Pourquoi visiter le quartier de Saint Stephen’s Green ?
Visiter le quartier de Saint Stephen’s Green, c’est découvrir un havre de paix et d’élégance au cœur de la frénésie urbaine de Dublin. Ce vaste parc victorien, soigneusement aménagé avec ses lacs, ses pelouses et ses sentiers sinueux, offre aux Dublinois et aux visiteurs un espace de respiration et de quiétude unique. Au-delà de ses paysages bucoliques, il incarne l’histoire sociale de la ville, ayant évolué d’un terrain de chasse médiéval à un jardin public ouvert à tous grâce à la philanthropie de la famille Guinness. Se promener dans ses allées, c’est suivre les traces des générations qui s’y sont reposées et diverties.
Un secteur architectural remarquable :
L’intérêt du quartier dépasse largement les limites du parc lui-même. Il est le point central d’un secteur architectural remarquable, le Georgian Dublin. Les rues avoisinantes, comme Fitzwilliam Street et Merrion Square, sont bordées de ces célèbres maisons de ville aux portes colorées et aux façades symétriques, symboles de l’âge d’or architectural du XVIIIe siècle. Ce cadre offre une leçon d’histoire et d’esthétique en plein air, illustrant le goût et la prospérité de la bourgeoisie de l’époque. Le parc et son environnement forment ainsi un ensemble cohérent où la nature et l’architecture dialoguent harmonieusement.
Un pôle culturel et institutionnel majeur
Le quartier est également un pôle culturel et institutionnel majeur. Il est encadré par des bâtiments publics importants, tels que le Musée National d’Irlande – Archéologie, la National Gallery of Ireland, et le siège du gouvernement irlandais, Leinster House. Cette concentration d’institutions prestigieuses, toutes accessibles à quelques minutes de marche du parc, permet d’enrichir une simple balade d’une profonde dimension culturelle. Il est facile d’alterner entre le calme du jardin et la découverte de collections artistiques ou historiques de premier ordre.
Un lieu de vie
Enfin, Saint Stephen’s Green fonctionne comme un lieu de sociabilité et d’observation de la vie dublinoise. Aux beaux jours, ses pelouses se couvrent de groupes d’amis, de familles et de travailleurs venus pique-niquer lors de leur pause déjeuner. C’est un lieu où l’on peut ressentir le pouls de la ville, loin de l’agitation commerciale. Visiter ce quartier, c’est donc accéder à la fois à un sanctuaire de verdure, à un livre d’architecture ouvert, à un centre culturel et à un lieu de vie authentique, ce qui en fait une étape incontournable pour comprendre l’équilibre unique entre tradition et modernité qui caractérise Dublin.
Comment visiter le quartier de Saint Stephen’s Green ?
Accès et planification
Le quartier Saint Stephen’s Green est situé au sud du centre-ville de Dublin, parfaitement desservi par les transports en commun. Le parc lui-même est accessible par plusieurs entières, dont l’entrée principale sur la rue Grafton. Les lignes de bus desservant Dawson Street et Harcourt Street sont nombreuses, et la station de tram la plus proche est St Stephen’s Green sur la ligne verte. Le parc est ouvert gratuitement au public durant la journée, avec des horaires variables selon la saison (généralement de 7h30 jusqu’au crépuscule). Pour une visite agréable, privilégiez les matinées en semaine pour éviter la foule des week-ends et des heures de déjeuner.
Exploration du parc et de ses alentours
Commencez votre visite par une promenade dans le parc en suivant ses allées curvilignes. Prenez le temps d’admirer le lac aux cygnes, les ponts ornementaux et les nombreuses statues commémoratives, comme celle de James Joyce. Les bancs offrent des points de repos idéaux pour observer la vie locale. Ensuite, contournez le parc pour admirer l’architecture géorgienne environnante, en particulier les magnifiques portes colorées de Merrion Square et Fitzwilliam Square. Ces rues résidentielles calmes, avec leurs maisons symétriques et leurs jardins privés, constituent un contraste élégant avec l’animation commerciale voisine.
Points d’intérêt majeurs à proximité
La visite du quartier ne serait pas complète sans explorer ses institutions culturelles. À quelques minutes de marche se trouvent le Musée National d’Irlande (archéologie), la National Gallery et le musée d’Histoire Naturelle, tous trois en accès gratuit. La rue Grafton, artère commerçante piétonne reliant le parc au Trinity College, mérite une flânerie pour ses magasins, ses musiciens de rue et son ambiance vibrante. Pour une expérience plus tranquille, dirigez-vous vers la bibliothèque de Marsh ou la petite église St Ann sur Dawson Street, qui recèlent un charme historique discret.
Conseils pratiques :
Prévoyez au moins deux à trois heures pour explorer le parc et ses environs immédiats. Si vous visitez en été, achetez un déjeuner à emporter dans un des nombreux cafés alentour pour un pique-nique sur les pelouses. Pour les amateurs de photographie, la lumière de fin d’après-midi est idéale pour capturer la beauté des bâtiments géorgiens.
Dublin, autour du quartier Saint Stephen's Green
Vendredi 25 novembre. Nuit de merde. Sommeil léger. Fatigue et courbatures. Qu’importe. Bien décidé à me lever de bonne heure pour rattraper le temps perdu de la veille et visiter Dublin de jour. Levé à 8 heures. Petit-déjeuner rapide au Harrington Hôtel. Je sors. Chouette alors ! Soleil éclatant du petit matin. Heureusement, la ville n’est pas grande, et c’est au pas de charge que je pars visiter le vieux Dublin.
De vastes demeures géorgiennes bordent les rues. J’adore ces maisons de briques rouges ou de couleurs vives, ces escaliers bas extérieurs qui mènent aux sous-sols, les grilles de fer forgé et les marquises qui ressortent des façades. Je remonte encore une fois Harcourt Street et passe à travers les jardins merveilleux de Saint-Stephen’s Green.
Quelques jolies maisons couvertes de lierre longent cette belle place géorgienne. Mais que dire des jardins ! Un havre de paix pour les étudiants du Trinity College. Promenade agréable à travers les allées et les parterres fleuris, les pelouses, les canards. Bancs, statues, bustes et fontaines complètent cette impression de tranquillité.
La promenade le long du lac peuplé de canards est magique.
Dans l’angle de Grafton Street se dresse une arche célébrant les morts irlandais de la guerre de Boers en Afrique du Sud (1901). À quelques mètres de là, un mémorial est dédié à O’Donovan Rossa, leader nationaliste irlandais qui passa quinze années de sa vie aux fers dans les geôles anglaises. Plus loin encore, c’est un buste de Constance Markiewicz, une des héroïnes de l’insurrection de Pâques, en 1916.