You are currently viewing Un petit tour de Glasgow et de la Burell Collection

Un petit tour de Glasgow et de la Burell Collection

Pourquoi la Burrell Collection et Glasgow ?

Culture et musées d’exception :
– Musées gratuits : Le Kelvingrove Art Gallery and Museum (22 galeries, œuvres de Dalí et Van Gogh), le Riverside Museum (architecture de Zaha Hadid)  et la Burrell Collection (9.000 œuvres, prix du Musée de l’année 2023).
– Street-art : suivez le “City Centre Mural Trail” pour découvrir des fresques monumentales.
– Scène musicale : élue “Cité de la musique” par l’UNESCO, avec des lieux légendaires comme le King Tut’s Wah Wah Hut (berceau d’Oasis et Radiohead).

Architecture éclectique :
– Mixité stylistique : du gothique de la Cathédrale Saint-Mungo (XIIe siècle) au brutalisme, en passant par l’Art nouveau de Charles Rennie Mackintosh (The Lighthouse, Willow Tea Rooms).
– Symboles insolites : la statue du Duke de Wellington coiffée d’un cône de signalisation, emblème de l’humour local.

Quartiers à l’identité marquée :
– West End : bohème et étudiant, avec l’Université de Glasgow (inspiration de Poudlard), Ashton Lane (ruelles pavées de pubs) et le Jardin Botanique (serres victoriennes).
– Merchant City : bâtiments historiques et galeries d’art.
– East End : authenticité ouvrière au marché de Barras et émotion au Celtic Park.

Nature urbaine et proximité des Highlands :
– Parcs étendus : Glasgow Green (plus ancien parc public) et Kelvingrove Park.
– Excursions faciles : loch Lomond (40 min) ou l’île d’Arran (2 heures en ferry).

Ambiance chaleureuse et gastronomie :
– Spiritueux : dégustation de whisky au Pot Still (700 références) ou de gin au Gin71*.
– Cuisine innovante : restaurants comme Ox & Finch (tapas écossais) ou Mother India Café.

Comment la Burrell Collection et Glasgow ?

Itinéraires recommandés :
– 1 jour :
Matin : George Square + Cathédrale Saint-Mungo et Nécropole (vue panoramique).
Après-midi : Kelvingrove Museum + flânerie dans le West End.

– 2-3 jours :
– Jour 1 : Centre-ville (George Square, GoMA, shopping sur Buchanan Street).
– Jour 2 : West End (Université, Jardin Botanique) + Riverside Museum.
– Jour 3 : East End (Cathédrale, marché de Barras) ou Burrell Collection à Pollok Park.

Transport :
– Bus Hop-on Hop-off : idéal pour les sites dispersés (circuit de 2 heures commenté).
– Métro : ligne circulaire (Clockwork Orange), 3ème plus ancien au monde.
– Vélo : 300 km de pistes cyclables, location NextBike le long de la Kelvin Walkway.

Burrell Collection :
Offerte à Glasgow en 1944 par Sir William Burrell, magnat de la marine, elle rassemble plus de 9.000 œuvres couvrant 6 000 ans d’histoire. Vous y découvrirez :
– Des chefs-d’œuvre impressionnistes (Degas, Cézanne, Rodin, dont Le Penseur).
– Des tapisseries médiévales, des armures, des sculptures bouddhistes, et des céramiques de dynasties chinoises.
– Des objets rares, comme le portrait d’Elizabeth Wriothesley, ancêtre de Lady Diana.
– Le bâtiment, rénové en 2022, a remporté le prix du Musée de l’année 2023 (Art Fund).
– Horaires d’ouverture : lundi-jeudi et samedi : 10–17 heures. Vendredi et dimanche : 11–17 heures.

Un petit tour de Glasgow et de la Burell Collection

Dimanche 15 juillet. Contrairement aux Highlands, et malgré le discours dithyrambique du Routard, Glasgow ne soulève pas les montagnes… Grise, moche, fait de briques, d’acier et de suie, la capitale écossaise ne nous a pas emballés.

Un peu d’histoire quand même. Dans l’ombre des ports anglais, Glasgow ne connut son véritable essor qu’au XVIIIe siècle, lorsque l’Écosse passa définitivement sous domination anglaise. La ville s’enrichit grâce au commerce avec les colonies, en particulier celui du tabac. Mais le véritable essor de la ville tient de la découverte du charbon et du fer dans la région. La ville prospéra au XIXe siècle, se couvrit de grands édifices publics, de belles demeures et de jardins anglais… et de quartiers ouvriers misérables où s’entassaient immigrés irlandais et petits paysans des Highlands.

L’industrialisation forcenée donna à Glasgow son image sale, terne, grise des fumées d’usine. Tuberculose et alcoolisme ravageaient les quartiers ouvriers. Depuis, ces quartiers, de l’autre côté de la Clyde, ont été rasés dans les années 1960. Les chantiers navals ont eux aussi fermé…

Bref, rien de bien emballant au final. Et du coup, on se concentre vers l’hypercentre et la cathédrale avant de filer admirer la Burell Collection.

La visite se poursuit donc par la Burell Collection, de l’autre côté de la ville. Du coup, on reprend la voie rapide qui traverse la ville… et je trouve le moyen de me perdre, la bretelle de sortie étant située à droite, alors que la conduite est à gauche… À ne rien y comprendre !

Bref, on finit par atteindre le Pollock Country Park, le plus grand parc de la ville où se niche la collection Burell. Le bâtiment fait d’aluminium, de verre et de grès rouge est à Glasgow ce que le centre Pompidou est à Paris. C’est ici que se trouve la prestigieuse collection de peinture, de meubles et d’objets d’art de Sir William et lady Burell. Patron d’une compagnie maritime prospère, Sir William passa sa vie à collectionner plus de 8.000 œuvres d’art avant de les léguer à la ville de Glasgow.

Du coup, dans un espace hypermoderne et aéré, les œuvres d’art côtoient les meubles anciens, les antiquités grecques et égyptiennes, les armes et armures, les vitraux ou les éléments d’architecture. L’art japonais est également très présent.

Mais le clou de la collection reste les œuvres de la Renaissance : Cranach l’ancien, Rembrandt côtoient allègrement des artistes plus récents : Degas, Cézanne, Courbet ou Manet, sans oublier l’extraordinaire exposition consacrée à Millet, son superbe Angelus dont une reproduction en cuivre ornait la salle à manger de mes parents… Souvenirs, souvenirs… Bref, un musée hors du commun, d’une richesse exceptionnelle.

Laisser un commentaire