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Mes incontournables au Sri Lanka

Ce matin, on profite de notre temps libre pour visiter Negombo. Et on commence par le hall de la gare qui grouille de monde. Le Sri Lanka n’est pas un pays riche, ça se voit tout de suite. On a beau chercher les cocotiers, on a surtout les gaz d’échappement plein les narines et les coups de klaxon qui déchirent les tympans. Puis on se dirige vers la plage. De rares familles srilankaises profitent de la baignade. Il fait une chaleur étouffante. L’eau doit frôler les 35 °C. Portugaise, hollandaise, puis re-portugaise, puis enfin anglaise, Negombo décline ses charmes le long de l’océan Indien. Des temps lointains où la ville fut le principal port de cannelle du monde, il ne reste pas grand-chose. Juste des colonies de bateaux de pêcheurs poussés sur des bancs de sable blanc.

Avant de quitter El Calafate et de mettre le cap sur Ushuaia et l’extrémité sud de la Patagonie, attardez-vous une matinée sur les rives du lago Argentino pour y découvrir la Reserva natural Laguna Nimez. L’endroit est d’une grande beauté et permet de faire de magnifiques photos. Le chemin serpente au bord de l’eau, s’en éloigne et s’en rapproche, offre de jolis promontoires desquels on peut admirer tout le panorama. Les nuances de vert se multiplient, noircissent ou s’éclaircissent au gré des humeurs du soleil. De petites fleurs jaunes complètent le tableau. Découvrez les centaines d’oiseaux présents autour de la zone humide : hérons, rapaces et flamants roses.

Depuis Puerto Madryn, on peut accéder à l’incroyable colonie de manchots de Punta Tombo en réservant une excursion avec une agence locale. C’est un peu cher, mais franchement il serait dommage de manquer un tel spectacle. Ils ont peut-être 800.000, voire un million d’individus à vaquer tranquillement au bord de la plage, à l’entrée de leurs terriers ou au milieu des sentiers sans se soucier le moins du monde de la présence des humains. Admirez comment les plus jeunes sont pris en main par les femelles dans une véritable garderie en attendant que les mâles reviennent nourrir toute la famille. Et puis avancez-vous au bord de la plage et observez comment les plus jeunes apprennent à nager en toute sécurité dans la piscine de la crique, à l’abri des grands prédateurs, des orques, qui patientent de l’autre côté de la baie. Un spectacle à ne pas manquer.

Direction Anuradhapura, l’ancienne cité royale. Quel bonheur de circuler à vélo entre les différentes ruines de la citadelle, à commencer par le réfectoire de Mahapali, et le Dalada Maligawa, sans doute le premier temple de la Dent. Puis il faudra vous arrêter devant l’immense dagoba Ruvanvelisaya, immaculé de blanc, avec sa belle rangée d’éléphants. Son dôme mesure plus de 55 m de haut et se dresse là depuis plus de 2.000 ans. Puis il ne faudra pas manquer l’arbre de Bodhi, lui aussi plus de deux fois millénaire. C’est ici que bat le cœur d’Anuradhapura. Il abrite les reliques du site datant du IIIe s. avant J.-C. et serait le plus vieil arbre du monde. À ne pas manquer non plus le Dagoba de Thuparama, tout de blanc vêtu et le Dagoba d’Abhayagiri qui contient lui aussi des reliques du Bouddha.

Ushuaia. La ville du bout du monde. Un rêve inaccessible que je réalise enfin. Rare sont les villes appartenant aux mythes modernes, mais Ushuaia, à la pointe sud de l’Amérique du Sud, porte d’accès des terres antarctiques, en fait partie. D’une beauté tragique avec son paquebot des années 30 échouée en plein milieu. Pointe de la Cordillère des Andes et du continent, elle est aussi la porte d’entrée vers le Pôle Sud. Port militaire de l’Argentine, Ushuaia fut aussi le lieu d’une terrible prison politique sous la junte des généraux. Aujourd’hui, on y vient pour partir en excursion vers le canal de Beagle et la Terre de feu que Magellan découvrir au sortir du Moyen Âge.

Sur la route de Punta Tombo, ne manquez pas de faire un arrêt à Gaiman, la ville la plus galloise de toute l’Amérique du Sud. Une minuscule petite cité plantée sur les bords du rio Chubut, fondée par les premiers colons d’origine galloise en 1884. Ici, en pleine Patagonie argentine, règne un parfum de Pays de Galles à nul autre pareil ! Les multiples maisons faites de briques rouges témoignent des traditions galloises qui perdurent encore aujourd’hui.

Polonnaruwa constituera sans nul doute l’un des points forts de votre voyage au Sri Lanka. Ces ruines sont sans doute les plus belles que nous ayons visitées au cours de ce voyage. Polonnaruwa, classée au patrimoine mondial de l’UNESCO, est une ancienne capitale royale du Sri Lanka qui a connu son apogée aux XIe et XIIe siècles. Le site abrite des monuments remarquablement bien préservés le Gal Vihara et ses quatre statues de Bouddha taillées dans un seul bloc de granit, le Palais Royal de Parakramabahu I, qui comptait à l’origine 7 étages et plus de 1.000 chambres. Sans oublier le Vatadage, structure circulaire abritant un stupa sacré et le Parakrama Samudra, un réservoir gigantesque de 2.500 hectares.

L’un des moments les plus forts de votre voyage en Patagonie argentine sera à n’en pas douter la traversée du canal de Beagle. Car jamais au cours de votre périple vous n’approcherez au plus près des animaux qui peuplent la pointe sud du continent. Lions de mer, otaries, cormorans royaux, pingouins, manchots, rapaces, et parfois même des baleines : le spectacle est à son comble. Vous vous approcherez au plus près des minuscules îles qui jalonnent le canal et qui abritent chacune des colonies entières d’animaux représentant la faune australe de l’Amérique du Sud. Et quelle lumière vous accompagnera pour agrémenter vos photos du bout du monde ! Les sommets enneigés des terres australes serviront de décor à vos photos animalières.

Avant de quitter l’Argentine, il vous faudra prendre une journée entière pour aller explorer la péninsule Valdès et découvrir toute la richesse de sa faune et de sa flore. Ici, vous pourrez croiser des milliers de guanacos, mais aussi des nandous, des lapins sauvages et même des tatous. Mais on vient surtout à la péninsule Valdès pour observer le ballet des baleines et la chasse des orques qui viennent près de la plage dévorer des manchots de Magellan. La péninsule abrite 360 espèces animales, dont des espèces marines emblématiques : baleines franches australes, orques, manchots de Magellan, ainsi que des éléphants de mer et lions de mer. Vous pourrez même y découvrir les salines de Salina Grande et Salina Chica, dont le point le plus bas est à 70 m sous le niveau de la mer.

Il serait dommage d’arpenter la pampa argentine sans pousser la porte d’une estancia traditionnelle. Depuis El Calafate, les agences de voyages vous proposent de visiter l’estancia 25 de Mayo. Une matinée en immersion dans une des plus vieilles fermes traditionnelles de Patagonie que vous ne regretterez pas. Vous assisterez au regroupement des troupeaux de moutons par des gauchos à cheval ainsi qu’à la tonte dans la bergerie. Enfin vous pourrez profiter d’un moment d’émotion en partageant le maté préparé en pleine nature au-dessus d’un feu de camp. Après quoi vous pourrez même déguster quelques empeñadas sous la tonnelle installée à l’arrière de la ferme.

À Ushuaia, on accède directement au parc national de la Terre de feu, le plus célèbre des parcs de la Patagonie argentine. Depuis celui-ci, on peut faire une multitude trek. Depuis la bahia Ensenada Zaratiegui, longez la côte marine du parc bordée de forêts et de sommets andins aux pics enneigés. Admirez les eaux cristallines peuplées de rochers et de promontoires. Faites la découverte des hordes de chevaux sauvages qui peuplent la baie, puis filez le long de criques et de plages de sable blanc. À l’extrémité de la baie, remontez alors le rio Lapataia. Des champs fleuris bordent la rivière sauvage et offrent de magnifiques plans sur la baie, les montagnes andines et les fleurs jaunes et blanches. Enfin admirez le lago Roca sur fond de montagnes andines.

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