Pourquoi visiter Charleston ?
Patrimoine historique et architectural :
– Quartiers emblématiques : baladez-vous dans le French Quarter aux maisons du XVIIᵉ siècle, admirez Rainbow Row (maisons géorgiennes pastel classées), et contemplez les demeures antebellum de Meeting Street.
Sites historiques : Fort Sumter, lieu déclencheur de la guerre de Sécession, et le Old Slave Mart Museum pour comprendre l’histoire de l’esclavage. Les plantations alentour (Boone Hall, Middleton Place) offrent un regard poignant sur l’ère coloniale.
– La **Pineapple Fountain (symbole d’hospitalité) au Waterfront Park, et les porches peints en “Haint Blue” (bleu censé repousser les esprits).
Gastronomie primée :
– Cuisine du Sud : dégustez le She-Crab Soup (bisque de crabe), les biscuits au beurre, ou le “Nasty Biscuit” (poulet frit et gravy) au Hominy Grill.
– Restaurants d’exception : Husk et Magnolias pour une cuisine sudiste réinventée, FIG pour les fruits de mer, et 167 Raw pour ses huîtres.
– Expériences uniques : brunch jazz au Poogan’s Porch ou visite guidée gourmande.
Nature et paysages :
– Jardins et parcs : les jardins de Magnolia Plantation (azalées, étangs), les chênes centenaires drapés de mousse espagnole, et le Waterfront Park face à l’océan.
– Plages proches : Folly Beach pour le surf ou Sullivan’s Island pour une ambiance historique.
– Marécages : croisière en airboat pour observer alligators et oiseaux dans les bayous.
Culture et événements :
– Festivals : le Spoleto Festival (mai-juin, arts vivants), le Charleston Wine + Food (mars), et le Garden Tour printanier.
– Héritage Gullah : découvrez la culture afro-américaine via l’artisanat (paniers en sweetgrass) et la cuisine.
Pourquoi visiter Charleston ?
Charleston séduit par son équilibre entre mémoire et modernité : émotion devant les champs de coton des plantations, émerveillement devant les azalées en fleur, et éblouissement gastronomique dans ses ruelles pavées. Un voyage ici est une plongée dans l’âme du Sud, où l’hospitalité n’est pas un vain mot.
Meilleure période :
– Printemps (mars-mai) : températures douces (19-26°C), jardins en fleur et festivals.
– Automne (sept-nov) : climat agréable et moins de touristes.
– À éviter : Été (chaleur humide, 30°C) et août (pics de moustiques).
Transport :
– Le centre historique se parcourt facilement à pied.
– Calèches : visite guidée (1h30, ~25$/pers) pour explorer les ruelles cachées.
– Voiture indispensable pour les plantations (20-30 min du centre) et les plages. Stationnement gratuit en périphérie.
– Depuis l’aéroport (CHS) : navette (15$) ou taxi (20 min jusqu’au centre).
Hébergement :
– Centre-ville : The Vendue ou Belmond pour le luxe historique (cher). B&B économiques (petit-déj inclus).
– Périphérie : Mount Pleasant pour des hôtels modernes et parkings gratuits.
Conseils pratiques :
– Visiter en hiver (tarifs bas, 8-16°C).
– Déjeuner dans les grands restaurants (menus moins chers qu’au dîner).
– Charleston TourPass : passe d’accès aux plantations, musées et visites (jusqu’à -40%).
– Sécurité : le centre-ville est sûr, mais éviter les ruelles isolées la nuit.
À ne pas manquer :
– Pont Ravenel : vue panoramique sur la baie.
– City Market : artisanat local et nocturne estivale.
Charleston ou comment découvrir l’âme de la Caroline du Sud
Jeudi 17 janvier. Deux heures de route jusqu’à Charleston, avec au préalable une petite pause au Visitor Center de l’État de Caroline du Sud, histoire de compléter ma collection de cartes et de savoir quoi visiter dans l’ancienne capitale des États confédérés. Derrière son comptoir, la black qui nous renseigne, adorable au demeurant et très compétente, a tout l’air… d’être un homme ! « Tu sais quoi, Aurélie, je me demande quand même si on n’a pas eu affaire à un trans… » Nouveau fou rire et on grimpe dans la voiture.






Cette fois-ci, nous prendrons tout notre temps pour visiter Charleston. Un peu d’histoire d’abord. La ville pittoresque de Charleston contient 73 bâtiments d’avant la révolution et 136 autres bâtiments de la fin du XVIIIe siècle. Plus de 600 bâtiments construits avant les années 1840 sont toujours là.








La guerre de sécession commença à Fort Sumter dans le port de Charleston, alors bombardé par les Nordistes. C’est à Charleston que les états confédérés firent sécession. Tout cela valait bien un petit détour devant la pancarte marquant l’emplacement de l’Institute Hall. Un grand moment d’émotion pour le petit historien en herbe que je suis.








La visite de la vieille ville est un vrai festival. Bâtiments à coupoles, à colonnes blanches, à double et à triples balcons, façades de briques (la belle maison natale de Georges Washington), chapiteaux et corniches néoclassiques, jardins ombragés, pelouses et spanih moss, rues pavées et répliques de becs de gaz, églises protestantes, blanc immaculé des façades, volets turquoise et au détour d’une rue, une façade d’un rose vif, Charleston est un vrai régal pour les yeux ! Une grande et belle ville du sud aristocratique des États-Unis.






Gros coup de pompe. La chaleur sans doute. « Et Aurélie, et si on s’arrêtait un instant sur ce banc ? » Cinq minutes de pause pour recharger les batteries, le temps d’admirer un superbe parc peuplé de chênes à spanish moss. À deux pas de là, canons et bombardes se tournent vers la mer. Charleston fut en son temps l’un des principaux ports des états confédérés. Une statue des plus spartiates rappelle les combats des sudistes durant la guerre de Sécession. Près de là, le major général Moultrie, héros de la révolution américaine, se tourne également vers la mer.






Après cette petite pause, on longe le front de mer. Les demeures de rêves succèdent aux villas de luxe bâties dans le plus pur style colonial. Façades blanches immaculées ciselées dans le ciel bleu. Colonnes et balcons se couvrent de soleil. Les palmiers se dressent devant les jardins. Un vrai jardin d’Éden !










Face aux maisons, la baie de Charleston étale son bonheur tranquille. La capitainerie se dresse au bout d’un ponton. Un autre permet aux pêcheurs du coin de lancer leurs lignes. Au loin, le pont Ravenel enjambe la Cooper River.






Arrivés sur le pier, on profite du temps libre pour prendre un bon bain de soleil. Sympas, les balancelles ! Petites photos délires de nos pieds dans le vide. Nouveaux fous rires. La vie est vraiment douce par ici.










Allez zou, après ce bon moment de détente, direction le restaurant aménagé dans l’ancien mess des officiers de la Navy. Bouées de sauvetage, filets et uniformes enrichissent le décor. Vingt-cinq serveurs pour trente personnes. Qui dit mieux ? Petite table au bord de la mer et serveuse sympa comme tout. Le hamburger maison est délicieux, la Bud est bien fraîche et l’air est doux, que demander de plus ? Du coup, on prend tout notre temps avant de retourner à la voiture. Justement celle-ci est garée depuis un peu trop longtemps à la même place. Du coup, Ahmed, un Algérien expat’est à deux doigts de nous aligner. Sympa comme tout, le p’tit père ! Deux pièces de plus dans l’horodateur et on échappe à l’amende. Ça fait du bien d’entendre parler français.





