Pourquoi visiter Hermanus ?
Hermanus est une destination incontournable de la côte sud-africaine, principalement célèbre pour offrir l’une des meilleures observations de baleines au monde directement depuis le rivage. Ce n’est pas son seul attrait : la ville allie des paysages naturels spectaculaires, une vallée viticole réputée et une ambiance balnéaire charmante.
Observation des baleines
Voir les baleines franches australes de très près. Saison idéale : juin à novembre (pic en sept.). Depuis les falaises ou en bateau.
Sentier des Falaises (Cliff Path)
Randonnée de 12 km avec vues panoramiques sur la côte. Accès libre et gratuit. Bancs pour observer la mer. Idéal pour une balade partielle.
Vallée de Hemel-en-Aarde
Vallée viticole réputée pour ses Pinot Noir et Chardonnay. Visites et dégustations dans des domaines comme Bouchard Finlayson ou Creation Wines.
Plages (Grotto, Voëlklip)
Longues étendues de sable blanc, propices à la marche et aux sports nautiques. Grotto Beach est une plage Pavillon Bleue. Voëlklip Beach est appréciée pour le surf et les pique-niques.
Réserve Naturelle de Fernkloof
Réserve avec plus de 60 km de sentiers traversant la végétation unique du fynbos. Plus de 1 250 espèces de plantes sur 18 km². Parfaite pour la randonnée et l’observation d’animaux.
Comment visiter Hermanus ?
Hermanus est la seule ville au monde à avoir un “crieur de baleines” officiel. Vêtu d’un costume, il parcourt la ville et annonce les apparitions de baleines en soufflant dans une corne de kelp séchée, une tradition unique qui perdure depuis les années 1990.
Quand y aller ?
La meilleure période pour observer les baleines s’étend de juin à novembre, septembre étant souvent le mois où elles sont les plus nombreuses. Pour profiter des plages et d’un temps généralement ensoleillé, la période de novembre à avril est idéale.
Comment s’y rendre ?
Hermanus est située à environ 1h30 de route du Cap. La location de voiture offre la plus grande flexibilité. La route côtière R44 (Clarence Drive) est considérée comme l’une des plus belles du pays.
Où se loger ?
La ville propose une large gamme d’hébergements, allant des hôtels et maisons d’hôtes de charme aux locations de vacances et campings, pour tous les budgets.
Dans la Province du Cap, les baleines franches d'Hermanus
Lundi 17 octobre. C’est un grand jour aujourd’hui, un des grands moments de notre voyage normalement : l’observation des baleines franches australes. Le site d’Hermanus est idéal pour cela. De juin à octobre, les rochers qui bordent le centre-ville permettent d’observer au plus près les cétacés. La côte est parfaite pour cela, avec de multiples promontoires qui sont autant de postes d’observation : au-dessus des rochers, près de la mer, au ras de l’eau…
Toutes les places sont bonnes à prendre. Sauf que… En cette matinée d’octobre, les baleines ont décidé de faire grève ! Il va falloir attendre longtemps avant d’apercevoir leur dos… Très longtemps même. Du coup, on en profite pour admirer la côte qui est ici d’une beauté sauvage incomparable. Avec une petite préférence pour le secteur ouest de la ville.


















En s’approchant un peu plus des rochers, on part à la rencontre des habitants. Deux d’entre eux nous expliquent que les baleines préfèrent se montrer en spectacle en tout début d’après-midi… « Ah oui, vous êtes sûrs ? » Nos deux vieux loups de mer opinent du chef. Ok, on est mal pour le reste du programme… On va quand même tenter notre chance.
Dommage, j’ai beau lire et relire les pages du Routard qui me vante le « spectacle en continu », les baleines qui « soufflent, plongent et montrent leur queue, cinquante dans la baie, voire plus », rien ne vient… Ok, je relis encore. Certaines d’entre elles sautent en l’air ! Mamamia !

Bon, à défaut de baleines, j’ai toujours ma fille pour faire le singe au bord de la route.

Sans oublier de très belles sculptures pour agrémenter le front de mer.

Ok, on file prendre le petit-déjeuner au bord de la mer. Laissons le temps aux baleines de se rapprocher de la côte. Le Routard m’apprend que c’est la pleine saison pour admirer les cétacés… Mais où sont-ils, bon sang ?
Toute la région à l’est du Cap partage ce privilège d’abriter plusieurs centaines de cétacés qui viennent se nourrir et mettre bas dans ce coin riche de planctons.

Bon, faute de baleines, on retourne vers la jetée admirer le paysage. L’abondance de poissons dans les eaux de la côte attire des milliers d’oiseaux. Un vrai petit paradis.






Au-delà, entre les rochers, on peut aussi découvrir des familles entières de damans. Trapu, robuste, de la taille d’une marmotte, il semble issu du croisement entre un énorme cobaye et un gros lapin. Son corps est couvert d’un pelage brun et fourni. Malgré son apparence de rongeur, il serait le plus proche cousin de l’éléphant et du lamantin ! Le daman des rochers est le plus répandu.








Après ce petit intermède, je m’en vais faire un petit tour en ville pour aller faire du change et découvrir le centre-ville. Des boutiques et encore des boutiques. Rien de sensationnel. Le temps de revenir, je retrouve ma fille pour une longue partie d’observation à l’abri des rochers. Toujours rien à l’horizon… Je désespère.

Et sinon, les fleurs, comment sont-elles ? Très colorées bien sûr. Toujours pas de baleines… Le temps passe et mon programme du jour avec…

Enfin, il est plus de midi quand ô miracle le dos d’une baleine à bosse apparaît ! De loin, on la voit même souffler et expulser des gerbes d’eau de ses fanaux. Génial !
On estime la population actuelle de baleines qui sillonnent les mers d’Afrique du Sud à environ 3.000 individus (sur une totalité de 7.500). La baleine franche revient de loin… Entre le XVIIIe et le XIXe siècle, plus de 12.000 baleines passèrent sous les harpons des baleiniers. Aujourd’hui, sa population double quasiment tous les dix ans.



C’est un peu moins déçu que nous allons manger dans un petit restaurant du centre-ville que j’avais repéré. Old Harbour Café. Hamburger délicieux et restaurateurs très sympas.

Des locaux finissent par nous dire que depuis trois ans, le passage des baleines se raréfie dans le coin. Maintenant, je comprends tout. Et si je faisais un mot au Routard ?
Ok, on termine de manger et on reprend la route. Plus de 360 km à faire et 4 heures de route avant d’atteindre notre prochaine étape : Oudshoorn, le pays où les autruches sont reines. Nuit au Langenhoven B & B où la mode est encore au bonnet de nuit !