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Honduras, à travers les rues de Copán

Pourquoi visiter Copán ruinas ?

Un village authentique

Le village lui-même, avec ses rues pavées colorées, son architecture coloniale basse et ses toits de tuiles, dégage un charme authentique. Contrairement à certaines villes touristiques, Copán Ruinas a su conserver une ambiance détendue et une échelle humaine. On y flâne agréablement entre petites places, églises blanches et maisons ouvertes sur l’extérieur.

Un lieu de rencontres culturelles

Ici, vous croiserez des éleveurs de chevaux descendant des collines pour le marché, des artisans vendant des cigares roulés à la main, et des descendants mayas-chortis dont la présence crée un lien vivant avec l’histoire ancienne du site. Le marché local et les ateliers de poterie ou de tissage offrent un aperçu des traditions locales, bien distinctes de l’héritage maya classique, mais tout aussi fascinantes.

Café et  gastronomie

De nombreuses plantations alentour proposent des visites pour découvrir le processus de production d’un café de renom. Le soir, les restaurants et terrasses autour du parc central permettent de déguster une cuisine hondurienne simple et savoureuse, comme les pupusas ou les plats à base de maïs et de haricots rouges, souvent accompagnés de musique live.

Point de départ pour d’autres activités naturelles

Les sources d’eau chaude de Luna Jaguar, les promenades à cheval dans les collines environnantes ou l’observation des perroquets scarlets au crépuscule près des ruines sont des expériences qui complètent parfaitement la journée d’exploration archéologique.

Comment retourner à Antigua depuis Copán ?

Pour retourner à Antigua depuis Copán, le voyage s’effectue entièrement par la route et demande une journée complète. La distance est d’environ 250 kilomètres, mais la traversée de la frontière et le relief montagneux étirent la durée du trajet.

Navette touristique

Le moyen le plus simple est de recourir à une navette touristique directe. Ces minibus privés partent de Copán Ruinas vers 8 heures du matin et desservent directement les hébergements à Antigua après un trajet de six à sept heures. Le prix se situe entre 35 et 50 dollars américains par personne. Cette option inclut généralement l’assistance lors du passage de la frontière à El Florido et un arrêt pour le déjeuner.

Les transports publics

Une alternative économique consiste à utiliser les transports publics, bien que cela exige plusieurs changements. Il faut d’abord prendre un bus local de Copán à la frontière, traverser celle-ci à pied, puis embarquer sur un autre bus pour Guatemala City, et enfin un dernier véhicule pour Antigua. Le coût total avoisine alors 25 à 35 dollars, mais le voyage peut durer huit à dix heures en raison des correspondances et des arrêts fréquents.

Conseils pratiques

Il est impératif de disposer de dollars américains ou de quetzals guatémaltèques en espèces pour régler les frais de sortie du Honduras, d’environ trois dollars, et les frais d’entrée au Guatemala, qui s’élèvent à vingt dollars ou leur équivalent en quetzals. Le départ tôt le matin est conseillé pour franchir la frontière avant sa fermeture en fin d’après-midi et pour éviter de circuler de nuit au Guatemala. Une réservation de la navette un ou deux jours à l’avance depuis Copán Ruinas est suffisante, sauf pendant les périodes de forte affluence.

Honduras, à travers les rues de Copán

Mardi 31 janvier. Retour à Copán. Ce matin, je prends un peu de temps pour me promener dans le bourg avant de prendre le bus du retour pour le Guatemala. Pas grand-chose à voir à Copán hormis sa petite placette centrale où se dressent quelques statues emblématiques de la cité maya.

La façade baroque de sa petite église jette son ombre sur la place où se rassemblent la plupart des habitants.

En fait, toute la vie du village s’organise autour de ce parque central. C’est ici que l’on trouve la plupart des magasins et des hôtels du village. Ici aussi que les bus arrivent et partent de Copán. Ici enfin que les villageois se rassemblent pour partager les dernières nouvelles du pays.

À deux pas de là, je rentre dans une boutique de souvenirs pour ramener une bricole du Honduras. Les gens me sourient. Pas beaucoup de touristes par ici. Un enfant posé sur le comptoir me fait la fête.

Dans les rues adjacentes, les trottoirs sont encombrés des fruits et légumes que les paysans des environs viennent vendre à la ville.

Très peu d’Indiens en fait. La plupart de la population est métisse et n’a rien à voir avec les anciens Mayas.

À l’autre bout du village, calle de la Plaza, c’est ici que se niche l’hôtel Via-Via. C’est ici que les quelques touristes font halte généralement pour passer une bonne soirée.

Sur les trottoirs, les files d’attente grossissent à l’entrée des banques gardées par des hommes en armes et aux bureaux d’aide sociale. Copán, malgré ses jolies rues pavées et maisons coquettes, reste pauvre. L’Amérique centrale.

Allez zou, il est grand temps d’aller chercher ma valise et de faire mes adieux à l’hôtel Marjenny. Les gens sont adorables par ici.

Onze heures. Le bus du retour a un peu de retard, mais pas trop. Nouvelle halte à la frontière où les changeurs guatémaltèques affichent leurs liasses de billets. Adieu mes lempiras ! Retour au quetzal. Et c’est reparti pour cinq heures de route vers Antigua.

En chemin, on retrouve les champs jusqu’à perte de vue, et au loin, la chaîne des volcans.

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