Les arènes de Séville, la plaza de toros
Lundi 24 novembre. Après cet ignoble déjeuner à la sortie de la Plaza de España, je coupe le quartier de l’université pour rejoindre les rives du Guadalquivir. Un beau petit quartier avec de très belles places et pièces d’eau.
En longeant le Guadalquivir, à droite, se dressent enfin les arènes de Séville. Incontournables. Plaza de Toros. C’est ici que se sont bâties toutes les légendes de la tauromachie. Un temple. Les arènes d’Ernest Hemingway. Le Soleil se lève aussi. Je suis aux anges… La couleur ocre des arènes tranche avec le ciel bleu. Une statue de matador se dresse devant l’entrée. Une autre représentant une femme à cheval surveille les rives du Guadalquivir. La façade baroque de l’entrée principale est à elle seule une invitation au spectacle.
Hélas, passé les portes de la plaza, je vais vite déchanter. La visite consiste en un simple arrêt devant la piste des arènes. Interdiction de fouler le sable. C’est pourtant ici que les plus grands ont toréé. Depuis 1761 exactement. Et rien n’a changé depuis. Ou presque. Depuis les années 70, les chevaux sont désormais protégés. Séville. Plaza de toros. L’ocre du sable et le rouge du sang. Mythique. Dommage de ne pas pouvoir assister à une corrida… Les arènes peuvent abriter jusqu’à 14.000 spectateurs. Je reviendrai !
Le reste de la visite consiste à arpenter les salles du minuscule musée de la tauromachie situé sous les gradins. Portraits de toreros. Costumes. Piques et protections. Habits de lumière. Il y a même la tête naturalisée de la mère du taureau qui tua Manolete en 1947. Hemingway toujours… Des affiches couvrent les murs. En cherchant bien, on trouve même un dessin de Cocteau.