Pourquoi visiter le sentier du Cape of Good Hope ?
Le sentier du Cape of Good Hope (Cap de Bonne-Espérance) en Afrique du Sud est une expérience incontournable pour ses paysages dramatiques, sa riche biodiversité et son histoire maritime fascinante.
Des paysages à couper le souffle :
La réserve offre des vues spectaculaires sur des falaises abruptes plongeant dans l’océan, de vastes étendues de végétation sauvage (fynbos) et des plages immaculées comme Dias Beach et Maclear Beach. C’est un endroit sauvage et préservé qui donne une sensation d’être « au bout du monde ».
Une biodiversité exceptionnelle :
La région fait partie du Royaume floral du Cap, le plus petit mais le plus riche des six royaumes floraux mondiaux, abritant des milliers d’espèces végétales uniques. Vous pourrez y observer une faune variée : babouins, zèbres, autruches, antilopes (Bontebok, Eland) et, de juin à novembre, des baleines depuis la côte.
Une plongée dans l’histoire :
Le cap est un site historique majeur, point de passage des explorateurs portugais comme Bartolomeu Dias et Vasco de Gama qui cherchaient la route des Indes. Vous pouvez voir les monuments en leur honneur et découvrir l’histoire des nombreux naufrages (comme sur le Shipwreck Trail).
Le phare de Cape Point :
Une ascension vers le phare (à pied ou en funiculaire “The Flying Dutchman”) est indispensable pour profiter d’une vue panoramique à 360° sur l’océan.
Comment visiter le sentier du Cape of Good Hope ?
Différents sentiers permettent d’explorer la réserve, adaptés à tous les niveaux.
Cape of Good Hope : Trail 3,5 – 4,3 km (env. 1h30 – 2h) Facile à Modéré. Accès à la pointe et au panneau signalétique iconique.
Lighthouse Keeper’s : Trail 2,7 – 3,5 km (env. 1h – 1h30) Modéré. Vues imprenables sur les deux phares et les falaises.
Shipwreck Trail (Thomas T. Tucker) : 3 – 5,3 km (env. 1h30) Facile à Modéré. Découverte de l’épave d’un navire de la Seconde Guerre mondiale.
Sirkelsvlei Trail : 10 km (env. 3h) Modéré. Boucle variée (falaises, plage, terres intérieures) pour observer la faune.
Meilleure période :
Le printemps (septembre à novembre) offre un temps agréable et une floraison magnifique. L’été (décembre à février) peut être très ensoleillé, l’hiver (juin à août) est venteux mais idéal pour l’observation des baleines.
Accès et tarifs :
La réserve est ouverte tous les jours. Comptez environ 1h30 de route depuis Cape Town. L’entrée pour les visiteurs internationaux est d’environ 376 ZAR pour les adultes (tarif 2022, à vérifier).
Sécurité :
Les babouins sont sauvages et imprévisibles. Ne les nourrissez jamais, gardez vos distances et ne laissez pas de nourriture visible dans votre voiture.
Péninsule du Cap, à la pointe du continent africain
Dimanche 16 octobre. Cap au sud. Vers l’un des endroits du monde qui m’a toujours fasciné quand, enfant, je regardais une carte du monde. Le Cap de Bonne espérance. La toute petite pointe de ce grand continent, l’Afrique, ses eaux bouillonnantes, et quand je fermais les yeux, les caravelles de Vasco de Gama, la proue surgissant des eaux écumantes, et dans mon imagination, des feux allumés à cette pointe pour éviter que les navires ne viennent s’empaler dans les récifs.
Un rêve. J’y suis. Une petite route taillée dans l’immense rocher et à travers son plateau balayé par les vents amène au pied de l’éperon rocheux. Cape of Good Hope. Il faut me pincer pour y croire.

Un peu plus de midi, il est grand temps de manger avant de s’attaquer au rocher. Petite halte à la cafétéria aménagée sur le parking principal. Déjeuner de rêve avec vue sur les deux océans qui se rejoignent. Les yeux rivés sur l’écume et les rochers, on profite de ce moment.
Jusqu’à ce qu’un de ces satanés oiseaux noirs à col rouge vienne chaparder la nourriture de Léa dans sa main. Léa hurle de stupeur. Fou rire général. Si l’on veut manger tranquille ici, il faut se garder des oiseaux chapardeurs !












Bien, il est grand temps de grimper maintenant. Une toute petite ascension en fait. Pas plus d’un quart d’heure de grimpette à travers un chemin qui s’accroche à la corniche. Vue sensationnelle sur la côte et les falaises éperonnant les eaux turquoise de l’océan atlantique.

Pour les moins courageux, une petite navette au coût exorbitant permet d’accéder au sommet en moins de temps qu’il ne faut pour le dire. Ce ne sera pas pour nous cette fois. On préfère de loin profiter du paysage.

Et côté paysage, nous ne sommes pas déçus. De loin, le panorama le plus impressionnant de la péninsule. The two oceans, comme on l’appelle là-bas.


Au détour du chemin, apparaît enfin l’éperon rocheux. On y est presque.


Enfin, nous y sommes. Le chemin débouche sur le site de l’ancien phare qui offre une vue à 360 °C sur la pointe de l’Afrique. Il n’y a pas trop de monde. Nous sommes hors-saison. Du coup, on profite de ce relatif calme pour faire quelques photos-souvenirs. Un sentiment de bout du monde nous envahit.


Un petit sentier contourne le site du phare et permet d’avoir une vue exceptionnelle sur l’éperon rocheux. De là, on peut voir le bain bouillonnant des deux océans se fracassant contre l’immense récif de granit. Sentiment de puissance face à cette nature brute et sauvage. Le site est bien comme je l’imaginais. Comme une frontière à la volonté de l’homme, un rappel sauvage de la force de la nature. Magique.












Pour la petite histoire, ce phare mis en service en 1860 ne fonctionna que jusqu’en 1919. Et pour cause ! Placé trop haut (249 m d’altitude), il ne fut jamais efficace à cause du brouillard qui l’enveloppait souvent et qui ne lui permettait pas de jouer son rôle. C’est la raison pour laquelle on peut apercevoir un autre phare, sur la gauche, plus bas sur la pointe, qui lui fonctionne parfaitement… à 87 m d’altitude !


Au retour de la pointe du Cap, plusieurs possibilités de sentiers de randonnée pour découvrir la côte s’offrent à nous. À l’ouest, la côte est plutôt plate, bordées de plages sauvages sur lesquelles on peut encore voir quelques débris de bateaux échoués… mais le sentier le plus spectaculaire se trouve à l’est. Direction le Cape Point Walk Returns.

Le sentier est très bien aménagé, entre chemin de terre battue et langues de caillebotis. Tout ce qu’il faut pour ma fille ! Avec en prime, de magnifiques arbustes fleuris plantés tout le long de la route.

Depuis le départ du sentier, on peut apercevoir le découpage de la côte avec ses hautes falaises et ses criques de sable blanc.

Cape Point Walk Returns épouse parfaitement les contours de la côte. Il offre également de magnifiques points de vue sur les falaises et la mer déchaînée.


























À mi-chemin entre le départ de la randonnée et la pointe de l’aiguille ouest, une extraordinaire crique de sable blanc apparaît. Un petit chemin taillé dans la roche permet d’y descendre et d’aller se baigner. Avis aux amateurs ! L’eau y est assez froide.




La dernière partie de la randonnée offre des paysages plus vallonnés. Les eaux bleues de l’océan surgissent entre deux promontoires. Des arbustes fleuris colorent le chemin de pétales jaune et rose.

Enfin, voici l’aiguille ouest du Cap. De là, on peut admirer toute l’enfilade des falaises qui se succèdent jusqu’à la pointe du Cap.

Difficile face à un tel spectacle de ne pas se poser et d’observer la nature sauvage de cette planète Terre. Un moment délicieux.


Une petite photo-souvenir s’impose.

Le chemin du retour offre également de merveilleux points de vue sur toutes les falaises.



















