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La villa Borghèse et ses jardins, une des plus belles collections du monde

Pourquoi visiter la villa Borghèse et ses jardins ?

Visiter la villa Borghèse et ses jardins, c’est pénétrer dans la plus vaste oasis verte du centre de Rome, un domaine de 80 hectares qui incarne l’idéal de la villa Renaissance revisitée par le cardinal Scipion Borghèse au XVIIe siècle. Ce parc paysager, aménagé à l’anglaise au XIXe siècle, unit nature et culture à travers un équilibre rare où chefs-d’œuvre artistiques et essences botaniques dialoguent harmonieusement.

Une collection exceptionnelle

La galerie Borghèse, joyau du parc, abrite une collection exceptionnelle de sculptures du Bernin (Apollon et Daphné, Le Rapt de Proserpine) et de peintures de Caravage, le tout dans un écrin de fresques baroques. Le musée doit sa conservation à la politique de fidéicommis qui a préservé intact son agencement originel. La réservation obligatoire permet une expérience de visite apaisée, contrairement aux musées surpeuplés du centre.

Des jardins exceptionnels

Les jardins révèlent une biodiversité insoupçonnée : pins parasols centenaires, chênes verts et cèdres du Liban encadrent des temples factices comme celui d’Esculape sur le lac artificiel. Le jardin du lac, le jardin secret et la vallée des orchidées sauvages montrent comment la nature fut mise en scène pour créer une succession de tableaux vivants.

Le musée national étrusque

Le parc concentre aussi d’autres institutions culturelles : le musée national étrusque de la villa Giulia avec son chef-d’œuvre le Sarcophage des Époux, la galerie nationale d’art moderne, et le bioparc zoologique engagé dans la conservation d’espèces menacées.

Un poumon vert

Cette visite offre une respiration nécessaire dans l’intensité romaine, permettant de comprendre comment l’aristocratie a modelé le paysage pour allier otium et culture, créant un modèle qui influencera toutes les grandes villas européennes. La location de vélos ou barques permet d’en apprécier les différentes facettes, des perspectives géométriques aux clairières sauvages.

Comment visiter la villa Borghèse et ses jardins ?

Comment réserver ?

La visite de la villa Borghèse et de ses jardins s’organise autour de plusieurs éléments pratiques. L’accès aux jardins est gratuit et ouvert de l’aube au crépuscule, mais les musées nécessitent des billets spécifiques. La galerie Borghèse impose une réservation obligatoire sur son site officiel, avec un créneau horaire précis au prix de 15 euros pour les adultes. Les autres musées comme la villa Giulia ou la galerie d’art moderne proposent des entrées entre 8 et 12 euros.

Horaires et transport :

Le domaine ouvre ses portes à 8h30 avec une fermeture variable selon la saison, entre 17h en hiver et 20h en été. Le métro ligne A dessert la station Spagna ou Flaminio, suivie d’une marche de quinze minutes jusqu’aux entrées principales de la villa. Les bus 61, 89 et 160 s’arrêtent plus près, le long du viale del Museo Borghese.

Les lieux incontournables :

Parmi les lieux incontournables, la galerie Borghèse conserve les sculptures du Bernin et les toiles de Caravage dans un palais somptueux. Le jardin du lac séduit par son temple ionique et ses barques à louer, tandis que la piazza di Siena accueille des événements équestres. Le parc zoologique Bioparco demande un billet séparé de 18 euros.

Louer un vélo électrique :

La location de vélos électriques près de la porte Pinciana permet de couvrir les 80 hectares du domaine pour environ 12 euros l’heure. Des navettes internes circulent entre les principaux points d’intérêt pour 3 euros le trajet. Il est conseillé de consacrer au moins quatre heures à cette visite, en évitant les dimanches où la foule romaine investit les allées.

La villa Borghèse et ses jardins, une des plus belles collections du monde

Samedi 20 août. À deux pas de la Piazza de Spagna, on arrive aux jardins de la villa Borghèse, un petit paradis de verdure en plein cœur de Rome ! Le jardin, autrefois propriété de la famille Borghèse, est aujourd’hui le plus grand parc de la ville éternelle. Ouvert au public depuis 1902, il est d’une beauté incroyable avec sa multitude de pins parasols, ses allées, ses essences rares et son jardin zoologique. C’est l’occasion pour nous de nous reposer un peu en regardant passer les vélos électriques, les calèches et autres voitures à pédales qui remontent les allées. Un vrai moment de bonheur. Mimi est aux anges.

Au bout de l’allée principale, la villa Borghèse dresse sa belle façade blanche face au soleil. Construite en 1613, cette résidence abrite aujourd’hui l’un des plus beaux musées du monde, œuvre du collectionneur Scipion Borghèse, neveu du pape Paul V Borghèse. Il consacra ainsi plus de 25 ans de sa vie à rassembler l’une des plus importantes collections d’art d’Italie, voire du monde. Il se permit même de prendre sous son aile quelques-uns des plus grands peintres de la Renaissance : Le Bernin, Le Caravage, Rubens…
Du coup, sa villa devint rapidement l’école d’un art nouveau : le baroque romain qui se répandit comme une traînée de poudre à travers toute l’Europe. Exposées pour la plupart comme à l’origine, les œuvres témoignent encore du sens artistique de Borghèse.
Au total : deux heures de visite dont seulement 30 minutes réservées à la pinacothèque, pas une de plus ! Du coup, l’idéal est de commencer par elle et de prendre tout son temps… ou presque !
À voir le Faune du Bernin, la Cène de Bassano, la Pieta de Rubens, Enée fuyant Troie de Barocci, Sibila Cumana et Chasse de Diane du Dominiquin, Vierge à l’enfant de Bellini, l’autoportrait de Rubens, la Prédication de saint Jean-Baptiste de Veronese, l’Amour sacré et l’amour profane du Titien, la Vierge à l’enfant du Perugin, la Madone à l’enfant de Botticelli, la Dame à la licorne et la Déposition du Christ de Raphaël, Danae du Corrège…
Au rez-de-chaussée, le festival continue avec le Rapt de Proserpine du Bernin, six autres toiles majeures du Caravage dont la Madone du Palefrenier, ou son extraordinaire Saint-Jérôme écrivant, l’incontournable Pauline Borghèse de Canova, sans oublier Appollon et Daphné du Bernin. Bref, une visite inoubliable… et à refaire !

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