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Copacabana, de la cathédrale au calvaire

Copacabana, de la cathédrale au calvaire

Samedi 7 mai. En remontant la rue du 6 août dans l’autre sens, on arrive bientôt sur la grande place abritant la cathédrale de Copacabana. Déjà connu comme un centre cérémoniel sous l’empire Incas, le lieu a conservé tout son caractère sacré : on y vénère désormais Notre-Dame de Copacabana, sainte patronne de la Bolivie, installée en sa grande basilique blanche.
À certaines périodes de l’année, des pèlerins viennent de tout le pays et du Pérou voisin pour lui rendre hommage au cours de cérémonies mêlant christianisme et coutumes anciennes… Une chose est sûre, devant la cathédrale, les Indiens sont présents par centaines pour attendre les touristes et les pèlerins ! Marchands de bondieuseries et vendeurs d’eau bénite.

Avec sa blancheur immaculée, cette église est vraiment magnifique. Un bijou de l’architecture baroque bolivienne, coiffé de plusieurs coupoles et de toits recouverts de faïences colorées. Dans son chœur est exposée la Virgen de la Candelaria dont on change les vêtements tous les trois mois. Pour la petite histoire, le sculpteur indien la représenta à l’origine comme une princesse inca.

16 heures. C’est avec un peu d’avance que j’entreprends de faire la montée du calvaire, le « pain de sucre » qui surplombe le lac Titicaca et la cité de Copacabana. 40 minutes d’ascension pour accéder au paradis. La première partie consiste à grimper la pente raide de la rue qui mène jusqu’au chemin de croix. La baie de Copacabana et ses constructions anarchiques commencent à apparaître. Une première croix aussi. Puis on accède à l’esplanade intermédiaire où des guérisseurs viennent proposer leurs services. Jolie vue sur la baie.

Dès les premiers mètres de l’ascension, on comprend que la montée du calvaire ne va pas être qu’une partie de plaisir. Heureusement à chaque station du chemin de croix, on découvre la baie magnifique de Copacabana.

Ici, plus que jamais, l’altitude coupe le souffle. 14 stations plus tard, on accède enfin au sommet. Une montée éprouvante à plus de 4.000 m d’altitude.

Le sommet du calvaire prend des airs de temple à ciel ouvert avec une succession de grandes croix blanches dressées dans l’azur, ses tables cérémonielles, sa chapelle, et partout, ses rituels d’inspiration mi-andine, mi-chrétienne, ses guérisseurs et ses marchands. L’air est chargé de fumées d’encens. Des guérisseurs baptisent les touristes à la bière !

D’ici, la vue sur la baie et les eaux du lac Titicaca est vertigineuse.

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