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Lago Atitlán, les mystères du lac sacré des Mayas

Pourquoi visiter lac Atitlán ?

Visiter le lac Atitlán, souvent qualifié de « lac le plus beau du monde » par l’écrivain Aldous Huxley, relève d’une expence qui dépasse le simple cadre du paysage. 

Le plus beau lac du monde

La beauté naturelle du lac est immédiatement frappante. Niché à 1 500 mètres d’altitude dans une caldeira volcanique, ses eaux d’un bleu profond sont entourées par trois volcans majestueux – Atitlán, Tolimán et San Pedro – dont les silhouettes se reflètent à la surface. Cette géographie spectaculaire offre un décor en constante mutation au gré de la lumière et des nuages.

Les villages mayas

Au-delà du panorama, le lac est un lieu de vie. Ses rives sont ponctuées d’une douzaine de villages mayas, chacun possédant une identité culturelle distincte, préservée à travers les langues (principalement le tz’utujil et le kaqchikel), les costumes traditionnels et les coutumes. Santiago Atitlán est réputé pour le culte de Maximón, une figure religieuse syncrétique, tandis que San Juan La Laguna séduit par ses coopératives d’artistes et ses ateliers de tissage. San Pedro La Laguna mélange une ambiance de voyageurs internationaux et une vie locale authentique. Naviguer d’un village à l’autre, en utilisant les bateaux publics, revient à voyager entre des mondes aux atmosphères résolument différentes.

Une dimension spirituelle

Une dimension spirituelle imprègne également les lieux. Le lac est considéré comme sacré par les communautés mayas, et son énergie particulière attire de nombreux visiteurs en quête de ressourcement, notamment dans des villages comme San Marcos La Laguna, connu pour ses centres de yoga et de méditation.

Une grande variété d’activités

Enfin, le lac offre une grande variété d’activités : randonnées sur les pentes des volcans, observation des oiseaux, kayak au lever du soleil, ou simplement contemplation d’un coucher de soleil inoubliable depuis la rive.

Comment visiter le lac Atitlán ?

Le point de départ habituel est Panajachel, principale ville touristique dotée d’infrastructures d’accueil et de l’embarcadère principal.

Naviguer sur le lac

La découverte du lac s’effectue principalement en bateau. Des lanchas publiques relient régulièrement les villages selon un horaire souple, généralement de 7h00 à 18h00, avec des départs lorsqu’un nombre minimal de passagers est atteint. Le coût d’une traversée entre deux villages varie entre 10 et 25 quetzals. Pour plus de flexibilité, la location privée d’une lancha pour une demi-journée coûte 200 à 400 quetzals.

Une excursion pour découvrir les villages

Chaque village mérite une visite pour ses spécificités. San Pedro La Laguna combine restaurants internationaux et vie locale autour de son marché. Santiago Atitlán révèle ses traditions à travers le culte de Maximón et son marché artisanal. San Juan La Laguna séduit par ses galeries d’art et ateliers de tissage. San Marcos La Laguna attire par son ambiance zen et ses activités de bien-être. Santa Catarina Palopó impressionne par ses fresques murales et ses maisons colorées.

Randonner sur les volcans

Pour approfondir l’expérience, des randonnées guident permettent de gravir les volcans environnants ou de parcourir les sentiers connectant les villages. Le volcan San Pedro offre l’ascension la plus accessible, tandis que la randonnée entre Santa Cruz et San Marcos révèle des vues spectaculaires sur le lac.

Durée du séjour

Une durée de séjour de trois à cinq jours permet d’apprécier la région sans précipitation, en alternant visites culturelles, activités nature et moments de détente. La saison sèche, de novembre à avril, garantit les meilleures conditions.

Lago Atitlán, les mystères du lac sacré des Mayas

Mercredi 1er février. Retour vers Panajachel. À partir de ce moment, chaque minute passée sur et autour du lac sacré des Mayas va me faire regretter de n’être pas resté plus longtemps pour profiter de ce lieu à nul autre pareil. Sur les eaux du lacs, des pêcheurs indiens remontent le courant en espérant trouver quelques poissons du lago.

Sur le bateau, c’est le cœur serré que je rentre vers Panajachel. Échange de mails avec Maria et mes amis costaricains, mais ça n’enlève pas le regret d’être resté plus longtemps dans cet endroit paradisiaque. Je reviendrai ici, je me le promets. J’irai gravir un des volcans du lac !

De retour à Panajachel, je pars me reposer un peu à mon hôtel, Hospedad El Viajero, situé à deux pas de là. Cour intérieure, perroquets, indiens Chiché, hospitalité… Ma meilleure chambre de tout mon voyage. Le temps de m’installer, puis je file au bord de la plage pour une petite balade au fil de l’eau. Le temps se couvre et la danse des nuages entre les rayons du soleil forme une mosaïque de tons extraordinaire. Quel moment magique. Quelle beauté ! Tout cela renforce un peu plus encore l’impression de mysticisme qui règne sur ce lieu sacré.

Une souche d’arbre mort disparaît peu à peu sous la montée des eaux.

Depuis des années, les eaux du lac sacré ne cessent de monter. Un kiosque abandonné témoigne de la montée inexorable des eaux qui engloutit tout peu à peu.

Sur le rivage du lago Atitlán, le spectacle continue. Les pêcheurs surpris par le mauvais temps rentrent au port à bord de leur petite embarcation. Le roulis des vagues creuse le rivage.

Je me promène le long de la rive, jonglant entre les jetées lancées sur les eaux du lac et les petites embarcations amarrées les unes près des autres. Des chiens errants suivent mon sillage. Ici et là, des Indiens attendent le coucher du soleil et se rassemblent sur le rivage.

Plus loin, le port apparaît avec sa multiplicité de jetées et de pontons en bois qui s’élancent à la surface des eaux du lac. Les bateaux tanguent sous le roulis des vagues. Un arbre mort pris par la montée des eaux dresse encore son tronc dépecé au-dessus des flots. Autour, la masse sombre des volcans rajoute encore au surréalisme de cette scène. Que je suis bien ici.

Coucher de soleil sur les eaux du lac Atitlán. Sans doute un des plus grands moments de mon existence. Le silence et la paix. Les Indiens rassemblés devant leur lac sacré. Tout est dit. Nul besoin d’autre commentaire.

Des années ont passé depuis ce moment de grâce et d’éternité et je n’ai toujours rien oublié du lago Atitlán. J’ai visité tant et tant de pays et cela reste pourtant pour moi le plus bel endroit du monde. Une beauté sans nom empreint d’un mysticisme absolu. C’est ici que je voudrais reposer pour l’éternité.

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