Honduras – Toutes mes astuces et conseils

Table des matières

Quel itinéraire ?

1er jour – Vol pour Belize – Arrivée à Belize City – Visite Belize City.

2e jour : Orange Walk – Site maya de Lamanai.

3e jour : Belize City- Bus pour le Guatemala – Passage de la frontière à Melchor de Mencos.

Comment se rendre au Honduras depuis Paris et à quel prix ?

Pour se rendre au Honduras depuis Paris, le voyage s’effectue nécessairement en avion avec au moins une escale, aucun vol direct n’étant opéré entre ces deux destinations. Les compagnies aériennes telles qu’Air France, United, Lufthansa ou Copa Airlines proposent des itinéraires via leurs plateformes de correspondance respectives, comme Miami, Houston, Madrid ou Francfort.

La durée totale du voyage varie habituellement entre quatorze et dix-neuf heures, cette estimation incluant le temps d’attente entre les correspondances. L’aéroport principal d’arrivée au Honduras est celui de Tegucigalpa, bien que certains voyageurs puissent atterrir à San Pedro Sula, dont les connexions internationales sont parfois plus nombreuses.

Le prix d’un billet aller-retour en classe économique fluctue significativement selon la saison et l’anticiption de la réservation. En basse saison, qui correspond généralement à la période de mai à novembre en dehors des vacances scolaires, il est possible de trouver des billets entre 600 et 900 euros. En haute saison, durant l’hiver boreal de décembre à avril ainsi qu’en juillet et août, les tarifs oscillent le plus souvent entre 1 000 et 1 500 euros. Une réservation plusieurs mois à l’avance et une certaine flexibilité sur les dates de voyage permettent de sécuriser les meilleurs tarifs.

Il est important de noter que si l’escale a lieu sur le territoire américain, même sans quitter la zone de transit, les formalités spécifiques aux États-Unis s’appliquent. Cela implique de disposer d’un passeport valide et d’avoir obtenu une autorisation de voyage ESTA au préalable. Il est également prudent de prévoir une marge de sécurité d’au moins trois heures entre les vols pour accomplir les procédures de contrôle d’immigration et de douane.

D’autres itinéraires moins directs, passant par le Panama ou le Salvador avec des compagnies comme Copa Airlines ou Avianca, peuvent occasionnellement présenter des alternatives intéressantes, bien que les temps de trajet puissent être plus longs.

Comment se déplacer au Honduras en voiture et à quel prix ?

La location d’une voiture au Honduras représente un budget significatif, mais elle permet de découvrir le pays à son rythme. La location s’effectue principalement dans les aéroports internationaux de Tegucigalpa, San Pedro Sula ou Roatán, auprès de compagnies internationales et de loueurs locaux.

Le coût pour une voiture compacte commence autour de 35 à 50 euros par jour, tandis qu’un véhicule 4×4, souvent nécessaire pour accéder aux zones reculées comme les parcs nationaux ou les villages côtiers, coûte entre 60 et 100 euros quotidiennement. Ces prix incluent généralement une assurance responsabilité civile de base, mais il est fortement recommandé de souscrire une assurance tous risques complémentaire pour couvrir les dommages au véhicule, notamment sur les routes secondaires.

La conduite au Honduras présente des défis particuliers. La signalisation est parfois limitée en dehors des axes principaux, et la présence fréquente de piétons, d’animaux et de véhicules lents sur la chaussée exige une vigilance constante. La circulation dans les grandes villes, notamment Tegucigalpa, est réputée pour être dense et anarchique. Il est généralement déconseillé de conduire de nuit en raison de l’absence d’éclairage sur de nombreuses routes, des nids-de-poule parfois profonds et de risques sécuritaires accrus.

Les formalités requises comprennent la présentation d’un permis de conduire national accompagné d’un permis international, ce dernier étant souvent exigé par les compagnies de location. Le conducteur doit être âgé d’au moins 21 ans, et parfois 25 ans pour certains modèles de véhicules. Une carte de crédit au nom du conducteur principal est nécessaire pour la caution, qui peut s’élever à plusieurs centaines d’euros.

Le carburant, dont le prix avoisine 1,05 à 1,20 euro le litre, représente un poste de dépense supplémentaire à anticiper. Les péages sont présents sur certaines autoroutes, comme celle reliant Tegucigalpa à San Pedro Sula, et doivent être réglés en lempiras honduriens.

Comment se déplacer au Honduras en bus et à quel prix ?

Il existe trois types de services principaux. Les bus de première classe, comme ceux des compagnies Hedman AlasETR ou Viana, relient les grandes destinations (Tegucigalpa, San Pedro Sula, La Ceiba, Copán Ruinas) avec un confort acceptable, incluant la climatisation, des sièges réservés et parfois des collations. Un trajet entre Tegucigalpa et San Pedro Sula coûte par exemple 180 à 250 lempiras, pour un voyage d’environ 4 heures.

Les bus standard, souvent appelés « rapides », sont moins chers mais plus basiques. Ils effectuent des trajets similaires avec des arrêts fréquents, sans climatisation ou avec une ventilation minimaliste. Le même trajet Tegucigalpa–San Pedro Sula revient à 100–150 lempiras.

Les bus locaux, ou « chicken buses », sont d’anciens bus scolaires américains recyclés, bondés et colorés. Ils desservent les zones rurales et les trajets courts à un prix dérisoire – un voyage d’une heure coûte 10–25 lempiras. Ils sont lents, bruyants et peu confortables, mais offrent une immersion totale dans la vie locale.

Les départs sont fréquents en journée, mais il est prudent de terminer ses trajets avant la nuit pour des raisons de sécurité. Les bagages sont stockés dans des soutes ou sur le toit, il est donc conseillé de les surveiller lors des arrêts. La réservation à l’avance est inutile pour les bus locaux, mais recommandée pour les services de première classe, surtout les week-ends et jours fériés.

Quelles sont les formalités pour voyager au Honduras ?

Le passeport  doit être valide au moins six mois après la date prévue de départ du territoire hondurien. Cette condition est strictement appliquée par les autorités à l’entrée et à la sortie du pays.

Un visa n’est pas requis pour un séjour touristique d’une durée inférieure ou égale à quatre-vingt-dix jours. À l’arrivée, un permis de séjour temporaire est apposé dans le passeport. Les agents de l’immigration peuvent demander à voir certains documents justificatifs, bien que cela ne soit pas systématique. Il est donc prudent de pouvoir présenter un billet d’avion retour ou de continuation, ainsi que la preuve de ressources financières suffisantes pour couvrir les frais du séjour.

Une formalité indirecte mais cruciale concerne le transit par les États-Unis. Si votre itinéraire aérien comprend une escale sur le territoire américain, même sans en sortir, l’obtention préalable d’une autorisation ESTA est obligatoire. Cette demande s’effectue en ligne sur le site officiel du gouvernement américain et coûte 21 dollars. Elle est valable deux ans. Sans cette autorisation, l’embarquement vous sera refusé par la compagnie aérienne.

Bien que non obligatoire, la souscription à une assurance voyage couvrant les frais médicaux, l’hospitalisation et le rapatriement est fortement conseillée. Les soins dans les établissements privés au Honduras peuvent s’avérer onéreux en cas d’urgence.

Comment respecter les règles de stationnement au Honduras ?

Dans les villes comme Tegucigalpa, San Pedro Sula ou La Ceiba, le stationnement est réglementé dans les centres-villes et zones commerciales. Les places de stationnement payant sont souvent gérées par des parcmètres ou des agents assermentés. Il est impératif de conserver le ticket de paiement bien visible à l’intérieur du véhicule.

Certaines rues sont marquées par des couleurs sur les bordures : le rouge indique un stationnement interdit, le jaune un arrêt temporaire autorisé, et le blanc un stationnement libre. Le non-respect de ces marquages peut entraîner une amende ou la mise en fourrière du véhicule.

Dans les quartiers résidentiels ou les villages, des gardiens non officiels proposent souvent de surveiller les véhicules contre quelques lempiras. Bien que facultative, cette pratique est courante et permet d’éviter des désagréments.

Il est interdit de stationner à moins de cinq mètres des feux tricolores, des bouches d’incendie ou des entrées d’hôpitaux et de commissariats. Une attention particulière est requise près des écoles aux heures d’entrée et de sortie des élèves.

La nuit, il est déconseillé de garer son véhicule dans des rues isolées ou mal éclairées. Les parkings surveillés, souvent attachés aux hôtels ou centres commerciaux, sont une option plus sûre pour un coût modique.

En cas d’infraction, les amendes sont généralement payables sur place ou dans un poste de police. Contester une amende peut s’avérer complexe pour un touriste en raison des barrières linguistiques et administratives.

Y a-t-il des péages au Honduras et comment les payer ? Existe-t-il des pass ?

Au Honduras, les péages sont effectivement présents sur les principaux axes routiers, en particulier sur les autoroutes reliant les grandes villes comme Tegucigalpa à San Pedro Sula, ou le long de la route côtière CA-5. Leur fonctionnement est entièrement manuel et ne propose pas de système électronique ou de pass pour les visiteurs étrangers.

Le paiement des péages s’effectue exclusivement en espèces, en monnaie locale, le lempira hondurien. Il est nécessaire de disposer de petites coupures, car les montants demandés sont généralement compris entre 20 et 60 lempiras par passage, selon le type de véhicule et la section empruntée. Les cartes de crédit ou autres moyens de paiement électronique ne sont pas acceptés.

Aucun pass, abonnement ou système de télépéage n’est disponible pour les touristes. Chaque véhicule, y compris ceux loués par des visiteurs internationaux, doit s’arrêter à chaque cabine de péage et régler le montant en espèces. Les compagnies de location de voitures n’incluent pas de dispositif facilitant le passage.

Il est conseillé de conserver une réserve de billets de 20, 50 et 100 lempiras dans le véhicule, spécifiquement destinée à ces frais. Les péages sont plus nombreux sur les autoroutes modernes, comme celle reliant Tegucigalpa à San Pedro Sula, où l’on compte généralement trois à quatre passages.

Certaines routes secondaires permettent d’éviter les péages, mais elles sont souvent plus longues, moins bien entretenues et peuvent présenter des risques accrus pour la sécurité, notamment en raison de leur état ou de leur tracé sinueux. Pour les longs trajets, l’utilisation des axes principaux reste recommandée malgré le coût des péages, qui reste modeste comparé aux gains de temps et de carburant.

Comment louer une voiture au Honduras ? Et à quel prix ?

Pour louer une voiture au Honduras, il est nécessaire de se rendre dans une agence de location, située le plus souvent dans les aéroports internationaux de Tegucigalpa, San Pedro Sula ou Roatán, ou dans les centres-villes des principales destinations touristiques. Les compagnies internationales, comme Hertz, Avis ou Budget, côtoient des loueurs locaux, offrant une gamme variée de véhicules.

Les conditions à remplir incluent l’âge minimal du conducteur, généralement fixé à 21 ans, bien que certaines catégories de véhicules exigent 25 ans. Le conducteur doit présenter un permis de conduire national en cours de validité, détenu depuis au moins deux ans, accompagné d’un permis international. Ce dernier, bien que non toujours exigé par la loi hondurienne, est souvent requis par les agences pour éviter tout litige. Un passeport et une carte de crédit au nom du conducteur principal sont également indispensables pour la caution, qui peut être bloquée sur la carte pour un montant équivalent à plusieurs centaines d’euros.

Le prix de la location varie selon le type de véhicule et la saison. Pour une voiture compacte et économique, le coût journalier se situe entre 35 et 50 euros. Un véhicule 4×4, nécessaire pour explorer les régions reculées comme les parcs nationaux ou les zones côtières isolées, coûte entre 60 et 100 euros par jour. Ces tarifs n’incluent généralement pas l’assurance complète.

La souscription à une assurance tous risques est fortement conseillée. L’assurance de base incluse couvre la responsabilité civile, mais pas les dommages propres au véhicule. Une franchise élevée, pouvant atteindre plusieurs milliers d’euros, reste à la charge du locataire en cas d’accident ou de vol sans cette assurance complémentaire. Il est également prudent de vérifier les clauses du contrat concernant la circulation sur des routes non goudronnées, une pratique parfois interdite avec les véhicules standard.

Et le train, c'est comment ? Est-ce vraiment une bonne idée ?

Au Honduras, le réseau ferroviaire n’est pas une option viable pour les déplacements. Le service ferroviaire civil a été suspendu de manière permanente dans les années 2000, et aucune liaison régulière n’existe pour les voyageurs. Les anciennes voies sont aujourd’hui principalement utilisées pour le transport de marchandises occasionnel ou sont à l’abandon.

Prendre un taxi au Honduras ? Hors de prix ?

Pour une course courte en ville, comme une liaison entre un hôtel et un restaurant dans le centre de Tegucigalpa ou San Pedro Sula, le tarif se situe habituellement entre 50 et 100 lempiras, soit environ 2 à 4 euros. Pour des trajets plus longs, par exemple d’un aéroport à un hôtel en centre-ville, le coût peut atteindre 200 à 400 lempiras, équivalant à 8 à 16 euros. Ces montants sont bien supérieurs à ceux des bus locaux, qui proposent le même trajet pour une fraction de ce prix, mais le taxi offre un service direct, privé et flexible.

La comparaison avec d’autres modes de transport est instructive. La location d’une voiture pour une journée revient approximativement au prix de deux ou trois longs trajets en taxi, ce qui peut rendre le taxi économiquement intéressant pour des déplacements ponctuels. Les services de transport collectif comme les “colectivos” partagent le véhicule avec d’autres passagers sur un itinéraire fixe à un prix bien inférieur, mais sans la même intimité ou flexibilité.

Le taxi se justifie particulièrement dans certaines situations : pour rejoindre un hébergement éloigné avec des bagages, pour des déplacements nocturnes lorsque les bus sont rares, ou pour des trajets urgents où la fiabilité prime. Dans les îles comme Roatán, les taxis sont le mode de transport principal et leurs tarifs, bien que plus élevés que les transports terrestres, restent raisonnables pour de courtes distances.

Les VTC et compagnies comme Uber ou Bolt sont-ils une bonne alternative ?

Les services de VTC comme Uber sont effectivement une alternative aux taxis traditionnels au Honduras, mais leur disponibilité est limitée aux principales zones urbaines comme Tegucigalpa et San Pedro Sula. Dans les régions rurales et les villes secondaires, ils sont généralement absents.

Le principal avantage d’Uber réside dans la transparence tarifaire. Le prix est fixé à l’avance ou calculé via l’application, éliminant les négociations souvent nécessaires avec les taxis ordinaires. Les véhicules sont généralement mieux entretenus, et l’itinéraire est tracé, ce qui réduit les risques de détours. Pour un trajet comparable, les tarifs Uber sont souvent 20 à 30 % inférieurs à ceux des taxis non négociés.

Cependant, cette option présente des inconvénients. La couverture réseau est essentielle : sans connexion internet, la réservation est impossible. Lors des pics de demande, la tarification dynamique peut rendre les courses nettement plus chères. De plus, certaines zones des villes peuvent être difficiles d’accès pour les chauffeurs Uber en raison de règles locales ou de considérations de sécurité.

Il est important de noter que Bolt n’est pas opérationnel au Honduras. Uber reste le seul acteur majeur des VTC dans le pays.

Le permis international est-il obligatoire pour rouler au Honduras ?

Le permis international n’est pas formellement exigé pour conduire au Honduras avec un permis de conduire français, mais sa possession est fortement recommandée dans la pratique. La réglementation locale autorise les visiteurs à utiliser leur permis national pendant une durée limitée, généralement alignée sur la validité du séjour touristique.

Cependant, cette tolérance théorique se heurte à des réalités variables. Les compagnies de location de véhicules exigent presque systématiquement le permis international en complément du permis national, notamment pour les véhicules 4×4. De même, en cas de contrôle de police ou d’accident, les autorités locales peuvent arguer de la barrière linguistique pour exiger le permis international, qui sert de traduction officielle. Son absence pourrait entraîner des amendes, des complications administratives ou une invalidation de l’assurance.

Se loger au Honduras, à l'hôtel, combien ça coûte ?

Les hôtels de catégorie moyenne, que l’on trouve dans les zones urbaines ou près des sites touristiques, proposent des chambres plus confortables avec la climatisation, un petit-déjeuner inclus et un service de nettoyage quotidien. Leur tarif s’échelonne entre 1 500 et 3 000 lempiras la nuit.

Les établissements haut de gamme, notamment les resorts des îles ou les hôtels d’affaires des grandes villes, affichent des prix à partir de 4 000 lempiras et peuvent dépasser 8 000 lempiras pour des suites ou des options tout inclus. Ces prix incluent souvent des équipements comme une piscine, un restaurant sur place et des services de conciergerie.

La saison influence fortement les coûts. Les tarifs augmentent significativement pendant la haute saison touristique, qui s’étend de décembre à avril, ainsi que lors des fêtes locales. La réservation à l’avance est alors conseillée. La basse saison, de mai à novembre, permet de trouver des hébergements à des prix réduits, avec des promotions atteignant parfois 30%.

Les taxes ne sont pas toujours incluses dans le prix affiché. Une taxe de vente de 12% et une taxe de tourisme de 4% peuvent s’appliquer, il est donc prudent de vérifier le montant final.

Ainsi, un budget moyen pour deux personnes oscillant entre 1 000 et 2 500 lempiras par nuit permet de se loger confortablement dans la majorité des régions, en dehors des options de luxe.

Se loger au Honduras, chez l'habitant en résidence type Airbnb, combien ça coûte ?

Pour une chambre privée dans une maison partagée avec vos hôtes, dans des villes comme Tegucigalpa, San Pedro Sula ou Comayagua, les prix débutent autour de 300 à 600 lempiras par nuit. Cette option permet des échanges culturels mais offre une intimité limitée.

Un logement entier, tel qu’un appartement indépendant ou une maisonnette, coûte entre 800 et 2 000 lempiras la nuit dans la plupart des régions urbaines. Ces hébergements disposent généralement d’une kitchenette équipée, d’une salle de bain privée et d’un espace de vie séparé.

Dans les zones touristiques comme Roatán, Copán Ruinas ou La Ceiba, les prix augmentent sensiblement. Un logement entier similaire y coûte généralement entre 1 500 et 3 500 lempiras la nuit, selon la proximité avec la mer ou les sites historiques.

La saison sèche de décembre à avril entraîne une majoration des tarifs de 20 à 40%. Les réservations de dernière minute pendant cette période peuvent voir leurs prix encore augmenter.

Se loger au Honduras, en auberge de jeunesse, combien ça coûte ?

Dans les villes principales telles que Tegucigalpa, San Pedro Sula ou La Ceiba, un lit en dortoir coûte généralement entre 200 et 400 lempiras par nuit. Ces auberges proposent des chambres collectives de 4 à 8 lits, avec des sanitaires partagés et parfois une kitchenette commune.

Sur les îles de Roatán et Utila, où le tourisme est plus développé, les prix des auberges de jeunesse se situent entre 350 et 600 lempiras la nuit pour un lit en dortoir. Ces établissements offrent souvent des équipements supplémentaires comme des hamacs, des espaces communs animés et des activités sociales.

À Copán Ruinas, près du site archéologique, les auberges facturent environ 250 à 450 lempiras par nuit. Elles sont souvent plus petites et familiales, avec des jardins ou des terrasses agréables.

Le prix inclut généralement l’accès à une cuisine équipée, des casiers de sécurité et le Wi-Fi, bien que la connexion puisse être intermittente dans certaines régions. Le petit-déjeuner est rarement compris, sauf dans les établissements plus organisés.

Se nourrir au Honduras, ça coûte combien ?

La nourriture locale dans les comedores, ces petites cantines familiales, propose des repas complets pour 80 à 150 lempiras. Ces assiettes typiques incluent généralement du riz, des haricots rouges, des tortillas de maïs et une protéine comme du poulet grillé ou du porc.

Les marchés municipaux offrent des options économiques pour les fruits et légumes frais, avec des prix avoisinant 10 à 30 lempiras par kilogramme selon la saison. Les antojitos, ces snacks vendus dans la rue comme les baleadas ou les pastèles, coûtent entre 15 et 40 lempiras l’unité.

Dans les restaurants destinés aux touristes ou aux classes moyennes locales, un plat principal varie entre 180 et 350 lempiras. Les établissements plus raffinés des zones touristiques comme Roatán ou Copán Ruinas facturent leurs plats entre 400 et 600 lempiras.

Les boissons représentent un poste supplémentaire. Une bière locale coûte 25 à 50 lempiras, un soda 15 à 25 lempiras, et l’eau en bouteille 10 à 20 lempiras. Le café hondurien, excellent et abordable, se trouve entre 15 et 30 lempiras dans les cafétérias locales.

Un voyageur prudent qui mélange repas de rue, achats sur les marchés et quelques restaurants peut maintenir son budget nourriture autour de 300 à 500 lempiras quotidiennement. Ceux qui préfèrent les restaurants établis devront compter 600 à 900 lempiras par jour.

Quel budget pour les sorties ?

Pour une journée incluant une activité principale comme la visite du parc archéologique de Copán, dont l’entrée est d’environ 14 euros, et l’embauche d’un guide francophone pour 20 à 30 euros, le coût de base est déjà établi.

Les excursions nature, telles qu’une randonnée dans le parc national de La Tigra avec un guide local et les transports, coûtent généralement entre 25 et 35 euros par personne.

Les activités maritimes dans les îles de la Baie représentent un poste de dépenses plus important. Une excursion en bateau collective pour de la plongée avec masque et tuba est facturée entre 30 et 50 euros, tandis qu’une plongée sous-marine avec bouteille pour deux immersions coûte entre 65 et 90 euros.

Les dépenses quotidiennes annexes s’ajoutent à ce budget. Les transports locaux, utilisant principalement les bus, restent très économiques, avec des trajets interurbains pour moins de 3 euros. Les déplacements en taxi collectif en ville coûtent entre 1 et 2 euros. Pour la restauration, un déjeuner dans un comedor local coûte entre 5 et 8 euros, et un dîner dans un restaurant de catégorie moyenne se situe entre 15 et 25 euros. Une consommation modérée de boissons, comme deux bières locales dans un bar, ajoute environ 4 à 5 euros.

Un budget quotidien global pour une personne, couvrant une activité payante principale, les déplacements locaux, les repas et les menus frais, se situe donc le plus souvent dans une fourchette de 45 à 70 euros. Ce budget peut être réduit en privilégiant les randonnées autonomes, les plages publiques et une alimentation exclusivement street food. À l’inverse, il peut facilement dépasser 100 euros par jour avec des activités privées, des excursions en bateau privatisées ou des sports nautiques spécifiques.

Les tarifs des musées et des entrées des sites touristique sont-ils abordables au Honduras ?

Les tarifs des musées et des sites touristiques au Honduras sont généralement considérés comme abordables pour les visiteurs internationaux. L’entrée pour le parc archéologique de Copán, le site maya le plus important du pays, coûte environ 14 euros. Ce prix donne accès aux grandes pyramides, aux stèles et à l’acropole. Le musée de sculpture maya situé sur le même site demande un supplément modique d’environ 4 euros.

Les musées nationaux dans les grandes villes comme Tegucigalpa ou San Pedro Sula appliquent des droits d’entrée qui oscillent entre 2 et 5 euros. Ces établissements présentent des collections sur l’histoire et l’ethnographie du pays.

Les parcs naturels, qui constituent une part importante de l’offre touristique, facturent des entrées comprises entre 3 et 7 euros. Le parc national de La Tigra, une forêt nuageuse populaire pour la randonnée, se situe dans cette fourchette. Ces frais contribuent souvent directement à la conservation du site.

Il existe une différence de tarification entre visiteurs étrangers et résidents nationaux, ces derniers bénéficiant de prix sensiblement inférieurs. La majorité des sites n’offrent pas de billets combinés pour plusieurs jours, à l’exception notable de Copán où un billet de deux jours est proposé pour environ 18 euros.

Quels sont les meilleurs bons plans quand on visite le Honduras pour faire des économies ?

Pour visiter le Honduras avec un budget limité, plusieurs stratégies permettent de réaliser des économies significatives. Privilégiez les transports en bus locaux, comme les bus “rapiditos” ou les cars scolaires, pour les trajets entre villes ; un voyage de plusieurs heures coûte ainsi seulement 3 à 7 euros.

Pour la nourriture, les “comedores” et les marchés locaux offrent des repas complets à base de riz, haricots, viande et plantain pour environ 4 à 6 euros, une alternative bien moins chère que les restaurants touristiques.

Concernant les hébergements, les hospedajes familiaux et les auberges de jeunesse dans des villes comme Copán Ruinas, Gracias ou sur les îles Utila permettent de dormir pour 10 à 18 euros la nuit.

Pour les activités, de nombreux sites naturels comme les cascades de Pulhapanzak, les sentiers autour du lac de Yojoa ou les plages publiques de Tela et La Ceiba sont accessibles gratuitement ou pour une somme modique, souvent moins de 5 euros.

Sur les îles, Utila reste plus économique que Roatán pour la plongée sous-marine, avec des forfaits compétitifs.

Évitez de changer de l’argent dans les aéroports où les taux sont défavorables ; utilisez plutôt les distributeurs automatiques des banques locales pour retirer des lempiras.

Enfin, voyager pendant la saison verte, de mai à novembre, hors des vacances scolaires, réduit sensiblement le coût des hébergements.

Parlons sécurité

Le pays a connu une amélioration significative de son taux d’homicides au cours de la dernière décennie, mais les taux de criminalité violente, notamment les agressions et les extorsions, restent élevés. La capitale, Tegucigalpa, et la ville principale de San Pedro Sula, sont des zones qui requièrent une attention particulière en raison des activités des gangs.

Il est conseillé d’éviter de se déplacer à pied la nuit, même dans des zones considérées comme plus sûres. L’utilisation de transports privés ou de taxis recommandés par l’hébergement est préférable aux transports en commun, surtout après la tombée du jour. Les manifestations sociales peuvent surgir de manière imprévisible et ont parfois tendance à bloquer les routes et à générer des tensions ; il est impératif de s’en éloigner.

Les régions touristiques comme les îles de la Baie, Copán Ruinas et les communautés autour du lac de Yojoa sont généralement perçues comme plus sûres pour les visiteurs, mais les principes de base de la prudence s’y appliquent. Il faut éviter d’afficher des signes de richesse, comme des bijoux ou des appareils électroniques coûteux, dans l’espace public. Il est recommandé de ne porter que des photocopies de son passeport et de garder l’original en sécurité.

La conduite sur de longues distances comporte des risques ; les barrages routiers illégaux et les car-jackings sont des réalités. Il est préférable de voyager de jour et sur les routes principales. La frontière avec le Guatemala et le Nicaragua peut être le théâtre d’activités de contrebande et exige de la prudence.

Les conditions météorologiques, notamment la saison des pluies, peuvent provoquer des inondations soudaines et des glissements de terrain, rendant certaines zones dangereuses. Une consultation régulière des conseils aux voyageurs du gouvernement français est fortement recommandée avant et pendant le séjour.

Surtout ne consommez pas de drogues au Honduras !

La consommation de drogues au Honduras est illégale et sévèrement réprimée. Les lois locales prévoient des peines d’emprisonnement pouvant aller jusqu’à vingt ans pour simple possession, sans distinction de quantité. Les autorités judiciaires appliquent ces textes avec une grande rigueur.

Les risques pour la sécurité personnelle sont extrêmes. L’achat de substances prohibées expose à des interactions avec des réseaux criminels violents, augmentant significativement les dangers d’extorsion, d’enlèvement ou d’implication involontaire dans des conflits entre gangs.

Les conséquences légales s’appliquent sans égard à la nationalité du contrevenant. Les procédures judiciaires peuvent être longues, et les conditions de détention dans les prisons locales sont réputées pour être très difficiles. Les services consulaires ont une capacité limitée à intervenir dans ces affaires criminelles.

Les prises électriques sont-elles les mêmes au Honduras ?

Non, les prises électriques au Honduras ne sont pas exactement les mêmes qu’en Europe. Le Honduras utilise principalement les types de prises A et B, qui fonctionnent avec une tension de 110-120 volts et une fréquence de 60 Hz.

Un adaptateur universel ou spécifique pour les prises américaines (types A/B) est indispensable. Si votre appareil ne supporte pas le 110 V, un convertisseur de tension sera requis pour éviter toute détérioration.

Quelle langue parler au Honduras ?

La langue officielle du Honduras est l’espagnol. Elle est parlée par la quasi-totalité de la population dans tous les contextes publics, administratifs, commerciaux et médiatiques.

Sur les îles de la Baie, notamment à Roatán, Utila et Guanaja, l’anglais est largement utilisé comme langue courante. Cette particularité est héritée de l’histoire coloniale britannique. Dans ces zones, la signalétique et les menus des établissements sont souvent bilingues.

De nombreuses langues autochtones subsistent au sein de communautés spécifiques. Le garifuna, langue arawak, est parlé dans les villages côtiers du nord, notamment à Tela et Triunfo de la Cruz. Le miskito est utilisé dans la région de La Mosquitia, à l’est du pays. Plusieurs langues mayas, comme le chorti, sont présentes autour de Copán.

Pour un visiteur, la maîtrise de l’espagnol, même basique, est fortement recommandée pour les déplacements en dehors des zones touristiques les plus fréquentées

Comment puis-je utiliser mon téléphone portable au Honduras ?

Pour utiliser votre téléphone portable au Honduras, vous devez d’abord contacter votre opérateur français pour activer l’option d’itinérance internationale, connue sous le nom de “roaming”. Cette solution simple mais coûteuse vous permet de conserver votre numéro et d’utiliser vos données, mais les frais d’utilisation peuvent être élevés, surtout pour la consommation de données. Certains opérateurs français offrent des destinations à l’étranger comme free par exemple. A vérifier avant de partir.

Une alternative économique consiste à acheter une carte SIM locale prépayée. Les principaux opérateurs au Honduras sont Tigo, Claro et Digicel. Leurs cartes SIM sont disponibles dans les aéroports, les centres commerciaux et les kiosques dédiés, pour un coût d’environ 2 à 4 euros. Vous devrez présenter votre passeport pour l’enregistrement, une procédure obligatoire. Les forfaits prépayés incluent généralement des appels, des SMS et une enveloppe de données internet, avec des recharges disponibles un peu partout.

Pour les appels, utiliser des applications de communication par internet comme WhatsApp ou Skype via une connexion Wi-Fi est la méthode la moins chère. La couverture Wi-Fi est correcte dans la plupart des hôtels, cafés et restaurants des zones touristiques.

Les femmes peuvent-elles voyager seules au Mexique ?

Une femme peut voyager seule au Honduras, mais cela exige une planification rigoureuse et l’adoption de précautions spécifiques et constantes. Le pays présente des taux de criminalité élevés, incluant des vols, des agressions et des violences basées sur le genre, qui nécessitent une vigilance accrue.

Il est impératif de choisir des hébergements dans des zones réputées sûres, avec des avis vérifiés récents concernant la sécurité des voyageuses solos. Les déplacements doivent se faire exclusivement de jour pour les trajets longue distance. En ville, l’utilisation de transports privés, comme les taxis recommandés par l’hébergement ou des services comme Uber, est fortement préférée à la marche, surtout après la tombée du jour.

Les tenues vestimentaires doivent être discrètes pour éviter d’attirer les regards. Il est conseillé de ne pas porter de bijoux, même fantaisie, et d’utiliser un sac croisé anti-vol. Les régions considérées comme relativement plus adaptées pour une voyageuse seule incluent les îles de la Baie, particulièrement Utila, Copán Ruinas, et les communautés autour du lac de Yojoa.

Il faut éviter de divulguer des informations personnelles, comme son hébergement ou son itinéraire, à des inconnus. Une attitude confiante et évitant toute hésitation visible dans les déplacements est recommandée. La consultation régulière des conseils aux voyageurs du ministère des Affaires étrangères de son pays pour les alertes en temps réel est essentielle.

Parlons argent, banque et change

Le taux de change est d’environ 27 Lempiras pour 1 euro. Il fluctue légèrement selon les institutions. Les distributeurs automatiques vous permettent de retirer directement des Lempiras. La limite typique par retrait est de 2000 à 4000 Lempiras, soit environ 75 à 150 euros. Votre banque française prélèvera des frais de retrait international, souvent un pourcentage de la somme, généralement entre 2 et 5 euros par opération.

Il est conseillé d’avoir à votre arrivée l’équivalent de 50 à 100 euros en dollars américains en petites coupures pour les premiers frais. Les euros physiques peuvent être changés dans les banques ou les bureaux de change, mais les dollars sont souvent plus facilement acceptés et offrent un taux plus avantageux.

Les cartes de crédit internationales sont acceptées dans la plupart des établissements touristiques. Une caution pour la location d’une voiture ou la réservation d’un hôtel peut bloquer temporairement entre 100 et 300 euros sur votre compte.

Pour les dépenses courantes, prévoyez de disposer quotidiennement de liquide. Un budget de 15 à 30 euros en espèces par jour est raisonnable pour les repas dans les comedores, les transports locaux et les entrées de sites mineurs. Les pourboires dans les restaurants sont discrétionnaires ; laisser 1 ou 2 euros est une pratique courante pour un bon service.

Gardez une réserve d’urgence séparée, équivalente à 100 ou 200 euros, en devise américaine ou en Lempiras. Évitez de changer de l’argent dans la rue, où les mauvais taux et les risques de fraude sont élevés.

Quels sont les vaccins à faire pour voyager au Honduras ?

Aucun vaccin n’est officiellement exigé à l’entrée du Honduras pour les voyageurs en provenance d’Europe. Cependant, plusieurs vaccinations sont fortement recommandées par les autorités sanitaires pour un séjour en sécurité.

Le vaccin contre la fièvre jaune est obligatoire si vous arrivez d’un pays où la maladie est présente. Il est aussi conseillé si vous prévoyez de visiter des zones de forêt tropicale comme la Mosquitia. Le vaccin doit être administré au moins dix jours avant le départ.

Les vaccins de routine, tels que la diphtérie, le tétanos, la poliomyélite et la coqueluche, doivent être à jour. L’ajout des vaccins contre l’hépatite A et l’hépatite B est recommandé pour la plupart des voyageurs. La vaccination contre la typhoïde est également préconisée, notamment pour ceux qui séjournent en zone rurale ou qui mangent en dehors des structures touristiques standard.

La vaccination contre la rage peut être justifiée pour les séjours prolongés en zone rurale, pour les voyageurs pratiquant la spéléologie, ou pour ceux en contact direct avec les animaux. Le vaccin contre la malaria n’existe pas, mais un traitement antipaludéen est souvent prescrit en prévention pour les zones à risque, comme les côtes caraïbes. La décision de prescrire ces traitements prophylactiques relève d’une consultation médicale avant le départ.

Pensez à prendre une assurance si vous ne voulez pas vous ruiner en soins !

Une assurance voyage avec une couverture médicale étendue est indispensable pour le Honduras. Le système de santé public est sous-équipé et les établissements privés, qui offrent des soins de meilleure qualité, exigent un paiement immédiat et avancé. Une simple consultation chez un médecin généraliste peut coûter entre 40 et 60 euros. Une nuit d’hôpital pour une affection mineure se chiffre rapidement à plusieurs centaines d’euros.

Les frais les plus significatifs concernent les urgences complexes, comme un accident de la route, une appendicite aiguë ou une maladie tropicale comme la dengue, qui nécessitent une hospitalisation. Les coûts peuvent alors atteindre plusieurs milliers d’euros en quelques jours. Une évacuation sanitaire vers un pays mieux équipé, comme le Costa Rica ou les États-Unis, représente la dépense la plus critique, souvent supérieure à 20 000 euros.

L’assurance doit explicitement couvrir les activités que vous envisagez, telles que la randonnée en milieu tropical ou la plongée sous-marine. Elle doit aussi inclure une clause de rapatriement sanitaire. Il est crucial de conserver sur vous une copie de votre attestation d’assurance et le numéro de téléphone d’urgence de l’assureur à tout moment. Vérifiez que votre police couvre intégralement le territoire hondurien, y compris les zones côtières et les îles.

Quelle est la meilleure saison pour partir au Honduras ?

La période idéale pour visiter le Honduras s’étend de décembre à avril, pendant la saison sèche. Les précipitations sont minimales et l’ensoleillement est maximal, ce qui facilite la randonnée dans les parcs nationaux, l’accès aux sites archéologiques comme Copán et les déplacements entre les régions. Les températures sont agréables, variant entre 25°C et 30°C dans la majeure partie du pays.

La saison des pluies, de mai à novembre, présente des avantages pour les voyageurs acceptant une certaine incertitude météorologique. Les paysages sont plus verts, les chutes d’eau plus impressionnantes et les prix des hébergements souvent plus bas. Les averses, généralement courtes et intenses en début ou fin de journée, n’empêchent pas nécessairement les activités. Cette saison coïncide avec la période des ouragans dans les Caraïbes, pouvant occasionner des perturbations majeures sur les îles de la Baie et la côte nord, particulièrement en septembre et octobre.

Pour la plongée sous-marine, les meilleures conditions de visibilité dans les îles de la Baie, notamment à Utila et Roatán, se rencontrent de mars à octobre. La saison sèche correspond à la haute saison touristique, entraînant une augmentation des prix et une fréquentation plus élevée des sites principaux.

Quel décalage horaire ?

Le Honduras est en heure standard du Centre (UTC-6) toute l’année et n’applique pas l’heure d’été.

En été, lorsque la France est à l’UTC+2, le décalage horaire est de 8 heures. S’il est 12h00 à Paris, il est 4h00 du matin à Tegucigalpa.

En hiver, lorsque la France passe à l’UTC+1, le décalage horaire est de 7 heures. S’il est 12h00 à Paris, il est 5h00 du matin à Tegucigalpa.

Que mettre dans la valise pour partir au Honduras ?

Prévoyez des vêtements légers en coton ou en lin pour les journées, avec des pantalons longs et des chemises à manches longues pour vous protéger du soleil et des moustiques, surtout en fin de journée. Un vêtement de pluie imperméable est indispensable, quelle que soit la saison. Pour les soirées ou les régions en altitude comme Tegucigalpa, un pull léger ou une veste sont utiles.

Emportez au moins deux maillots de bain pour les activités balnéaires et les sources d’eau chaude. Des chaussures fermées et confortables sont nécessaires pour la randonnée, ainsi que des sandales ouvertes pour les temps morts. Un chapeau à large bord, des lunettes de soleil et de la crème solaire à indice élevé sont essentiels.

Complétez avec une lampe de poche pour les coupures d’électricité ou les hébergements peu éclairés, un antiseptique pour les mains et une trousse à pharmacie de base incluant des médicaments contre les troubles intestinaux, la douleur et la fièvre. Ajoutez un adaptateur universel pour les prises de type A et B. Il est conseillé de n’emporter que les appareils électroniques indispensables et de limiser les bijoux ou objets de valeur.

Quels souvenirs acheter au Honduras ?

Les souvenirs caractéristiques du Honduras incluent l’artisanat en bois, notamment les reproductions de sculptures mayas originaires du site de Copán. Les villages Lenca, autour de La Esperanza, sont réputés pour leur poterie traditionnelle aux motifs noirs et blancs. Le café hondurien, cultivé dans les hautes terres, est un produit de qualité rapportable facilement.

Le rhum national, comme la marque Flor de Caña, est une autre option. Dans les régions côtières garifunas, on trouve des instruments de musique artisanaux, tels que des tambours fabriqués à la main. Les hamacs en coton, colorés et robustes, sont également typiques.

Les cigares honduriens, bien que moins connus que ceux du Nicaragua, sont de très bonne qualité. Il est conseillé de privilégier l’achat directement auprès des coopératives d’artisans ou dans les marchés dédiés, comme le marché artisanal de Guamilito à San Pedro Sula, pour garantir l’authenticité des produits et soutenir l’économie locale. Évitez d’acheter tout objet qui pourrait provenir d’espèces protégées, comme le corail ou les carapaces de tortues.

Ne passez pas pour un radin, laissez un pourboire !

La pratique du pourboire, ou propina, est courante au Honduras et fait partie des usages sociaux. Dans les restaurants, il est habituel de laisser un pourboire équivalant à 10% du montant total de l’addition si le service n’est pas déjà inclus. Cette somme est généralement remise en espèces directement au serveur.

Pour les autres services, comme les chauffeurs de taxi ou les guides touristiques, un pourboire n’est pas obligatoire mais est fortement apprécié. Pour un chauffeur qui vous a conduit toute la journée, 5 à 10 euros sont une marque de satisfaction courante. Pour un guide ayant assuré une excursion de plusieurs heures, un pourboire de 5 à 15 euros par personne est une pratique standard.

Dans les hôtels, il est convenable de laisser un petit pourboire au personnel de ménage, d’environ 1 à 2 euros par nuit, que vous remettrez directement à la personne ou laisserez dans la chambre. Les bagagistes reçoivent généralement 1 euro par sac transporté.

Le pourboire se fait toujours en monnaie locale, les lempiras. Il est préférable d’avoir sur soi des coupures de petite valeur pour cet usage

Peut-on boire l'eau du robinet ?

Il est déconseillé de boire l’eau du robinet au Honduras. La potabilité de l’eau n’est pas garantie en dehors des centres urbains les plus modernes et des complexes hôteliers internationaux qui disposent de leurs propres systèmes de filtration.

La consommation d’eau non traitée présente un risque significatif de troubles gastro-intestinaux pour les visiteurs, dont la flore intestinale n’y est pas acclimatée. Cela inclut la contamination par des bactéries, des virus ou des parasites.

Il est préférable de consommer exclusivement de l’eau en bouteille capsulée, facilement disponible dans tout le pays pour un coût modique. Vérifiez que le sceau de la bouteille est intact à l’achat.

Dans les situations où l’eau en bouteille n’est pas accessible, l’eau du robinet doit être traitée avant consommation. Les méthodes efficaces incluent l’ébullition pendant au moins une minute ou l’utilisation de comprimés de purification ou d’un filtre de qualité voyage.

Appliquez cette même précaution pour vous brosser les dents ; utilisez de l’eau en bouteille. Évitez les glaçons dans les boissons, sauf si vous êtes certain qu’ils ont été produits avec de l’eau traitée ou embouteillée. La consommation de fruits et légumes crus lavés avec de l’eau non traitée est également déconseillée.

Et les toilettes, c'est comment ?

Les toilettes au Honduras sont généralement de type occidental, similaires à celles trouvées en Europe. Dans les hôtels, restaurants et lieux touristiques, les installations sont standards et maintenues propres.

En dehors des zones urbaines et touristiques, la qualité des sanitaires peut varier. Dans les régions rurales, les stations-service ou les petits villages, il est fréquent de trouver des toilettes où il faut jeter le papier hygiénique dans une poubelle prévue à cet effet, et non dans la cuvette, en raison de canalisations souvent fragiles. Un panneau indique généralement cette consigne.

Il est prudent de toujours avoir sur soi son propre papier hygiénique et du gel hydroalcoolique, car ces articles ne sont pas systématiquement fournis. Les toilettes publiques gratuites sont rares ; il est courant qu’un petit frais d’utilisation, équivalent à quelques centimes d’euro, soit demandé dans les lieux publics comme les gares routières.

Dans les transports longue distance, les pauses se font dans des stations-service où les toilettes sont généralement acceptables. 

Peut-on voyager avec des enfants ?

Oui, il est possible de voyager avec des enfants au Honduras, mais cela nécessite une logistique adaptée. Les destinations les plus appropriées sont les sites balnéaires des îles de la Baie, comme Roatán, qui offrent des plages protégées et des activités familiales, ou les villes coloniales comme Copán Ruinas, où la visite des ruines mayas peut être captivante.

La vigilance sanitaire doit être accrue. Il est impératif que les enfants ne boivent que de l’eau en bouteille capsulée et évitent les glaçons. Une hygiène des mains rigoureuse est nécessaire avant chaque repas. Les piqûres de moustiques constituent un risque sérieux ; l’utilisation de vêtements couvrants et de répulsifs adaptés à l’âge de l’enfant est essentielle, particulièrement en fin de journée.

Pour les déplacements, privilégiez les transports privés ou les vols intérieurs pour les longues distances. Les trajets en bus locaux, bien que économiques, peuvent être inconfortables et longs pour de jeunes enfants. La présence d’enfants exige une attention constante dans les lieux publics pour éviter tout vol ou égarement.

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