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Irlande – Toutes mes astuces et conseils

Table des matières

Quel itinéraire ?

Sicile

1er jour – Palerme – Quattro Canti – Giardino Garibaldi – Port.

2e jour : Palerme : Chiesa Santa Maria Caterina Vergine – Chiesa Gesu – Vieille ville – Cathédrale – Jardins de la villa Bonano – Palais des Normands et chapelle Palatine – Piazza Marina – Chiesa de la Pieta – Foro Umberto 1er.

3e jour : Santa Maria Nuova de Monreale – Les ruines de Segeste – L’ancienne cité grecque de Sélinonte

4e jour : Sur les hauteurs d’Erice – Agrigente –

5e jour – Piazza Armerina et  la villa Casale – Syracuse.

6e jour – Catane – Sur les pentes de l’Etna.

7e jour – La vieille ville de Taormina – Le théâtre antique – Baie de Taormina.

Italie du Nord

1er jour – Ruine antiques de Suse – Sacre di San Michele – Visite de Turin.

2e jour : Santuario di Vicoforte à Mondovi – Visite de Gênes.

3e jour : Visite de Pise – Visite de Lucques.

4e jour : Parc des Cinq Terres.

5e jour – Visite de Parme – Visite de Modène – Visite de Mantoue.

6e jour – Château de Fontanellato – Visite de Piacenza – chartreuse de Pavie.

7e jour – Tour du lac de Côme.

8e jour – Tour du lac Majeur – Santuario di Oropa.

Florence

1er jour – Arrivée à Florence: visite du duomo.

2e jour – Palais des offices – Piazza della Signora – Ponte Vecchio et rives de l’Arno – Les collines de Florence – Baptistère – Galleria della Academia – Place San Marco

3e jour – Museo del Borgelo – Piazza Santa Croce

Venise

1er jour. – Arrivée à Venise en soirée – Cannaregio et le ghetto juif – Du Grand Canal à San Marco

2e jour. – Le long du Grand Canal – Piazza San Marco – Le palais des Doges – Pont des Soupirs – Quais de Schiavoni – Campanile San Marco – Basilique San Marco – Musée Correr – Procuratie – Chiesa Santo Stefano – Pont de l’Accademia – Santa Maria della Salute – Pointe della Dogana – Musée Guggenheim – Musée de l’Accademia.

3e jour. – Quartier San Polo – Scolla Grande di San Rocco – Pont et quartier du Rialto – San Marco – La lagune – Quartier du Castello – Tour en gondole.

4e jour. – San Giorgio Maggiore – Pont de l’Accademia – Quartier de la Salute – Dorseduro – Santa Croce.

Comment se rendre en Irlande depuis la France et à quel prix ?

Se rendre en Irlande depuis la France : les options principales

L’avion est le moyen de transport le plus rapide et le plus direct pour relier la France à l’Irlande. Des vols réguliers au départ de Paris (Charles de Gaulle et Orly) sont proposés par des compagnies comme Air France et Aer Lingus. De nombreuses villes de province, notamment Marseille, Nice, Bordeaux, Lyon et Nantes, sont également desservies par des vols directs, souvent opérés par des compagnies low-cost comme Ryanair. La durée du vol est d’environ deux heures pour un trajet Paris-Dublin. Les principaux aéroports d’arrivée en Irlande sont Dublin, mais aussi Cork, Shannon et Knock, ce dernier étant pratique pour explorer la côte ouest.

Une alternative au voyage aérien est le ferry, une option particulièrement intéressante si vous souhaitez voyager avec votre propre véhicule. Les traversées directes partent des ports français de Cherbourg et de Roscoff à destination de Cork et de Rosslare. La durée de la traversée varie de quatorze à dix-huit heures, selon le port de départ et d’arrivée. Il existe également une autre formule qui consiste à prendre un ferry pour l’Angleterre, puis à traverser le pays pour embarquer sur un second ferry depuis le Pays de Galles (comme Holyhead) vers Dublin. Bien que plus long, cet itinéraire combiné peut s’avérer économique et offre la possibilité de découvrir une partie du Royaume-Uni lors du même voyage.

Estimer le coût de son voyage

Le prix des billets d’avion varie considérablement en fonction de la saison, de la flexibilité des dates et du délai de réservation. En s’y prenant plusieurs mois à l’avance et en voyageant en semaine hors saison estivale, il est possible de trouver des billets aller-retour entre 50 et 100 euros avec une compagnie low-cost. Pour des vols plus flexibles ou pendant les vacances scolaires, les tarifs se situent généralement entre 150 et 300 euros aller-retour. Les réservations de dernière minute et les périodes de forte affluence, comme la Saint-Patrick ou Noël, peuvent faire grimper les prix bien au-delà de 350 euros.

Pour le ferry, le coût dépend principalement de la longueur du véhicule, du nombre de passagers et du type de cabine choisi. Une traversée simple pour une voiture standard avec deux passagers et sans cabine privée peut coûter entre 200 et 400 euros. L’ajout d’une cabine pour la nuit augmente naturellement le prix. Il est crucial de comparer le coût total d’un voyage en ferry (incluant le carburant pour rejoindre le port) avec celui d’un vol auquel on ajouterait la location d’une voiture sur place, pour déterminer l’option la plus avantageuse.

Quelques conseils pour optimiser son budget

Pour obtenir les meilleurs prix, que vous choisissiez l’avion ou le ferry, la réservation plusieurs mois à l’avance reste la stratégie la plus efficace. La flexibilité sur les dates de voyage est également un atout majeur ; voyager un mardi, un mercredi ou un jeudi est presque toujours moins cher que de partir un vendredi ou un week-end. Pour l’avion, il est judicieux de comparer les prix au départ de différentes villes françaises, un trajet en train pour rejoindre un aéroport proposant un vol moins cher pouvant représenter une économie globale. Pour le ferry, les compagnies proposent souvent des offres promotionnelles en début de saison qu’il convient de surveiller.

Pourquoi se déplacer en Irlande en voiture ?

Se déplacer en Irlande en voiture est souvent considéré comme la meilleure façon de découvrir l’âme authentique du pays, au-delà des sites touristiques majeurs. La liberté qu’offre la voiture est inégalée ; elle vous permet de créer votre propre itinéraire, de vous arrêter dans un petit pub de campagne au charme imprévu, de suivre une route côtière qui semble mener nulle part ou de passer une heure de plus à contempler un paysage qui vous a captivé. Cette flexibilité est précieuse dans un pays où la météo change rapidement et où une brume soudaine peut rendre un lieu mystique, ou où un rayon de soleil inattendu peut vous donner envie de profiter plus longtemps d’une plage déserte.

L’accès aux régions les plus sauvages et les plus spectaculaires de l’Irlande est grandement facilité par la voiture. Les paysages emblématiques, comme les péninsules reculées du Ring of Kerry ou du comté de Donegal, les routes côtières du Wild Atlantic Way ou les vallées secrètes du comté de Wicklow, sont parcourus par des transports en commun de manière très limitée. Une voiture vous ouvre les portes de ces joyaux, vous permettant de découvrir des plages isolées, des sentiers de randonnée peu fréquentés et des sites historiques perdus dans la lande, que très peu de visiteurs ont la chance de voir.

Conduire sur des routes étroites et sinueuses, négocier le passage avec un mouton nonchalant ou s’arrêter pour laisser passer un tracteur, c’est participer à la réalité quotidienne du pays. Cela oblige à ralentir, à observer et à apprécier les détails du paysage et les rencontres fortuites. C’est lors de ces arrêts imprévus dans un village que l’on peut engager une conversation dans un magasin local ou découvrir un festival de rue qui n’était pas mentionné dans les guides.

Enfin, d’un point de vue pratique, la voiture est souvent plus économique pour les familles ou les petits groupes. Elle permet de transporter ses bagages facilement, de faire ses courses dans des supermarchés locaux pour pique-niquer et de choisir un hébergement en dehors des centres-villes, souvent meilleur marché. Bien que la conduite à gauche et la nature des routes puissent sembler intimidantes au début, elles font partie intégrante de l’aventure et deviennent rapidement une seconde nature, transformant le simple déplacement en une partie mémorable du voyage.

Comment se déplacer en transport en commun en Irlande ?

Bus : la colonne vertébrale du réseau
Le bus est le mode de transport public le plus étendu en Irlande. La compagnie nationale Bus Éireann opère un vaste réseau qui relie la plupart des villes et des villages à travers le pays. Ses services interurbains sont fiables et relativement confortables. Pour les trajets plus longs ou entre des villes spécifiques, des compagnies privées comme Citylink, GoBus ou AirCoach proposent des liaisons souvent plus rapides et parfois moins chères, notamment sur des axes très fréquentés comme Dublin-Galway, Dublin-Cork ou les liaisons vers les aéroports. Dans les zones rurales, le service Local Link (anciennement Rural Transport) assure des trajets essentiels pour désenclaver les petits villages, mais les horaires peuvent être très limités.

Train : confortable mais limité géographiquement
Le réseau ferroviaire irlandais, géré par Iarnród Éireann (Irish Rail), est limité mais confortable et pittoresque. Il est idéal pour les liaisons principales entre les grandes villes. Les lignes les plus utiles pour les touristes sont celles qui relient Dublin à Cork, Galway, Limerick, Waterford et Tralee (pour le Ring of Kerry). Le trajet le plus spectaculaire est sans doute la ligne de l’Ouest qui longe la côte entre Dublin et Galway, offrant de magnifiques vues sur la baie de Galway. Il est important de noter que de nombreuses régions côtières populaires, comme la péninsule de Dingle ou la côte du comté de Clare, ne sont pas desservies par le train. Il est conseillé de réserver ses billets en ligne à l’avance pour obtenir les meilleurs prix.

Transports urbains et solutions régionales
Dublin possède un réseau de transport urbain bien développé, comprenant le tramway (LUAS avec deux lignes), le train de banlieue (DART qui longe magnifiquement la côte) et de nombreux bus. Pour Cork, Galway et Limerick, le bus est le principal mode de transport en commun. Pour explorer une région spécifique sans voiture, une combinaison de train et de bus est souvent nécessaire. Par exemple, pour visiter les falaises de Moher, on peut prendre un train jusqu’à Galway ou Limerick, puis un bus direct (comme ceux de Bus Éireann ou de compagnies privées comme Doolin Express) jusqu’au site.

Conseils pratiques :
Pour les longs trajets, comparez toujours les prix et les temps de parcours entre le train et le bus, les compagnies privées étant parfois plus avantageuses. Investir dans une carte de réduction comme la Leap Card (valable sur les bus et trains dans les zones urbaines et interurbaines) peut faire réaliser des économies significatives par rapport à l’achat de billets individuels. La carte de train Trekker de 4 jours peut aussi être intéressante pour une exploration régionale. La fréquence des services diminue considérablement le soir et le week-end, surtout en zone rurale, il est donc crucial de planifier soigneusement ses horaires à l’avance pour éviter de se retrouver bloqué. Enfin, soyez toujours préparé à des retards possibles, la circulation ou des travaux pouvant affecter les horaires, surtout pour les bus.

Quelles sont les formalités pour voyager en Irlande ?

Pour les ressortissants français et européens, une carte d’identité nationale ou un passeport en cours de validité est obligatoire. Bien que l’Irlande fasse partie de l’Union européenne, elle n’appartient pas à l’espace Schengen. Les contrôles d’identité sont systématiques à l’arrivée. Votre document doit être valide pendant toute la durée de votre séjour. 

Comment respecter les règles de stationnement ?

Les lignes jaunes continues en bordure de rue sont à interpréter avec une grande prudence : une ligne jaune simple interdit généralement le stationnement pendant certaines plages horaires indiquées sur les panneaux d’appoint, tandis qu’une double ligne jaune signifie une interdiction totale de stationner à toute heure. Il est crucial de lire attentivement les panneaux rectangulaires blancs et noirs qui précisent les heures et les conditions, car elles peuvent varier même sur de courtes distances.

Le stationnement dans les centres-villes et les zones très fréquentées est presque toujours payant et limité dans le temps. Ces zones, appelées “Pay & Display”, exigent d’acheter un ticket à une borne et de le placer bien en évidence derrière le pare-brise. Les durées maximales de stationnement sont strictement indiquées et les contrevenants s’exposent à des amendes sévères. De nombreuses villes irlandaises utilisent également des applications mobiles comme “ParkbyPhone” pour payer son stationnement, une option souvent plus pratique que les bornes physiques.

L’utilisation correcte du disque de stationnement, ou “disc parking”, est essentielle dans de nombreuses villes et villages plus petits. Dans ces zones, le stationnement est gratuit mais limité à une durée déterminée, par exemple 30 minutes, une ou deux heures. Vous devez obligatoirement régler votre disque sur l’heure de votre arrivée et le positionner clairement visible sur votre tableau de bord. Ne pas le faire ou dépasser le temps imparti est considéré comme une infraction.

Il est absolument interdit de se garer ne serait-ce que partiellement sur un trottoir, sauf indication contraire explicite. Cette règle, strictement appliquée, vise à garantir la sécurité des piétons, notamment des personnes à mobilité réduite et des parents avec poussettes. De même, il faut éviter de se garer à moins de cinq mètres d’un passage piéton, près d’une bouche d’incendie ou dans une rue où votre véhicule pourrait gêner la circulation des bus. En cas de doute, il est toujours plus sûr de chercher un parking public payant, souvent indiqué par un grand “P” bleu, qui vous évitera tout risque de contravention ou de mise en fourrière.

Comment louer une voiture en Irlande ? Et à quel prix ?

Démarches et conditions de location
Pour louer une voiture en Irlande, vous devez être titulaire d’un permis de conduire national en cours de validité depuis au moins un an, et être âgé de 21 ans minimum (25 ans pour certaines catégories de véhicules). Les conducteurs de moins de 25 ans se voient souvent appliquer un supplément jeune conducteur. Votre passeport ou carte d’identité sera exigé, ainsi qu’une carte de crédit à votre nom pour la caution de sécurité. Il est crucial de vérifier que votre assurance personnelle ou la carte de crédit utilisée ne couvre pas déjà le véhicule, car les loueurs proposent systématiquement des options d’assurance complémentaire.

Processus de réservation et choix du véhicule
Il est fortement recommandé de réserver votre véhicule plusieurs semaines à l’avance, surtout en haute saison, via les sites comparateurs ou directement auprès des agences internationales et locales. Le choix de la taille de la voiture doit se faire en fonction de votre itinéraire ; une petite citadine est idéale pour les routes étroites et sinueuses des campagnes, tandis qu’un SUV offre plus de confort pour les longs trajets mais peut se révéler encombrant. Vérifiez si la location inclut le kilométrage illimité, ce qui est essentiel pour explorer le pays sans contrainte.

Coût moyen et frais supplémentaires
Le prix d’une location de voiture varie considérablement selon la saison, la durée et la taille du véhicule. Pour une location d’une semaine en basse saison, comptez entre 200 et 350 euros pour une citadine. En juillet ou août, ce tarif peut facilement doubler. Il faut ajouter à cela des frais inévitables comme l’assurance complète, qui ajoute 50 à 150 euros par semaine, et le supplément pour un second conducteur. La caution, bloquée sur votre carte, peut s’élever de 1 000 à 2 000 euros. N’oubliez pas de budétiser le carburant, sensiblement plus cher qu’en France.

Conseils pratiques à la remise et la restitution
Lors de la remise des clés, inspectez minutieusement le véhicule et notez le moindre accroc sur le contrat ou via des photos. Vérifiez le niveau de carburant et exigez un plein au départ pour éviter des frais exorbitants à la restitution. Prévoyez de rendre la voiture avec le réservoir plein. Soyez particulièrement vigilant sur les routes irlandaises, où la conduite se fait à gauche et où de nombreux chemins ruraux sont étroits. Souscrire à l’assurance tous risques est un investissement prudent pour voyager l’esprit serein. Enfin, certains loueurs interdisent de traverser la frontière vers l’Irlande du Nord avec le véhicule ; renseignez-vous au moment de la réservation.

Voyager en bus en Irlande, une bonne solution alternative ?

Voyager en bus en Irlande représente une excellente solution alternative à la voiture pour de nombreux voyageurs, notamment ceux qui souhaitent éviter le stress de la conduite à gauche et se concentrer sur les paysages. Cette option est particulièrement adaptée pour relier les villes principales et les grandes régions touristiques, mais elle révèle aussi ses limites dès que l’on souhaite s’aventurer dans des zones rurales ou explorer des sites isolés.

Le réseau de bus irlandais, principalement porté par la compagnie nationale Bus Éireann, est étendu et relie la plupart des villes et des villages de taille significative. Des compagnies privées comme Citylink, GoBus ou AirCoach viennent compléter ce réseau sur les axes les plus fréquentés, comme les liaisons entre Dublin, Galway, Cork ou Killarney. Ces services privés offrent souvent des cars plus modernes, avec la climatisation et le Wi-Fi, et peuvent être plus rapides que le réseau national. Pour un voyageur souhaitant découvrir les grandes villes et les sites incontournables comme les falaises de Moher (desservies par bus depuis Galway ou Limerick), le bus est non seulement viable mais aussi très pratique.

L’un des principaux avantages du bus est son coût, souvent bien inférieur à la location d’une voiture, surtout si l’on prend en compte le prix de l’essence et les assurances. Les billets achetés à l’avance en ligne peuvent proposer des tarifs très attractifs. De plus, voyager en bus vous libère de la contrainte de la navigation et de la recherche de stationnement, vous permettant de profiter pleinement des paysages verdoyants et des côtes sauvages qui défilent derrière la vitre.

Cependant, la liberté offerte par le bus a ses limites. Dès que l’on quitte les axes principaux, la fréquence des services diminue radicalement, surtout le week-end et en basse saison. Explorer la péninsule de Dingle, le comté de Donegal ou les recoins du Connemara devient un exercice de patience qui nécessite une planification minutieuse, voire impossible pour certains itinéraires. Le bus vous dépose au centre d’un village, mais rarement au début du sentier de randonnée ou à la plage isolée que vous rêvez de découvrir.

Et le train, c'est comment ? Est-ce vraiment une bonne idée ?

Le train irlandais est un excellent outil pour le squelette de votre voyage. Utilisez-le pour les grandes liaisons, et combinez-le avec des bus locaux, des excursions organisées ou même la location d’une voiture pour quelques jours dans une région spécifique (comme le Kerry ou le Donegal) pour obtenir la liberté nécessaire à une exploration approfondie. Cette combinaison « train + bus/voiture » est souvent la clé d’un voyage réussi en Irlande.

Le train pour les liaisons principales : confortable et pittoresque
Le réseau ferroviaire, géré par Iarnród Éireann (Irish Rail), est idéal pour relier les grandes villes entre elles. Les liaisons comme Dublin-Cork, Dublin-Galway, Dublin-Limerick ou Dublin-Belfast (en Irlande du Nord) sont efficaces, ponctuelles et confortables. Les voitures sont modernes, avec des espaces bagages, des prises de courant et souvent un wifi gratuit. Le trajet le long de la côte entre Dublin et Galway est particulièrement spectaculaire, offrant de magnifiques vues sur la baie de Galway. Pour ces trajets, le train est sans conteste une excellente idée, vous évitant le stress de la conduite et les embouteillages.

Les limites du réseau : un maillage géographique incomplet
La principale faiblesse du train irlandais est son manque d’étendue. Le réseau est essentiellement radial, partant de Dublin comme un étoile. De nombreuses régions emblématiques ne sont tout simplement pas desservies. Vous ne pourrez pas atteindre en train la péninsule de Dingle, le comté de Donegal, la côte du Connemara dans son intégralité, ou encore la majestueuse Chaussée des Géants. Même des sites très touristiques comme les falaises de Moher ou Killarney nécessitent de prendre un bus complémentaire depuis la gare ferroviaire la plus proche. Si votre itinéraire sort des sentiers battus, le train seul sera insuffisant.

Comparaison coût et flexibilité avec le bus
Sur le plan financier, le train est généralement plus cher que le bus, surtout si vous n’achetez pas vos billets à l’avance. Les compagnies de bus comme Bus Éireann ou les opérateurs privés desservent un réseau beaucoup plus dense et sont souvent la seule option pour de nombreuses zones rurales. Le bus est donc plus flexible et économique, mais le train est indéniablement plus confortable pour de longs trajets et offre une expérience plus paisible.

Prendre un taxi ? Hors de prix !

Pour de très courtes distances ou des situations bien précises, ils conservent une utilité. Par exemple, pour se rendre de l’aéroport de Dublin à son hôtel en centre-ville avec de lourdes valises, ou pour rentrer tard le soir après un concert lorsque les bus ont cessé de circuler, le taxi offre un gain de temps et de confort non négligeable. Dans ces cas précis, le coût, bien qu’élevé, peut être justifié.

Les VTC et compagnies comme Uber ou Bolt sont-ils une bonne alternative ?

Leur principal atout : la transparence et la simplicité
Contrairement aux taxis où la course peut parfois réserver des surprises, les applications de VTC affichent le prix final ou une fourchette précise avant même que vous ne confirmiez la réservation. Cela vous permet de maîtriser votre budget sans mauvaise surprise. Le paiement est entièrement électronique, via l’application, ce qui évite les transactions en cash et les problèmes de monnaie.

Disponibilité et couverture géographique
Les VTC sont très bien implantés dans les grandes villes comme Dublin, Cork, Galway et Limerick. Vous trouverez une voiture en quelques minutes, même en heure de pointe. En revanche, leur disponibilité se réduit considérablement dès que vous quittez les centres urbains. Dans les zones rurales, les villages ou même en périphérie des villes, il peut être très difficile, voire impossible, de trouver un VTC. Dans ces cas, le taxi traditionnel, que l’on trouve aux stations dédiées, reste la seule option.

Un rapport qualité-prix généralement avantageux
Pour les trajets en ville, les VTC sont souvent 10% à 30% moins chers que les taxis pour une qualité de service équivalente, voire supérieure (voitures souvent plus récentes). Cependant, lors des pics de demande (heures de pointe, très mauvais temps, fins de soirée, événements), la tarification dynamique (“surge pricing”) peut s’enclencher et rendre les courses momentanément très onéreuses, parfois plus chères qu’un taxi. Il faut alors être patient ou marcher de quelques rues pour sortir de la zone de forte demande.

Le permis international est-il obligatoire pour rouler en Irlande ?

Non, le permis international n’est pas obligatoire pour conduire en Irlande avec un permis de conduire français en cours de validité. Le permis français, délivré après 2013 et conforme au modèle européen, est pleinement reconnu pour la location de véhicules et la conduite sur le territoire italien, y compris en Sicile et en Sardaigne.

Se loger en Irlande, à l'hôtel, combien ça coûte ?

Les hôtels standards et chaînes internationales
Pour un hôtel trois étoiles standard en ville (comme ceux des chaînes Jurys Inn, Travelodge ou Ibis), il faut compter entre 100 et 180 euros la nuit pour une chambre double. À Dublin, les prix sont systématiquement dans la fourchette haute, voire au-delà. Un hôtel quatre étoiles dans la capitale ou dans des villes très touristiques comme Galway ou Killarney démarre facilement à 200-300 euros la nuit, surtout en haute saison. Les prix grimpent en flèche lors de grands événements ou de week-ends festifs.

Les Bed & Breakfast (B&B) : l’alternative typique
Les B&B sont une institution en Irlande et souvent un excellent rapport qualité-prix. Ils offrent une expérience plus authentique, avec un copieux petit-déjeuner irlandais inclus. Dans les campagnes ou les petites villes, les prix pour une chambre double se situent entre 80 et 120 euros la nuit. Dans les zones très prisées comme le Ring of Kerry ou la côte ouest, il faut s’attendre à payer entre 100 et 150 euros. Il est crucial de réserver longtemps à l’avance, car les meilleurs B&B affichent complet des semaines, parfois des mois, avant l’été.

Les auberges de jeunesse (Hostels)
Pour les voyageurs solos ou ceux avec un budget serré, les auberges de jeunesse sont la solution la plus économique. Un lit en dortoir coûte entre 20 et 35 euros, tandis qu’une chambre privée simple ou double se négocie entre 70 et 100 euros. La qualité est généralement bonne, avec des établissements modernes et bien entretenus comme ceux du réseau Isaacs ou Generator à Dublin.

Conseils pour maîtriser son budget
La saison est le facteur qui influence le plus les prix. En haute saison (juin à août), tous les prix explosent. Pour faire des économies, privilégiez la mi-saison (avril-mai ou septembre-octobre). La réservation plusieurs mois à l’avance est le seul moyen de sécuriser un bon prix et d’avoir du choix. Enfin, pour un séjour en ville, vérifiez si le petit-déjeuner est inclus ou s’il est plus économique de le prendre à l’extérieur, et méfiez-vous des frais de stationnement payant dans les hôtels en centre-ville.

Se loger en Irlande, chez l'habitant en résidence type Airbnb, combien ça coûte ?

Pour une chambre privée chez l’habitant, où vous partagez les parties communes avec les résidents, les prix démarrent aux alentours de 50 à 70 euros la nuit dans une ville comme Cork ou Galway. À Dublin, comptez plutôt 70 à 100 euros pour une chambre simple ou double. Cette option inclut souvent des échanges avec vos hôtes et parfois des petits-déjeuners simples, ce qui en fait un bon rapport qualité-prix.

Un logement entier (appartement ou maison) est évidemment plus cher, mais offre une intimité et une autonomie totale. En zone rurale ou dans des villes secondaires, on peut trouver des cottages ou petits appartements à partir de 80-100 euros la nuit. Pour un appartement une chambre dans le centre de Dublin, les prix démarrent rarement en dessous de 130-150 euros et peuvent facilement dépasser 200 euros en haute saison. Les propriétés avec un charme particulier, comme un cottage au bord de la mer ou une maison avec vue sur les collines, verront leurs tarifs s’envoler en conséquence.

La saisonnalité est un facteur crucial. Pendant l’été (juin à août) et les jours de fête comme la Saint-Patrick, les prix peuvent facilement doubler par rapport à l’hiver. Une réservation de dernière minute en juillet-août est souvent très coûteuse et sujette à une disponibilité limitée.

Les frais supplémentaires peuvent alourdir la note. Méfiez-vous des frais de ménage (souvent 30 à 60 euros) et des frais de service de la plateforme (autour de 10-15%). Lisez toujours attentivement les commentaires pour vérifier la propreté, la fiabilité de la connexion Wi-Fi et la précision de la description.

Se loger en Italie, en auberge de jeunesse, combien ça coûte ?

Un lit en dortoir (4-8 lits) dans une ville comme Rome ou Venise coûte 25-45 € la nuit en haute saison, tandis que dans des villes comme Bologne ou Naples, les prix oscillent entre 20-35 €. En basse saison, comptez 15-25 € selon la localisation.

Les auberges indépendantes et les réseaux comme AIG (Associazione Italiana Alberghi per la Gioventù) proposent des tarifs légèrement inférieurs pour leurs membres (adhésion annuelle ~5€). Les prestations incluses varient : petit-déjeuner souvent compris, wifi généralement gratuit, mais serviettes et consignes parfois payantes.

Les prix s’envolent pendant les événements majeurs (Biennale de Venise, Salone del Mobile à Milan) où une réservation six mois à l’avance devient nécessaire. Les auberges centrales à Rome (comme celles près de la gare Termini) facturent 30-50% de plus que celles en périphérie bien desservie.

Se loger en Italie, au camping, combien ça coûte ?

Le camping en Italie est une option très abordable pour les voyageurs souhaitant profiter des paysages tout en gardant un petit budget.

Un emplacement pour deux personnes avec tente coûte généralement 15-30 € par nuit en basse saison (mai-juin, septembre), et 25-50 € en haute saison (juillet-août) sur la côte adriatique ou en Toscane.

Les régions les plus chères sont la Ligurie (Cinque Terre), les lacs du Nord (Côme, Garde) et la côte amalfitaine, où les prix dépassent souvent 40 € la nuit en été. Les zones rurales des Abruzzes ou de la Basilicate maintiennent des tarifs plus accessibles (12-20 €).

La réservation est indispensable de juin à août, surtout pour les emplacements ombragés ou avec vue mer. Les campings italiens appliquent souvent des frais de dossier (5-15 €) et exigent un passeport ou carte d’identité à l’arrivée.

Se nourrir en Italie, ça coûte combien ?

Un repas complet dans un trattoria traditionnel (antipasto, primo piatto, dolce) coûte 18-28 € par personne hors boissons, tandis qu’un dîner dans un restaurant gastronomique peut facilement atteindre 50-80 €.

La cantine économique ou les bars proposant des formules déjeuner (un plat + boisson + café) restent accessibles pour 10-15 €. Le célèbre “aperitivo” milanais (buffet inclus avec consommation) revient à 8-15 €.

Pour les repas rapides, une pizza à emporter coûte 5-9 €, un sandwich (panino) 3-6 € et une assiette de pâtes dans une échoppe 6-10 €. Les marchés alimentaires (Mercato di Sant’Ambrogio à Florence, Ballarò à Palerme) permettent de composer des pique-niques pour 8-12 € par personne.

Les supermarchés offrent les tarifs les plus bas : pâtes à 0,90-1,50 € le paquet, sauce tomate 1,50-2,50 €, mozzarella di bufala 4-7 €. Un litre d’huile d’olive de qualité démarre à 8 €.

Les boissons suivent cette échelle : expresso 1-1,50 € au comptoir, verre de vin maison 3-5 €, bouteille d’eau 1-2 €. Les gelati artisanal coûtent 2,50-4 € pour deux parfums.

Le budget quotidien raisonnable s’établit donc entre 25 € (autocuisine et restaus économiques) et 60 € (restaurants midi et soir) par personne. Les régions du Sud (Calabre, Sicile) affichent des prix 15-20% inférieurs à la Toscane ou aux grandes villes du Nord.

Quel budget pour les sorties ?

Voilà un budget qui peut facilement déraper si vous ne faites pas attention.

Pour des visites culturelles standards, comptez 15-25 € par jour avec l’entrée à un monument majeur (comme le Colisée à 16 € ou les Offices à 20 €), un audioguide (5-7 €) et une petite collation.

Les excursions organisées représentent un poste important : une journée aux Cinque Terre en train depuis Gênes coûte 30-45 € (transport + sentiers payants), tandis qu’une visite guidée des vignobles toscans avec dégustation s’élève à 60-90 €. Les croisières vers Capri depuis Naples ou Sorrente démarrent à 45 € pour une demi-journée.

Les activités nocturnes varient considérablement : un verre de vin dans un enoteca (5-8 €) contre un cocktail dans un bar rooftop de Milan (15-20 €). Les spectacles (opéra à Vérone, théâtre) oscillent entre 25 et 150 € selon la catégorie.

Un budget quotidien raisonnable pour des sorties variées, incluant une activité culturelle, un transport local et une consommation le soir, se situe donc entre 40 et 80 € par personne. Ce montant peut être réduit en profitant des gratuités (églises, premiers dimanches du mois dans les musées nationaux) ou augmenté pour des expériences exclusives comme un cours de cuisine (80-120 €) ou un vol en hélicoptère au-dessus des Dolomites (200-300 €).

Les tarifs des musées et des entrées des sites touristique sont-ils abordables en Italie ?

Les musées nationaux comme les Offices à Florence ou le Colisée à Rome appliquent des prix standards autour de 20-25 € pour l’entrée adulte, tandis que les sites régionaux comme le château de Miramare à Trieste se situent entre 8-12 €.

Le système de gratuité existe pour les moins de 18 ans (souvent étendue aux étudiants UE jusqu’à 25 ans sur justificatif), et pour tous les visiteurs lors des “domeniche al museo” (premier dimanche du mois dans les musées d’État). Les églises majeures comme Saint-Pierre de Rome ou Saint-Marc de Venise restent libres d’accès, mais certaines chapelles (Scrovegni à Padoue) ou sites archéologiques (Ostie Antica) nécessitent un billet.

La réservation en ligne est souvent indispensable pour les sites majeurs (Colisée, Chapelle Sixtine) avec des frais de réservation de 2-5 € qui s’ajoutent au prix d’entrée. Les billets combinés comme celui du Forum Romain + Palatin (16 €) ou le Pass Bologna Welcome (45 €/48h) offrent des économies significatives.

Les différences régionales sont marquées : au Sud (Sicile, Calabre), les tarifs descendent souvent à 5-10 € pour des sites comparables à ceux du Nord. Les petits musées municipaux maintiennent généralement des entrées à 3-8 €, tandis que les expositions temporaires prestigieuses (Léonard de Vinci à Milan) peuvent monter jusqu’à 30 €.

Dans l’ensemble, l’Italie reste plus abordable que d’autres destinations européennes comme le Royaume-Uni ou la Scandinavie, avec une politique tarifaire qui favorise clairement les jeunes et les familles. Un budget de 150-200 € permet de visiter l’essentiel des sites majeurs sur un séjour de 10 jours, à condition de planifier à l’avance et d’utiliser les passes régionaux.

Quels sont les meilleurs bons plans quand on visite l'Italie pour faire des économies ?

Visiter en Italie sans se ruiner est tout à fait possible en adoptant quelques astuces locales et bons plans malins.

Profitez des entrées gratuites les premiers dimanches du mois dans les musées d’État (Colisée, Pompéi) et des créneaux horaires gratuits comme les derniers dimanches au Vatican (réservation obligatoire).

Optez pour les passe régionaux : la Campania ArteCard (33€/3 jours) combine transports et accès à 5 sites majeurs, tandis que la Firenze Card (85€) évite les files mais nécessite un calcul préalable. Privilégiez les visites en début de soirée lorsque les monuments proposent des tarifs réduits (Galleria Borghese à Rome : 2€ de moins après 17h).

Utilisez le covoiturage (BlaBlaCar) pour les trajets interurbains, souvent 40% moins chers que le train, et les vélos en libre-service dans les villes comme Milan ou Turin. Mangez dans les tavole calde et les rosticcerie où un repas complet coûte 8-12€, ou achetez dans les marchés locaux (Mercato di San Lorenzo à Florence) pour composer des pique-niques.

Logez dans les couvents aménagés (80€ la nuit pour deux à Rome contre 120€ à l’hôtel) ou les agritourismes en milieu rural. Enfin, voyagez hors saison (novembre ou février) quand les hébergements baissent de 30-50% et que les sites sont accessibles sans réservation.

Parlons sécurité

Franchement, je ne me suis jamais senti en insécurité en Italie.

Les pickpockets opèrent intensément dans les lieux très fréquentés comme le Colisée à Rome, la Galleria Vittorio Emanuele à Milan ou les transports en commun bondés de Naples. Les vols à la tire sont courants dans les gares principales telles que Termini à Rome ou Centrale à Milan.

Les conducteurs doivent redoubler de prudence dans le sud du pays, où le réseau routier secondaire peut être moins bien entretenu et où la signalisation est parfois défaillante. Évitez de laisser des objets visibles dans votre véhicule, surtout dans les parkings non surveillés de Sicile ou des Pouilles.

Certains quartiers urbains méritent une attention spéciale après la tombée de la nuit : les alentours de la gare de Naples, le quartier de Ballarò à Palerme, ou certaines zones périphériques de Bologne. Les arnaques courantes incluent les “faux policiers” demandant à vérifier vos documents et argent, ou les vendeurs de billets contrefaits pour les attractions populaires.

Les manifestations politiques peuvent surgir rapidement dans les villes universitaires comme Rome ou Turin – il est prudent de s’en éloigner. En cas de vol, signalez-le immédiatement au poste de police local pour obtenir une déclaration nécessaire à votre assurance.

Surtout ne consommez pas de drogues en Italie !

La consommation de drogues en Italie est strictement interdite et sévèrement réprimée. La loi italienne (Testo Unico sugli Stupefacenti) prévoit des sanctions administratives et pénales pour toute possession, même en petite quantité. Les contrevenants risquent une suspension du permis de conduire, le retrait de leur passeport, et une interdiction de séjour sur le territoire italien.

Les contrôles policiers sont fréquents, notamment dans les lieux touristiques et les festivals. Les peines peuvent aller jusqu’à 20 ans d’emprisonnement pour trafic, et les consommateurs sont soumis à des programmes de désintoxication obligatoires. Les étrangers sont systématiquement expulsés après toute condamnation.

Les services d’urgence (112) et les hôpitaux italiens sont tenus de signaler toute suspicion de consommation aux autorités. Aucune exception n’est faite pour les touristes, et les consulats ont une capacité d’intervention limitée dans ces affaires.

Les prises électriques sont-elles les mêmes en Sicile ?

Oui. Les prises électriques suivent le standard européen de type F (ou “Schuko”), avec deux trous ronds et des encoches latérales pour la terre.

Si vous venez de France, de Belgique ou d’autres pays européens, vos appareils fonctionneront sans problème puisque les fiches E/F (à deux broches rondes) sont compatibles – pas besoin d’adaptateur pour votre smartphone ou votre ordinateur portable.

Quelle langue parler en Italie ?

La langue officielle de l’Italie est l’italien. Dans les régions frontalières, on rencontre couramment le français dans la Vallée d’Aoste, l’allemand dans le Trentin-Haut-Adige, et le slovène dans la province de Trieste.

Dans les zones touristiques majeures (Rome, Florence, Venise, côte amalfitaine), l’anglais est pratiqué par les professionnels du tourisme, mais reste limité dans les commerces ordinaires. Les panneaux indicateurs sont généralement bilingues dans les aéroports et gares, mais univoquement en italien ailleurs.

Les dialectes régionaux (napolitain, sicilien, vénitien) persistent dans la vie quotidienne, mais l’italien standard reste compris partout. Les services téléphoniques d’urgence (112) proposent des opérateurs multilingues.

Comment puis-je utiliser mon téléphone portable en Sicile ?

Rien de plus simple. Si vous avez un forfait mobile français ou européen (Free, Orange, SFR, Bouygues), vous bénéficiez de l’itinérance gratuite dans toute l’UE grâce aux règles européennes – vos appels, SMS et données mobiles fonctionneront comme en France sans frais supplémentaires, avec généralement une limite de data entre 15 et 25 Go selon votre opérateur.

Pour appeler de la France vers l’Italie, vous devez d’abord composer l’indicatif international 00 39 suivi du numéro de téléphone italien sans le premier zéro – par exemple, pour joindre un numéro à Rome qui serait normalement le 06 1234 5678, vous composerez 00 39 06 1234 5678 depuis votre téléphone français.

Dans l’autre sens, lorsque vous appelez de l’Italie vers la France, il faut utiliser l’indicatif international 00 33 puis le numéro français sans le zéro initial – un numéro parisien comme 01 23 45 67 89 se composera donc 00 33 1 23 45 67 89 depuis un téléphone italien.

Les femmes peuvent-elles voyager seules en Italie ?

Oui, les femmes peuvent tout à fait voyager seules en Italie, mais comme dans de nombreux pays, certaines précautions sont recommandées. L’Italie reste globalement sûre, avec des taux de criminalité violente relativement bas, mais les voyageuses solos peuvent rencontrer des regards insistants ou des commentaires non sollicités, particulièrement dans le sud du pays.

Dans les grandes villes comme Rome, Milan ou Florence, la circulation piétonne en soirée est généralement dense et sécurisante. Évitez cependant les rues désertes après la tombée de la nuit, et privilégiez les transports officiels (taxis licenciés, métro) plutôt que de marcher seule dans des quartiers mal éclairés. Les gares principales comme Termini à Rome nécessitent une vigilance accrue face aux pickpockets.

Dans les régions rurales et le Mezzogiorno (sud), les attitudes traditionnelles persistent parfois. Une tenue vestimentaire adaptée aux sites religieux (épaules et genoux couverts) réduit les attentions indésirables. Les hôtels bien notés et les agriturismes offrent généralement un environnement convivial et sécurisé.

Les transports longue distance (trains Intercity, FlixBus) sont fiables, mais préférez les places assises en compagnie d’autres femmes ou familles. Les applications de VTC comme Uber fonctionnent correctement dans les grandes villes pour les trajets nocturnes.

En cas de problème, le numéro d’urgence européen 112 opère dans tout le pays. La police touristique (Polizia di Stato) dispose souvent d’unités spécialisées dans l’accueil des étrangers. Une assurance voyage incluant une assistance juridique et médicale reste conseillée.

Parlons argent, banque et change

Là aussi, rien de révolutionnaire. La lire s’est depuis longtemps évaporée, vous n’aurez besoin que de vos euros. Des distributeurs de monnaie sont partout présents. Pour les paiements, préférez si possible le paiement en liquide (les Italiens le privilégient aussi !). On n’est jamais trop prudent, les arnaques à a carte bancaire sont nombreuses dans la péninsule.

Quels sont les vaccins à faire pour voyager en Italie ?

Aucun vaccin n’est obligatoire pour entrer en Italie depuis la France ou un autre pays de l’Union européenne. Cependant, plusieurs vaccinations sont fortement recommandées par les autorités sanitaires pour un séjour en sécurité.

Les vaccins de routine doivent être à jour : diphtérie-tétanos-poliomyélite (DTP)coquelucherougeole-oreillons-rubéole (ROR), et hépatite B. Pour les adultes, un rappel du tétanos est conseillé tous les 20 ans.

Quelles sont les règles de base à respecter pour préserver sa santé ?

Hygiène alimentaire et hydrique
Privilégiez l’eau en bouteille capsulée dans les régions rurales. Évitez les glaçons dans les zones douteuses. Lavez soigneusement fruits et légumes. Dans les marchés, choisissez les stands avec une bonne rotation des produits.

Protection solaire
L’indice UV dépasse fréquemment 8 en été. Utilisez une crème solaire FPS 30-50, renouvelée toutes les 2 heures. Un chapeau et des lunettes de soleil sont indispensables, même à la montagne.

Adaptation climatique
La chaleur humide des côtes (30-35°C l’été) exige une hydratation constante (1,5L d’eau minimum par jour). Dans les Alpes, prévoyez des vêtements superposables pour les changements brutaux de température.

Prévention vectorielle
Les moustiques sont actifs surtout au crépuscule. Utilisez des répulsifs contenant du DEET 30% ou de l’icaridine, particulièrement en zones marécageuses (maremmes toscanes, delta du Pô).

Sécurité sanitaire
L’assurance voyage doit couvrir les soins et un éventuel rapatriement. Gardez sur vous la carte européenne d’assurance maladie. Les pharmacies (farmacia) disposent de médicaments contrôlés, mais apportez vos traitements chroniques en quantité suffisante.

Rythme biologique
Évitez les expositions prolongées au soleil entre 12h-16h. Préservez votre sommeil malgré les décalages horaires. Limitez la consommation d’alcool qui aggrave la déshydratation.

Quelle est la meilleure saison pour partir en Italie ?

La meilleure saison pour visiter l’Italie s’étend généralement de mai à juin et de septembre à octobre, période qui évite à la fois les foules estivales et les températures caniculaires de juillet-août. Ces mois offrent un climat doux idéal pour explorer les villes d’art comme Florence ou Rome, où les températures se maintiennent entre 20 et 26 degrés, et permettent de profiter des campagnes toscanes ou ombriennes lors des vendanges ou des floraisons.

L’été convient parfaitement aux voyages balnéaires en Sardaigne ou en Calabre, mais rend les visites urbaines difficiles en raison de la chaleur souvent supérieure à 35 degrés dans le centre historique des grandes villes. L’hiver se prête aux séjours au ski dans les Dolomites, aux escapades culturelles sans attente dans les musées vénitiens, ou à la découverte de la Sicile sous un soleil doux autour de 15 degrés.

Le choix définitif dépendra de votre projet de voyage : un circuit urbain printanier ou automnal, un séjour balnéaire estival, ou une retraite hivernale soit à la montagne soit dans le sud. Les mois de septembre et mai représentent généralement le compromis le plus équilibré pour mêler visites culturelles et agrément climatique.

Quel décalage horaire ?

Pas de panique, il n’y a pas de décalage horaire entre la France et l’Italie

Que mettre dans la valise pour partir en Italie ?

J’ai envie de vous dire : tout dépend de la saison à laquelle vous souhaitez vous y rendre. 

Prévoyez des tenues modèles pour les églises : épaules et genoux couverts, avec un châle léger transformable qui s’adapte aux églises romaines comme aux cathédrales milanaises.

La base vestimentaire associe élégance décontractée et praticité. Emportez des chaussures de marche confortables pour les pavés anciens, un coupe-vent imperméable pour les averses soudaines sur les côtes liguriennes ou adriatiques, et des vêtements superposables pour gérer les écarts de température entre les matinées fraîches et les après-midi ensoleillés.

Adaptez votre équipement aux activités spécifiques : maillot de bain et sandales résistantes aux rochers pour les criques méditerranéennes, tenue technique pour les randonnées dans les Dolomites, ou tenue plus sophistiquée pour les opéras vénitiens. Un sac à dos pliable sera précieux pour les journées d’excursion.

La trousse de santé doit inclure une protection solaire haute résistance, un antiseptique pour les petites blessures sur sites archéologiques, et vos médicaments personnels avec leurs ordonnances traduites. Complétez avec un adaptateur universel pour les prises électriques, une batterie externe, et des copies numériques de vos documents importants.

Quels souvenirs acheter en Italie ?

Dans les régions viticoles comme le Piémont ou la Toscane, rapporter une bouteille de Barolo ou de Brunello di Montalcino (10-30€) s’impose, accompagnée d’huile d’olive artisanale en fiole de verre (8-15€).

Les produits alimentaires typiques incluent le vinaigre balsamique traditionnel de Modène vieilli 12 ans minimum (20-50€ pour 100ml), les pâtes de Gragnano aux formes artisanales (3-6€ le paquet) ou le parmesan Reggiano en meule emballée sous vide (15-25€/kg).

L’artisanat local offre des maroquineries florentines en cuir végétal (portefeuilles 40-80€), les masques vénitiens en cartapesta (25-100€), la céramique de Caltagirone en Sicile (assiettes 20-40€) ou les verreries de Murano (coupes 30-150€).

Pour les amateurs de design, les cafetières Moka Bialetti (20-40€) et les machines à pâtes Imperia (60-100€) constituent des icônes fonctionnelles. Les reproductions archéologiques des musées romains (moulages de fresques 15-50€) permettent de rapporter un fragment d’histoire.

Les textiles valent aussi le détour : linge de maison toscan (nappes 40-100€) ou cashmere biellais (écharpes 60-120€). 

Combien coûte le pourboire en Italie ?

Le pourboire en Italie, appelé mancia, suit des coutumes spécifiques sans être obligatoire. Dans les restaurants, il est courant de laisser quelques euros par personne lorsque le service est déjà inclus dans l’addition, ou 5 à 10 pour cent du montant total si le service a été particulièrement attentif. Pour les consommations au bar, les Italiens laissent souvent la monnaie, généralement entre cinquante cents et un euro.

Les chauffeurs de taxi apprécient que l’on arrondisse la course à l’euro supérieur, surtout pour les longs trajets où un pourboire de 5 à 10 pour cent est bienvenu. Les guides touristiques reçoivent généralement cinq à dix euros par personne pour une visite d’une demi-journée, tandis que le personnel hôtelier perçoit un ou deux euros par jour pour le service de ménage et deux à trois euros pour le porteur des bagages.

Il est important de noter que le coperto, frais de couvert parfois facturé dans les restaurants, ne remplace pas le pourboire. Celui-ci se donne exclusivement en espèces, directement à la personne concernée, et de manière discrète pour respecter les usages locaux.

Peut-on boire l'eau du robinet ?

Oui, l’eau du robinet est généralement potable dans la plupart des villes italiennes, notamment à Rome, Milan, Florence ou Turin, où elle est soumise à des contrôles stricts. L’eau courante provient souvent de sources montagneuses ou de nappes profondes, comme l’acqua Marcia à Rome, réputée pour sa qualité.

Cependant, dans certaines régions rurales ou zones côtières touristiques, l’eau peut avoir un goût prononcé de chlore ou contenir des minéraux en concentration élevée due au calcaire. Dans le sud de l’Italie, notamment dans les vieilles habitations, il est parfois préférable de consommer de l’eau en bouteille par précaution.

Les Italiens eux-mêmes oscillent entre eau du robinet et eau embouteillée, cette dernière étant souvent gazeuse (frizzante). Les fontaines publiques (nasoni) à Rome offrent une eau fraîche et gratuite, idéale pour remplir sa gourde.

Évitez toutefois l’eau des réseaux non potables signalés par les panneaux “acqua non potabile”, fréquents dans les campings, trains anciens ou certaines fontaines décoratives. 

Et les toilettes, c'est comment ?

Dans les hôtels et restaurants modernes, elles sont généralement similaires aux standards internationaux avec des toilettes à chasse d’eau et du papier toilette disponible. Il est toutefois fréquent de trouver des poubelles dédiées au papier hygiénique usagé dans les lieux plus anciens, en raison de canalisations étroites qui s’obstruent facilement.

Les toilettes publiques dans les gares ou aéroports requièrent souvent un petit frais d’utilisation, généralement 0,50 à 1 euro, et il est prudent de disposer de pièces de monnaie. Les stations-service sur les autoroutes maintiennent des sanitaires corrects, mais leur propreté peut varier selon l’affluence.

Dans les lieux historiques ou les villages reculés, vous pourrez rencontrer des toilettes à la turque, reconnaissables à leur sol carrelé et leur cuvette au niveau du sol. Certains établissements très anciens possèdent encore des systèmes de chasse d’eau actionnés par une chaîne suspendue.

Il est conseillé de toujours avoir sur soi des mouchoirs en papier et du gel hydroalcoolique, car le savon et le papier toilette peuvent manquer dans les toilettes publiques gratuites. Les toilettes gratuites les plus fiables se trouvent généralement dans les grands magasins, les musées ou les cafés où vous êtes client.

Les toilettes de train varient considérablement : modernes et propres dans les trains à grande vitesse, plus basiques dans les régionaux. Durant les trajets longs, les pauses dans les bars d’autoroute offrent généralement de meilleures conditions que les stations-service isolées.

Peut-on voyager avec des enfants ?

Oui, voyager avec des enfants en Italie est tout à fait possible et même agréable, grâce à une culture qui accueille chaleureusement les familles. Les Italiens manifestent généralement une grande bienveillance envers les enfants, que ce soit dans les restaurants, les transports ou les sites culturels.

La plupart des hôtels proposent des lits bébé et des chaises hautes sur demande, souvent sans supplément. Les musées majeurs comme les Offices à Florence ou le Colisée à Rome offrent des tarifs familiaux et des parcours adaptés. Même les sites archéologiques comme Pompéi se visitent confortablement avec des poussettes tout-terrain.

Pour les déplacements, les trains Itala et Frecciarossa disposent d’espaces famille avec des tables plus larges. Les locations de voitures fournissent des sièges auto aux normes européennes, mais il est prudent de vérifier leur état lors de la prise en charge. Les supermarchés et pharmacies sont bien approvisionnés en produits de puériculture.

L’alimentation ne pose pas de problème : les restaurants servent volontairement des demi-portions (mezza porzione) pour les enfants, et les gelaterias proposent des parfums classiques appréciés des plus jeunes. Les plages aménagées de Ligurie ou des Marches offrent des zones surveillées idéales pour la baignade.

Quelques précautions s’imposent : prévoir une protection solaire élevée, éviter les visites estivales des villes d’art aux heures chaudes, et réserver à l’avance pour les attractions populaires comme les studios de Cinecittà à Rome. 

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