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Belize City, aux sources de l’ancienne colonie britannique

Pourquoi visiter Belize city ?

Belize City est souvent perçue comme une simple porte d’entrée, mais elle mérite une courte halte pour son authenticité et son histoire.

Une plongée dans l’histoire et la culture béliziennes

Ancienne capitale du pays, la ville regorge de témoignages de son passé colonial britannique. Vous pourrez vous promener dans le quartier historique pour admirer les maisons en bois colorées sur pilotis et visiter des sites emblématiques comme le Government House, un bâtiment colonial majestueux entouré de jardins, et le fascinant Musée national de Belize, installé dans les murs de l’ancienne prison. C’est ici que vous sentirez le pouls authentique du pays, bien loin de l’atmosphère parfois aseptisée des stations balnéaires.

Une porte d’entrée stratégique pour des excursions

Son principal atout pratique est sa position centrale. Belize City est le point de départ idéal pour des excursions d’une journée incontournables :

  • Vers les sites mayas comme les ruines d’Altun Ha, facilement accessibles et où a été découvert le célèbre crâne de jade.

  • Pour une expérience nature, vers le Community Baboon Sanctuary, une réserve communautaire où vous pourrez observer des singes-hurleurs dans leur habitat.

  • Enfin, c’est depuis son port que vous embarquerez pour rejoindre les paradisiaques îles Cayes, comme Caye Caulker et Ambergris Caye.

Une cuisine de rue et créole authentique

C’est l’endroit parfait pour goûter à la vraie cuisine de rue bélizienne : des garnaches (tortillas garnies), du poulet grillé ou du poisson frais préparé à la mode créole, dans une ambiance bien plus locale que sur les îles.

Comment visiter Belize city ?

Une visite réussie à Belize City repose sur une bonne planification, notamment pour des questions de sécurité.

Combien de temps rester ?

Un à deux jours maximum suffisent amplement. Considérez-la comme une étape pour vous acclimater, découvrir son histoire et servir de base pour une excursion, avant de filer vers la jungle, les îles ou la côte.

Où se loger et comment se déplacer ?

Il est fortement conseillé de loger dans le quartier de Fort George, le plus sûr et le plus touristique, qui concentre la plupart des hôtels, restaurants et sites d’intérêt. Pour vous déplacer, la marche est possible en journée dans ce quartier central. Dès que vous sortez de cette zone ou pour tout déplacement le soir, privilégiez les taxis officiels (identifiables à leurs plaques vertes). C’est le moyen de transport le plus sûr et le plus pratique.

Conseils de sécurité essentiels

La ville a la réputation d’être peu sûre. Voici les règles d’or :

  • Soyez vigilant et évitez de vous promener au hasard. Planifiez vos itinéraires.

  • Ne portez pas de signes ostentatoires de richesse (bijoux, appareils photo très visibles).

  • Évitez les zones isolées et les rues désertes, même en journée.

  • Ne marchez pas seul la nuit. Prenez toujours un taxi pour vous rendre à votre restaurant ou à votre hôtel, même pour de courtes distances.

Belize City, aux sources de l'ancienne colonie britannique

Mardi 24 janvier. Retour au bercail. Toujours sur les chapeaux de roues. Cette fois-ci, pas d’arrêt mélancolique en plein milieu de la mangrove pour observer les oiseaux qui nichent dans les branches des palétuviers. Remontée de la New River à fond les gamelles. Au bout de l’embarcadère, l’épouse de notre guide (pilote ?) nous a préparé un bon petit plat. Un petit quart d’heure plus tard, tout le monde remonte dans le bus, direction Belize. Si j’ai bien compris, il faut être à l’heure pour la navette du retour qui doit ramener à bord les gringos du bateau de croisière. Plus jamais ça, mon Loulou ! Ok, cet après-midi, j’ai décidé de fainéanter dans les rues de Belize. Du coup, c’est le bon moment pour jeter un coup d’œil sur les photos prises ce matin, au lever du soleil, du côté du phare (celui financé par le baron Bliss, le magnat portugais…). Ici, c’est apparemment l’endroit idéal pour pêcher.

Et pas que pour les pêcheurs… Pour les évangélistes aussi. L’un d’eux profite de ma présence pour m’offrir en cadeau sa carte de visite. Jésus veille sur moi. Du coup, me voilà rassuré pour tout le reste de mon voyage. Je n’ai plus rien à craindre de tout le voyage et je garderai cette carte sur moi pendant toute la durée de mon voyage. Il est vrai que Mennonites sont nombreux à Belize et au Guatemala. Les « mémos » quoi ?

En attendant, j’en profite pour me promener le long du front de mer et perdre mon regard dans le bleu de la mer Caraïbes. Belize fut pendant longtemps le paradis des pirates de tout poil avant que les Anglais ne mettent la main dessus (sans doute pour protéger leur commerce avant tout) et n’en fassent une de leurs colonies. On se retrouve donc en terre anglo-saxonne en plein Amérique latine ! De cet héritage, Belize a conservé une forte population noire, descendants des esclaves importés de la Jamaïque et de Saint-Vincent.

Un dernier petit repas pris sur le pouce sur la place principale de Belize City (délicieux d’ailleurs) et je file me coucher… Demain matin, une longue route m’attend.

L’Amérique centrale, ce n’est pas le Brésil, mais ça y ressemble fort… « Eh tranquille… el gringo… » Ok, j’ai compris. Le départ à 10 heures de mon bus pour le Guatemala, Flores et la région du Péten, il faudra encore attendre une bonne petite heure et demie. Du coup, j’en profite pour prendre un bon petit-déjeuner dans un des petits restos du port… et pour prendre le soleil.

Vers 11 h 30, le bus arrive enfin. Pas de Linea Dorada comme prévu, mais un bus San Juan. La compagnie de Belize et de Flores. Je ne vais pas tarder à m’en rendre compte d’ailleurs.

En attendant, en route pour l’aventure. Le bus s’élance à travers la jungle de Belize, direction la région du Péten, gouvernée par la forêt tropicale, les singes hurleurs et les ruines mayas. Sur la route, mon regard accroche la silhouette jaune des nombreux bus scolaires qui sillonnent les routes du pays. La ligne des cars rappelle que l’Amérique n’est pas très loin. À un jet d’avion au-dessus du Mexique.

Plus loin, ce sont les silhouettes des vieilles maisons en bois, toutes de guingois, alignées le long de la route, qui rappellent qu’une grande partie du pays vit encore sous le seuil de pauvreté. La plupart des maisons sont juchées sur pilotis pour éviter les fortes inondations qui jalonnent la vie des habitants au moment de la saison des pluies… et des cyclones.

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