatisation, un accès Wi-Fi et parfois le petit-déjeuner.

Les lodges de charme et les écolodges, notamment ceux situés en pleine nature, dans la forêt tropicale ou en bord de mer isolée, affichent les tarifs les plus élevés. Pour une expérience complète incluant parfois les repas et des activités comme le snorkeling ou les visites guidées, il faut compter entre 180 et 350 euros par nuit, voire davantage pour les établissements les plus exclusifs.

La saisonnalité a un impact majeur. Les prix augmentent significativement pendant la haute saison, qui s’étend de décembre à avril, période où le climat est le plus sec et le plus favorable. Il est alors conseillé de réserver plusieurs mois à l’avance. La basse saison, de mai à novembre, coïncide avec la saison des pluies et des risques cycloniques ; elle permet de trouver des hébergements à des prix réduits, avec des promotions pouvant atteindre 30 à 40 % de réduction.

Les taxes ne sont pas toujours incluses dans le prix affiché. Une taxe d’hôtel de 9 % et une taxe de vente de 12,5 % peuvent s’appliquer, il est donc prudent de vérifier si le montant final les inclut.

Ainsi, un budget moyen pour deux personnes oscillant entre 70 et 120 euros par nuit permet de se loger confortablement dans la majorité des régions, en dehors des options de luxe.

Se loger au Belize, chez l'habitant en résidence type Airbnb, combien ça coûte ?

Pour une chambre privée au sein d’une habitation partagée avec vos hôtes, dans une ville comme Belize City ou Dangriga, les tarifs débutent autour de 25 à 40 euros par nuit. Cette formule économique permet des échanges culturels, mais offre un espace et une intimité restreints.

Un logement entier, tel qu’un petit appartement ou une maisonnette indépendante, est nettement plus courant pour les voyageurs. Dans des zones continentales et moins touristiques, comme les environs de San Ignacio, un studio ou un cottage peut être trouvé entre 50 et 80 euros la nuit. Ces hébergements disposent généralement d’une kitchenette et d’un espace de vie personnel.

Sur les îles très prisées, telles qu’Ambergris Caye ou Caye Caulker, les prix s’envolent pour des logements similaires. Un appartement avec une chambre y coûte rarement moins de 90 euros et peut facilement atteindre 150 à 200 euros par nuit, surtout s’il est situé en front de mer. La demande y est forte et l’offre limitée.

La saison creuse, de mai à novembre, coïncide avec la saison des pluies et une chaleur accrue. Durant cette période, il est possible de négocier des tarifs inférieurs de 20 à 30% par rapport à la haute saison sèche (de décembre à avril), où les réservations doivent être effectuées plusieurs mois à l’avance.

Se loger au Belize, en auberge de jeunesse, combien ça coûte ?

Pour un lit en dortoir, généralement mixte ou non mixte et comprenant de 4 à 10 lits superposés, le prix se situe le plus souvent entre 12 et 25 dollars béliziens par nuit, soit approximativement 6 à 13 euros. Les auberges les plus basiques, situées en dehors des centres touristiques les plus prisés, peuvent proposer des lits à partir de 10 dollars béliziens. À l’inverse, sur les îles très fréquentées comme Caye Caulker ou Ambergris Caye, ou dans des établissements offrant plus de services, le prix pour une nuit en dortoir peut atteindre 30 à 35 dollars béliziens, avoisinant les 15 à 18 euros.

La saison influence également les prix. En haute saison, de décembre à avril, une majoration de 10 à 20 % est courante, et la réservation à l’avance est fortement conseillée. En basse saison, il est parfois possible de négocier un tarif pour un séjour prolongé.

Le prix inclut généralement l’accès à une salle de bains partagée, des casiers pour les affaires personnelles – pour lesquels il faut souvent prévoir son propre cadenas – et parfois des draps. Le petit-déjeuner, simple et consistant souvent en café, fruits et pain, est souvent inclus, ce qui représente une économie supplémentaire. La plupart des auberges disposent d’une cuisine commune entièrement équipée permettant aux voyageurs de préparer leurs repas, un atout majeur pour maîtriser son budget nourriture.

Les auberges de jeunesse modernes au Belize offrent souvent des services complémentaires comme une connexion Wi-Fi gratuite, des espaces de détente, des activités sociales organisées et un service de location de vélos ou de matériel de snorkeling.

Se nourrir au Belize, ça coûte combien ?

Pour un voyageur cherchant à économiser, il est possible de se nourrir pour environ 15 à 25 euros par jour. Ce budget suppose de composer les petits-déjeuners avec des produits de base achetés en supermarché (pain, fruits, café), de déjeuner avec des plats de rue ou dans de petits comedors locaux, et de dîner dans des établissements simples. Les plats typiques comme les garnaches (tortillas garnies), les salbutes ou le riz et haricots avec du poulet sont disponibles entre 5 et 10 dollars béliziens (2,50 à 5 euros) dans les échoppes locales.

Avec un budget moyen de 30 à 50 euros par jour, les possibilités s’élargissent. On peut alors prendre ses repas dans des restaurants destinés aux touristes et aux classes moyennes locales, qui proposent une cuisine internationale ou des spécialités belizéennes plus élaborées, comme le gibnut (rongeur local) ou les fruits de mer. Un plat principal dans un restaurant de ce type coûte généralement entre 15 et 30 dollars béliziens (7,50 à 15 euros). Les boissons (bière locale, rhum) augmentent sensiblement l’addition.

La note devient substantielle dans les restaurants haut de gamme, notamment sur les îles comme Ambergris Caye, où un dîner avec entrée, plat et boisson peut facilement dépasser 70 euros par personne, en raison du coût d’importation des produits.

Le pourboire, bien que non obligatoire, est une pratique courante dans les restaurants assis. Un pourcentage de 10 à 15% du total de l’addition est attendu si le service est satisfaisant.

Une stratégie efficace pour réduire les coûts consiste à mixer les approches : petit-déjeuner et déjeuner sous forme de pique-nique ou dans des cantines locales, et réserver le budget pour un bon dîner. Boire l’eau du robinet n’est généralement pas recommandé ; l’achat d’eau en bouteille ou l’utilisation de pastilles purificatrices représente donc une dépense supplémentaire à anticiper.

Quel budget pour les sorties ?

Pour les activités nature et culture, l’observation de la faune marine est un poste important. Une excursion de snorkeling vers le récif de Barrier, site classé au patrimoine mondial de l’UNESCO, coûte entre 50 et 80 dollars béliziens par personne, soit environ 25 à 40 euros. Cette sortie d’une demi-journée inclut généralement le matériel et un guide. La visite des sites mayas est une autre dépense courante. L’entrée pour le site de Caracol, l’un des plus grands du Belize, est d’environ 15 dollars béliziens (7,50 euros), auxquels il faut souvent ajouter le coût d’un guide obligatoire, soit 20 à 30 dollars supplémentaires (10 à 15 euros). Les parcs nationaux, comme le parc national de la Réserve de Rio Bravo, demandent un droit d’entrée modique, généralement autour de 5 à 10 dollars béliziens (2,50 à 5 euros).

Les activités plus aventureuses comme la plongée sous-marine, notamment au célèbre Blue Hole, représentent un investissement bien plus conséquent, avec des forfaits pouvant atteindre 300 à 400 dollars béliziens (150 à 200 euros) pour la journée. Les promenades en bateau dans les mangroves ou les randonnées guidées dans la jungle sont des options intermédiaires, coûtant entre 60 et 100 dollars béliziens (30 à 50 euros) par personne.

Pour les divertissements nocturnes, la vie n’est pas très chère en dehors des resorts. Une bière locale dans un bar standard coûte 4 à 6 dollars béliziens (2 à 3 euros), et un cocktail dans un établissement plus huppé des îles peut atteindre 15 à 20 dollars béliziens (7,50 à 10 euros). Les discothèques ou bars animés peuvent facturer un droit d’entrée les week-ends, généralement inférieur à 10 dollars béliziens (5 euros).

Ainsi, un budget quotidien raisonnable pour les sorties, en alternant une activité majeure et des loisirs plus simples, pourrait se situer entre 40 et 80 euros par personne. Pour un séjour axé sur des expériences premium comme la plongée ou des excursions privées, il faut prévoir un budget bien plus substantiel, pouvant dépasser 100 à 150 euros par jour. 

Les tarifs des musées et des entrées des sites touristique sont-ils abordables au Belize ?

Pour les sites culturels, comme les musées urbains (par exemple, le Musée de la Belize à Belize City), les droits d’entrée se situent généralement entre 5 et 10 dollars béliziens par personne, soit environ 2,50 à 5 euros. Ces institutions, souvent de taille modeste, proposent des expositions sur l’histoire coloniale, la culture maya ou la biodiversité locale.

Les sites archéologiques mayas représentent un poste plus important. L’accès à des ruines majeures comme Caracol, Xunantunich ou Lamanai coûte entre 10 et 20 dollars béliziens (5 à 10 euros) par visiteur. À cela s’ajoute souvent l’obligation de recourir à un guide local certifié, dont les services varient de 20 à 50 dollars béliziens (10 à 25 euros) par petit groupe. Cette dépense, bien que facultative pour certains sites, est fortement recommandée pour comprendre le contexte historique et soutenir l’économie locale.

Les réserves naturelles et parcs nationaux, comme le parc national de la Réserve de Rio Bravo ou la zone protégée de la Mountain Pine Ridge, appliquent des frais d’entrée compris entre 5 et 15 dollars béliziens (2,50 à 7,50 euros). Ces tarifs contribuent directement à la conservation des écosystèmes.

Il existe des moyens de réduire ces coûts. Certains sites mineurs, comme les ruines de Altun Ha, sont moins chers. Par ailleurs, aucun pass national ou regroupement de sites n’est proposé à ce jour. La stratégie consiste donc à sélectionner les visites en fonction de ses centres d’intérêt.

Quels sont les meilleurs bons plans quand on visite le Belize pour faire des économies ?

Le transport est un poste où les choix ont un impact important. Privilégier les bus locaux plutôt que les navettes touristiques ou les taxis divise le coût des trajets par cinq ou dix. Par exemple, un voyage de Belize City à San Ignacia coûte 5-8 BZD (2,50-4 €) en bus local, contre 50-80 € en taxi. Pour explorer les îles comme Caye Caulker, les traversées en ferry public sont plus économiques que les transferts privés en bateau.

L’hébergement peut être optimisé en choisissant des guesthouses familiales ou des auberges de jeunesse en dehors des zones les plus touristiques. Sur les îles, les prix grimpent ; séjourner à Belize City ou dans l’arrière-pays et visiter les cayes à la journée permet des économies substantielles. La basse saison (de mai à novembre) offre des réductions pouvant atteindre 30 à 40 % sur les hébergements, malgré un risque de pluies tropicales.

La nourriture street food et les petits comedors locaux offrent une cuisine authentique à des prix très bas, avec des plats comme les salbutes ou le riz-haricots-poulet à 5-10 BZD (2,50-5 €). Acheter des fruits, du pain et de l’eau en supermarché pour les petit-déjeuners et pique-niques est une autre astuce simple.

Pour les activités, prioriser les sites accessibles gratuitement ou à faible coût est clé. Se baigner dans les rivières, randonner dans les réserves forestières peu connues ou explorer les plages publiques ne coûte rien. Les sites mayas comme Xunantunich (10 BZD) sont moins chers que Caracol (20 BZD) et tout aussi impressionnants. Éviter les excursions groupées onéreuses pour organiser soi-même ses visites, en s’associant avec d’autres voyageurs pour partager les frais d’un guide, est également judicieux.

Enfin, pour les communications, l’achat d’une carte SIM locale (Smart ou Digi) avec des forfaits data prépayés coûte moins de 10 € pour une semaine et évite les frais d’itinérance.

Parlons sécurité

Les villes principales, notamment Belize City, connaissent des difficultés significatives liées aux gangs et aux trafics. Il est conseillé d’éviter les quartiers sud de Belize City après la tombée du jour, et de circuler avec prudence même en journée dans les secteurs non touristiques. Lors des déplacements urbains, il est préférable de ne pas exhiber des objets de valeur comme des appareils photo sophistiqués ou des bijoux. Les consignes des hébergeurs concernant les zones à risque doivent être scrupuleusement respectées.

Dans l’ensemble du pays, la conduite de nuit est déconseillée, en raison de l’état variable des routes, de la présence imprévisible d’animaux et de risques accrus d’incidents. Les arrêts sur les routes isolées doivent être évités ; pour faire le plein ou se reposer, il est plus sûr de se rendre dans des stations-service fréquentées ou des commerces ouverts.

Les transports en commun, bien qu’économiques, demandent une vigilance accrue concernant les effets personnels. Les bus sont souvent très fréquentés, ce qui peut favoriser le vol à la tire. Il est prudent de garder ses bagages à portée de vue et de voyager léger.

Les régions touristiques, comme les îles de Caye Caulker et Ambergris Caye, sont généralement considérées comme plus sûres, mais les précautions standard restent de mise. Même dans ces endroits, il est déraisonnable de se promener seul sur des plages isolées après la tombée de la nuit ou de laisser des objets sans surveillance.

Les activités en pleine nature, comme les randonnées dans les parcs nationaux ou les visites de sites mayas, nécessitent de suivre les instructions des guides autorisés. Il est imprudent de s’aventurer seul hors des sentiers balisés, autant pour des questions de sécurité que pour respecter l’environnement.

Surtout ne consommez pas de drogues au Belize !

La consommation, la possession et le trafic de drogues au Belize sont strictement interdits par la loi et passibles de sanctions pénales sévères. Les autorités locales appliquent une tolérance zéro, et les infractions peuvent entraîner des amendes substantielles, une incarcération prolongée, voire une peine d’emprisonnement à perpétuité pour les quantités importantes, sans possibilité de libération conditionnelle.

Les risques pour la santé sont également critiques. Le marché illicite ne garantit ni la pureté ni la composition des substances, exposant les consommateurs à des produits coupés avec des agents toxiques ou des opioïdes synthétiques comme le fentanyl, dont une infime dose peut être mortelle. Les services médicaux d’urgence, en particulier dans les zones rurales, peuvent être limités en capacité de réponse.

Au-delà des conséquences juridiques et sanitaires, cette interdiction vise à protéger les communautés locales des impacts dévastateurs du trafic de drogue, qui alimente la criminalité organisée et la violence. Les voyageurs sont invités à privilégier des expériences authentiques et légales, comme la découverte des récifs coralliens, des sites mayas ou des réserves naturelles, qui constituent la véritable richesse du pays.

Les prises électriques sont-elles les mêmes au Belize ?

Non, les prises électriques au Belize ne sont pas les mêmes que celles utilisées en France ou dans la plupart des pays européens. Le Belize utilise principalement des prises de type A et B, similaires à celles des États-Unis et du Canada.

Un adaptateur universel ou spécifique pour les prises américaines (types A/B) est indispensable. Si votre appareil ne supporte pas le 110 V, un convertisseur de tension sera requis pour éviter toute détérioration.

Quelle langue parler au Belize ?

La langue officielle du Belize est l’anglais, héritage de son passé colonial britannique. Elle est utilisée dans l’administration, l’éducation, la signalisation routière et les documents officiels. Un voyageur maîtrisant l’anglais pourra ainsi communiquer sans difficulté dans la plupart des situations formelles et touristiques.

Cependant, la réalité linguistique du pays est bien plus riche et complexe. Le créole bélizien (Kriol) est la langue véhiculaire quotidienne de la majorité de la population. Mélange d’anglais et d’influences africaines, il est omniprésent dans les conversations informelles, les marchés et les interactions locales. Bien que distinct, il reste partiellement compréhensible pour un anglophone.

L’espagnol est également très répandu, en particulier dans les régions frontalières avec le Guatemala et le Mexique, et dans des villes comme San Ignacio. De nombreux Béliziens sont bilingues ou trilingues, passant naturellement de l’anglais au créole ou à l’espagnol.

Enfin, des langues mayas (comme le yucatèque, le mopán et le kekchi) sont parlées par les communautés autochtones, et le garifuna (un mélange d’arawak, de caribe et de swahili) est utilisé le long de la côte par la communauté du même nom.

Comment puis-je utiliser mon téléphone portable au Mexique ?

Pour utiliser votre téléphone portable au Mexique, plusieurs options s’offrent à vous selon la durée de votre séjour et vos besoins en communication. La première solution consiste à vérifier auprès de votre opérateur actuel les offres d’itinérance internationale (Free par exemple), qui permettent d’utiliser votre forfait habituel moyennant des frais supplémentaires souvent élevés, surtout pour la data. Certains opérateurs européens et nord-américains proposent des forfaits voyage incluant le Mexique avec des limites de données raisonnables.

Une alternative plus économique consiste à acheter une carte SIM locale auprès des opérateurs mexicains comme Telcel, Movistar ou AT&T México, disponibles dans les aéroports, centres commerciaux ou boutiques officielles. Telcel, avec son réseau Amigo, offre une bonne couverture nationale, y compris dans de nombreuses zones rurales. L’achat d’une SIM requiert généralement de présenter votre passeport et peut nécessiter l’enregistrement de votre appareil si celui est bloqué par un opérateur. Les forfaits prépayés incluent souvent des appels illimités vers le Mexique et des données mobiles à des prix bien inférieurs à l’itinérance.

Les femmes peuvent-elles voyager seules au Mexique ?

Le Mexique accueille chaque année des milliers de voyageuses solo qui explorent ses villes coloniales, sites archéologiques et plages sans rencontrer de problèmes majeurs. Les destinations touristiques établies comme Mexico, Oaxaca, Mérida ou les stations balnéaires de la Riviera Maya offrent des infrastructures adaptées où les femmes se déplaçant seules sont devenues un phénomène courant.

Dans les grandes villes, il est conseillé de privilégier les transports officiels comme les taxis de sitios ou les applications de VTC (Didi) plutôt que les transports en commun bondés aux heures de pointe. Les quartiers centraux et touristiques restent animés jusqu’en soirée, permettant de se déplacer à pied dans un environnement relativement sécurisé. Les hôtels et auberges proposent souvent des chambres individuelles avec sécurité renforcée, et le personnel peut fournir des conseils précieux sur les zones à éviter.

Les régions rurales et certaines zones moins fréquentées demandent une préparation plus poussée. Le machisme persistant dans certaines couches de la société mexicaine peut se manifester par des sifflements ou des commentaires, généralement plus gênants que réellement dangereux. Adopter une tenue adaptée au contexte local permet de réduire les regards insistants, particulièrement dans les villages traditionnels. Les voyageuses expérimentées recommandent de faire preuve d’assurance dans ses déplacements, d’éviter de divulguer des informations personnelles à des inconnus et de limiter les sorties nocturnes isolées.

Les réseaux de voyageuses au Mexique se sont considérablement développés, offrant la possibilité de rejoindre des groupes ou de trouver des compagnes de route pour les excursions plus aventureuses. De nombreuses Mexicaines voyagent également seules à travers le pays, et n’hésitent pas à partager leurs conseils avec les visiteuses étrangères. Avec une planification adéquate et le respect des consignes de sécurité de base, une femme voyageant seule peut parfaitement profiter de la richesse culturelle et naturelle du Mexique tout en vivant une expérience enrichissante et sécurisée.

Parlons argent, banque et change

Au Mexique, la monnaie nationale est le peso mexicain (MXN), dont le taux de change avec l’euro varie quotidiennement en fonction des marchés financiers. En 2024, 1 euro s’échange généralement entre 18 et 20 pesos, une fourchette qui fluctue selon la conjoncture économique internationale et les politiques monétaires de la Banque centrale européenne et du Banco de México. Les aéroports et zones touristiques proposent souvent des taux moins avantageux que les centres de change spécialisés en ville ou les banques traditionnelles.

Les distributeurs automatiques (cajeros) permettent de retirer directement des pesos avec une carte bancaire internationale, généralement avec un taux de change proche du cours interbancaire, bien que des frais de retrait puissent s’appliquer selon votre banque d’origine. Les cartes de crédit Visa et Mastercard sont largement acceptées dans les établissements touristiques, mais les petits commerces et marchés locaux préfèrent le liquide. Il est conseillé de toujours avoir des billets de petites coupures (50 ou 100 pesos) pour les pourboires, les taxis ou les achats spontanés.

Les bureaux de change (casas de cambio) doivent afficher leur taux de vente et d’achat de manière visible, conformément à la réglementation mexicaine. Les euros en espèces se changent facilement, mais les billets de 50 et 100 euros obtiennent de meilleurs taux que les petites coupures. Certaines banques européennes proposent des comptes multi-devises avec des cartes associées, évitant les frais de change répétés pour les voyageurs fréquents. Le change dans la rue, bien que proposant parfois des taux alléchants, expose à des risques de contrefaçon ou d’escroquerie.

Les prix au Mexique apparaissent généralement en pesos, sauf dans certains complexes touristiques haut de gamme où les tarifs sont parfois affichés en dollars américains. Les voyageurs européens doivent garder à l’esprit que le coût de la vie reste globalement inférieur à celui de la zone euro, particulièrement pour la nourriture locale, les transports en commun et les entrées culturelles. Les pourboires (10 à 15% dans les restaurants) et les taxes (comme la TVA de 16%) s’ajoutent souvent aux prix affichés, influant sur le budget final.

Les transferts d’argent depuis l’Europe via des plateformes spécialisées peuvent constituer une solution pour les longs séjours, avec des frais de transaction généralement inférieurs aux virements bancaires internationaux classiques. Les fluctuations récentes du peso, devenu l’une des monnaies émergentes les plus stables, rendent toutefois moins cruciale la recherche du moment optimal pour effectuer ses changes. Il reste prudent de diversifier ses moyens de paiement (liquide, carte, paiement mobile) pour parer à toute éventualité lors du voyage.

Quels sont les vaccins à faire pour voyager au Mexique ?

Pour un voyage au Mexique, plusieurs vaccinations sont recommandées en fonction des zones visitées, de la durée du séjour et des activités prévues. Les autorités sanitaires conseillent systématiquement d’être à jour des vaccins universels comme le DTP (diphtérie, tétanos, poliomyélite), la coqueluche, les hépatites A et B, ainsi que la rougeole, particulièrement pour les zones rurales ou en cas d’épidémie. L’hépatite A, transmise par l’eau ou les aliments contaminés, reste la recommandation prioritaire pour tous les voyageurs, quelle que soit la destination au Mexique.

Pour les séjours prolongés ou les voyages hors des sentiers touristiques classiques, le vaccin contre la typhoïde devient pertinent, surtout si l’on prévoit de consommer une alimentation locale dans des conditions d’hygiène incertaines. Les régions tropicales du sud (Chiapas, Yucatán) pendant la saison des pluies justifient la vaccination contre la fièvre jaune pour les voyageurs en provenance de zones endémiques, bien que le Mexique lui-même présente un risque minime.

Le vaccin contre la rage peut s’envisager pour les voyageurs pratiquant des activités de plein air isolées (spéléologie, trekking en jungle) ou travaillant avec des animaux, compte tenu de la présence de chauves-souris et de mammifères sauvages potentiellement vecteurs. Dans les zones urbaines, ce risque reste cependant très limité.

Le paludisme (malaria) concerne principalement certaines régions rurales du Chiapas, d’Oaxaca et du Quintana Roo. Un traitement antipaludéen n’est généralement pas systématique mais peut se discuter avec un médecin du voyage pour des séjours prolongés en zone forestière, accompagné de mesures de protection contre les moustiques (répulsifs, moustiquaires).

Les voyageurs se rendant dans les régions côtières du golfe du Mexique pendant la saison humide (juin à novembre) doivent considérer le risque de dengue, zika ou chikungunya, contre lesquels il n’existe pas de vaccin mais qui nécessitent une protection anti-moustique renforcée. La vaccination contre la COVID-19, bien que non obligatoire, reste conseillée selon les protocoles en vigueur dans le pays d’origine.

Une consultation médicale spécialisée 4 à 6 semaines avant le départ permet d’établir un programme vaccinal personnalisé, tenant compte de l’historique médical du voyageur et de son itinéraire précis. Les centres de vaccination internationale disposent des dernières données épidémiologiques et peuvent fournir des conseils actualisés sur les risques sanitaires régionaux. Le carnet de vaccination international, bien que non exigé à l’entrée au Mexique, constitue un document utile à conserver durant le voyage.

Pensez à prendre une assurance si vous ne voulez pas vous ruiner en soins !

Avant de vous rendre aux Mexique, je ne saurais que trop vous conseiller de souscrire une bonne assurance intégrale qui vous permettra de vous faire rembourser vos soins si vous tombez malade. Nous qui sommes habitués à ne quasiment rien débourser pour couvrir nos soins de santé, aux Mexique, il en va tout autrement.

Le système de santé mexicain présente une dichotomie marquée entre les établissements privés, offrant des soins de qualité comparable aux standards internationaux mais à des coûts élevés, et les hôpitaux publics souvent saturés et réservés en priorité aux résidents. Une simple consultation médicale dans une clinique privée peut rapidement atteindre plusieurs centaines d’euros, tandis qu’une hospitalisation d’urgence ou un rapatriement sanitaire représente des dépenses pouvant dépasser les dizaines de milliers d’euros.

Les voyageurs européens ne bénéficient d’aucune couverture automatique par leur système de santé national au Mexique, contrairement à certains accords intra-européens. Les cartes de crédit proposant des assurances voyage intégrées couvrent généralement uniquement les séjours courts et avec des plafonds de remboursement souvent insuffisants pour des soins complexes. Les assureurs spécialisés offrent des formules adaptées incluant non seulement les frais médicaux mais aussi l’assistance juridique en cas de besoin, le rapatriement ou le transfert vers un meilleur centre de soins.

Les risques sanitaires spécifiques au Mexique justifient particulièrement cette précaution : intoxication alimentaire nécessitant une hydratation intraveineuse, piqûres d’animaux venimeux requérant des sérums spécifiques, ou accidents de la route fréquents sur certains axes dangereux. Certaines activités touristiques populaires comme la plongée sous-marine, l’escalade ou les excursions en zones isolées exigent fréquemment des extensions de garanties particulières souvent absentes des polices standard.

Les formalités administratives en cas d’hospitalisation dans les établissements privés incluent systématiquement le versement d’une caution importante avant tout traitement, pouvant aller jusqu’à plusieurs milliers de dollars, que l’assurance se charge normalement de régler directement via son réseau de correspondants locaux. L’absence de cette couverture place le voyageur dans une situation financièrement et médicalement délicate, avec des établissements pouvant refuser de pratiquer des interventions urgentes sans garantie de paiement.

Quelle est la meilleure saison pour partir au Mexique ?

La période idéale pour visiter le Mexique dépend principalement des régions envisagées et des activités prévues. De manière générale, la saison sèche, de novembre à avril, offre les conditions climatiques les plus favorables pour la majorité du pays. Durant ces mois, les températures sont agréables dans les terres centrales comme Mexico ou Guadalajara, oscillant entre 20 et 25°C en journée avec des nuits fraîches. Les régions désertiques du nord connaissent alors des journées douces après des matinées parfois froides.

Les zones côtières, tant sur le Pacifique que sur la mer des Caraïbes, profitent à cette période de températures chaudes sans excès, entre 28 et 32°C, avec une humidité supportable et peu de précipitations. Les sites archéologiques mayas du Yucatán deviennent particulièrement accessibles, évitant ainsi la chaleur étouffante et les pluies torrentielles de l’été. Les eaux cristallines de la Riviera Maya atteignent des températures parfaites pour la plongée et le snorkeling.

De décembre à mars correspond la haute saison touristique, avec un afflux notable dans les stations balnéaires et les villes coloniales. Les prix d’hébergement atteignent leurs sommets, surtout autour des fêtes de fin d’année et des vacances scolaires. Les voyageurs recherchant plus de tranquillité pourront privilégier les mois de novembre ou avril, qui combinent encore un bon climat avec une fréquentation moindre.

La saison des pluies, de mai à octobre, présente certains avantages malgré les averses quotidiennes. Les paysages se parent d’une végétation luxuriante, particulièrement spectaculaire dans les jungles du Chiapas. Les chutes d’eau comme celles d’Agua Azul atteignent leur débit maximum. Les températures océaniques sont idéales pour les activités nautiques, bien que l’humidité puisse devenir oppressante dans les terres basses. Les ouragans, bien que rares, constituent un risque entre août et octobre, particulièrement sur les côtes.

Quel décalage horaire ?

Le Mexique s’étend sur trois fuseaux horaires distincts par rapport à la France. La majorité du pays, incluant Mexico et les destinations touristiques majeures comme Guadalajara ou Oaxaca, observe un décalage de -7 heures en hiver (de fin octobre à fin mars) et de -8 heures en été (d’avril à octobre). Ce changement s’explique par le fait que le Mexique ne pratique pas le passage à l’heure d’été en même temps que l’Europe.

La Basse-Californie, région frontalière avec les États-Unis, suit un horaire différent avec -9 heures en hiver et -8 heures en été. Les destinations balnéaires de la côte caraïbe comme Cancún, Playa del Carmen et Tulum maintiennent un décalage constant de -7 heures toute l’année, cette zone ayant abandonné le changement d’heure en 2015.

Que mettre dans la valise pour partir au Mexique ?

Pour préparer une valise adaptée au Mexique, il convient de tenir compte des variations climatiques et culturelles du pays. Les vêtements légers en fibres naturelles conviennent aux régions chaudes comme le Yucatán ou les côtes, tandis qu’une veste chaude s’avère nécessaire pour les villes en altitude telles que Mexico ou San Cristóbal de las Casas où les nuits sont fraîches. Les chaussures doivent allier confort et solidité pour marcher sur les sols irréguliers des sites archéologiques ou des rues pavées des villes coloniales.

La protection contre le soleil exige un chapeau à large bord, des lunettes avec filtre UV et de la crème solaire à fort indice, particulièrement dans les zones désertiques ou en bord de mer. Les zones tropicales et la saison des pluies nécessitent un répulsif efficace contre les moustiques, à appliquer sur les parties découvertes du corps en fin de journée. Une gourde avec filtre intégré permet de boire sans risque en évitant l’eau du robinet.

Les adaptateurs pour prises américaines de type A/B sont indispensables pour recharger les appareils électroniques. Les documents importants comme le passeport et l’assurance voyage méritent des photocopies conservées séparément des originaux. Une trousse de premiers soins contenant des médicaments de base et des produits d’hygiène personnelle évite des difficultés en cas de problème mineur.

Les tenues vestimentaires doivent respecter les codes locaux, avec des vêtements couvrants pour les visites religieuses ou les communautés traditionnelles. Les équipements électroniques comme les appareils photo ou téléphones seront protégés dans des sacs étanches pendant la saison humide ou les excursions aquatiques. Les objets de valeur se limitent à l’essentiel pour réduire les risques de perte ou de vol.

Quels souvenirs acheter au Mexique ?

Le Mexique offre une grande variété de souvenirs reflétant sa culture riche et ses traditions artisanales. L’artisanat mexicain, ou artesanía, est particulièrement prisé. Les alebrijes de Oaxaca, des sculptures en bois représentant des créatures fantastiques peintes à la main, sont un choix unique et coloré. La poterie de Talavera, originaire de Puebla, se distingue par ses motifs bleus et blancs et ses carreaux décoratifs. Les textiles brodés à la main, comme les huipiles (blouses traditionnelles) ou les nappes, mettent en valeur des techniques ancestrales.

Pour les amateurs de spiritueux, le mezcal ou une bouteille de tequila vieillie (añejo) constitue un souvenir authentique, à acheter de préférence dans des magasins spécialisés pour éviter les contrefaçons. Les vanilles de Papantla, souvent vendues en gousses, sont réputées pour leur qualité et leur arôme intense.

La bijouterie en argent de Taxco est renommée mondialement pour son travail détaillé, allant des pièces traditionnelles aux designs contemporains. Les squelettes ou têtes de mort (calaveras) colorées, emblématiques du Jour des Morts, se déclinent en figurines, bougies ou objets décoratifs.

Pour les gourmands, le chocolat artisanal (comme celui d’Oaxaca), les piments séchés (comme le chipotle ou le ancho) ou le café provenant de régions comme Veracruz ou Chiapas sont des options savoureuses. Enfin, les masques cérémoniels en bois ou les papel picado (découpes de papier fin) symbolisent l’art populaire mexicain.

Il est recommandé d’acheter ces articles sur les marchés artisanaux (mercados de artesanías) ou directement auprès des artisans pour garantir leur authenticité et soutenir l’économie locale. Vérifiez les restrictions douanières de votre pays pour les produits alimentaires ou alcoolisés avant l’achat.

Ne passez pas pour un radin, laissez un pourboire !

Au Mexique, le pourboire (propina) fait partie des usages et constitue souvent un complément essentiel au revenu des travailleurs. Dans les restaurants, il est d’usage de laisser entre 10% et 15% de l’addition lorsque le service n’est pas inclus. Les serveurs comptent généralement sur cette somme, surtout dans les établissements touristiques où les salaires de base restent bas. Pour les services de livraison à domicile, les clients laissent habituellement 10% du montant de la commande.

Les chauffeurs de taxi n’attendent pas systématiquement de pourboire, mais il est courant d’arrondir le montant de la course à la hausse. Les guides touristiques reçoivent généralement l’équivalent de 10 à 15% du prix de l’excursion, selon la durée et la qualité du service. Dans les hôtels, les bagagistes et femmes de chambre apprécient un petit pourboire journalier, de l’ordre de 20 à 50 pesos selon la catégorie de l’établissement.

Les pourboires se donnent toujours en monnaie locale, directement à la personne concernée. Dans certains restaurants haut de gamme, l’addition peut inclure un service de 15%, auquel cas un supplément n’est pas nécessaire. Les bars appliquent les mêmes standards que les restaurants, avec un pourboire proportionnel à la consommation. Les stations-service attendent généralement 5 à 10 pesos pour le lavage du pare-brise ou le contrôle des pneus.

Peut-on boire l'eau du robinet ?

Non, il n’est pas recommandé de boire l’eau du robinet au Mexique, même dans les grandes villes. Le système de traitement de l’eau ne garantit pas une potabilité conforme aux standards internationaux, et les risques de contamination bactérienne (comme E. coli) ou parasitaire (giardiase, amibes) sont réels. Les Mexicains eux-mêmes évitent de la consommer non traitée.

Et les toilettes, c'est comment ?

Dans les hôtels, restaurants et lieux touristiques, les installations sanitaires ressemblent généralement aux standards occidentaux, avec des toilettes à chasse d’eau et du papier disponible. Cependant, le système d’évacuation souvent fragile ne supporte pas le papier toilette jeté dans la cuvette – il se place dans une petite poubelle prévue à côté, même pour les produits hygiéniques. Ceci s’applique particulièrement dans les zones rurales, les petits établissements ou les maisons anciennes.

Les toilettes publiques dans les marchés, gares routières ou stations-service exigent fréquemment un petit paiement (5 à 10 pesos) pour leur utilisation, avec du papier fourni en échange par l’employé. La qualité de ces installations varie considérablement, des cabines propres et bien entretenues dans les centres commerciaux aux latrines sommaires dans certains sites éloignés. Les voyageurs trouveront utile de garder sur eux du papier de poche et du désinfectant pour les mains.

Dans les transports longue distance, les bus de première classe disposent généralement de toilettes à bord, souvent étroites mais fonctionnelles, tandis que les bus locaux font des arrêts réguliers dans des stations équipées. Sur les sites archéologiques ou naturels isolés, les sanitaires peuvent se limiter à des toilettes sèches ou à fosse – dans ce cas, un seau de sable ou de cendre sert souvent à recouvrir les déchets. L’approvisionnement en eau étant parfois limité, certains établissements placent un seau d’eau avec une petite casserole pour la chasse manuelle.

Peut-on voyager avec des enfants ?

Oui, voyager au Mexique avec des enfants est tout à fait possible et peut même être une expérience enrichissante, à condition de prendre certaines précautions. Le pays est globalement accueillant envers les familles, avec de nombreuses activités adaptées aux plus jeunes. Les complexes hôteliers de la Riviera Maya ou de Los Cabos disposent souvent de clubs pour enfants, de piscines peu profondes et d’animations spécialisées. Les sites archéologiques majeurs comme Chichén Itzá ou Teotihuacán sont accessibles aux enfants, bien que les visites soient plus agréables en matinée pour éviter la chaleur.

Les restaurants mexicains sont généralement accommodants avec les jeunes clients, proposant des versions moins épicées des plats traditionnels ou des alternatives internationales. Les déplacements en voiture nécessitent des sièges auto appropriés, qu’il est souvent préférable d’apporter depuis son pays d’origine. Les pédiatres locaux dans les zones touristiques sont habitués à consulter des petits voyageurs pour les éventuels problèmes de diarrhée ou d’insolation.

Les villes coloniales comme San Miguel de Allende ou Guanajuato, avec leurs rues piétonnes et leurs places animées, offrent un environnement sécurisé pour les familles. Les parcs naturels comme Xcaret ou Xel-Há proposent des activités aquatiques adaptées à différents âges. Il convient cependant d’être particulièrement vigilant sur l’hydratation, la protection solaire et l’hygiène alimentaire, les enfants étant plus sensibles aux changements de climat et de régime. 

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