Pourquoi visiter le pont des Chaînes ?
La colline de Buda et le pont des Chaînes (Széchenyi Lánchíd) sont deux icônes incontournables de Budapest, offrant un voyage à travers l’histoire, l’architecture et des paysages spectaculaires sur le Danube. Visiter la colline de Buda et le pont des Chaînes, c’est plonger au cœur de l’histoire et de la beauté de Budapest. Leur accessibilité, leurs vues à couper le souffle et leur riche patrimoine en font des incontournables.
Patrimoine historique et architectural :
· Pont des Chaînes : premier pont permanent reliant Buda et Pest (1849), il est un symbole de l’unification de la ville. Ses structures de chaines et ses statues de lions en font une merveille d’ingénierie du XIXᵉ siècle .
· Colline de Buda : classée au patrimoine mondial de l’UNESCO, elle abrite le château de Buda (ancien palais royal), le bastion des Pêcheurs (Halászbástya) et l’église Saint-Mathias, témoins de l’histoire médiévale et royale de la Hongrie.
Vues panoramiques exceptionnelles :
· Depuis le bastion des Pêcheurs ou les remparts du château, la vue sur le Danube, le parlement hongrois et Pest est incontournable, surtout au coucher du soleil ou la nuit lorsque les monuments sont illuminés.
· Le pont des Chaînes offre une perspective unique sur les deux rives de la ville.
Culture et art :
· Le château de Buda abrite la galerie nationale hongroise (art hongrois du Moyen Âge à aujourd’hui) et le musée d’histoire de Budapest.
· L’église Saint-Mathias, de style gothique, a accueilli des couronnements royaux et propose des concerts classiques.
Expérience immersive :
· Flâner dans les ruelles pavées de la colline de Buda, découvrir les caves médiévales (comme le labyrinthe) ou déguster un vin hongrois dans un cellier historique.
· Traverser le pont à pied ou en tramway pour sentir le lien vital entre Buda et Pest.
Comment visiter le pont des Chaînes ?
Accès et localisation :
· Pont des Chaînes : au cœur de Budapest, il connecte la place Adam Clark (côté Buda) à la place Széchenyi (côté Pest). Accessible à pied, en tramway (ligne 2) ou en bus.
· Colline de Buda : située sur la rive occidentale du Danube. Accès principal par :
· Funiculaire (Budavári Sikló) : Depuis la place Adam Clark (côté Buda), montée en 1 minute jusqu’au château. Tarif : 1 200 HUF (~3,4 €) l’aller .
· Bus : Lignes 16, 16A ou 116 depuis Széll Kálmán tér (Moscou tér) ou Deák Ferenc tér. Descendre à Szentháromság tér (proche du bastion des Pêcheurs).
· À pied : escaliers ou sentiers depuis le quartier de Buda (environ 10-15 minutes de montée).
Meilleur moment pour visiter :
· Tôt le matin (avant 9h) ou en fin d’après-midi (après 17h) .
· Lumière et photos : lever ou coucher du soleil pour des clichés magiques.
· Événements : concerts à l’église Saint-Mathias (surtout l’été).
Tarifs et horaires :
– Pont des Chaînes : gratuit. Accessible 24h/24
– Funiculaire : 1.200 HUF (~3,4 €) l’aller 7h30-22h (fermeture billetterie 21h50)
– Bastion des Pêcheurs : partiellement gratuit ; tours supérieures ~3,4 € 24h/24 (tours payantes selon horaires)
– Château de Buda : gratuit pour les cours ; musées : ~2 400 HUF (~7 €). Cours 24h/24 ; musées 10h-18h (fermé lun)
Église Saint-Mathias ~2 900 HUF (~8,50 €) 9h-17h (varie).
Conseils pratiques :
– Des passes incluant bus, funiculaire et musées peuvent économiser temps et argent.
– Prévoir une demi-journée : pour profiter pleinement des sites sans précipitation.
– Combiné avec une croisière : pour admirer le pont et la colline depuis le Danube.
De Buda au Pont des Chaînes, une balade si romantique
Vendredi 7 octobre. Sur le chemin du retour, les rues baroques de Buda illuminées par la lumière des réverbères brillent de mille feux. On se croirait plongé dans un conte de fées !
À quelques mètres de là, je reprends le funiculaire et ses cabines antiques. Direction les rives du Danuble.
Au pied de la colline, le Pont des chaînes déroule son long tablier de lumière. Les voitures filent à toute vitesse trouant la nuit de leurs phares jaunes. Les tramways passent aussi en secouant toute la structure. Il est le premier pont à avoir enjambé le Danube.
Avant lui, on utilisait des bacs ou des pontons flottants, héritage de l’occupation turque. Construit entre 1839 et 1849 par une équipe britannique, il est suspendu à plusieurs chaînes entre les deux grands arcs de triomphe des deux piles.
Deux lions de pierre gardent farouchement chaque extrémité du pont. Détruit en grande partie par les bombardements pendant la Seconde Guerre mondiale, il fut reconstruit à l’identique en 1949 pour son centenaire.
Direction Pest. Je traverse le pont des Chaînes, puis oblique à droite et longe le Danube. Ce fleuve est gigantesque. Un géant qui coule au milieu de la ville. Quatre grands ponts le traversent. La route est encore longue avant de rejoindre le Swing Hôtel, sur Ferenc körút… L’hôtel Tomas que j’avais réservé était complet. Du coup, je suis encore plus excentré que je ne le pensais ! Je prends en photo le sublime pont Erzsebet Hid, le musée d’art déco, et me dirige vers le centre. J’ai faim !
Le Routard m’indique Kaltenberg, face au musée des arts décos. Un type très antipathique me reçoit et m’envoie bouler ! « Tout est plein ». Tant pis, ce restaurant bâti au milieu d’une longue cave me semblait assez réputé.
En direction de l’hôtel, je trouve un bistrot ouvert rue Rodoy. Ambiance festive et nuée d’étudiants. Le patron se plie en quatre et me trouve une place.
Au menu : bœuf en sauce assaisonné de poivrons, petits légumes et pommes de terre. Pas génial, mais moins mauvais que je ne pensais. La pluie a cessé. Il est grand temps d’aller me reposer.
