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Edimbourg, à l’ombre de son château, toute l’âme de l’Ecosse

Pourquoi visiter Edimbourg ?

Édimbourg, capitale écossaise, allie histoire, culture et paysages spectaculaires.

Patrimoine historique et architectural :
– Le château d’Édimbourg, emblème de la ville, offre une plongée dans l’histoire écossaise avec ses musées, ses prisons et les Joyaux de la Couronne.
– Le Royal Mile, artère médiévale reliant le château au palais de Holyrood, abrite des ruelles mystérieuses (closes), la cathédrale St-Giles et des bâtiments chargés d’anecdotes, comme le Gladstone’s Land, une maison-musée du XVIIe siècle .
– Le palais de Holyrood, résidence officielle de la famille royale en Écosse, et l’abbaye en ruine ajoutent une touche royale à votre visite.

Nature et panoramas :
– Arthur’s Seat, un volcan éteint, propose une randonnée accessible avec une vue à 360° sur la ville. Idéal pour un coucher de soleil.
– Calton Hill, classé à l’UNESCO, combine monuments néoclassiques (comme le National Monument) et vues imprenables.
– Holyrood Park, poumon vert de la ville, inclut les falaises de Salisbury Crags et le lac St Margaret.

Culture et festivals :
– Le Fringe Festival (août), le plus grand festival artistique au monde, transforme la ville en scène géante avec des milliers de spectacles.
– Les musées gratuits, comme le Musée national d’Écosse, exposent des trésors allant de Dolly la brebis clonée aux œuvres de Van Gogh.
– Les expériences uniques : visites des souterrains hantés (*Edinburgh Dungeon*), dégustation de whisky chez Johnnie Walker Princes Street, ou découverte d’illusions à la Camera Obscura.

Inspiration cinématographique et littéraire :
– La ville a servi de décor à Harry Potter (Victoria Street, inspirant Diagon Alley), Trainspotting ou Outlander.
– Les cimetières comme Greyfriars Kirkyard abritent des tombes liées à des personnages de J.K. Rowling.

Comment visiter Edimbourg ?

Accès :
Transport : l’aéroport est à 13 km du centre (bus, tram ou taxi). Privilégiez la marche pour explorer le centre, compact et vallonné .
– Billets et réservations : achetez à l’avance les entrées pour le château, Holyrood ou les spectacles du Fringe. L’Edinburgh City Pass offre un accès économique à plusieurs sites.
– Autorisation ETA : obligatoire pour les voyageurs de l’UE depuis avril 2025.

Itinéraires incontournables :
– 1 jour : Royal Mile → Château → Holyrood → Arthur’s Seat → Calton Hill pour le coucher de soleil.
– 3 jours : Jour 1 : Patrimoine (château, musées). Jour 2 : Nature (Dean Village, jardins botaniques). Jour 3 : Culture (visites guidées, whisky).

Château d’Édimbourg :
– Horaires** (au 25 mai 2025) : avril à septembre : 9h30 – 18 heurs (dernière entrée à 17 heures). Octobre à mars : 9h30 – 17 heure (dernière entrée à 16 heures).
– Prix des billets : adultes : ~£21 (en ligne) / £25 (sur place). Enfants (5–15 ans)** : ~£12.50 . Réservez en ligne pour éviter les files d’attente et garantir l’entrée, surtout en été.

Palais de Holyrood (Holyroodhouse) :
– Horaires** (mai 2025) : avril à juin : jeudi à lundi, 9h30 – 18 heures (dernière entrée à 16h30). Juillet à septembre : ouvert tous les jours, mêmes horaires. Novembre à mars : jeudi à lundi, 9h30 – 16h30 (dernière entrée à 15h15). Fermetures : mardis et mercredis hors été, 25–26 décembre, et périodes d’événements royaux.
– Prix des billets : adultes : £21 (en avance) / £25 (jour même). Jeunes (18–24 ans) : £13.50 / £16.50. Enfants (5–17 ans) : £10.50 / £12.50.

National Gallery of Scotland :
– Horaires d’ouverture : lundi à mercredi, vendredi à dimanche : de 10 à 17 heures. Jeudi : de 10 à 19 heures (prolongation nocturne). Vérifiez les horaires sur le [site officiel](https://www.nationalgalleries.org) avant votre visite.
– Entrée gratuite pour tous les visiteurs, sans réservation nécessaire. Certaines expositions peuvent être payantes.

Edimbourg, à l’ombre de son château, toute l’âme de l’Ecosse

Mercredi 11 juillet. Après l’Angleterre, l’Ecosse nous tend les bras. La faute à pas de chance… Il fait un temps dégueulasse. Édimbourg est rincé par la pluie en ce 11 juillet… et nous avec ! J’ai la haine ! Ma fille, derrière moi, tire une tronche de trois kilomètres de long. Eh oui, il va bien falloir marcher toute la journée sous cette grisaille pour découvrir les beautés de la capitale écossaise.

Allez zou, après avoir laissé la Titine au parking du Bed & Breakfast où on s’est posés la veille au soir et après un copieux petit-déjeuner servi par une adorable petite Française, on file en direction du centre-ville pour découvrir le quartier de Grassmarket qui accueillit, comme son nom l’indique, le fameux marché d’Édimbourg, de 1477 à 1911 ! La place vit aussi quelques célèbres exécutions… Aujourd’hui, elle a laissé place à des pubs et à des restaurants.

Depuis la place, on a une vue magnifique du château qui surplombe la ville, du roc volcanique qui le soutient et de la verdure qui l’entoure. Superbe ! Les vieilles maisons de pierre qui ceinturent la place donnent une idée de ce que l’endroit pouvait être au XVIIe siècle.

Après cet aperçu, on file droit vers Cowgate Holyrood et têtes de vache qui jaillissent des façades des maisons, puis on bifurque sur High Street pour rejoindre le palais de la reine d’Angleterre. D’ici, on a encore une très belle vue sur les tours du château, sur l’obélisque dressée tout près de lui, et sur les berges de la rivière.

Après avoir arpenté High Street et ses belles boutiques où l’on trouve de tout (superbes collections de kilts !), nous voici arrivés devant Palace of Holyroodhouse, autrement dit le palais de la reine d’Angleterre. Et 25 £ de plus dans l’escarcelle de la reine ! Mais l’endroit est magnifique, construit à la fin du XVe sous le règne de Jacques IV.

Les façades Renaissance de la cour intérieure viennent donner un peu de gaieté à l’ensemble. Et là, survient le drame ! Je commence à mitrailler l’intérieur du palais quand brusquement je me fais haranguer par un agent de sécurité… Photos prohibited ! Okay, je range mon Nikon dans son étui et je louche sur les différents salons décorés d’une profusion de tapisseries et de boiseries, puis sur la pléiade de rois d’Écosse dont les portraits noircis trônent dans la grande galerie. On a même droit à la visite des appartements de Marie Stuart, du passage secret où les assassins du jeune Rizzio, amant de Marie, passèrent pour perpétrer leur crime…

Enfin, en sortant, on peut également visiter les très belles ruines de l’ancienne abbaye. En toile de fond, de belles collines escarpées.

Après la visite du palais de la reine, il est grand temps de rejoindre le quartier des musées et du château. Du coup, on remonte High Street en sens inverse jusqu’à North Bridge. C’est l’occasion de découvrir de près Old Town, édifié sur les contreforts du volcan. Cette artère principale relie Holyroodhouse au château. Ambiance médiévale garantie avec de nombreuses boutiques artisanales. Tours et anciennes bâtisses médiévales jalonnent la rue. Des blasons claquent au vent. Magnifique.

Au bout de cette longue marche (heureusement, la pluie s’est calmée un peu…), nous voici sur North Bridge, qui donne directement sur Princess Street, par laquelle on accède au quartier de New Town, imaginé en 1767 par un jeune architecte inconnu de 23 ans, James Craig. Une belle occasion de saluer la statue équestre de Wellington.

À gauche, voici une étape importante de notre visite d’Édimbourg : The Mound, une sorte de pont lancé au-dessus des jardins de Princes Garden, qui abrite l’exceptionnel National Gallery of Scotland, l’un des grands musées de peinture européens.

La visite est un vrai bonheur : pas un grand déploiement de toiles comme au Louvres ou à Amsterdam, mais une mise en scène simple, aérée et efficace, qui permet d’admirer quelques chefs-d’œuvre comme Le Christ dans la maison de Marie de Vermeer (mon préféré), La Vision du sermon de Gauguin, L’Ancienne et la nouvelle loi de Holbein, Les trois âges de l’homme du Titien, La Déposition du Christ du Tintoret, ou le Festin d’Herode de Rubens, sans oublier Les sept sacrements de Poussin et de nombreuses autres toiles de Gauguin. Bref, une fois passée la surprise des tentures pourpres du musée, on passe un agréable moment.

Après cette belle visite du musée national, cap vers New Town pour découvrir l’architecture géométrique de Charlotte Square et Saint-Andrew Square, imaginées dans l’esprit de James Craig. Aux places élégantes au centre desquelles se dressent d’imposantes statues succèdent des rues en demi-lune bordées de bâtisses aux façades géorgiennes.

Le long de Princes Street, on a une vue magnifique sur le rocher et le château d’Édimbourg. Les jardins de la ville sont verts et de toute beauté… De belles statues équestres égrènent le parcours et offrent de magnifiques premiers plans qui mettent en valeur la perspective de la ville.

Enfin, nous voilà à Dean Village, le village dans la ville, l’endroit où je rêvais d’aller à Édimbourg. Du coup, il faut longer la rivière pendant un petit quart d’heure depuis le centre-ville, laisser le pont à droite et grimper une petite côte avant d’accéder au Dean.

Cet ancien village de meunier déroule ses belles demeures au creux d’une belle coulée verte. Passé Queensferry Street, on longe la Leith River par Bell’s Brae et Miller Row. Là, on a une belle vue sur les rapides et on comprend mieux pourquoi ce village accueillait autrefois tant de moulins. Au XVIIe siècle, onze moulins y puisaient leur énergie.

Après on continue encore et on passe sous Dean Bridge, longtemps considéré au XIXe siècle comme le plus haut pont du monde. Enfin, on revient sur nos pas pour visiter le village, ses anciennes maisons ouvrières de grès rouge à façade flamande. Bon sang que j’aime cet endroit. Quelle quiétude ! Du coup, je remonte sur Dean Bridge pour faire d’autres photos…

Retour vers le centre-ville. On coupe par The Mound pour rattraper le chemin du château. Léa trottine derrière moi et fulmine. Eh oui, c’est ça les voyages avec papa, on visite, on marche et on se perd en route ! De là, on a une belle vue sur les flèches de la cathédrale, puis on tombe nez à nez avec les gigantesques anneaux olympiques. J’avais oublié… L’Angleterre accueille les JO dans moins d’un mois ! Et oui, on est en 2012, cette année-là.

Dernière étape de cette grosse journée : le château, l’emblème d’Édimbourg. Hélas, il est déjà 16 heures et on n’a pas vraiment le temps de faire la visite.

Un peu d’histoire quand même. Véritable ville dans la ville posée au sommet de l’ancien volcan, cette ancienne résidence royale fut tour à tour bastion, caserne, prison, et fut érigée dès le XIe siècle. Principal enjeu des conflits anglo-écossais, la forteresse vit une succession de batailles rangées et de coups de main audacieux…

Du coup, aujourd’hui, la plupart des ouvrages visibles datent du XVIe siècle, maintes fois remaniés depuis. On y trouve ainsi l’église Sainte-Marguerite, le mémorial national d’Écosse, le musée de la guerre, l’ancien parlement écossais, les appartements royaux, sans oublier les prisons… Un peu austère, l’ensemble est quand même impressionnant. Les joueurs de cornemuse sont toujours là, vêtus de leur kilt et de leur tenue traditionnelle. Un chouette souvenir.

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