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Campeche, de l’ancienne cité maya à la ville coloniale, la perle du Yucatán

Pourquoi visiter Campeche ?

Campeche, capitale de l’État éponyme dans la péninsule du Yucatán, est une destination authentique qui allie histoire coloniale, patrimoine maya et atmosphère paisible. Campeche incarne l’équilibre parfait entre exploration culturelle et détente, loin des sentiers battus. Son héritage colonial, ses trésors mayas méconnus et son atmosphère sereine en font une étape incontournable pour qui cherche l’âme authentique du Mexique

Centre historique UNESCO :
Seule ville fortifiée du Mexique, son centre colonial classé à l’UNESCO dévoile des remparts du XVIIᵉ siècle, des bastions (comme le Baluarte San Francisco), et des rues aux façades colorées. Ces fortifications témoignent de sa lutte contre les pirates.

Porte d’entrée vers la civilisation maya :
Proche de sites archéologiques majeurs comme Edzná (pyramide à 5 étages et système hydraulique sophistiqué) et Calakmul (en pleine réserve de biosphère), Campeche révèle l’ingéniosité maya loin des foules touristiques.

Authenticité préservée :
Moins fréquentée que Mérida ou Cancún, la ville offre une ambiance locale : ruelles pavées animées le soir (Calle 59), couchers de soleil sur le Malecon (promenade maritime), et marchés traditionnels.

Gastronomie riche :
Savourez des spécialités comme les pan de cazón (tortillas au requin), les crevettes à la noix de coco, ou le cochinita pibil (viande de porc marinée), influencées par les traditions mayas et coloniales.

Comment visiter Campeche ?

Itinéraire recommandé (2-3 jours)
– Jour 1 : Cœur colonial
– Explorez la Plaza de la Independencia, la cathédrale baroque, et la Casa no6 (maison coloniale restaurée).
– Promenez-vous sur les remparts du Baluarte San Francisco pour une vue panoramique.
– Dînez sur Calle 59, piétonne et bordée de restaurants, puis assistez au spectacle son et lumière à la Puerta de Tierra.

– Jour 2 : Patrimoine maya
– Visitez Edzná (à une heure en colectivo depuis le marché : trajet ~45 pesos) pour admirer la Pyramide des Cinq Étages et son système hydraulique. Prévoir anti-moustiques et eau !
– Retour à Campeche pour le musée d’Architecture maya (Baluarte de la Soledad) et une balade au coucher de soleil sur le Malecon.

– Jour 3 : options variées
– Plage : direction Sabancuy (1h30) pour une pause détente.
– Aventure : grottes de Xtacumbilxunaan (légendes mayas) ou réserve de Celestún (flamants roses).
– Culture : village de Becal pour l’artisanat de chapeaux en jipi-japa.

Où dormir ?
– Hacienda Puerta Campeche (hacienda coloniale avec piscine).
– Hotel Plaza Colonial (emplacement central).
– Melisa Hostal (auberge avec piscine).

Accès : bus depuis Mérida (2 heures) ou Cancún. Location de voiture pratique pour les sites alentour (agence francophone TouraCancun conseillée).
– Centre historique à pied, colectivos pour Edzná, taxis pour le Malecon.

Campeche, de l’ancienne cité maya à la ville coloniale, la perle du Yucatán

Samedi 7 février. Voyage plutôt agréable dans le bus de nuit. Gros dodo et réveil très matinal… Et pour cause, il est à peine 5 heures du mat quand on débarque à la gare routière de Campeche. Pas sûr que notre hôtel soit chaud pour nous donner la chambre que nous avons réservée… pour la nuit suivante ! Bon, tant pis, on tente le coup quand même. Le temps de prendre à l’avance nos billets pour Cancun, prochaine étape de notre périple, et on grimpe dans un taxi, direction le centre-ville.

Hôtel Mission America. Quatre étoiles en plein cœur de Campeche. La classe internationale… Sauf que… Le type de la réception ne veut rien savoir. Pas question de nous donner notre chambre de si bon matin, il faudra attendre au moins 15 heures. Et merde.

Bon, du coup, on négocie quand même le droit de laisser nos bagages dans la salle de la réception, puis on squatte les deux sièges du hall. Ok, l’idée c’est de se reposer un peu en attendant que le jour se lève et que les premiers cafés ouvrent leurs portes. Pablo, derrière la réception nous regarde de travers… Ok, on fait profil bas et on attend que le temps passe.

Le jour se lève enfin et on peut alors quitter l’hôtel pour aller déjeuner. À peine sorti, on comprend aussitôt pourquoi Campeche a été inscrite au patrimoine mondial de l’humanité. Quelle belle ville, vraiment ! Certes les Indiens du Chiapas ont déserté les rues, mais on découvre une jolie cité coloniale où ses rues en damier présentent aux visiteurs des façades colorées aux tons pastel. Des sculptures se dressent à chaque coin de rue. Sur un banc, contre un mur, ici, un pirate, là, un pêcheur. Le ton artistique de la ville est une belle réussite.

Mais le meilleur reste à venir : à gauche, en allant vers la mer, on croise les murs épais des remparts. Campeche, ancien bastion espagnol, est la seule ville fortifiée du Mexique.

En revenant vers les fortifications, on tombe nez à nez avec la Puerta del mar. C’est par là que les équipages des bateaux entraient dans la ville.

Bon, pour fêter notre arrivée à Campeche, pas question de se priver. Du coup, on file droit vers Marganzo, l’un des meilleurs restos de la ville, pour prendre le petit-déjeuner. Serveuses en costume traditionnel, jolies nappes sur les tables, café à volonté, c’est un vrai bonheur d’être ici.

En sortant de chez Marganzo, on file faire un tour du côté du Zocalo avant de faire l’ouverture des agences de voyages. Le soleil frappe les maisons basses et colorées de la place, tandis que la cathédrale Santa Isabel dresse son clocher dans la brume du petit matin.

Vers 9 heures, les premières agences ouvrent enfin leurs portes. On en trouve une juste à côté de l’hôtel et on négocie avec elle le prix d’une journée avec chauffeur pour visiter les sites de Kabah et d’Uxmal. Rendez-vous vers 10 heures. Ok, on a maintenant tout le temps pour s’accorder une petite pause à Chocol Ha, le meilleur endroit de la ville pour déguster un chocolat chaud ou froid et des viennoiseries. Un vrai délice.

Dimanche 8 février. Bon, nous voici donc à Campeche… après une bonne nuit de sommeil. On a donc toute la matinée pour aller faire un tour à travers les rues colorées de la vieille ville. La cité, autrefois maya, fut découverte dès 1517, lors de la première expédition espagnole le long des côtes, mais elle ne fut soumise que 20 ans plus tard.

Jusqu’au XVIIIe siècle, son port fut le seul sur le Yucatan. C’est donc d’ici que partaient le bois précieux, l’or et l’argent volés aux Indiens. Du coup, Campeche attirait les convoitises… et notamment des pirates qui écumaient la mer des Caraïbes. Une raison de plus pour aller visiter le petit musée de la piraterie aménagé au pied des murailles. Puis, de là, on peut monter pour accéder au chemin de ronde des fortifications. À l’époque, la mer battait carrément les flancs des remparts. Bref, depuis le sommet des tours, on a une belle vue sur l’ensemble de la ville. Cool !

Se balader à pied à travers les artères colorées de la vieille ville est un vrai plaisir. Des statues temporaires se dressent à chaque carrefour et renforcent encore l’esthétique de la ville. Du coup, on remonte plusieurs rues entre la calle 59 et la Calle 57. Attention quand même aux trottoirs qui s’adaptent au dénivelé et qui peuvent être parfois casse-gueule ! Les maisons rivalisent de beauté avec leur façade multicolore. Une vraie claque visuelle.

Après cette belle balade matinale, on retourne vers le Zocalo, le cœur de la vieille ville, ceinturé par des maisons basses et des galeries commerçantes. Petit moment shopping. Des habitants prennent le frais à l’ombre du kiosque à musique. Des touristes s’attardent sur la place. Le petit train touristique fait le plein. Pas le temps, hélas. Musiciens et joueurs de loto s’installent dans les jardins. Des marchands ambulants tentent de nous vendre quelques souvenirs. J’adore cette place.

Sur le Zocalo, on s’attarde aussi un moment dans la cathédrale Santa Isabel, toute de blanche vêtue. J’adore son style baroque. À l’intérieur, ça chante, ça joue de la guitare, ça frappe des mains… L’Amérique du Sud, quoi…

Bien, encore une petite pause chocolat en plein cœur de la ville, puis on file ramasser nos affaires à l’hôtel Mission America. Une très longue route nous attend encore pour rejoindre Cancun, prochaine étape de notre grand voyage à travers le Mexique. Au fait, pour notre ordi, il faudra s’en passer. Paraît que le directeur de l’hôtel a visionné les images de caméra surveillance… Sans commentaire.

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