Table des matières
Quel itinéraire ?
1er jour – Promenade le long du Danube – Colline de Buda – Colline du château – Eglise Saint-Mathias – Bastion des pêcheurs – Pont des Chaînes.
2e jour : Ferencvaros – Karoly Ter – Quartier de l’université – Vaci Utca – Ferenciek Tere – Vorosmarty Ter – Cagé Gerbeaud – Château – Corso – Roosevelt Ter – Pont aux Chaînes – Parlement de Hongrie – Banque nationale – Basilique Saint-Etienne – Place des Héros – Musée des Beaux-Arts – Varosliget – Vajdahunyad Var – Monument de 1956 – Balade nocturne.
3e jour : Ancien quartier juif – Szabad Utca – Grand marché central. Retour à Paris.
Comment se rendre à Budapest à quel prix ?
Pour ce voyage à Budapest, j’ai choisi l’avion, mais il y a d’autres possibilités de se rendre en Hongrie depuis la France.
1. En avion (le plus rapide)
· Durée : environ 2h15 de vol.
· Compagnies aériennes : Air France, Ryanair, Wizz Air et easyJet proposent des vols directs .
· Aller simple à partir de 49 € (Ryanair).
· Aller-retour à partir de 99 € (easyJet).
· Départ : Paris Charles de Gaulle (CDG) ou Paris Orly (ORY).
· Arrivée : Budapest Ferenc Liszt (BUD).
2. En train
· Durée : environ 12h10 à 15h25 avec correspondance (sans direct).
· Prix : À partir de 78,99 € (si réservé à l’avance) .
· Correspondances courantes via Vienne ou Munich .
· Opérateurs : Rail Europe, ÖBB (Night Jet possible).
· Paysages variés (campagnes, montagnes).
· Confort et espace pour se déplacer.
· Longue durée de trajet.
· Prix généralement plus élevé que l’avion si réservé tardivement.
3. En bus
· Durée : environ 20h45 à 22h15.
· Prix : À partir de 47 € (FlixBus).
· Opérateurs : FlixBus, BlaBlaCar Bus.
· Départ : Paris Bercy Seine.
· Arrivée : Budapest Népliget ou Kelenföld.
· Prix très bas.
· Connexions Wi-Fi et prises électriques à bord.
4. En voiture
· Distance : 1.485 km .
· Durée : environ 13h05 sans pauses.
· Traversez l’Allemagne et l’Autriche (autoroutes bien entretenues).
· Péages possibles en Autriche/Allemagne.
· Carburant : Environ 150-200 € aller-retour (selon véhicule).
· Péages : environ 50-70 €.
· Location de voiture : À partir de 30 €/jour.
· Avantages :
· Idéal pour explorer les régions rurales.
Se déplacer à Budapest en voiture, une bonne idée ?
Se déplacer en voiture à Budapest peut présenter certains avantages, notamment pour explorer les alentours de la ville ou pour ceux qui voyagent avec des bagages encombrants. Cependant, pour circuler dans le centre-ville, la voiture est généralement peu pratique. Budapest dispose d’un réseau de transports en publics très développé, comprenant métros, tramways, bus et trolleybus, qui couvrent efficacement toute la ville. La circulation en centre-ville est souvent dense, surtout aux heures de pointe, et le stationnement peut s’avérer difficile et coûteux. De nombreuses zones centrales sont piétonnes ou limitées à la circulation locale, et des restrictions environnementales peuvent s’appliquer aux véhicules non-residentiels.
Le stationnement payant est en vigueur dans la plupart des quartiers centraux, et les places gratuites sont rares. Les parkings souterrains sont une option plus sûre, mais leur tarif horaire ou journalier est élevé. De plus, la signalisation est majoritairement en hongrois, ce qui peut compliquer la navigation pour les non-locaux.
Pour les trajets en dehors de Budapest, comme la visite du Danube Bend ou du lac Balaton, la voiture peut être un choix judicieux. Elle offre une flexibilité appréciable pour découvrir la campagne hongroise à son rythme. Toutefois, il est important de noter que les autoroutes hongroises sont soumises à une vignette obligatoire, disponible à l’achat en ligne ou dans les stations-service.
Franchement, l’utilisation d’une voiture à Budapest est déconseillée pour la visite de la ville elle-même, où les transports en public sont mieux adaptés. En revanche, pour des excursions en périphérie ou en région rurale, elle peut être pratique, à condition de planifier à l’avance le stationnement et de se familiariser avec les règles de circulation locales.
Comment respecter les règles de stationnement ?
Respecter les règles de stationnement à Budapest nécessite une attention particulière aux dispositifs en vigueur. La ville est divisée en zones de stationnement payant, signalées par des panneaux et des marquages au sol. Les zones centrales, telles que le district V, sont généralement plus chères et soumises à des durées limitées. Il est nécessaire de se procurer un ticket dans les automates environnants ou via une application mobile dédiée, puis de le placer visiblement derrière le pare-brise. Les automates acceptent généralement les pièces locales et parfois les cartes bancaires, mais il est prudent de disposer de liquide.
Les places gratuites sont rares en centre-ville et souvent limitées à 90 minutes. Stationner dans des zones réservées aux résidents sans autorisation expose à une amende, tout comme le stationnement sur les trottoirs, les passages piétons ou près des arrêts de transport public. Les fourrières sont actives, et les véhicules mal garés peuvent être rapidement emportés.
Pour les longs séjours, il est conseillé d’utiliser des parkings souterrains ou des parcs relais en périphérie, bien reliés par les transports en commun. Consulter les panneaux de signalisation est essentiel, car certaines rues sont réservées aux livraisons ou aux transports publics aux heures de pointe. En cas de doute, opter pour un parking privé sécurisé évite les risques d’infraction.
Comment louer une voiture en Hongrie ? Et à quel prix ?
Pour louer une voiture en Hongrie, il est nécessaire de présenter un permis de conduire valide détenu depuis au moins un an, ainsi qu’une pièce d’identité (passeport ou carte d’identité pour les ressortissants de l’UE). L’âge minimum varie entre 19 et 21 ans selon les agences, et un supplément jeune conducteur peut s’appliquer pour les moins de 25 ans. Une carte de crédit au nom du conducteur principal est généralement exigée pour la caution, laquelle est bloquée jusqu’à la restitution du véhicule. Il est recommandé de réserver à l’avance en ligne, surtout en haute saison, pour bénéficier de tarifs plus compétitifs et garantir la disponibilité.
Les prix dépendent de la catégorie du véhicule, de la durée de location et de la saison. Pour une petite citadine (type Renault Clio), comptez environ 25 à 40 € par jour en basse saison et 40 à 60 € en haute saison (juillet-août). Les SUV ou berlines de gamme supérieure peuvent coûter entre 60 et 100 € par jour. Les locations de longue durée (plus d’une semaine) offrent souvent des tarifs dégressifs.
Les assurances sont incluses dans la plupart des offres, mais avec une franchise en cas de sinistre. Pour l’éviter, une assurance complémentaire (super collision damage waiver) est proposée à un coût additionnel d’environ 10 à 20 € par jour. Vérifiez également les conditions concernant le kilométrage illimité, qui est courant mais pas systématique.
Les agences internationales (comme Avis, Hertz, Europcar) sont présentes dans les aéroports et grandes villes, tandis que des acteurs locaux peuvent proposer des prix plus bas mais avec des conditions variables. La livraison du véhicule dans un lieu différent de la restitution entraîne des frais supplémentaires.
Enfin, n’oubliez pas de vérifier l’état du véhicule avant le départ et de prendre en photo d’éventuels dommages existants pour éviter des litiges ultérieurs.
Utiliser les transports en commun à Budapest, comment faire et à quel prix ?
Pour utiliser les transports en commun à Budapest, il faut se procurer un titre de transport valide avant de monter à bord, sauf pour les acheter directement dans les bus (uniquement avec des pièces hongroises). Le réseau est géré par la société BKK (Budapesti Közlekedési Központ) et comprend des métros, tramways, bus, trolleybus et même des bateaux sur le Danube.
Les tickets simples coûtent 450 HUF (environ 1,20 €) et sont valables pour un trajet sans correspondance, sauf pour le métro où les correspondances entre lignes sont autorisées. Un ticket doit être composté à l’entrée des stations ou à bord des véhicules. Des contrôles fréquents sont effectués, et l’absence de ticket composté entraîne une amende élevée (environ 16 000 HUF, soit 40 €).
Pour les séjours courts, le pass Budapest 24 heures (2500 HUF, environ 6,50 €) ou 72 heures (5500 HUF, environ 14,50 €) est plus économique et pratique. Il permet des trajets illimités sur l’ensemble du réseau, y compris le métro, les bus et les tramways. Le pass groupe (jusqu’à 5 personnes) est également disponible pour 24 heures (5000 HUF, environ 13 €).
Les voyageurs peuvent acheter ces titres dans les distributeurs aux stations de métro, aux arrêts principaux, dans les kiosques ou via l’application mobile BKK. Les transports fonctionnent généralement de 4h30 à 23h30, avec des services de nuit (bus de nuit) sur les axes principaux.
Il est important de conserver son ticket jusqu’à la fin du trajet en cas de contrôle. Pour les déplacements vers l’aéroport, la navette 100E relie le centre-ville à l’aéroport de Budapest pour un tarif spécial de 2200 HUF (environ 5,80 €), non inclus dans les passes habituels.
Voyager en bus en Hongrie, une bonne solution alternative
Voyager en bus en Hongrie est une solution alternative pratique et économique pour les déplacements intérieurs et internationaux. Le réseau de bus, principalement géré par Volánbusz et des compagnies privées comme FlixBus, couvre un large territoire, y compris des zones rurales moins accessibles par le train. Les bus sont généralement modernes, équipés de climatisation, de Wi-Fi (bien que la qualité puisse varier) et de toilettes, offrant un niveau de confort acceptable pour des trajets de plusieurs heures.
Les prix des billets de bus sont compétitifs. Pour un trajet intérieur, comme Budapest à Debrecen (environ 200 km), le tarif standard varie entre 2 500 et 4 000 HUF (environ 6 à 10 €). Les trajets internationaux, par exemple Budapest à Vienne (250 km), coûtent entre 10 et 20 € selon la saison et la réservation. Les billets peuvent être achetés en ligne via les sites des compagnies, dans les gares routières ou parfois directement auprès du chauffeur, bien que cette dernière option soit moins fiable pour les trajets populaires.
Les réservations à l’avance sont recommandées pour les trajets longue distance ou pendant les périodes de forte affluence (week-ends, vacances), permettant d’obtenir des tarifs avantageux. Les voyages de nuit sont également proposés sur certains itinéraires, avec des prix légèrement supérieurs mais permettant d’économiser une nuit d’hôtel.
Cependant, les temps de trajet peuvent être plus longs qu’en train en raison d’arrêts fréquents, et les retours sont possibles lors des heures de pointe dans les zones urbaines. Pour les voyageurs sensibles au confort ou pressés par le temps, le train reste souvent une option plus rapide et plus stable, bien que généralement plus chère. Le bus est donc particulièrement adapté aux budgets serrés ou aux destinations non desservies par le rail.
Et le train, c'est comment ? Est-ce vraiment une bonne idée ?
Voyager en train en Hongrie est une option fiable et confortable pour les déplacements intérieurs et internationaux. Le réseau ferroviaire, géré principalement par les Chemins de fer hongrois (MÁV), couvre la plupart des villes et régions du pays, avec des connexions efficaces vers Budapest. Les trains sont généralement ponctuels, bien entretenus, et offrent différents niveaux de confort, allant des trains régionaux (gyorsvonat) aux trains intercity (IC) plus modernes et rapides.
Les prix des billets sont abordables et varient selon la distance, le type de train et la classe. Par exemple, un trajet en train régional de Budapest à Debrecen (environ 200 km) coûte entre 2 800 et 3 500 HUF (7 à 9 €), tandis qu’un billet en train intercity pour la même destination peut atteindre 4 500 HUF (11 €). Les réservations à l’avance, en ligne ou en gare, permettent parfois d’obtenir des tarifs réduits, surtout pour les trajets internationaux. Les voyages internationaux, comme Budapest à Vienne (2h30), coûtent entre 20 et 30 € en seconde classe.
Le train est avantageux pour sa rapidité sur les longues distances, son confort (espace, Wi-Fi dans certains IC) et son impact environnemental moindre comparé à la route. Cependant, pour les zones rurales ou les destinations non desservies par le rail, le bus peut rester nécessaire. Les retards occasionnels et les travaux sur les lignes secondaires peuvent aussi affecter la ponctualité.
En résumé, le train est une excellente option pour les déplacements entre les grandes villes hongroises et les destinations internationales proches, offrant un équilibre entre prix, confort et efficacité. Il convient particulièrement aux voyageurs privilégiant la fiabilité et la réduction de leur empreinte carbone.
Prendre un taxi ? Hors de prix !
Les taxis sont nombreux et disponibles dans toute la ville, notamment aux stations dédiées, près des gares, des aéroports ou des sites touristiques. Ils sont réglementés et doivent afficher un tarif uniforme approuvé par la municipalité. La prise en charge (base) coûte généralement 700 à 1 000 HUF (environ 1,70 à 2,50 €), avec un tarif au kilomètre d’environ 300 à 400 HUF (0,75 à 1 €). Les suppléments pour bagages ou réservation par téléphone sont courants, mais doivent être clairement indiqués.
Pour un trajet moyen dans le centre-ville (par exemple, de la gare de Keleti à Buda Castle), comptez entre 2 500 et 4 000 HUF (6 à 10 €). La nuit, les week-ends ou pendant les périodes de forte demande, les tarifs peuvent être légèrement majorés. Il est recommandé de privilégier les compagnies officielles comme Főtaxi ou City Taxi, dont les véhicules sont identifiables par leur plaque jaune et leur logo. Évitez les taxis non marqués ou stationnés illégalement près des attractions touristiques, où les risques de surfacturation sont plus élevés.
Les applications comme Bolt ou Uber opèrent également à Budapest et offrent une alternative fiable, avec des tarifs fixes et une traçabilité du trajet. Cette option peut être plus transparente que les taxis traditionnels pour les visiteurs non familiers avec la ville.
Cependant, pour les trajets courts ou en heures de pointe, les transports en commun restent souvent plus rapides et économiques. Les embouteillages dans le centre-ville peuvent rallonger significativement la durée et le coût de la course. En résumé, le taxi est utile pour des déplacements ponctuels, directs ou tardifs, mais il n’est pas toujours optimal pour explorer la ville au quotidien.
Les VTC et compagnies comme Uber ou Bolt sont-ils une bonne alternative ?
Ces services sont largement utilisés et intégrés au paysage des transports urbains. Leurs principaux avantages résident dans la simplicité de réservation via une application, la transparence des tarifs affichés à l’avance, et la traçabilité du trajet, ce qui réduit les risques de surfacturation ou d’itinéraire détourné. Les véhicules sont généralement bien entretenus, et les chauffeurs sont soumis à une évaluation par les utilisateurs, encourageant un service de qualité.
Les prix sont compétitifs par rapport aux taxis conventionnels. Pour un trajet moyen en centre-ville (par exemple, entre le Parlement et la gare de Keleti), le coût se situe généralement entre 1 500 et 3 000 HUF (4 à 8 €), selon la demande et l’heure. Les tarifs dynamiques peuvent augmenter pendant les heures de pointe, les week-ends ou les événements spéciaux, mais restent prévisibles grâce à l’affichage préalable du montant. Bolt tend à être légèrement moins cher qu’Uber dans certains cas, mais la différence est souvent marginale.
Ces services couvrent la plupart des zones urbaines et périurbaines de Budapest, y compris l’aéroport de Budapest-Ferenc Liszt, où des frais d’aéroport supplémentaires s’appliquent généralement. Contrairement aux taxis, les VTC ne peuvent pas emprunter les voies réservées aux bus, ce qui peut rallonger les trajets en heures de pointe. Ils restent néanmoins une option efficace pour des déplacements porte-à-porte, especially la nuit ou avec des bagages.
En comparaison avec les transports en commun, les VTC sont plus chers mais offrent un confort et une flexibilité supérieurs. Pour les courts trajets ou les utilisations fréquentes, le coût peut devenir significatif. Il est donc conseillé de les réserver pour des besoins spécifiques plutôt que comme mode de transport quotidien. En résumé, Uber et Bolt sont une alternative moderne et sécurisée aux taxis, particulièrement adaptée aux visiteurs recherchant simplicité et transparence tarifaire.
Le permis international est-il obligatoire pour rouler en Hongrie ?
Pour conduire en Hongrie, le permis de conduire international n’est pas obligatoire pour les ressortissants de l’Union européenne, de l’Espace économique européen ou de la Suisse. Un permis de conduire valide délivré par l’un de ces pays est suffisant, à condition qu’il soit rédigé en alphabet latin (ou accompagné d’une traduction officielle si ce n’est pas le cas). Les visiteurs en provenance de pays hors Union européenne, comme les États-Unis, le Canada ou le Royaume-Uni, peuvent généralement utiliser leur permis national pendant un séjour de moins d’un an, mais une traduction certifiée ou un permis international est fortement recommandé pour éviter tout malentendu avec les autorités locales.
Se loger en Hongrie, à l'hôtel, combien ça coûte ?
Les prix des hôtels en Hongrie varient considérablement selon la ville, la saison et le niveau de confort. À Budapest, les hôtels milieu de gamme situés dans le centre-ville (district V ou VI) facturent généralement 60 à 120€ la nuit pour une chambre double. Les établissements de luxe (comme ceux du quartier du château de Buda ou en bord de Danube) atteignent 150 à 300€, voire davantage pour les suites. Les hôtels économiques en périphérie ou près de l’aéroport proposent des chambres à 40-70€.
En dehors de la capitale, dans des villes comme Debrecen, Szeged ou Pécs, les tarifs baissent sensiblement : comptez 40 à 80€ pour un hôtel standard, et 25 à 50€ pour des pensions ou guesthouses. Les zones touristiques comme le lac Balaton voient leurs prix fluctuer avec la saison : en été, les hôtels à Hévíz ou Siófok affichent 70-150€ la nuit, tandis qu’en basse saison, les mêmes chambres descendent à 40-90€.
La saison touristique (mai-septembre et décembre pour les marchés de Noël) entraîne des majorations de 20 à 40%. Les réservations last-minute ou les offres promotionnelles permettent parfois des réductions, surtout en semaine. Les taxes de séjour (environ 4% par nuit) et les frais de service ne sont pas toujours inclus dans le prix affiché.
Se loger en Hongrie, chez l'habitant en résidence type Airbnb, combien ça coûte ?
Le coût d’un hébergement en Hongrie chez l’habitant via une plateforme comme Airbnb varie principalement selon la localisation et le type de logement. À Budapest, une chambre privée coûte généralement entre 30 et 50 euros par nuit, tandis qu’un logement entier se situe le plus souvent entre 60 et 100 euros par nuit. En dehors de la capitale, dans des villes comme Debrecen ou Pécs, les prix sont généralement inférieurs de 20 à 30 %.
La saisonnalité influence fortement les tarifs. Les prix augmentent sensiblement pendant la saison estivale et les périodes de festivals, pouvant atteindre des majorations de 30 à 50 % par rapport aux tarifs hors saison.
Les frais supplémentaires comprennent les frais de ménage, habituellement entre 15 et 25 euros par séjour, et les frais de service de la plateforme, ajoutant environ 10 à 15 % au coût total.
Pour un séjour d’une semaine dans un appartement entier à Budapest en milieu de saison, le budget total incluant l’ensemble des frais se situe le plus souvent entre 450 et 600 euros. Pour une chambre privée en zone rurale, le coût total pour une semaine peut varier entre 200 et 350 euros.
Se loger en Hongrie, en auberge de jeunesse, combien ça coûte ?
À Budapest, une nuit en dortoir (généralement de 4 à 10 lits) coûte en moyenne entre 15 et 25 euros. Ce prix inclut souvent l’accès Wi-Fi et les draps, et parfois un petit-déjeuner simple. Une place dans un dortoir plus petit ou une chambre privée basic pour une personne se situe le plus souvent entre 35 et 50 euros par nuit.
Dans les autres villes principales comme Pécs, Szeged ou Debrecen, les prix sont généralement un peu plus bas, avec une fourchette de 12 à 20 euros pour un lit en dortoir.
La saison touristique, de mai à septembre, voit les prix augmenter de façon notable, en particulier à Budapest où les tarifs peuvent atteindre le haut de la fourchette, voire légèrement la dépasser pendant les weekends et les grands événements.
Les auberges de jeunesse facturent parfois un supplément pour la location d’une serviette ou l’utilisation d’un casier sécurisé. Il est également courant de devoir payer une caution remboursable à l’arrivée, sous forme d’espèces ou de blocage sur carte de crédit.
Se loger en Hongrie, au camping, combien ça coûte ?
Un emplacement de base pour une personne avec une tente coûte en moyenne entre 10 et 18 euros par nuit. Ce prix inclut généralement l’accès aux sanitaires communs et aux parties communes. Pour deux personnes avec une tente sur le même emplacement, le tarif se situe le plus souvent entre 15 et 25 euros.
Les emplacements pour camping-cars ont un coût supplémentaire de 2 à 5 euros par nuit par rapport aux emplacements tente, en raison des besoins en raccordements. La location de mobil-homes ou de chalets basic représente l’option la plus chère, avec des tarifs débutant autour de 40 euros par nuit pour quatre personnes en basse saison, et pouvant atteindre 70 euros ou plus en haute saison, particulièrement près du lac Balaton.
La saison estivale, de juin à août, entraîne une majoration des prix d’environ 20 à 30% par rapport aux tarifs pratiqués en mai ou en septembre. Les campings situés près de zones touristiques majeures, comme les rives du lac Balaton, Budapest, ou les stations thermales, appliquent des tarifs sensiblement plus élevés que ceux des régions moins fréquentées.
Les suppléments courants comprennent généralement l’accès à l’électricité (3 à 5 euros), la taxe de séjour locale (environ 1 euro par personne et par nuit) et parfois des frais pour l’accès à des équipements premium comme les piscines ou les wellness.
Se nourrir en Hongrie, ça coûte combien ?
Un repas complet dans un restaurant traditionnel hongrois (un plat principal, une boisson) coûte généralement entre 10 et 15 euros par personne. Un déjeuner d’affaires ou un menu du jour en semaine est souvent proposé à un prix avantageux, entre 7 et 10 euros, incluant une soupe ou un dessert. Dans un restaurant de catégorie moyenne à supérieure, le prix d’un dîner par personne se situe le plus souvent entre 20 et 30 euros, hors boissons alcoolisées.
La restauration rapide et informelle, comme un langos (beignet salé) ou un morceau de pizza, coûte habituellement entre 3 et 5 euros. Un sandwich ou une salade préparée achetée dans une épicerie ou un marché coûte environ 4 à 6 euros.
Pour les courses alimentaires, une personne qui cuisine à domicile peut avoir un budget hebdomadaire se situant entre 35 et 50 euros. Ce budget inclut des produits de base comme le pain, les pâtes, le poulet, les saucisses, les produits laitiers, les fruits et légumes de saison. Les supermarchés discount comme Aldi, Lidl ou Penny Market proposent des prix sensiblement plus bas que les épiceries fines ou les petites supérettes de centre-ville.
Le prix d’une bière pression de 0,5 litre dans un bar standard est d’environ 2 à 3 euros, tandis qu’un café espresso coûte généralement entre 1,20 et 1,80 euro. Une bouteille d’eau minérale de 1,5 litre en magasin coûte environ 0,50 à 0,70 euro.
Quel budget pour les sorties ?
Le budget pour les sorties en Hongrie dépend du type d’activité et de la fréquence des sorties. Une entrée pour un musée ou un site historique coûte généralement entre 5 et 10 euros. Les tarifs sont parfois majorés pour les expositions temporaires ou les sites les plus prestigieux, pouvant atteindre 12 à 15 euros.
Une place de cinéma en version originale sous-titrée coûte habituellement entre 7 et 9 euros. Les spectacles de musique traditionnelle ou les concerts dans des salles de taille moyenne ont des prix variables, commençant autour de 15 euros et pouvant dépasser 30 euros selon les artistes.
Pour les loisirs nocturnes, l’entrée en boîte de nuit en week-end se situe le plus souvent entre 10 et 15 euros, ce qui inclut parfois une première consommation. Une consommation alcoolisée (bière, vin, cocktail) dans un bar ou un pub coûte en moyenne entre 4 et 8 euros. Les établissements situés dans les zones touristiques de Budapest appliquent des tarifs sensiblement plus élevés que ceux des quartiers résidentiels.
Les activités de plein air comme la location d’un vélo pour la journée coûte environ 10 à 15 euros, tandis qu’une croisière touristique sur le Danube d’une durée d’une heure coûte généralement entre 15 et 20 euros.
Combien coûtent les musées à Budapest ?
Le billet standard pour les principaux musées nationaux, comme le Musée National Hongrois ou la Galerie Nationale Hongroise, se situe généralement entre 6 et 10 euros par adulte. Les grands complexes culturels, tels que le Musée des Beaux-Arts ou le Műcsarnok (Palais des Expositions), appliquent des tarifs similaires, souvent autour de 8 à 12 euros.
Certains sites spécialisés ou plus modestes, comme le Musée de l’Histoire de Budapest ou le Musée Ethnographique, ont des entrées légèrement moins chères, habituellement comprises entre 4 et 8 euros. Les expositions temporaires majeures dans ces institutions entraînent généralement un supplément de 2 à 4 euros par rapport au billet d’entrée standard.
Quelques musées facturent des tarifs distinctifs. Le Musée Hauszmann au Château de Buda applique un tarif d’environ 10 euros, tandis que la Maison de la Terreur, consacrée aux régimes totalitaires, coûte environ 12 euros. Des sites uniques comme les Bains Médicinaux Thermaux Széchenyi proposent des visites guidées historiques pour environ 15 euros, incluant l’accès à certaines parties historiques normalement fermées au public.
Des réductions importantes, généralement de 50%, sont accordées sur présentation d’une carte d’étudiant internationale valide ou d’un justificatif de statut de senior. La gratuité d’entrée s’applique aux citoyens de l’UE âgés de moins de 26 ans et de plus de 70 ans, sur présentation d’une pièce d’identité. La plupart des musées nationaux offrent la gratuité un samedi par mois pour tous les visiteurs, une mesure qu’il est conseillé de vérifier à l’avance sur les sites officiels en raison de possibles modifications.
Existe-t-il un pass intéressant pour visiter Budapest ?
Oui, il existe plusieurs passes qui peuvent représenter un intérêt financier selon le programme de visite.
Le Budapest Card est le pass touristique officiel. Son prix varie selon la durée : 24 heures coûtent environ 32 euros, 48 heures 43 euros et 72 heures 54 euros. Il inclut la gratuité des transports publics en commun illimités pour la durée choisie, l’entrée gratuite dans plus de 15 musées (dont le Musée National Hongrois, le Musée des Beaux-Arts et le Musée Ethnographique), et des réductions pouvant atteindre 50% sur des attractions payantes, des visites guidées, des boutiques et certains restaurants. Il offre également la gratuité pour une visite guidée à pied et l’accès aux thermes Lukács pour un forfait à prix réduit.
Son intérêt économique dépend étroitement du rythme de visite. Pour une utilisation intensive sur deux ou trois jours, avec la visite de plusieurs musées payants et l’usage régulier des transports, le pass devient rapidement rentable. Un touriste visitant deux musées par jour et utilisant les transports plusieurs fois réaliserait des économies. En revanche, pour un séjour plus orienté vers la détente, les parcs et la découverte libre de la ville, sa rentabilité est moins évidente.
D’autres options plus ciblées existent, comme le Pass pour les Thermes, qui propose un accès combiné à plusieurs établissements thermaux sur une période déterminée, ou des billets groupés pour des musées spécifiques comme le Château de Buda. Il est recommandé de planifier à l’avance les visites souhaitées et de comparer le coût total à l’achat à la carte avec le prix du pass pour évaluer son avantage concret.
Quelles sont les formalités pour voyager en Hongrie ?
Une carte d’identité ou un passeport en cours de validité est suffisant pour entrer sur le territoire hongrois. Aucun visa n’est requis, que ce soit pour un séjour touristique, professionnel ou de longue durée. Le droit de séjour sans formalité particulière est accordé pour une période maximale de 90 jours. Pour un séjour excédant cette durée, une inscription auprès des autorités locales (Office national de l’immigration) est obligatoire pour obtenir un certificat d’enregistrement.
Parlons sécurité
Franchement, vous ne risquez pas grand-chose. Je serais même tenté de dire que vous ne risquez absolument rien tant la présence policière est importante dans les grandes villes du pays.
La Hongrie est considérée comme un pays sûr pour les touristes, avec un taux de criminalité globalement bas, en particulier pour les délits violents. Les visiteurs rencontrent le plus souvent des risques mineurs tels que le vol à la tire ou les pickpockets, des incidents qui se produisent principalement dans les zones très fréquentées des centres-villes, notamment à Budapest dans le quartier de Pest, autour des gares ferroviaires principales, dans les transports en commun bondés et aux abords des sites touristiques majeurs. Il est conseillé de rester vigilant et de surveiller ses effets personnels dans ces contextes.
Certaines précautions standards sont recommandées, comme éviter d’exposer des objets de valeur de manière ostentatoire, de laisser des bagages sans surveillance ou de se promener avec des sommes d’argent importantes. La circulation automobile peut être dense dans la capitale, et il est important de faire attention lors de la traversée des rues, les piétons n’ayant pas toujours la priorité.
Les touristes doivent être conscients que les situations de conflit ou d’arnaque liées à la consommation d’alcool, en particulier dans certains bars et clubs nocturnes peu scrupuleux des zones touristiques, peuvent occasionnellement survenir. Il est prudent de vérifier les prix avant de consommer et de choisir des établissements recommandés.
Les autorités hongroises maintiennent une présence policière visible dans les endroits fréquentés, et les forces de l’ordre sont généralement réactives en cas de besoin. En cas de problème, le numéro d’urgence européen 112 peut être composé pour obtenir une assistance.
Surtout ne consommez pas de drogues en Hongrie !
La Hongrie applique une législation extrêmement stricte et répressive en matière de drogues, sans distinction entre usage récréatif et addiction, et pour tous les types de substances.
La possession, la consommation ou le trafic de stupéfiants sont sévèrement criminalisés. Les peines encourues vont de lourdes amendes à des peines d’emprisonnement, pouvant aller jusqu’à deux ans pour simple possession, et bien au-delà pour des quantités plus importantes, même minimes, que les autorités pourraient assimiler à du trafic.
Les contrôles peuvent survenir à tout moment, et les forces de l’ordre n’hésitent pas à procéder à des fouilles. La simple suspicion de consommation peut conduire à une arrestation, une garde à vue, et une inculpation. Le système judiciaire local offre peu de clémence aux étrangers, et les infractions liées à la drogue entraînent systématiquement une comparution devant un tribunal.
Posséder des substances illicites peut entraîner une arrestation immédiate, une amende lourde, voire une peine de prison. Les condamnations pour trafic (y compris le partage entre amis) sont encore plus graves.
Les contrôles policiers, renforcés dans les lieux festifs (clubs, festivals), ciblent aussi bien les consommateurs occasionnels que les revendeurs. Même les drogues dites “légères” dans d’autres pays (comme le cannabis) restent illégales en Angleterre, sauf prescription médicale très encadrée.
Les conséquences ne se limitent pas au pénal : une condamnation peut entraîner l’expulsion du territoire.
Les prises électriques sont-elles les mêmes en Hongrie ?
Non, les prises électriques en Hongrie ne sont pas identiques à celles utilisées en France ou en Belgique, par exemple.
La Hongrie utilise principalement des prises de type F, également appelées “prises Schuko”. Ces prises comportent deux fiches rondes de 4,8 mm de diamètre, espacées de 19 mm, et avec deux contacts de terre sur le haut et le bas de la prise.
Quelle langue parler en Hongrie ?
La langue officielle et majoritairement parlée en Hongrie est le hongrois (magyar). Il s’agit d’une langue finno-ougrienne, sans parenté linguistique avec les langues indo-européennes voisines, ce qui la rend unique en Europe centrale.
Dans les zones touristiques de Budapest, autour du lac Balaton, ou dans les grandes villes, vous trouverez généralement une communication possible en anglais dans les hôtels, restaurants fréquentés par les touristes, et attractions majeures. L’allemand est également assez répandu, surtout parmi les générations plus âgées et dans les régions fréquentées par les visiteurs autrichiens ou germanophones.
En dehors de ces zones, la maîtrise de l’anglais ou d’autres langues étrangères diminue significativement. Dans les régions rurales ou les petits commerces, il peut être difficile de communiquer sans quelques bases de hongrois.
Quelques expressions de base comme “Köszönöm” (Merci), “Egy sört, kérem” (Une bière, s’il vous plaît) ou “Hol van a mosdó?” (Où sont les toilettes ?) sont appréciées et facilitent les interactions.
Comment puis-je utiliser mon téléphone portable en Hongrie ?
Si vous avez un forfait dans un pays de l’Union européenne, le “roaming like home” (itinérance incluse) s’applique depuis 2017. Vous pouvez utiliser vos données, appels et SMS inclus dans votre forfait sans surcoût supplémentaire, dans la limite des conditions générales de votre abonnement (par exemple, si votre forfait inclut 20 Go de données, vous les utilisez en Hongrie comme chez vous). Vérifiez tout de même auprès de votre opérateur que la Hongrie est bien incluse et s’il existe d’éventuelles limitations après une utilisation prolongée (au-delà de 4 mois).
Sinon, vous pouvez acheter une carte sim lovale. Les trois principaux opérateurs hongrois sont Telekom (Telenor), Yettel et Vodafone. Un forfait prépayé avec données 4G/5G, appels et SMS coûte généralement 10 à 15 € pour une validité de 7 à 30 jours. Vous en trouverez dans les boutiques officielles, les aéroports, les gares ou certains kiosques. Présentez votre passeport pour l’enregistrement (obligatoire).
Les réseaux Wi-Fi gratuits sont largement disponibles : hôtels, cafés, restaurants, centres commerciaux et espaces publics à Budapest offrent souvent une connexion gratuite. Assurez-vous de utiliser des réseaux sécurisés pour éviter les risques de piratage.
Les femmes peuvent-elles voyager seules en Hongrie ?
Le pays est généralement considéré comme sûr pour les voyageuses solitaires, avec un taux de criminalité global modéré et une infrastructure touristique bien développée.
Les précautions standard applicables dans la plupart des destinations européennes sont recommandées. Il est conseillé de rester vigilante dans les lieux très fréquentés comme les transports en commun, les gares ou les sites touristiques populaires à Budapest, où les pickpockets peuvent opérer. Il est préférable d’éviter les zones mal éclairées et isolées la nuit, et de privilégier les taxis officiels ou les services de VTC comme Bolt après une certaine heure.
La société hongroise est plutôt traditionnelle, mais les grandes villes comme Budapest sont cosmopolites et ouvertes. Les tenues vestimentaires courantes en Europe occidentale sont généralement acceptées sans problème, bien qu’une attitude respectueuse dans les lieux religieux ou formels soit appréciée.
Les réactions aux approches non désirées sont généralement calmes et fermes. En cas de besoin, les autorités sont accessibles et le numéro d’urgence européen 112 fonctionne partout.
Parlons argent, banque et change
En Hongrie, la monnaie officielle est le forint hongrois (HUF). L’euro n’est pas accepté comme moyen de paiement standard, sauf dans certains établissements touristiques (hôtels, restaurants fréquentés par les internationaux), où son utilisation peut être possible mais souvent à un taux de change défavorable. Il est donc recommandé d’utiliser la monnaie locale pour la majorité des transactions.
Les distributeurs automatiques de billets (ATM) sont largement disponibles dans les villes et les zones touristiques. Ils permettent de retirer des forints directement avec une carte bancaire internationale (Visa, Mastercard). Attention aux frais appliqués par votre banque pour les retraits à l’étranger et aux éventuels commissions prélevés par la banque locale. Il est préférable de refuser l’option de conversion dynamique (taux proposé par la machine) et de laisser votre banque effectuer la conversion, généralement plus avantageuse.
Le paiement par carte est courant dans les commerces, restaurants et hôtels des zones urbaines. Les cartes Visa et Mastercard sont acceptées presque partout, tandis que American Express ou Diners Club le sont moins. En revanche, dans les zones rurales ou les petits commerces, il est prudent de disposer de liquide.
Pour le change de devises, évitez les bureaux de change situés dans les zones très touristiques (comme Váci utca à Budapest), qui appliquent des commissions élevées ou des taux défavorables. Privilégiez les bureaux de change agréés affichant clairement les taux sans commission, ou changez dans les banques traditionnelles (comme OTP, Erste, K&H) où les taux sont généralement plus compétitifs.
Les banques sont généralement ouvertes du lundi au vendredi, de 9h à 17h, et certaines le samedi matin. Les services bancaires en ligne sont répandus et efficaces.
Il est conseillé de disposer toujours d’une petite somme de liquide pour les petits achats, les marchés locaux ou les transports dans les zones moins centrales. Enfin, informez votre banque de votre séjour à l’étranger pour éviter tout blocage de carte pour suspicion de fraude.
Quels sont les vaccins à faire pour voyager en Hongrie ?
Bonne nouvelle, aucun vaccin n’est exigé pour les voyageurs en provenance d’Europe.
Pour un voyage en Hongrie, aucun vaccin n’est obligatoire pour les voyageurs en provenance de France ou d’autres pays de l’Union européenne. Cependant, les vaccinations habituellement recommandées en Europe sont valables pour la Hongrie. Il est conseillé de vérifier que les vaccins du calendrier vaccinal standard sont à jour, notamment le DT-Polio (diphtérie, tétanos, poliomyélite), ainsi que la rougeole-oreillons-rubéole (ROR).
Quelle est la meilleure saison pour partir en Hongrie ?
A mon sens, mai à septembre offre les conditions les plus clémentes, avec des nuances notables selon les régions et les attentes du voyageur.
Les périodes les plus favorables se situent généralement au printemps, entre les mois de mai et juin, et en automne, de septembre à octobre. Pendant ces mois, les températures sont agréables, comprises entre 15°C et 25°C, et les précipitations sont modérées. Ces conditions facilitent la exploration des villes comme Budapest, la découverte des campagnes ou la visite des vignobles sans la chaleur estivale excessive.
L’été, de juillet à août, peut être très chaud, avec des températures dépassant souvent 30°C, notamment dans les zones urbaines. Cette saison attire toutefois de nombreux visiteurs en raison de la vitalité des festivals, de l’animation des terrasses et de la pleine saison thermale autour du lac Balaton. Les nuits estivales restent souvent douces et propices aux activités en extérieur.
L’hiver, de décembre à février, est froid et sec, avec des températures souvent proches de zéro ou négatives, especially en janvier. Cette saison convient particulièrement pour profiter des marchés de Noël à Budapest, des stations de ski modestes dans les régions montagneuses du nord, ou pour se relaxer dans les bains thermaux couverts, une expérience prisée localement lors des journées glacées.
Quel décalage horaire ?
Par rapport à la France, la Belgique, la Suisse ou d’autres pays d’Europe centrale, il n’y a aucun décalage horaire avec la Hongrie, quelle que soit la période de l’année, car ces pays partagent le même fuseau horaire.
Que mettre dans la valise pour partir en Hongrie ?
Pour toute l’année, prévoyez des vêtements confortables et pratiques, adaptés à la marche en ville ou en nature. Des chaussures de marche confortables sont indispensables, surtout pour explorer Budapest et ses pavés. Un adaptateur de prise électrique de type F (européen à deux broches rondes) est nécessaire pour brancher vos appareils. Une trousse de toilette de base et les médicaments personnels, accompagnés éventuellement d’une carte européenne d’assurance maladie pour les ressortissants de l’UE, sont utiles.
En été, privilégiez des vêtements légers en coton ou lin, un chapeau et des lunettes de soleil pour se protéger de la chaleur, surtout autour du lac Balaton. Un léger pull ou une veste légère peut être utile pour les soirées parfois fraîches ou les intérieurs climatisés.
En hiver, des vêtements chauds sont essentiels : manteau isolant, pulls, écharpe, gants et bonnet. Des chaussures imperméables et antidérapantes sont conseillées pour affronter le froid, la neige ou le verglas occasionnel.
Au printemps et en automne, les températures étant variables, prévoyez des couches superposables (t-shirts, chemises, pulls légers, veste imperméable) pour vous adapter aux changements de temps rapides.
Quels souvenirs acheter en Hongrie ?
Les produits en porcelaine ou en faïence de Herend ou de Hollóháza sont renommés pour leur qualité et leurs motifs floraux délicats, bien que souvent coûteux. Des versions plus accessibles (tasses, assiettes décoratives) sont disponibles.
Les vins hongrois sont un choix apprécié, notamment le Tokaji (vin doux liquoreux), les vins rouges de la région d’Eger (comme le Egri Bikavér) ou ceux des vignobles du lac Balaton. Les eaux-de-vie traditionnelles (pálinka), distillées à partir de fruits comme l’abricot, la prune ou la poire, sont également emblématiques.
Les produits alimentaires comme le paprika doux ou fort en poudre ou en grappes séchées, les saucisses traditionnelles (comme le salami de Gyulai), ou les confiseries comme les turó rudi (barres de fromage blanc enrobées de chocolat) sont faciles à rapporter.
Pour les artisanats locaux, les broderies traditionnelles (matyó ou kalocsa), aux motifs colorés et floraux, sont déclinées en nappes, chemins de table ou vêtements. Les poteries noires de Mohács ou les objets en bois (comme les jeux ou les ustensiles) sont également populaires.
Enfin, les produits de bien-être liés aux thermes, comme les sels de bain ou les cosmétiques à base de boue thermale, rappellent la culture du spa propre au pays. Pour les souvenirs plus modernes, des designs contemporains inspirés du folklore ou de l’architecture hongroise (comme des objets évoquant Budapest) sont disponibles dans les boutiques de musées ou les concept stores.
Peut-on boire l'eau du robinet ?
Oui, l’eau du robinet en Hongrie est potable et sûre à la consommation dans la grande majorité des villes et des régions, y compris à Budapest. Elle répond aux normes sanitaires européennes strictes et est régulièrement contrôlée.
Et les toilettes, c'est comment ?
En Hongrie, les toilettes sont généralement similaires aux standards européens occidentaux. Dans les lieux publics, centres commerciaux, restaurants et sites touristiques, vous trouverez des toilettes à chasse d’eau modernes, le plus souvent équipées de papier toilette. Cependant, il est fréquent que des frais d’utilisation (entre 100 et 300 HUF, soit 0.25 à 0.80 €) soient exigés dans les toilettes publiques des gares, stations-service ou certains parcs. Il est prudent de disposer de monnaie locale pour ces cas.
Dans les lieux plus anciens ou traditionnels (certains marchés, villages reculés), vous pourrez occasionnellement rencontrer des toilettes turques (à squat), bien que celles-ci deviennent de plus en plus rares. Les stations-service le long des autoroutes et les établissements récents disposent presque toujours de toilettes occidentales modernes et propres.
La propreté est variable : elle est généralement excellente dans les hôtels, restaurants et musées, mais peut être plus aléatoire dans des toilettes publiques très fréquentées.
Peut-on voyager avec des enfants ?
Oui, bien entendu.
Le pays offre de nombreuses activités familiales, et les infrastructures sont généralement bien développées pour accueillir les jeunes visiteurs.
Les transports publics (métro, bus, tramway) dans les villes comme Budapest sont accessibles avec des poussettes, bien que certaines stations plus anciennes puissent manquer d’ascenseurs. Les trains intercity disposent souvent d’espaces pour les familles et les poussettes.
Pour les visites culturelles, de nombreux musées (comme le Musée des Sciences ou le Zoo de Budapest) proposent des expositions interactives et des activités spécialement conçues pour les enfants. Les parcs publics, comme Margitsziget à Budapest, offrent de vastes espaces de jeux et des aires de pique-nique.
La restauration est facilement adaptable : les restaurants sont généralement accueillants pour les familles et proposent des options simples (pâtes, poulet, soupes) pouvant convenir aux enfants. Les chaînes de supermarchés (comme Tesco, Spar) permettent d’acheter des produits familiers (laits infantiles, compotes, snacks).
En termes de logement, la majorité des hôtels et locations Airbnb proposent des chambres familiales ou des espaces adaptés, parfois avec des lits bébé sur demande. Il est recommandé de réserver à l’avance pour s’assurer de la disponibilité.
Quelques précautions standards s’appliquent, comme avoir une trousse de premiers soins basique et vérifier la validité des vaccins. En été, une protection contre le soleil et les insectes est utile pour les activités en plein air.
