Table des matières
Quel itinéraire ?

1er jour – Traversée de la Manche par le ferry. Cathédrale de Canterbury
2e jour : Cathédrale de Winchester – Cathédrale de Salisbury – Ols Sarum castle – Stonehenge – Glastonbury et l’abbaye Magdalene.
3e jour : Cathédrale de Wells – La ville romaine de Bath –
4e jour : La ville universitaire d’Oxford – Sudeley Castle – Les Cotswolds et Broadway Tower – Stratford-upon-Avon, le village de Shakespeare.
5e jour – Liverpool, les docks et la légende des Beatles – Excursion au Lake District.
6e jour – Le mur d’Hadrien et son fort –
7e jour – La cathédrale de Durham – Whitby, au pays de Dracula – Le village de pêcheurs de Robin Hood’s Bay – La cité médiévale de York.
8e jour – La ville universitaire de Cambridge. Retour par le ferry.
Comment se rendre en Angleterre par le ferry et à quel prix ?
Pour ce voyage à travers l’Angleterre, j’ai utilisé mon propre véhicule. Du coup, il m’a fallu prendre le ferry. Une expérience que je ne regrette absolument pas. Bien au contraire ! Voici quelques informations pratiques pour effectuer la traversée de la Manche à partir de Calais.
Pour vous rendre en Angleterre en ferry depuis Calais vers Douvres, les deux principales compagnies maritimes sont P&O Ferries et DFDS Seaways. Voici les informations détaillées :
1. Compagnies et Trajets :
🔹 P&O Ferries
Trajet : Calais → Douvres (Dover)
Durée : ~1h30
Fréquence : Jusqu’à 20 départs par jour
Site : www.poferries.com
🔹 DFDS Seaways
Trajet : Calais → Douvres (Dover) (et aussi Dunkerque → Douvres)
Durée : ~2h
Fréquence : Environ 15 départs par jour
Site : www.dfds.com
2. Prix (estimations 2024) :
🚗 Voiture + passagers (aller simple) :
À partir de ~€50-€120 (selon disponibilité, saison et heure)
Promos possibles si réservé longtemps à l’avance (parfois dès €30-€50).
🚶 Passager piéton (sans véhicule) :
À partir de ~€10-€30 (selon les offres).
🚐 Camping-cars / Véhicules longs :
Supplément (généralement +€20-€50).
3. Comparaison avec l’Eurotunnel :
Le Shuttle (Eurotunnel) : 35 min de traversée, mais souvent plus cher (à partir de €100-€200 aller simple).
Avantage ferry : Prix souvent plus bas, surtout pour les familles et longs véhicules.
4. Conseils pour économiser :
✔ Réservez en ligne à l’avance (les prix montent en dernière minute).
✔ Comparez sur Direct Ferries ou FerryScanner.
✔ Évitez les heures de pointe (week-ends, vacances scolaires).
✔ Vérifiez les formalités post-Brexit (passeport, éventuels contrôles douaniers).
Résumé :
Compagnie | Trajet | Durée | Prix voiture (min.) | Site |
---|---|---|---|---|
P&O Ferries | Calais → Douvres | 1h30 | ~€50 | poferries.com |
DFDS | Calais → Douvres | 2h | ~€50 | dfds.com |
Comment se rendre en Angleterre via Eurotunnel et à quel prix ?
Pour vous rendre en Angleterre via l’Eurotunnel (depuis la France), voici toutes les informations essentielles sur les tarifs, la réservation et les formalités.
1. Trajet et Fonctionnement
Départ : Terminal d’Eurotunnel Le Shuttle à Coquelles (près de Calais).
Arrivée : Terminal de Folkestone (Angleterre).
Durée : 35 minutes seulement (traversée sous la Manche).
Fréquence : Départs toutes les heures, 24h/24 en haute saison.
2. Tarifs (2024) – Aller Simple
Les prix varient selon la saison, l’horaire et le type de véhicule.
🚗 Voiture standard (jusqu’à 9 places) :
À partir de €85-€150 (aller simple, selon disponibilité).
Promotions possibles (dès €49 si réservé très tôt).
🚙 Fourgonnette / SUV (hauteur < 1,85 m) :
€100-€180 (aller simple).
🚐 Camping-car / Véhicule haut (> 1,85 m) :
€120-€250 (aller simple).
🏍️ Motos :
€50-€100 (aller simple).
🎟️ Passagers supplémentaires :
Gratuit (le prix inclut jusqu’à 9 passagers par voiture).
3. Comparaison avec le Ferry
Critère | Eurotunnel | Ferry (Calais-Douvres) |
---|---|---|
Durée | 35 min | 1h30-2h |
Prix mini | €85 | €50 |
Confort | Restez dans votre voiture | Accès aux boutiques/restaurants |
Fréquence | Toutes les heures | Toutes les 30 min-1h |
👉 L’Eurotunnel est plus rapide, mais souvent plus cher que le ferry.
4. Réservation et Conseils
✔ Réservez en ligne sur le site officiel : www.eurotunnel.com.
✔ Meilleurs prix si réservé plusieurs semaines/mois à l’avance.
✔ Heures creuses = moins chères (évitez les week-ends et vacances scolaires).
✔ Flexibilité : Option Ticket FlexiPlus (remboursable/modifiable).
5. Formalités Post-Brexit
Passeport obligatoire (même pour les citoyens UE).
Contrôles douaniers (vérifiez les restrictions sur les produits transportés).
Résumé des Prix (Eurotunnel)
Type de véhicule | Prix mini (aller simple) |
---|---|
Voiture | €85-€150 |
Camping-car | €120-€250 |
Moto | €50-€100 |
Comment se rendre à Londres en avion et à quel prix depuis Paris ?
Pour vous rendre à Londres en avion depuis Paris, voici les options disponibles avec les compagnies aériennes, les temps de vol et les prix moyens.
1. Compagnies aériennes et aéroports
🛫 Départs depuis Paris :
Paris Charles de Gaulle (CDG) → Londres Heathrow (LHR)
Paris Orly (ORY) → Londres Gatwick (LGW) / Luton (LTN) / Stansted (STN)
Paris Beauvais (BVA) → Londres Stansted (STN) (low cost)
✈️ Principales compagnies :
Air France (CDG → LHR)
British Airways (CDG → LHR)
easyJet (ORY → LGW/LTN/STN)
Ryanair (BVA → STN)
Vueling (ORY → LGW)
2. Durée du vol
Environ 1h10-1h30 (vol direct).
Temps total (aéroport + sécurité) : 3h-4h avant le décollage.
3. Prix des billets (2024) – Aller simple
Les tarifs varient selon la saison, la réservation à l’avance et la flexibilité.
💰 Prix moyens (sans bagage en soute) :
Low cost (easyJet/Ryanair) : €30-€80
Compagnies classiques (Air France/BA) : €80-€150
Dernière minute : €100-€250+
💼 Options bagages :
Bagage cabine (inclus sur Air France/BA, payant sur easyJet/Ryanair).
Bagage en soute : +€20-€50 (low cost).
4. Comparaison avec le train (Eurostar) et la voiture
Option | Durée | Prix mini | Avantages |
---|---|---|---|
Avion | 1h30 + transfert | €30+ | Rapide, nombreuses liaisons |
Eurostar | 2h20 (centre à centre) | €50+ | Plus pratique (pas de contrôles stricts) |
Voiture/ferry | 5h-7h | €50+ (péage + ferry) | Bon pour groupes/familles |
👉 L’Eurostar est souvent plus pratique pour le centre de Londres, mais l’avion peut être moins cher en promo.
5. Conseils pour économiser
✔ Réservez 2-3 mois à l’avance pour les meilleurs prix.
✔ Comparez sur Skyscanner/Kayak pour trouver des offres.
✔ Privilégiez les vols tôt le matin ou en semaine (moins chers).
✔ Évitez Ryanair depuis Beauvais (loin de Paris, frais cachés).
Résumé des prix (vol Paris → Londres)
Compagnie | Aéroport (Paris → Londres) | Prix mini (aller simple) |
---|---|---|
easyJet | ORY → LGW/LTN | €30-€80 |
Ryanair | BVA → STN | €25-€70 |
Air France | CDG → LHR | €80-€150 |
British Airways | CDG → LHR | €90-€160 |
6. Transfert à Londres depuis l’aéroport
Heathrow (LHR) : Métro (Piccadilly Line) / Heathrow Express (15 min, €25+)
Gatwick (LGW) : Train Gatwick Express (30 min, €20+)
Stansted (STN) : Navette Stansted Express (45 min, €20+)
Se déplacer en Angleterre en voiture, une bonne idée ?
Si vous visez des régions reculées ou voyagez en groupe, visiter l’Angleterre en voiture est franchement une bonne idée. Pour ma part, je l’ai fait en voiture, et franchement je ne le regrette pas. J’ai pu visiter énormément de sites que je n’aurais pas pu voir si je n’étais pas autonome. Le mieux, si vous souhaitez visiter Londres dans votre parcours, c’est d’abord de visiter la capitale en long en large et en travers, puis de prendre un véhicule pour visiter le reste du pays. Mais bon, forcément, il vous faudra vous acquitter des frais de location de la voiture, ce qui n’est vraiment pas donné en Angleterre. C’est la raison pour laquelle j’avais choisi de prendre mon propre véhicule pour visiter l’Angleterre.
Vous avez peur de conduire à gauche ? Franchement, il n’y a aucune difficulté, sitôt les premiers kilomètres franchis et les premiers ronds-points traversés (ça tombe bien, il y en a un paquet à votre arrivée à Douvres. Vous aurez largement de quoi vous faire la main). Et l’avantage de prendre son propre véhicule est de conserver votre place de conducteur à gauche. Cela demande un peu plus d’attention, mais franchement, je trouve ça plus pratique que le volant à droite, surtout quand il s’agit d’essayer de garer son véhicule en marche arrière !
L’autre avantage d’utiliser son propre véhicule, c’est de ne plus avoir peur de prendre une amende en cas de dépassement des horaires de stationnement… Et pour cause, il n’y a jamais eu d’accord entre la France et l’Angleterre concernant le paiement des amendes, et quelque chose me dit qu’il n’y en aura jamais ! Pour la petite histoire, j’ai dû en récolter cinq ou six au cours de ce voyage, et j’avoue que je n’ai jamais rien eu à payer. Par contre, ne vous garez pas en dehors des places autorisées, vous risquez de payer une amende très salée pour aller la chercher à la fourrière !
Pour ce qui est du réseau routier, ne vous inquiétez pas, il est très bien entretenu. Pas de problème pour se repérer, les localités sont indiquées par des panneaux… En anglais forcément. Question essence, le prix est un peu plus élevé qu’en France.
Sur place, les limitations de vitesse sont strictement respectées (radars nombreux) car les amendes sont très salées : £100 minimum (peut monter à 1.500 £ ou + en cas de dépassement important).
Voici les vitesses maximales autorisée (en mph puis en km/h) :
Agglomération (ville) : 30 mph (≈ 48 km/h) – parfois 20 mph (≈ 32 km/h) près des écoles.
Routes hors agglomération (single carriageway) : 60 mph (96 km/h).
Voies rapides (dual carriageway) et autoroutes (motorways) : 70 mph ( 113 km/h).
Comment respecter les règles de stationnement ?
Respecter les règles de stationnement en Angleterre est essentiel pour éviter des amendes salées (jusqu’à £130 en Londres !) ou une mise en fourrière. Voici les règles clés à connaître :
1. Panneaux et marquages au sol à repérer 🚧
Lignes jaunes/rouges :
Double ligne jaune/rouge ⛔ → Stationnement interdit (sauf exceptions très limitées).
Ligne simple jaune/rouge → Restrictions horaires (vérifier les panneaux).
Zigzags blancs : Interdiction totale (souvent près des passages piétons ou écoles).
Plaques “Resident Permit Only” : Réservé aux riverains (un permis est requis).
2. Zones payantes et horaires 💷
Parking meters (horodateurs) ou applis (RingGo, PayByPhone).
Heures gratuites : Certaines zones sont payantes seulement en journée (ex. 9h-18h).
Congestion Charge (Londres) : En centre-ville, un paiement supplémentaire peut s’appliquer en semaine (7h-18h).
3. Stationnement interdit 🚫
À moins de 5 m d’un passage piéton.
Sur les trottoirs (sauf si marquage l’autorise).
Devant une entrée de garage.
Dans les emplacements “Loading Only” (livraisons uniquement).
4. Sanctions fréquentes ⚠️
PCN (Penalty Charge Notice) : Amende de £50-130 selon la ville.
Clampage (véhicule immobilisé) ou enlèvement (coût : £200+).
Majoration si non-paiement sous 14 jours.
5. Astuces pour éviter les problèmes ✅
Téléchargez Parkopedia ou JustPark pour trouver des places légales.
Préférez les parkings sécurisés (NCP) en ville.
Lisez toujours les petits panneaux (même une minute en trop = amende).
Comment louer une voiture en Angleterre ? Et à quel prix ?
Louer une voiture en Angleterre est simple, mais il faut respecter certaines conditions et anticiper les coûts. Voici un guide complet :
1. Conditions pour louer une voiture 
Permis de conduire :
Permis national (français/UE) accepté pour les séjours courts.
Permis international recommandé pour les séjours longs (>1 an).
Âge minimum :
21 ans (mais souvent un supplément “jeune conducteur” si <25 ans).
Certaines agences refusent les <25 ans ou imposent des restrictions.
Carte de crédit : Obligatoire (débit card souvent refusée).
Assurance :
Incluse (CDW = Collision Damage Waiver), mais souvent avec une franchise élevée.
Option “Super CDW” pour réduire la franchise (≈ £15-30/jour).
2. Où louer ? 
Aéroports (Heathrow, Gatwick…) : Pratique mais souvent plus cher.
Centres-villes : Meilleurs prix (ex : agences locales comme Enterprise, Sixt, Europcar).
Comparateurs en ligne :
Rentalcars.com, Kayak, Skyscanner pour trouver les meilleurs deals.
Zuzuche pour louer des voitures chez des particuliers (style “Drivy”).
3. Prix moyens de location 
Type de voiture | Prix moyen (par jour) |
---|---|
Économique (ex: Fiat 500) | £25-£50 |
Compacte (ex: VW Golf) | £35-£70 |
SUV (ex: Nissan Qashqai) | £50-£100 |
Luxe (ex: Mercedes Classe C) | £80-£150+ |
Coûts supplémentaires fréquents :
Franchise (ex: £500-£1,500 en cas d’accident).
Supplément jeune conducteur (£15-30/jour si <25 ans).
Carburant (louer “plein” et rendre “plein” pour éviter des frais abusifs).
Péages urbains (ex: Congestion Charge à Londres : £15/jour).
4. Conseils pour économiser 
Réservez à l’avance (jusqu’à -50% en ligne).
Évitez les agences d’aéroport (souvent +20-30% de frais).
Vérifiez les avis Google (certaines petites agences ont des pratiques douteuses).
Prenez des photos détaillées du véhicule avant de partir (pour éviter des frais injustifiés).
En résumé, prévoyez un budget moyen de £40-80/jour pour une location classique, hors extras.
Voyager en bus en Angleterre, une bonne solution alternative
Oui, le bus peut être une excellente option pour voyager en Angleterre, surtout si vous voulez éviter les frais de location de voiture, les péages urbains (comme la Congestion Charge à Londres) ou les complications de conduite à gauche. Voici ce qu’il faut savoir :
1. Avantages du bus en Angleterre
a) Réseau étendu et économique
Prix bas : Bien moins cher que le train (ex : Londres → Manchester à partir de £5 contre £30+ en train).
Couverture nationale : Même les petites villes sont desservies (ex : National Express, Megabus). Mais attention, certaines campagnes ont des liaisons rares (1-2 bus/jour).
b) Confort moderne
Wi-Fi gratuit (souvent disponible).
Prises USB dans les cars longue distance.
Toilettes à bord sur les trajets interurbains.
c) Écologique et pratique en ville
Évite les embouteillages grâce aux voies réservées (ex : bus lanes à Londres)
2.Temps de trajet plus longs ❌
Exemple :
Londres → Birmingham : 2h20 en train, mais 3h30 en bus.
Londres → Édimbourg : 4h30 en train, mais 9h en bus.
3. Principales compagnies de bus 🚍
Compagnie | Trajets | Prix | Avantages |
---|---|---|---|
National Express | Toute l’Angleterre | £5-£30 | Confort, fiabilité |
Megabus | Grandes villes | £1-£15 | Prix ultra-bas |
FlixBus | Quelques lignes | £5-£20 | Liaisons Europe possibles |
City buses (Londres : TfL) | Transport local | £1,75/trajet | Oyster Card acceptée |
Et le train, c'est comment ? Est-ce vraiment une bonne idée ?
Je dirais oui et non. Oui, si vous vous contentez de visiter les villes, la plupart sont très bien desservies depuis Londres notamment. Non, car non seulement le réseau rural est mal desservi, et le prix du train est beaucoup plus élevé que le bus par exemple. Et beaucoup moins pratique pour se déplacer que la voiture personnelle. Voici ce qu’il faut savoir avant de choisir cette alternative.
1. Avantages du train en Angleterre ✅
a) Rapidité et efficacité
Grandes villes bien reliées :
Londres → Manchester : ~2h (contre 3h30 en bus).
Londres → Édimbourg : ~4h30 (contre 9h en bus).
Peu affecté par les embouteillages (contrairement aux bus/voitures).
b) Confort supérieur
Sièges spacieux, tables, Wi-Fi (gratuit sur certaines lignes).
Voitures-restaurant sur les longs trajets (ex : LNER Londres-Édimbourg).
Pas de stress de conduite (idéal si vous n’aimez pas rouler à gauche).
c) Écologique
Moins polluant que la voiture ou l’avion pour les trajets nationaux.
2. Inconvénients à considérer ❌
a) Coût élevé
Exemples de prix (sans réduction) :
Londres → Manchester : £30-£100 (selon horaire et flexibilité).
Londres → Édimbourg : £40-£150.
Billets last-minute très chers (peuvent dépasser l’avion !).
b) Fiabilité aléatoire
Retards fréquents (grèves, travaux, météo).
Problèmes de surréservation en période de pointe.
c) Pas toujours pratique pour les zones rurales
Certaines régions (Cornouailles, Lake District) ont des liaisons lentes et peu fréquentes.
3. Comment payer moins cher ? 💰
a) Réservez à l’avance
Les billets “Advance” (non modifiables) sont jusqu’à -70% moins chers.
Exemple : Londres → Birmingham à £8 au lieu de £30.
b) Cartes de réduction
Railcard (économie de 1/3 sur tous les trajets) :
16-25 Railcard (£30/an).
Two Together Railcard (pour 2 voyageurs, £30/an).
c) Pass Interrail (si voyage en Europe)
Option Angleterre seule (à vérifier selon l’itinéraire).
d) Utilisez Trainline ou National Rail pour comparer les prix et horaires.
4. Principales compagnies ferroviaires 🚄
Compagnie | Lignes principales | Avantages |
---|---|---|
LNER | Londres ↔ Édimbourg | Trajets rapides, Wi-Fi gratuit |
Avanti West Coast | Londres ↔ Manchester/Glasgow | Confort haut de gamme |
GWR | Londres ↔ Bristol/Cornouailles | Accès aux paysages côtiers |
CrossCountry | Trajets transversaux (ex : Birmingham ↔ Brighton) | Bonne couverture nationale |
Prendre un taxi ? Hors de prix !
Les taxis peuvent être pratiques, mais ils sont chers et pas toujours la meilleure option selon la situation.
Exemples de tarifs :
Aéroport d’Heathrow → Centre de Londres : £50-£90 (30-45 min).
Trajet moyen en ville (20 min) : £15-£30.
Suppléments fréquents :
Nuit/week-end/fêtes (+20-50%).
Bagages, péages urbains (ex : Congestion Charge à Londres).
Les VTC et compagnies comme Uber ou Bolt sont-ils une bonne alternative ?
Les VTC se positionnent comme une solution intermédiaire entre le taxi traditionnel et les transports en commun, avec des avantages notables mais quelques limites à connaître.
La tarification dynamique permet souvent des prix 20 à 40% inférieurs aux taxis conventionnels, surtout en dehors des heures de pointe. L’application fournit une estimation du prix avant la réservation, évitant les mauvaises surprises. Le système de notation mutuelle assure un certain niveau de qualité de service. La géolocalisation simplifie la prise en charge, particulièrement utile dans les quartiers peu familiers.
Un trajet aéroport de Heathrow – centre-ville de Londres coûtera environ £35-50 en VTC contre £60-90 en taxi traditionnel, pour un temps de trajet similaire (30-50 minutes selon le trafic). Attention, pour les déplacements critiques (vols tôt le matin par exemple), les taxis agréés restent parfois plus fiables.
Le permis international est-il obligatoire pour rouler en Angleterre ?
Non, le permis de conduire national suffit. Au-delà de douze mois, l’échange contre un permis britannique devient obligatoire pour les résidents permanents. La règlementation post-Brexit maintient une reconnaissance mutuelle des permis entre le Royaume-Uni et l’UE, simplifiant considérablement les déplacements temporaires. Les voyageurs occasionnels n’ont donc pas à anticiper de démarches administratives supplémentaires.
Se loger en Angleterre, à l'hôtel, combien ça coûte ?
Cher, très cher même, si vous souhaitez vous loger en ville dans un hôtel. Et encore plus cher si vous choisissez de passer vos vacances à Londres. Les hôtels londoniens affichent des tarifs nettement plus élevés qu’ailleurs au Royaume-Uni. Une chambre double dans un établissement économique du centre-ville oscille généralement entre 80 et 150 livres, tandis qu’un hôtel similaire à Manchester ou Birmingham coûtera 30 à 40% moins cher.
La catégorie moyenne de gamme montre un écart encore plus marqué : comptez 150 à 300 livres pour une nuit dans la capitale contre 120 à 200 livres dans les autres grandes villes britanniques. Les palaces londoniens atteignent des sommets, avec des tarifs dépassant fréquemment 500 livres la nuit, alors que les établissements cinq étoiles d’Édimbourg ou de Bath plafonnent généralement autour de 400 livres.
Les petites villes et campagnes offrent les tarifs les plus accessibles. Une chambre d’hôte dans le Lake District ou les Cotswolds se trouve facilement entre 50 et 80 livres, soit le prix d’une auberge de jeunesse à Londres. La haute saison touristique accentue ces différences, particulièrement dans la capitale où les prix peuvent doubler lors des grands événements. Un séjour de trois nuits dans un hôtel quatre étoiles londonien revient souvent au même prix qu’une semaine complète dans un établissement comparable en province. Cette disparité s’explique principalement par les coûts immobiliers exorbitants et la demande touristique constante qui caractérisent la capitale britannique.
Se loger en Angleterre, chez l'habitant en résidence type Airbnb, combien ça coûte ?
On peut aussi réserver son séjour chez l’habitant à travers de nombreuses plateformes comme Airbnb. Avec le temps, c’est ce que je privilégie. C’est non seulement moins cher, mais offre la possibilité de faire des rencontres avec les habitants. Et bien sûr, cela permet de faire de substantielles économies si on peut préparer son repas chez soi. Mais bon, tout dépend aussi du fait de l’emplacement, et surtout si on séjourne à Londres ou dans le reste du pays !
Les locations saisonnières à Londres affichent des tarifs qui éclipsent systématiquement ceux du reste du pays. Un studio dans des quartiers comme Camden ou Shoreditch se loue rarement en dessous de 100 livres la nuit, alors qu’à Manchester ou Liverpool, des surfaces équivalentes s’obtiennent pour 60 à 80 livres. Plus on s’éloigne des centres-villes, plus l’écart se creuse : une maison mitoyenne dans le Kent coûte deux fois moins cher qu’un appartement similaire en banlieue londonienne.
La taille du logement influence moins le prix à Londres qu’en province. Un trois-pièces dans la capitale dépasse facilement les 200 livres quotidiennes, tandis qu’en Écosse ou dans les Cornouailles, des cottages entiers avec jardin s’affichent entre 90 et 150 livres. Les réservations de dernière minute accentuent cette disparité : les rares biens disponibles à Londres voient leurs prix flamber, alors que les régions moins touristiques maintiennent des tarifs stables.
Les locations haut de gamme illustrent parfaitement ce décalage. Un loft design dans Tower Hamlets atteint des sommets à 350 livres la nuit, quand un manoir historique du Yorkshire peine à trouver preneur à 250 livres. Les voyageurs longue durée bénéficient parfois de remises intéressantes en province, alors que les propriétaires londoniens appliquent rarement des réductions significatives.
La période estivale transforme radicalement ce paysage : les prix provinciaux grimpent alors que l’offre londonienne, déjà chère, devient prohibitif. Un même deux-pièces passe de 120 à 300 livres quotidiennes dans le quartier de Westminster, quand son équivalent à Brighton ne prend que 50 livres de marge. Cette saisonnalité moins marquée en dehors de la capitale permet aux voyageurs de trouver des alternatives abordables même en haute saison.
Les plateformes comme Airbnb masquent rarement cette réalité : les filtres de prix révèlent immédiatement l’abîme entre la capitale et le reste du territoire. Un budget de 100 livres par nuit ouvre les portes de charmantes maisons de ville à Bristol, mais ne permet guère plus qu’une chambre chez l’habitant dans les zones centrales de Londres.
Se loger en Angleterre, en auberge de jeunesse, combien ça coûte ?
Les auberges de jeunesse anglaises présentent des tarifs qui varient radicalement selon leur emplacement. Un lit en dortoir à Londres se négocie entre 25 et 60 livres la nuit, avec des pics à 80 livres pour les emplacements privilégiés près des gares ou des sites touristiques majeurs. Les établissements de la capitale appliquent systématiquement des suppléments pour les draps ou les casiers, contrairement à leurs homologues provinciaux où ces services restent souvent inclus.
En province, les prix chutent sensiblement : les grandes villes universitaires comme Manchester ou Leeds proposent des lits à partir de 15 livres, tandis que les régions rurales descendent parfois sous la barre des 12 livres. Les chambres privées, quand elles existent, coûtent deux à trois fois plus cher qu’un emplacement en dortoir, particulièrement dans le Sud où la demande excède fréquemment l’offre.
La qualité des installations suit rarement une logique géographique. Certains hostels londoniens vieillissants facturent aussi cher que des établissements neufs des Midlands, où les voyageurs bénéficient d’espaces mieux conçus pour un budget moindre. Les réseaux comme YHA maintiennent des standards homogènes à travers le pays, mais leurs tarifs reflètent immanquablement le coût de la vie local.
La saison touristique bouleverse ces équilibres. Les auberges côtières de Brighton ou Bournemouth voient leurs prix doubler en juillet-août, alors que les hostels industriels de Birmingham ou Sheffield restent étonnamment stables toute l’année. Les réservations anticipées permettent occasionnellement d’échapper à ces fluctuations, surtout dans les villes universitaires durant les vacances scolaires.
Attention, les auberges proches des quartiers festifs de Liverpool ou Newcastle surfent sur leur emplacement pour justifier des tarifs 30% plus élevés que leurs voisines situées à quelques rues de distance. Cette surtaxe implicite disparaît complètement dans les petites villes historiques comme York ou Canterbury, où la concurrence entre établissements maintient des prix raisonnables même en plein centre.
Se loger en Angleterre, au camping, combien ça coûte ?
Ceux qui le souhaitent peuvent également choisir l’option des campings, forcément la moins chère des solutions.
Les terrains de camping anglais affichent des tarifs qui reflètent davantage leur environnement que leurs équipements. Un emplacement basique pour tente dans le Lake District ou les Cornouailles se monnaie entre 15 et 25 livres la nuit, alors que les mêmes installations près des parcs nationaux du Pays de Galles descendent à 10-18 livres. Les campings municipaux des zones rurales conservent des prix déconnectés du marché, parfois sous la barre des 8 livres pour une nuit sans électricité.
Les formules “glamping” transforment radicalement l’équation tarifaire. Une cabane dans les arbres ou une bulle transparente dans le Dorset atteint facilement 80-120 livres quotidiennes, dépassant souvent le coût d’un hôtel trois étoiles local. Les yourtes et pods en bois, particulièrement populaires en Écosse et Northumberland, oscillent entre 50 et 90 livres selon la saison, avec des suppléments systématiques pour le chauffage hors été.
Les véhicules de tourisme paient un tribut supplémentaire. Les emplacements caravanes avec branchements électriques coûtent 5-10 livres de plus qu’un spot pour tente dans le même camping, particulièrement dans l’Est-Anglie où la pression touristique estivale pousse les prix vers le haut. Les aires naturelles (certified sites) du réseau Camping and Caravanning Club offrent des alternatives à 12-20 livres, mais limitent généralement le séjour à cinq nuits maximum.
La proximité des sites patrimoniaux fait flamber les tarifs. Un simple emplacement à moins de 10 km de Stonehenge ou du château de Warwick voit son prix doubler en juillet-août, alors que les campings voisins moins bien situés maintiennent des tarifs raisonnables. Les réserves naturelles du Norfolk ou du Suffolk appliquent des surtaxes écologiques de 2-5 livres par nuit, justifiées par leurs programmes de conservation.
Les campings urbains constituent une anomalie tarifaire. Les rares terrains autorisés près des grandes villes comme Bristol ou Oxford facturent 30-50 livres pour des installations sommaires, souvent sans charme ni intimité. Cette pénurie organisée pousse les voyageurs vers les parkings aménagés en périphérie, où dormir dans son véhicule revient paradoxalement plus cher qu’en pleine nature.
La basse saison révèle des opportunités inattendues. Certains campings des Cotswolds ou du Peak District proposent des forfaits semaine à prix cassés entre octobre et mars, incluant parfois le chauffage d’un chalet pour moins de 300 livres. Ces offres disparaissent complètement dès les premiers beaux jours, quand la demande repart à la hausse.
Se nourrir en Angleterre, ça coûte combien ?
Attention, voilà l’un des budgets qui risquent de faire déraper votre budget lorsque vous serez en Angleterre. L’écart de prix alimentaire entre la France et l’Angleterre saute aux yeux dès le premier café. Un expresso avoisine les 3 livres dans le centre de Londres contre rarement plus de 2 euros à Paris, soit près de 50% de différence. Les restaurants affichent des marges similaires : une entrecôte moyenne dans un établissement correct dépasse facilement 25 livres outre-Manche quand son équivalent français se négocie autour de 20 euros.
Les pubs traditionnels creusent l’écart avec leurs pintes à 6 livres pièce, là où une bière pression en brasserie parisienne tourne autour de 5 euros. La taxation britannique sur l’alcool explique en partie ces disparités. Une bouteille de vin d’entrée de gamme rarement en dessous de 8 livres équivaut à près du double du prix moyen français. Les supermarchés britanniques réservent des surprises : si les marques discount alignent leurs tarifs, les produits frais comme les fromages importés voient leur prix doubler par rapport à l’Hexagone. Un camembert courant atteint 4 livres contre 2,50 euros en France.
Les marchés alimentaires présentent des contrastes saisissants. Les étals londoniens du Borough Market affichent des tarifs 30% plus élevés que ceux de Rungis, alors que les petites épiceries provinciales anglaises rivalisent parfois avec les prix français sur les produits de base. Cette inflation culinaire sélective frappe surtout les produits transformés et les repas au restaurant, épargnant relativement les denrées brutes achetées en grande surface. D’où l’intérêt des locations saisonnières qui vous permettront de préparer vous-même vos repas et vous feront faire de larges économies.
Attention, les prix affichés dans les restaurants ne comprennent généralement pas le service. Les prix affichés dans les cartes n’incluent jamais le service – une particularité qui surprend souvent les visiteurs français. Le supplément apparaît discrètement sur l’addition finale sous l’intitulé “service charge”, généralement fixé entre 12,5% et 15% du total. Certains restaurants jouent la transparence en précisant “service not included” en petits caractères, tandis que d’autres comptent sur la méconnaissance des visiteurs. Une pratique qui explique pourquoi tant de voyageurs quittent l’Angleterre avec l’impression d’y avoir payé 15% de plus que prévu pour se nourrir.
Voici une estimation des coûts alimentaires pour les touristes en Angleterre, selon différents types de restauration :
Fast-Food & Snacks (Budget serré)
Menu McDonald’s/Burger King : £6–£9
Sandwich “Meal Deal” (supermarché) : £3.50–£5 (sandwich + chips + boisson)
Fish & Chips (à emporter) : £8–£12
Pizza slice (Londres) : £4–£6
Pubs & Restaurants abordables (Budget moyen)
Plat principal dans un pub : £12–£18 (ex : burger, fish & chips)
Petit-déjeuner anglais complet : £8–£12
Déjeuner dans un café (salade/sandwich + boisson) : £10–£15
Curry ou kebab (à emporter) : £9–£14
Restaurants milieu de gamme (Confortable)
Restaurant italien/français (plat + dessert) : £25–£40 par personne
Brunch trendy (avocat toast, pancakes) : £12–£20
Sushi (menu déjeuner) : £15–£25
Sunday Roast (traditionnel) : £15–£25
Restaurants haut de gamme (Luxe)
Dîner gastronomique (3 plats sans vin) : £60–£120+
Steakhouse premium (entrecôte + vin) : £40–£80
Afternoon Tea (thé + pâtisseries) : £30–£60
Restaurant étoilé Michelin : £100–£250+
Courses en supermarché (Économique)
Petit déj (pain, œufs, café) : £3–£5
Repas simple (pâtes, sauce, légumes) : £5–£8
Vin (bouteille) : £6–£15
Bières (pack 6) : £5–£10
Écart Londres vs Province
Un café : £3.50 (Londres) vs £2.50 (ailleurs)
Un dîner moyen : £25–£40 (Londres) vs £18–£30 (province)
Un cocktail : £12–£18 (Londres) vs £8–£12 (Manchester/Leeds)
Quel budget pour les sorties ?
Le budget consacré aux sorties et visites culturelles est beaucoup plus cher qu’en France. Sauf les musées qui sont généralement gratuits.
Les sorties culturelles en Angleterre présentent des écarts de prix marqués selon leur nature et leur localisation. Londres se distingue par des tarifs élevés, particulièrement pour les attractions majeures – la Tour de Londres exige 33 livres par adulte, quand le château d’Édimbourg se visite pour 19,50 livres. Les musées nationaux comme le British Museum ou la Tate Modern maintiennent une politique de gratuité saluée par les visiteurs, contrairement à leurs équivalents parisiens.
En province, les sites historiques affichent des prix plus modérés. Les cathédrales médiévales de York ou Canterbury demandent environ 12 livres d’entrée, souvent incluant une visite guidée. Les châteaux du National Trust oscillent entre 10 et 18 livres, avec des réductions substantielles pour les familles. Les villes universitaires comme Oxford proposent des pass culturels à 25 livres couvrant plusieurs collèges et musées.
Les expositions temporaires constituent un poste de dépense imprévu pour beaucoup. La National Gallery facture jusqu’à 24 livres ses grandes rétrospectives, quand le Victoria & Albert Museum ajoute 15 à 20 livres en sus de l’entrée gratuite permanente. Les amateurs de théâtre trouveront à Stratford-upon-Avon des billets pour les pièces de la Royal Shakespeare Company entre 20 et 60 livres.
Les astuces locales permettent des économies notables. Les City Pass londoniens deviennent rentables à partir de trois visites payantes, tandis que les horaires en fin de journée offrent parfois des réductions. Les étudiants bénéficient systématiquement de tarifs préférentiels sur présentation de justificatifs, une pratique moins courante en France.
Profitez d'aller dans les musées, c'est gratuit ! Ou presque !
La politique d’accès aux musées en Angleterre présente une singularité remarquable : les musées nationaux sont majoritairement gratuits, contrairement à de nombreux pays européens. Cette tradition, instaurée en 2001, s’applique aux institutions publiques comme le British Museum, la National Gallery ou le Science Museum, où l’entrée permanente reste libre pour tous.
Cependant, cette gratuité connaît des exceptions notables. Les expositions temporaires prestigieuses – comme celles de la Tate Modern ou du Victoria & Albert Museum – imposent généralement des droits d’entrée oscillant entre £15 et £25. Les musées privés (Madame Tussauds, Churchill War Rooms) maintiennent des tarifs élevés, parfois au-delà de £30.
Les musées régionaux suivent des logiques variables. À Manchester, le Museum of Science and Industry ouvre ses portes gratuitement, tandis qu’à York, le célèbre Jorvik Viking Centre exige £15 pour son expérience immersive. Les châteaux et monuments historiques (gérés par English Heritage ou le National Trust) imposent presque systématiquement un ticket d’entrée, avec des prix variant entre £10 et £25.
Les musées londoniens gratuits comptent parmi les rares attractions touristiques épargnant le portefeuille des visiteurs. Un détail méconnu : leur financement repose sur des subventions publiques et des dons volontaires – ces derniers étant discrètement encouragés par des urnes placées à l’entrée.
Cette politique contrastée crée une situation paradoxale : on peut admirer gratuitement les trésors du British Museum, mais devoir débourser £33 pour visiter la Tour de Londres située à quelques encablures.
Quels sont les bons plans pour faire des économies sur son budget culturel ?
Comme je l’ai écrit plus haut, le meilleur plan est bien sûr la visite des grands musées nationaux qui sont gratuits. Imaginez ne pas devoir payer de droit d’entrée au Louvre, au muse d’Orsay ou au musée des Beaux-Arts de Lille… Les grands musées nationaux comme le British Museum ou la Tate Modern appliquent une politique de gratuité héritée du XIXe siècle, tandis que leurs homologues écossais tels le Kelvingrove de Glasgow vont jusqu’à offrir l’accès aux collections permanentes sans aucun ticket.
Les pass touristiques transforment radicalement l’équation financière. Le London Pass devient intéressant dès deux visites quotidiennes, couvrant des monuments habituellement prohibitifs comme la Tour de Londres ou le château de Windsor. Les abonnements annuels du National Trust ouvrent quant à eux les portes de centaines de sites historiques pour le prix de trois entrées individuelles.
Les horaires atypiques révèlent des économies insoupçonnées. Certaines institutions londoniennes proposent des créneaux en fin de journée à tarif réduit, à l’instar du Victoria & Albert Museum qui baisse ses prix après 16h30. Les théâtres du West End libèrent régulièrement des places à moitié prix pour les représentations en matinée.
Les combinés transport-culture présentent des avantages cachés. Les détenteurs de billets National Rail peuvent profiter d’offres 2 pour 1 dans de nombreux sites majeurs, une aubaine pour les voyageurs interurbains. Les applications spécialisées comme TodayTix redistribuent les invendus des salles de spectacle avec des remises atteignant 60%.
L’art urbain et les cérémonies traditionnelles offrent des alternatives gratuites de qualité. L’observation de la relève de la garde à Buckingham Palace ou la découverte des fresques street art de Brick Lane constituent des expériences authentiques sans impact sur le budget. Les jardins suspendus du Sky Garden, bien que nécessitant une réservation préalable, proposent une vue imprenable sur la City sans débourser un penny.
Les villes universitaires cachent des pépites accessibles. Oxford et Cambridge abritent des collections scientifiques et artistiques souvent gratuites, tandis que leurs collèges historiques pratiquent des tarifs symboliques en période hors vacances. Les musées industriels du Nord de l’Angleterre, comme celui de Manchester, maintiennent des prix délibérément bas pour encourager la fréquentation locale.
Les cartes étudiantes internationales déverrouillent des réductions inattendues. La simple présentation d’un justificatif ISIC peut diviser par deux le coût d’entrée à des sites aussi variés que le Globe Theatre ou l’observatoire de Greenwich. Certains châteaux écossais acceptent même ces cartes pour des visites guidées normalement réservées aux groupes.
La réservation anticipée online s’impose comme un réflexe économique. Les attractions majeures comme le London Eye ou le Warner Bros Studio appliquent régulièrement des remises allant jusqu’à 30% pour les billets achetés au moins 48h à l’avance. Cette pratique s’étend désormais aux visites thématiques, des promenades littéraires aux parcours des Beatles à Liverpool.
Les périodes creuses transforment l’expérience culturelle. Novembre et janvier voient les tarifs baisser sensiblement dans les sites payants, tandis que les foules diminuent dans les institutions gratuites. Les petits musées de province proposent souvent des entrées à prix libre durant ces mois calmes.
Les bibliothèques municipales constituent une ressource insoupçonnée. Certaines disposent de passes culturels empruntables, donnant accès à des sites normalement payants. Ce système méconnu fonctionne particulièrement bien dans les villes moyennes comme Bristol ou Newcastle.
Quelles sont les formalités pour voyager en Angleterre ?
Attention, depuis le Brexit la situation a diamétralement changé. Aller en Angleterre avec sa simple carte d’identité, c’est fini.
Les voyageurs européens doivent désormais présenter un passeport valide pour entrer en Angleterre, les cartes d’identité n’étant plus acceptées depuis le Brexit. Les ressortissants suisses ou norvégiens suivent la même règle, tandis que les Britanniques résidant dans l’UE peuvent encore utiliser leur carte de séjour.
Les exigences de visa dépendent à la fois de la nationalité et de la durée du séjour. Les citoyens américains, canadiens ou japonais bénéficient d’une exemption pour des voyages touristiques inférieurs à six mois, contrairement à de nombreux pays africains et asiatiques soumis à une autorisation préalable. Le gouvernement britannique propose un outil en ligne pour vérifier les formalités spécifiques à chaque pays.
Les douanes britanniques appliquent des contrôles stricts sur les marchandises depuis leur sortie de l’union douanière. Les produits animaux en provenance de l’UE nécessitent désormais un certificat sanitaire, et les restrictions sur l’alcool et le tabac ont été alignées sur celles appliquées aux voyageurs extra-européens.
Attention, les mineurs voyageant seuls ou avec un seul parent doivent présenter une autorisation parentale notariée, une formalité souvent ignorée mais systématiquement vérifiée. Les familles binationales sont particulièrement concernées par cette mesure visant à lutter contre les enlèvements internationaux.
Parlons sécurité
Franchement, vous ne risquez pas grand-chose. Je serais même tenté de dire que vous ne risquez absolument rien tant la présence policière est importante dans les grandes villes du pays.
Bon certes, les grandes villes comme Londres ou Manchester voient parfois des actes de malveillance ciblant les touristes, notamment des vols à l’arraché ou des escroqueries sophistiquées impliquant de faux chauffeurs. Les transports bondés, en particulier le métro aux heures de pointe, offrent un terrain propice aux pickpockets.
Certains quartiers, moins fréquentés par les visiteurs, peuvent devenir inhospitaliers après la tombée de la nuit, avec des risques accrus d’agressions ou de cambriolages. Les manifestations, bien que souvent pacifiques, dégénèrent occasionnellement en affrontements avec les forces de l’ordre, perturbant les déplacements.
La menace terroriste, bien que contenue par un dispositif de sécurité renforcé, plane toujours sur les lieux symboliques ou très fréquentés. Les autorités recommandent une vigilance accrue dans les aéroports, les gares et lors des grands rassemblements.
Surtout ne consommez pas de drogues en Angleterre !
Attention, il est crucial d’éviter toute consommation ou possession de drogues en Angleterre, où la législation est stricte et les sanctions sévères. Les autorités britanniques appliquent une tolérance zéro, notamment envers les stupéfiants comme la cocaïne, l’héroïne ou le cannabis, même en petites quantités.
Posséder des substances illicites peut entraîner une arrestation immédiate, une amende lourde, voire une peine de prison. Les condamnations pour trafic (y compris le partage entre amis) sont encore plus graves.
Les contrôles policiers, renforcés dans les lieux festifs (clubs, festivals), ciblent aussi bien les consommateurs occasionnels que les revendeurs. Même les drogues dites “légères” dans d’autres pays (comme le cannabis) restent illégales en Angleterre, sauf prescription médicale très encadrée.
Les conséquences ne se limitent pas au pénal : une condamnation peut entraîner l’expulsion du territoire, l’interdiction de revenir au Royaume-Uni, et nuire durablement à votre casier judiciaire.
Les prises électriques sont-elles les mêmes en Angleterre ?
Non. Les prises murales anglaises affichent une configuration unique, avec trois broches rectangulaires disposées en triangle, incompatibles avec les fiches européennes. Un adaptateur devient indispensable – certains modèles incluent même des ports USB pour contourner le problème. Les établissements touristiques en fournissent parfois, mais leur disponibilité reste aléatoire.
Quelle langue parler en Angleterre ?
L’anglais bien sûr ! Du coup, il vous faudra réviser votre vocabulaire et votre accent avant de partir.
Comment puis-je utiliser mon téléphone portable en Angleterre ?
Comme je le répète souvent, le mieux, et certainement le plus pratique, est d’acheter une carte sim dès votre arrivée dans le pays. Attention aux arnaques ! Dans de nombreux pays, les opérateurs vous proposent des forfaits 3 à 4 fois plus cher dans un aéroport qu’en ville.
Si vous le pouvez, attendez donc d’être en centre-ville pour acheter une carte sim et l’utiliser sur votre téléphone. Vous en trouverez partout. Pour une poignée d’euros, vous pourrez utiliser votre téléphone comme en France, avez les données Internet. A vous d’évaluer votre consommation pour prendre le meilleur forfait. Se munir d’une pièce d’identité. On vous attribue alors un numéro de téléphone local et un petit crédit de communication.
Demandez au vendeur d’installer la puce dans votre téléphone afin de s’acquitter des opérations de service. En moins de cinq minutes, vous serez ainsi parfaitement équipé pour tout votre séjour. Surtout n’oubliez pas de garder en lieu sûr votre propre puce française que vous remettrez sur votre téléphone à votre retour.
Par ailleurs, certains opérateurs proposent des forfaits où 35 jours de roaming par an sont offerts dans le monde entier. On peut donc cumuler plusieurs voyages à l’étranger sans se soucier de la facture au retour. Attention, si SMS, MMS et appels sont souvent illimités, la connexion internet est, elle, limitée. D’autres opérateurs offrent carrément le roaming toute l’année vers certaines destinations.
Se connecter au wifi est le meilleur moyen d’avoir accès au Web gratuitement si vous ne disposez pas d’une carte. Votre hôtel sera très certainement connectés. Sinon, descendez au restaurant du coin, ils sont tous équipés.
– De la France vers l’Angleterre : 0044 + area code de la ville (mais sans le « 0 ») + numéro du correspondant.
– De l’Angleterre vers la France : 00 + 33 + numéro du correspondant à 9 chiffres, que ce soit pour une ligne fixe ou un portable (ne pas composer le 0 initial).
Les femmes peuvent-elles voyager seules en Angleterre ?
Là encore, mis à part faire de mauvaises rencontres… avec des touristes étrangers, les femmes ne risquent absolument rien à voyager seules en Angleterre.
Parlons argent, banque et change
En Angleterre, la monnaie est la livre sterling. 1 livre sterling vaut en 2025 environ 1, 20 euros.
Les retraits aux distributeurs (ATM) ou paiements par carte peuvent donner lieu à des frais bancaires, nous sommes en dehors de la zone euro. Afin d’éviter ces frais, certaines banques offrent la gratuité des retraits dans leurs propres distributeurs dans le monde entier (comme HSBC) ou dans les banques avec qui elles ont un accord selon les pays (se renseigner avant le départ).
Quels sont les vaccins à faire pour voyager en Angleterre ?
Bonne nouvelle, aucun vaccin n’est exigé pour les voyageurs en provenance d’Europe.
Toutefois, il vaut mieux être à jour pour les vaccinations « universelles », encore plus utiles là-bas : diphtérie, tétanos, polio, coqueluche, hépatite B. Attention, le vaccin contre l’hépatite A est absolument indispensable.
Le vaccin contre la typhoïde peut être utile pour les séjours dans des conditions précaires ou de longue durée ; immunité partielle (70 %) 3 ans. Sachez qu’il existe un vaccin combiné hépatite A + typhoïde.
Votre trousse médicale de secours doit comporter du paracétamol, des pansements, des antibiotiques contre les infections respiratoires (climat humide oblige), des produits de haute protection solaire et des pastilles ou des filtres pour aseptiser et purifier l’eau.
Quelles sont les règles de base à respecter pour préserver sa santé ?
Le système NHS (National Health Service) offre des soins gratuits en urgence aux ressortissants européens munis d’une CEAM (Carte Européenne d’Assurance Maladie), mais son accès reste conditionné à certaines formalités administratives.
L’hygiène alimentaire dans les établissements publics est généralement excellente, mais les plats à emporter peu frais ou réchauffés peuvent occasionner des troubles digestifs. La qualité de l’eau du robinet permet une consommation sans risque sur l’ensemble du territoire, éliminant la nécessité d’acheter de l’eau en bouteille.
En cas de traitement médical continu, il est prudent de voyager avec ses médicaments personnels en quantité suffisante, accompagnés des ordonnances. Les pharmaciens britanniques disposent d’une large autonomie pour délivrer certains médicaments normalement sur prescription en France.
Quelle est la meilleure saison pour partir en Angleterre ?
A mon sens, mai à septembre offre les conditions les plus clémentes, avec des nuances notables selon les régions et les attentes du voyageur.
Juin et septembre se distinguent par des températures douces (15-22°C en moyenne), une fréquentation touristique raisonnable et des paysages verdoyants. Londres sous le soleil de juin, avec ses parcs fleuris et ses longues soirées estivales (le crépuscule vers 21h30), constitue une expérience particulière. Les mois de juillet et août, bien que plus chauds (parfois jusqu’à 28°C), voient affluer les visiteurs internationaux et les tarifs hôteliers s’envoler.
Les amateurs de culture apprécieront avril-mai pour les jardins botaniques explosant de couleurs (Kew Gardens, Chelsea Flower Show) ou octobre pour les forêts du Gloucestershire et du Lake District parées d’ambres et de roux. Les voyageurs cherchant l’authenticité hors des sentiers battus opteront pour novembre ou mars, saisons creuses où l’Angleterre se révèle plus intimiste, malgré des averses fréquentes.
L’hiver (décembre-janvier) captive par son ambiance féerique (marchés de Noël à York ou Bath), mais les journées raccourcies (le soleil se couche vers 15h30 en décembre) limitent les visites. La neige reste rare sauf dans le Nord et en altitude.
Quel décalage horaire ?
Une heure de décalage horaire. Quand il est 12 heures à Paris, il est donc 11 heures à Londres.
Que mettre dans la valise pour partir en Angleterre ?
J’ai envie de vous dire : tout dépend de la saison à laquelle vous souhaitez vous y rendre. Des vêtements superposables en couches fines permettent de composer avec les brusques écarts de température, tandis qu’une veste résistante aux intempéries s’impose comme rempart contre les averses soudaines. En clair, n’oubliez pas de vous couvrir. Surtout si vous y allez l’hiver. Il fait froid et humide, voire très froid et humide !
Quels souvenirs acheter en Angleterre ?
L’Angleterre regorge d’objets singuliers. Les amateurs de littérature pourront dénicher des éditions anciennes chez les bouquinistes de Hay-on-Wye, tandis que les férus d’histoire s’attarderont sur des reproductions de cartes victoriennes ou des médailles militaires antiques. Les distilleries artisanales proposent des gins infusés de baies locales bien plus intéressants que les bouteilles duty-free, et les fromagers affinés comme le Stilton ou le Cheddar fermier valent le détour malgré les contraintes d’exportation.
Les amateurs de thé trouveront des blends exclusifs chez les négociants historiques de Londres, où les mélanges d’Earl Grey prennent des accents inattendus. Les créateurs locaux travaillent le tweed et le cachemire dans des ateliers confidentiels, offrant des écharpes aux motifs inspirés des paysages des Cotswolds. Les brocantes regorgent de porcelaines Wedgwood aux motifs botaniques introuvables ailleurs, et les amateurs de jardinage rapporteront des graines de cultivars anglais rares, soigneusement emballées pour survivre au voyage.
Les jouets en bois fabriqués dans le Lake District ou les couteaux de Sheffield héritiers d’un savoir-faire séculaire constituent des alternatives aux souvenirs standardisés. Les amateurs de musique chineront des vinyls pressés par des labels indépendants britanniques, tandis que les gourmets opteront pour des chutneys maison ou du miel de bruyère récolté dans les landes du Yorkshire. Même les aéroports dissimulent des pépites comme des parfums inspirés des jardins anglais ou des miniatures de whisky single malt vieilli en fûts de chêne anglais.
Peut-on boire l'eau du robinet ?
L’eau du robinet en Angleterre est parfaitement potable et fait l’objet de contrôles sanitaires stricts, répondant aux normes européennes. Sa composition varie selon les régions : calcaire dans le Sud-Est, plus douce en Écosse ou au Pays de Galles, mais toujours sans risque pour la santé. Les Anglais la consomment quotidiennement, bien que certains foyers utilisent des carafes filtrantes pour en atténuer le goût chloré occasionnel.
Les visiteurs noteront une particularité : les robinets britanniques sont souvent séparés en deux (un pour l’eau chaude, un pour l’eau froide), héritage des anciens systèmes de plomberie. L’eau chaude provient généralement d’un réservoir et n’est pas destinée à la consommation directe. Seul le jet froid doit être bu, sauf indication contraire (très rare dans les logements modernes).
Et les toilettes, c'est comment ?
Les établissements payants (centres commerciaux, gares récentes, musées) maintiennent généralement des standards corrects grâce à un personnel dédié et des tournées de nettoyage fréquentes. Les fameux “public conveniences” municipaux, ces vestiges de l’époque victorienne parfois encore en service, oscillent entre curiosité architecturale et cauchemar hygiénique – leurs cabines en fonte ouvragée dissimulent trop souvent des sanitaires fatigués.
Les pubs et restaurants appliquent une politique variable : les enseignes haut de gamme rivalisent de savons artisanaux et de serviettes en tissu, quand certains bars populaires négligent l’entretien après 22h. Une règle empirique : plus l’établissement sert de nourriture, plus ses toilettes seront entretenues. Les aires d’autoroute, malgré leur tarif parfois prohibitif (jusqu’à 1£), surprennent par leur propreté méticuleuse due à des systèmes automatisés.
Peut-on voyager avec des enfants ?
Oui, bien entendu. Attention, les mineurs voyageant seuls ou avec un seul parent doivent présenter une autorisation parentale notariée, une formalité souvent ignorée mais systématiquement vérifiée. Les familles binationales sont particulièrement concernées par cette mesure visant à lutter contre les enlèvements internationaux.