Pourquoi visiter Negombo ?
Negombo est une étape incontournable pour tout voyageur arrivant ou quittant le Sri Lanka, offrant une transition douce entre l’aéroport et l’exploration du pays.
Pourquoi visiter Negombo ?
1. Proximité stratégique avec l’aéroport
Située à seulement 7 km de l’aéroport international Bandaranaike (faussement appelé “Colombo Airport”), Negombo évite les embouteillages de la capitale (Colombo est à 40 km). Transfert rapide en 20 min en taxi (5-15 €) ou tuk-tuk, idéal pour éviter le stress post-vol.
Acclimatation en douceur :
Ville côtière à l’ambiance détendue, elle permet de s’habituer à la culture sri-lankaise sans le chaos urbain de Colombo. Parfaite pour récupérer d’un décalage horaire ou préparer son départ.
Authenticité et diversité culturelle :
– Héritage colonial : surnommée “Petite Rome” pour ses églises catholiques (St. Mary’s Church, St. Sebastian’s Church) construites par les Portugais, contrastant avec les temples bouddhistes comme Angurukaramulla (entrée via une tête de lion géante).
– Vie de pêcheurs : port de pêche animé où l’on observe le retour des bateaux à l’aube et le séchage du poisson sur la plage.
Activités variées en peu de temps :
Malgré ses plages peu attrayantes (souvent encombrées de déchets), Negombo offre des couchers de soleil spectaculaires, des balades sur le Dutch Canal, et des massages ayurvédiques (ex. : Jasmine Villa).
Comment visiter Negombo ?
Immersion matinale au marché aux poissons :
Ouvert dès 6h, c’est le plus grand marché du Sri Lanka. Expérience sensorielle intense : enchères, dépeçage de thons ou requins, et séchage à même le sable. À visiter avec un guide pour comprendre les traditions locales.
Balade nature le long du Dutch Canal et du lagon :
– Dutch Canal : vestige colonial hollandais, idéal pour une promenade à pied ou en bateau (évitez les déchets près de la ville, privilégiez les sections rurales).
– Lagune de Negombo : en bateau (15-25 €), découvrez mangroves, hérons, et lézards moniteurs. Des tours incluent une pause avec fruits frais sur un banc de sable.
Culture et spiritualité :
– Églises : St. Mary’s Church (façade néoclassique, statues d’anges) ou St. Sebastian’s Church (reconstruite après les attentats de 2019, hommage aux victimes).
– Temples : Angurukaramulla (fresques colorées) ou Sri Singama Kali Amman Kovil (temple hindou).
Détente et gastronomie :
– Massages ayurvédiques : Villa Jasmine Ayurveda Resort pour une initiation à la médecine traditionnelle (préférez une masseuse si vous êtes une femme) .
– Dîner face à l’océan : Lords Restaurant (curry thaï, fish pédicure) ou Jude’s Restaurant (poisson grillé).
Negombo, côté cour, côté plage, la riviera srilankaise de tous les contrastes
Vendredi 10 avril. Bon, après une bonne petite nuit bien pourrie au Homestay Negombo, pas fâché de se lever de bonne heure pour découvrir le monde. Chaleur étouffante, taux d’humidité dans l’air de folie… Bienvenue en Asie. Une découverte pour Aurélie. Pour moi, c’est une piqûre de rappel. Ok, le temps de réussir à fermer le cadenas de la porte, c’est par ici la sortie !
Negombo, côté cour, on ne peut pas dire que c’est le top du top. À deux pas de là, la gare centrale grouille de monde. Colombo n’est pas très éloignée. À peine 20 km de là, et tout est bon pour faire son beurre. Le Sri Lanka n’est pas un pays riche, ça se voit tout de suite.
Au milieu des bancs improvisés au milieu de la gare, on fait un peu figure d’intrus. Le temps d’acheter un peu d’eau et de quoi couper la faim, un type genre « rasta boy » s’approche de moi pour me dire combien il aime la France. Ok, génial.
Pendant ce temps, les bus surchargés de monde emportent leur flot de misère sur les routes. Les bus semblent tout droit sortis des années 70. Ils le sont très certainement. Leurs freins hurlent au milieu des tuk-tuks qui remontent l’avenue.




Ok, Rasta boy m’indique la direction de la mer. Tout droit et puis, à gauche. Nous voici partis pour une petite balade en ville sous la chaleur accablante.
Negombo, petite station balnéaire proche de Colombo… On a beau chercher les cocotiers, on a surtout les gaz d’échappement plein les narines et les coups de klaxon qui déchirent les tympans.
Les piétons rasent les trottoirs, et on comprend pourquoi. Le système de voie sur la route est particulièrement abstrait dans ce pays. À vrai dire, on avance tant qu’on peut, quitte à vouloir pousser son voisin dans le fossé… Ok, on reste bien sagement calé sur le trottoir et on avance le long des canaux qui quadrillent la ville.
C’est joli, mais sans plus. Negombo ne dépare pas du lot des villes asiatiques que j’ai déjà pu voir. Bordélique, anarchique, bruyante et sans véritable centre. Pour ça, il faudra voir avec de véritables cités coloniales bâties par les Portugais, les Hollandais ou les Anglais.
Plus on approche de la mer et plus le système de canaux se densifie. À croire que c’est la mer qui rentre les terres, et pas le contraire. Des filets de pêche traînent sur les quais. Des cordes à linge improvisées claquent au vent.
Enfin, on trouve un petit port de pêcheurs qui vient un peu redonner de l’éclat à un centre-ville qui n’en est pas vraiment un. Ok, marche arrière toute ! Retour au Homestay où notre chauffeur doit nous attendre.












À peine cinq minutes d’attente, le temps pour Aurélie de se battre avec la porte de sa chambre, et voici Udesh qui arrive. Sympa comme tout, Udesh ! Udesh, Maesh, à croire que tous les prénoms du Sri Lanka se terminent en « esh ». Bon, ok, je sors…
On grimpe dans la voiture et on demande à « cousin Ud » de nous conduire à la plage de Negombo. Quelque chose me dit qu’on est un peu « royal au bar » avec cette voiture mise à notre disposition… Pour 200 euros par personne pour ces dix jours, cela aurait été bête de s’en priver…
Du coup, on arrive à la plage en plein milieu du cagnard. De rares familles sri lankaises profitent des joies de la baignade. Il fait une chaleur étouffante. L’eau doit frôler les 35 °C… Et merde, je n’ai pas prévu mon maillot de bain. Aurélie non plus… Pas sûr que ça plaise vraiment si je commence mon voyage par une petite séance de nudisme. Ok, je m’abstiens et on remonte la plage.
Portugaise, hollandaise, puis re-portugaise, puis enfin anglaise, Negombo décline ses charmes le long de l’océan Indien. Des temps lointains où la ville fut le principal port de cannelle du monde, il ne reste pas grand-chose. Juste des colonies de bateaux de pêcheurs poussés sur des bancs de sable blanc. Catamaran et voiles de drakkars norvégiens, le Sri Lanka aime le mélange des styles.























Quelques pêcheurs profitent de ce moment de calme pour tisser de nouveaux filets. Des photos ? Avec plaisir. Ils sont sympas, ces Sri Lankais ! Ok, le temps de remonter et de redescendre la plage et on retourne voir Udesh cramoisi dans la voiture. Direction le centre du pays.
