Pourquoi visiter Chelsea et Greenwich Village ?
Chelsea et Greenwich Village sont deux quartiers emblématiques de Manhattan, célèbres pour leur histoire riche, leur culture vibrante et leur atmosphère unique.
Richesse historique et culturelle :
· Greenwich Village (ou “the Village”) est un symbole de la contre-culture américaine, ayant accueilli des mouvements artistiques, littéraires et sociaux depuis le XXe siècle. Il fut un lieu de rassemblement pour les beatniks, les folk singers comme Bob Dylan, et le berceau des droits LGBTQ+ avec les émeutes de Stonewall en 1969.
· Chelsea est réputé pour son patrimoine industriel transformé en hub culturel, avec des galeries d’art contemporain, le célèbre Chelsea Market (ancienne usine de biscuits Oreo), et l’architecture historique comme le General Theological Seminary (1817).
Art et créativité :
· Chelsea abrite plus de 200 galeries d’art (e.g., Gagosian, David Zwirner) concentrées entre les 10e et 11e avenues, offrant des expositions gratuites et avant-gardistes.
· Greenwich Village est un centre musical avec des clubs légendaires comme le Blue Note (jazz), Comedy Cellar (humour), et The Bitter End (folk music).
Ambiance unique et paysage urbain :
· Greenwich Village se distingue par ses rues étroites et sinueuses (e.g., Gay Street, la plus courte de NYC), ses brownstones historiques, et Washington Square Park (arc de triomphe, joueurs d’échecs, ambiance bohème).
· Chelsea combine espaces industriels reconvertis (High Line, Chelsea Piers), des boutiques vintage, et une vibe gay-friendly.
Gastronomie et shopping
· Chelsea Market propose une diversité culinaire : des tacos à Los Tacos No. 1, des fruits de mer au Lobster Place, et des desserts artisanaux.
· Greenwich Village offre des rues gourmandes comme MacDougal Street (falafels chez Mamoun’s, pizza chez John’s) et Bleecker Street (boutiques indépendantes, fromagerie Murray’s Cheese).
Événements et vie nocturne :
· Greenwich Village accueille des événements comme le Winter Jazzfest (janvier) et la Gay Pride (juin).
· Chelsea est animé par des nightclubs (e.g., Gotham Comedy Club), des rooftops, et des croisières sur l’Hudson (Champagne City Lights Cruise).
Comment visiter Chelsea et Greenwich Village ?
Chelsea et Greenwich Village incarnent l’esprit éclectique de New York : entre histoire, art, gastronomie et activisme. Que vous soyez intéressé par l’architecture, la culture LGBTQ+, les galeries d’art ou simplement l’ambiance vibrante, ces quartiers méritent une visite approfondie. Pour une expérience optimale, combinez exploration libre et visites guidées, et n’oubliez pas de goûter aux spécialités locales !
Itinéraire recommandé pour une journée :
1. Matin : explorer Greenwich Village.
· Commencez par Washington Square Park (arc, pianistes, échecs).
· Flânez dans MacDougal Street pour un café chez Caffe Reggio (plus ancien café du Village).
· Visitez le Stonewall Inn et le Gay Liberation Monument (histoire LGBTQ+).
· Admirez l’architecture à Grove Court et la maison la plus étroite de NYC (75½ Bedford Street).
2. Après-midi : découverte de Chelsea
· Déjeunez au Chelsea Market (options variées : sushi chez Momoya, tapas espagnoles) .
· Parcourez la High Line (ancienne voie ferrée transformée en parc avec jardins et art public).
· Visitez des galeries d’art (e.g., Gagosian Gallery) ou le Rubin Museum of Art (art himalayen).
· Terminez par Chelsea Piers pour des activités sportives (golf, bowling).
3. Soirée : ambiance et divertissement
· Dînez dans un restaurant branché de Chelsea (e.g., The Frying Pan pour des vues sur l’Hudson).
· Assistez à un spectacle de jazz au Village Vanguard ou à un comedy show au Comedy Cellar.
Transport :
· Métro pour Greenwich Village : Lignes A/C/E, L, 1/2/3 jusqu’à 14th Street ou West 4th Street .
· Métro pour Chelsea : Lignes A/C/E jusqu’à 14th Street ou 1 jusqu’à 18th/23rd Street.
Meilleur moment : printemps et automne pour la météo agréable. Évitez les weekends bondés sur la High Line.
Visites guidées :
· Tours pédestres de Greenwich Village (histoire, cinéma, food tours).
· Visites de la High Line et de Chelsea incluant anecdotes historiques.
· Accessibilité : la High Line et Chelsea Market sont accessibles aux fauteuils roulants.
De Chelsea à Greenwich Village, retour à Manhattan
Jeudi 10 avril. De retour sur la terre ferme. Après une dernière pirouette de Johnny Be Good (the show must go on…), on débarque de nouveau sur le quai de la Circle Line.
Petit coup d’œil à notre programme : il est à peine 16 heures et on a largement le temps d’aller faire un petit tour vers le quartier de Chelsea et la fameuse High Line ? What’s this ? Très simple. Il s’agit ni plus ni moins de l’ancienne voie ferrée aérienne construite dans les années 30 pour désengorger les rues saturées d’un quartier alors considéré comme le plus industriel de Manhattan.
Devenue obsolète, cette voie fut transformée à partir de 1999 en coulée verte… Eh oui, encore une ! Montargis, New York… Même combat pour la préservation de l’environnement ! « Elle est pas belle, la vie, ma p’tite Aurélie ! »
Bon, du coup, on attrape la première rame de métro venue et on descend jusqu’à la 14e rue, le long de la 8e avenue… Vous suivez jusque-là ? Très bien, bon, une fois descendu en plein cœur de Chelsea, petite hésitation existentielle : « Chelsea Market or not Chelsea Market ? »
16 heures déjà bien avancées, il vaut mieux se concentrer sur l’essentiel. Direction la High Line donc. On traverse Gansevoort Street et sa voie transversale et on atterrit en plein cœur d’une place sympa comme tout qui fait penser à la France. Il ne manque que le p’tit Ricard posé sur les tables de la terrasse du café, et on y est !

À droite, on trouve les escaliers en fer qui permettent d’accéder à l’ancienne voie ferrée. Voici la High Line. Pelouses, arbustes plantés au milieu des rails, bancs publics, chemins piétonniers, transats en bois déroulés face au soleil, théâtre de plein air… Difficile à croire qu’il y a encore une dizaine d’années de ça, le quartier était infesté d’anciens abattoirs, de voyous, dealers et autres travestis. La ferraille a depuis laissé place à un écrin de verdure et des jardins suspendus. Ils sont trop forts ces Américains !
Depuis Gansevoort Street, on peut maintenant rejoindre Midtown en marchant au milieu des buildings ! Et la balade est plutôt sympa avec cette vue unique sur la ville, et de l’autre côté sur la baie de l’Hudson. Sur la voie ferrée, c’est même la grande foule. On y croise même des manifestants, amis de la High Line, qui espèrent bien que la hausse des loyers ne les exclura pas de ce petit paradis… « Eh Aurélie, est-ce que je t’ai déjà dit que visuellement New York était une tuerie ? » Bon, ok, je la ferme définitivement.






















De retour sur le plancher des vaches, on passe de l’autre côté de la 6e avenue pour rejoindre Greenwich Village. Autant le dire tout de suite : l’endroit le plus tranquille de New York. Un vrai petit paradis de verdure loin de l’agitation du centre-ville. « Tu sais quoi, Aurélie, je me demande si on n’est pas chez les Bobos new yorkais… »
Rues calmes et pittoresques, petites façades de briques rouges, maisons de ville, petits perrons en escalier… La campagne à la ville. Pas étonnant que bon nombre de figures new yorkaises ont élu domicile dans ce coin peinard comme tout.
Bon, du coup, j’attrape le Lonely Planet et l’ouvre sur la visite guidée : « très simple, Aurélie, on a juste à faire le trajet à l’envers ! » L’idée, c’est de partir de Bedford Street pour arriver à Washington Square. Bedford Street, c’est justement l’endroit où Rachel et ses amis habitent dans la série Friends. Culte, tout simplement ! Et que dire du 66 Perry Street, une belle maison bourgeoise où Carry Bradshaw fait tourner les hommes en bourrique dans Sex and the city !
Au bas des marches, c’est un peu la cohue pour se faire photographier devant la maison… Plus loin, sur Christopher Park, on retrouve des statues blanches symboles des couples gay de New York. Enfin, sur Minetta Street, on jette un coup d’œil sur le café Wha ?, célèbre club où Bob Dylan a commencé sa carrière… « Mouais… » Quelque chose me dit qu’Aurélie n’apprécie pas à sa juste valeur cet endroit mythique… Ah, ces jeunes…












Une petite pause au café Angélique sur Blecker Street pour un cappuccino délicieux, puis on finit la balade vers Washington Square.

Washington Square justement, on y est. Un parc adorable, rendez-vous de tous les joueurs d’échecs de la ville. Petit coup de pompe. Aurélie demande un temps mort. No soucis. Petit tour dans ce parc sympa comme tout qui fut à l’origine un cimetière pour indigents et un site d’exécutions publiques. Pas de fantômes, mais des étudiants en pagaille et des résidents qui promènent leur chien.
Pour la petite histoire, ce petit bout de terrain fut pendant longtemps une zone tampon entre les Hollandais et les Amérindiens… occupée par des esclaves noirs affranchis. Sympa, la confiance…
Depuis, les temps ont bien changé et les immeubles qui entourent le parc valent une petite fortune. En s’enfonçant plus profond dans le parc, je tombe nez à nez avec la fameuse Washington Square Arch, autant dire l’arc de triomphe local édifié en 1889 pour célébrer le centenaire de l’investiture de Georges Washington.
Pour la petite histoire, le site n’a pas bougé d’un iota depuis les années 1800 et reste un endroit très prisé pour toutes les prises de parole. « Tu vois, ma p’tite Aurélie, c’est un peu ici que se joue l’histoire de New York…. » Bon, ok, je lâche le Lonely Planet et j’arrête de me la péter.









