Table des matières
Quel itinéraire ?

1er jour – Vol Paris-Colombo, via Doha.
2e jour : Arrivée et installation à notre hôtel à Négombo. Visite de Négombo et plage. Route pour Sirigiya.
3e jour : Route pour Anuradhapura. Visite du site archéologique d’Anuradhapura.
4e jour : Visite du site archéologique de Polonnaruwa. Balade à dos d’éléphant à Sirigiya.
5e jour – Ascension du rocher du Lion à Sirigiya. Route pour Dambulla. Arrêt à une boutique de confection de sarees et sarongs. Arrêt à Matale pour le grand temple hindou de Sri Muthumariamman. Visite des temples troglodytiques de Dambulla. Arrivée à Kandy et visite du temple de la dent.
6e jour – Route pour Nuwaya Eliya. Réservoir de Kothmale. Chutes de Ramboda. Arrivée à Nuwara Eliya. Visite de la Blue Plantation. Plantations de thé. Lac Gregory. Cultures en terrasse. Plantation de thé Mackwoods. Randonnée dans les Horton Plains.
7e jour – Visite Adam’s Peak. Route pour Ella. Visite des gorges d’Ella. Chutes de Rawana.
8e jour – Safari dans le parc national d’Udawalawe. Plage de Mirissa. Pêcheurs à pied d’Unawatuna. Visite de l’ancienne ville coloniale de Galle.
9e jour – Route pour Bentota. Journée à la plage de Bentota.
10e jour – Route pour Colombo. Visite de Colombo. Retour à Paris.
Comment se rendre au Sri Lanka depuis Paris et à quel prix ?
Pour se rendre au Sri Lanka depuis Paris, il faut prendre un vol long-courrier avec au moins une escale, car il n’existe pas de vol direct. Les compagnies aériennes comme Emirates, Qatar Airways, Turkish Airlines ou SriLankan Airlines proposent des trajets avec une correspondance, généralement via leurs hubs respectifs (Dubai, Doha, Istanbul ou Colombo). La durée totale du voyage varie entre 11 et 15 heures, selon la durée de l’escale.
Le prix d’un billet aller-retour en classe économique varie significativement selon la saison. En basse saison (de mai à septembre, hors vacances scolaires), les tarifs se situent entre 700 et 1 100 €. En haute saison (décembre à mars, juillet-août), les prix montent entre 1 000 et 1 500 €, voire davantage pour les réservations de dernière minute. Les vols avec des escales plus longues sont souvent moins chers, tandis que ceux avec des correspondances rapides ou des horaires pratiques sont généralement plus onéreux.
Il est conseillé de réserver plusieurs mois à l’avance pour obtenir les meilleurs tarifs et de vérifier les promotions ponctuelles sur les sites des compagnies ou des comparateurs. Les voyageurs doivent également s’assurer que leur passeport est valide au moins six mois après la date d’entrée au Sri Lanka et obtenir une autorisation de voyage électronique (ETA) en ligne, d’un coût d’environ 35 €, avant le départ. Les bagages holdés et les repas à bord sont généralement inclus, mais certaines compagnies low-cost peuvent les facturer séparément.
Comment se déplacer au Sri Lanka en voiture avec chauffeur et à quel prix ?
Se déplacer au Sri Lanka avec une voiture privée et chauffeur est une option courante, confortable et relativement abordable pour les voyageurs. Les chauffeurs parlent souvent un anglais basique et servent également de guides informels. Pas cher, et du coup, moins de stress pour s’occuper des transferts. L’idée, c’est donc de faire un appel d’offres auprès des chauffeurs en récupérant les adresses auprès des forums de voyage, d’attendre les réponses et de faire un choix… Une trentaine de réponses au bas mot ! Pour ma part, j’ai choisi Maesh et son chauffeur Udesh. Voici le mail : pmaheshlk156@gmail.com
Le coût dépend de la durée, du type de véhicule et de la saison. Pour une voiture standard (type Nissan Sunny ou équivalent), comptez entre 40 et 60 € par jour, incluant généralement le carburant, les frais du chauffeur et son hébergement. Pour un SUV (nécessaire pour les zones montagneuses comme Nuwara Eliya ou les routes difficiles), les tarifs oscillent entre 60 et 90 € par jour.
Ce prix couvre normalement 8 à 10 heures de service quotidien et une distance d’environ 150-200 km par jour. Les dépassements sont facturés extra, environ 0,30 à 0,50 € par kilomètre supplémentaire. Le logement et les repas du chauffeur sont à votre charge si le trajet exige une nuitée en dehors de sa ville de résidence (compter 10-15 € par nuit pour son hébergement et ses repas).
Il est recommandé de réserver à l’avance via une agence locale fiable ou votre hébergement pour éviter les mauvaises surprises. Les pourboires sont appréciés (environ 5-10 € par jour) si le service est satisfaisant. Assurez-vous que le véhicule est assuré et en bon état, et clarifiez l’itinéraire et les frais supplémentaires avant le départ.
Comment se déplacer au Sri Lanka en bus et à quel prix ?
Le réseau de bus couvre la quasi-totalité du pays, des villes principales aux villages les plus reculés.
Il existe deux types de bus : les bus publics (gérés par le gouvernement SLTB) et les bus privés. Les bus publics sont généralement plus lents, plus anciens et moins chers, tandis que les bus privés sont un peu plus modernes et légèrement plus rapides, mais avec une conduite souvent plus agressive. Pour les longs trajets (par exemple, de Colombo à Kandy, environ 4 heures), le prix d’un ticket en bus standard coûte entre 200 et 400 LKR (soit environ 1 à 2 €). Pour un trajet plus long, comme de Colombo à Ella (8-10 heures), comptez entre 500 et 800 LKR (2,50 à 4 €).
Les bus “express” ou “semi-express” (qui s’arrêtent moins souvent) sont un peu plus chers mais permettent de gagner du temps. Les bus avec air conditionné sont rares sur les lignes ordinaires et coûtent environ 50% plus cher, mais ils sont appréciables pour les trajets de plusieurs heures sous la chaleur. Les bus locaux en zone urbaine (comme à Colombo) coûtent généralement moins de 50 LKR (0,25 €) par trajet.
Il est important d’avoir de la monnaie exacte, car les conducteurs ne rendent pas toujours la monnaie sur les billets de forte valeur. Les bus sont souvent bondés, surtout aux heures de pointe, et il faut parfois voyager debout. Les bagages volumineux posent problème et sont parfois facturés en supplément s’ils occupent un espace dédié. Pour une expérience plus confortable, certains voyageurs optent pour les bus touristiques privés (comme la compagnie Bus Seat), qui relient les villes principales dans des véhicules mieux entretenus avec réservation obligatoire, pour un prix 3 à 4 fois supérieur à celui des bus locaux.
Quelles sont les formalités pour voyager au Sri Lanka ?
Pour voyager au Sri Lanka en tant que ressortissant français, vous devez obtenir une autorisation de voyage électronique (ETA) avant votre départ, ou à défaut à l’arrivée. Cette ETA coûte 50 USD pour un séjour de 30 jours et s’obtient en ligne via le site officiel du gouvernement sri-lankais. Elle est généralement approuvée sous 24 à 48 heures. Votre passeport doit être valide au moins six mois après la date d’entrée sur le territoire et comporter au moins une page vierge pour le tampon d’entrée.
Les voyageurs doivent également présenter un billet aller-retour ou de continuation et prouver qu’ils disposent de fonds suffisants pour leur séjour (environ 25 USD par jour). Aucun vaccin n’est obligatoire, mais ceux contre l’hépatite A, la typhoïde et la rage sont recommandés, surtout pour des séjours en zones rurales.
À l’arrivée, les douaniers peuvent vous demander de justifier votre hébergement ou votre itinéraire. Il est conseillé de conserver une copie numérique de votre ETA et de votre passeport. Notez que l’ETA permet une entrée simple pour du tourisme, des affaires ou des visites familiales. Pour un séjour supérieur à 30 jours, une extension est possible auprès du Département de l’Immigration à Colombo.
Et le train, c'est comment ? Est-ce vraiment une bonne idée ?
Oui, il est tout à fait possible de voyager en train au Sri Lanka. Le réseau ferroviaire, bien que limité comparé à d’autres pays, relie les principales villes et régions touristiques. Les trajets offrent des paysages parmi les plus spectaculaires d’Asie, notamment la ligne de montagne entre Kandy et Badulla qui traverse les plantations de thé de Nuwara Eliya, avec des ponts, des tunnels et des vues vertigineuses sur les vallées.
Les billets s’achètent dans les gares, parfois jusqu’à un mois à l’avance pour les itinéraires populaires. Les tarifs sont très abordables : un trajet de plusieurs heures (par exemple, de Colombo à Kandy, environ 3 heures) coûte entre 300 et 1 000 LKR (1,50 à 5 €) selon la classe. Il existe trois classes : la troisième classe (sans réservation, souvent bondée), la deuxième classe (avec ventilateurs) et la première classe (avec climatisation et parfois des fenêtres panoramiques sur certains trajets).
Pour les lignes les plus prisées, comme Kandy-Ella, il est recommandé de réserver la première classe plusieurs jours à l’avance, car les places sont limitées. Les trains sont souvent lents et peuvent subir des retats, mais l’expérience reste incontournable pour admirer le paysage sri-lankais de manière authentique. Les voyageurs avec des bagages encombrants devront les garder avec eux, car les espaces de stockage sont limités.
Prendre un taxi au Sri Lanka?
Les taxis sont nombreux dans les villes comme Colombo, Kandy ou Galle, mais rares dans les zones rurales. Il existe deux types principaux : les taxis traditionnels avec compteur (souvent des voitures compactes) et les services de réservation via application comme PickMe ou Uber, disponibles principalement à Colombo et dans les grandes villes.
Les taxis avec compteur démarrent généralement à 100 LKR (environ 0,25 €) pour la prise en charge, puis ajoutent 60 à 100 LKR par kilomètre. Pour une course en ville de 5 km, comptez entre 500 et 800 LKR (1,50 à 2,50 €). Pour les trajets longue distance (par exemple, de Colombo à l’aéroport de Bandaranaike, environ 35 km), les tarifs négociés à l’avance varient entre 4 000 et 6 000 LKR (12 à 18 €). Il est crucial de s’assurer que le conducteur utilise le compteur ou de fixer le prix avant de monter pour éviter les surfacturations.
Les chauffeurs parlent souvent un anglais basique, mais il peut être utile d’avoir l’adresse de destination écrite en cinghalais ou en tamoul. Les véhicules sont généralement en bon état, mais certains taxis plus anciens peuvent ne pas être climatisés. Pour les voyages interurbains, des taxis privés avec chauffeur peuvent être réservés pour la journée (environ 15 000 à 25 000 LKR ou 40 à 70 € pour 8 heures et 100 km), une option confortable pour explorer plusieurs sites.
Les VTC et compagnies comme Uber ou Bolt sont-ils une bonne alternative ?
Oui, les services de VTC comme Uber et PickMe (l’équivalent local de Bolt) sont une alternative fiable et souvent avantageuse aux taxis traditionnels au Sri Lanka, principalement dans les grandes villes comme Colombo, Kandy ou Galle. Ils offrent une tarification transparente fixée à l’avance, ce qui évite les négociations ou les risques de surfacturation. Les véhicules sont généralement mieux entretenus et climatisés, et les trajets sont traçables via l’application, renforçant la sécurité.
Cependant, leur disponibilité est limitée en zone rurale ou sur les côtes éloignées. Les prix dynamiques (“surge pricing”) peuvent augmenter significativement lors des pluies tropicales, aux heures de pointe ou dans les zones mal desservies. Pour les longs trajets (ex : Colombo à Mirissa), comparer avec les tarifs des taxis privés avec chauffeur reste judicieux, car ces derniers proposent parfois des forfaits journée plus compétitifs.
Les applications requièrent une connexion internet stable, donc l’achat d’une SIM locale avec data est recommandé. Les chauffeurs acceptent généralement les paiements en espèces plutôt qu’en carte, contrairement à d’autres pays. En résumé, les VTC sont pratiques en ville, mais les options traditionnelles peuvent être préférables pour des itineraires complexes ou isolés.
Le permis international est-il obligatoire pour rouler au Sri Lanka ?
Le permis international n’est pas obligatoire pour conduire au Sri Lanka si vous détenez un permis de conduire français valide. Cependant, il est fortement recommandé de se procurer un permis international avant le départ, surtout si vous prévoyez de louer un véhicule ou de conduire sur de longues distances. De nombreuses agences de location exigent le permis international en complément du permis national, et les autorités locales (police de la route) peuvent le demander en cas de contrôle.
Le permis international, délivré en France par les préfectures sert de traduction officielle de votre permis et évite tout malentendu ou difficulté administrative. Sans lui, vous risquez des retards lors des contrôles routiers ou des complications avec votre assurance en cas d’accident. Assurez-vous que votre permis français est valide pour toute la durée de votre séjour et gardez une photocopie de vos documents en cas de perte.
Se loger au Sri Lanka, à l'hôtel, combien ça coûte ?
Dans les villes principales comme Colombo ou Kandy, les hôtels trois étoiles affichent des tarifs entre 40 et 70 € par nuit pour une chambre double en basse saison (mai à septembre), et entre 60 et 100 € en haute saison (décembre à mars). Les établissements cinq étoiles, notamment ceux en bord de plage à Mirissa ou Unawatuna, facturent entre 120 et 250 € la nuit, voire davantage pour les suites avec vue mer.
En dehors des zones touristiques majeures, dans des régions comme Ella ou les parcs nationaux (Yala, Sigiriya), les hébergements sont plus abordables. Les guesthouses et petits hôtels locaux proposent des chambres propres et fonctionnelles entre 25 et 45 € par nuit. La réservation via des plateformes comme Booking ou Agoda permet souvent de bénéficier de promotions, surtout en basse saison.
Les prix incluent généralement les taxes (10% de service et 15% de TVA), mais il est prudent de vérifier lors de la réservation. Le petit-déjeuner est souvent compris dans les établissements mid-range et haut de gamme. Pour les voyageurs solos, des chambres simples existent à partir de 15-20 € dans les guesthouses, mais avec des prestations basiques.
Se loger au Sri Lanka, chez l'habitant en résidence type Airbnb, combien ça coûte ?
Le coût d’un logement chez l’habitant au Sri Lanka via des plateformes comme Airbnb varie selon la région, le type d’hébergement et la saison. À Colombo ou dans les zones touristiques populaires (Galle, Kandy), une chambre privée dans une maison partagée coûte entre 20 et 40 € par nuit. Un logement entier (appartement ou petite maison) se situe entre 40 et 80 € par nuit. En haute saison (décembre à mars), ces tarifs peuvent augmenter de 20 à 30%.
Dans les régions moins fréquentées (comme les villages du centre ou la côte est), les prix sont plus abordables : comptez 15 à 30 € pour une chambre privée et 30 à 60 € pour un logement indépendant. Les séjours de longue durée (plus d’un mois) bénéficient souvent de remises allant jusqu’à 20%.
Les prestations incluses (petit-déjeuner, wifi, climatisation) influent sur le prix. Les frais de ménage et de service ajoutent généralement 10 à 15% au total. Pour garantir un bon rapport qualité-prix, vérifiez les commentaires des précédents voyageurs et privilégiez les hôtes “Superhosts”. Notez que certains hébergements proposent des expériences culinaires ou culturelles incluses, comme des cours de cuisine sri-lankaise, pour un supplément modéré.
Se loger au Sri Lanka, en auberge de jeunesse, combien ça coûte ?
Le coût d’une nuit en auberge de jeunesse au Sri Lanka varie selon la localisation et la saison. Dans les villes touristiques comme Colombo, Kandy ou Galle, un lit en dortoir (4 à 8 lits) coûte entre 8 et 15 € en basse saison (mai à septembre) et entre 12 et 20 € en haute saison (décembre à mars). Les auberges proposant des chambres privées simples ou doubles facturent généralement 25 à 45 € par nuit, selon le confort et les équipements.
Dans des destinations plus rurales (Ella, Mirissa, ou près des parcs nationaux comme Yala), les prix sont légèrement inférieurs : comptez 6 à 12 € pour un lit en dortoir et 20 à 35 € pour une chambre privée. La majorité des auberges incluent des services de base comme le wifi, une cuisine commune, et parfois le petit-déjeuner (généralement simple : thé, fruits, pain). Les auberges avec piscine ou situées en bord de mer (à Unawatuna ou Hikkaduwa) appliquent des tarifs plus élevés, surtout en haute saison.
La réservation à l’avance est recommandée pendant les périodes affluentes (vacances scolaires sri-lankaises et européennes). Les auberges de jeunesse au Sri Lanka sont généralement propres et sûres, mais il est prudent de vérifier les commentaires récents sur les plateformes spécialisées.
Se nourrir au Sri Lanka, ça coûte combien ?
Se nourrir au Sri Lanka est globalement abordable, surtout si l’on privilégie la cuisine locale et les échoppes de rue. Un repas simple dans un “local eatery” (petit restaurant traditionnel) coûte entre 300 et 600 LKR (1,50 à 3 €), comprenant souvent du riz curry, des lentilles (dhal), des légumes et parfois du poisson. Les snacks de rue (comme les rotis, les samoussas ou les hoppers) sont encore moins chers, à partir de 50 LKR (0,25 €) par article.
Dans les restaurants touristiques ou mid-range, un repas avec une boisson (hors alcool) revient entre 1 500 et 3 000 LKR (7 à 15 €). Les établissements haut de gamme, notamment dans les hôtels de luxe à Colombo ou dans les stations balnéaires, facturent des plats principaux à partir de 5 000 LKR (20 €), avec des additions pouvant dépasser 10 000 LKR (40 €) par personne.
L’eau en bouteille (1,5 L) coûte environ 100-150 LKR (0,50-0,70 €), et une bière locale (0,5 L) dans un bar ou un restaurant se situe entre 500 et 800 LKR (2-3,50 €). Les jus de fruits frais (comme la noix de coco ou l’ananas) sont excellents marché : 200-400 LKR (1-2 €).
Pour les courses alimentaires dans un supermarché (comme Keells ou Cargills), comptez environ 4 000-6 000 LKR (20-30 €) par semaine pour des produits de base (riz, pâtes, fruits, légumes). Les produits importés (fromage, vin, chocolat) sont nettement plus chers.
Quel budget pour les sorties ?
Une soirée dans un bar ou un pub branché de Colombo (comme ceux du quartier de Colombo 4) coûtera entre 2 000 et 4 000 LKR (8-16 €) pour deux consommations (bière locale ou cocktail). Les discothèques pratiquent souvent des entrées payantes autour de 1 000 LKR (4 €), avec des consommations à prix similaires aux bars.
Les activités culturelles comme les spectacles de danse traditionnelle (Kandy) ou les visites de temples anciens (Anuradhapura, Polonnaruwa) facturent des droits d’entrée allant de 1 000 à 5 000 LKR (4-20 €) par personne. Les excursions guidées (observation des baleines à Mirissa, safari dans le parc de Yala) représentent un coût plus important : comptez 8 000 à 15 000 LKR (30-60 €) par personne pour une journée, incluant souvent le transport et les frais d’entrée.
Les loisirs en plein air comme le surf à Arugam Bay (location de planche : 1 500-2 500 LKR/jour, soit 6-10 €) ou l’escalade à Ella (guide pour Little Adam’s Peak : 2 000-3 000 LKR, 8-12 €) sont relativement accessibles. Pour les soirées plus tranquilles, un ticket de cinéma à Colombo coûte environ 800-1 200 LKR (3-5 €).
Un budget quotidien raisonnable pour des sorties variées (hors hébergement et repas principaux) se situe entre 5 000 et 10 000 LKR (20-40 €) par personne, en fonction du rythme des activités.
Les tarifs des musées et des entrées des sites touristique sont-ils abordables au Sri Lanka ?
Les tarifs des musées et sites touristiques au Sri Lanka présentent un double système de prix : un tarif local très abordable pour les résidents, et un tarif nettement plus élevé pour les visiteurs étrangers. Pour ces derniers, l’entrée sur les sites culturels majeurs comme le rocher de Sigiriya coûte 30 USD (environ 27 €), le temple d’Or de Dambulla 10 USD (9 €), ou la cité ancienne de Polonnaruwa 25 USD (23 €). Ces prix sont fixés par le Central Cultural Fund et s’appliquent à la plupart des sites classés au patrimoine de l’UNESCO.
Les musées nationaux (Colombo, Kandy, Galle) facturent des entrées autour de 10 à 15 USD (9-14 €) pour les étrangers. Les réserves naturelles comme le parc national de Yala (40 USD, 36 €) ou celui d’Udawalawe (20 USD, 18 €) incluent souvent des frais de service Jeep et guide supplémentaires.
Bien que ces tarifs puissent sembler élevés pour la région, ils contribuent à la préservation du patrimoine. Certains sites offrent des billets combinés (comme le triangle culturel : Sigiriya, Dambulla, Polonnaruwa) à prix réduit. Les étudiants étrangers bénéficient parfois de tarifs préférentiels sur présentation d’une carte ISIC. Il est conseillé de prévoir un budget spécifique pour ces visites culturelles, qui représentent un poste de dépenses significatif dans un voyage au Sri Lanka.
Quels sont les meilleurs bons plans quand on visite le Sri Lanka pour faire des économies ?
Pour visiter le Sri Lanka avec un budget maîtrisé, privilégiez la basse saison (mai à septembre sur la côte ouest et sud, octobre à janvier sur la côte est) pour bénéficier de tarifs d’hébergement réduits de 30 à 50%. Utilisez les transports publics : les bus locaux (50-200 LKR/trajet) et les trains de deuxième ou troisième classe (par exemple, Colombo-Kandy pour 300 LKR) sont extrêmement économiques et offrent des expériences authentiques. Pour les longs trajets, optez pour les bus nocturnes qui économisent une nuit d’hôtel.
Mangez dans les “local eateries” où un repas complet (riz curry) coûte 300-600 LKR, plutôt que dans les restaurants touristiques. Achetez fruits et snacks sur les marchés locaux (ex : Pettah à Colombo) plutôt qu’en supermarché. Évitez les bouteilles d’eau en plastique en utilisant une gourde avec filtre ou des stations de remplissage (gratuites dans certains hébergements).
Négociez les services occasionnels (tuk-tuk, guides locaux) sans excès, et privilégiez les visites autonomes lorsque c’est possible (ex : randonnée seule à Ella plutôt qu’avec guide). Pour l’hébergement, les guesthouses familiales (5 000-8 000 LKR/nuit) offrent un meilleur rapport qualité-prix que les hôtels internationaux. Enfin, concentrez vos visites sur quelques sites incontournables plutôt que de multiplier les entrées payantes, et vérifiez les éventuels tarifs combinés pour les sites culturels.
Parlons sécurité
La sécurité des touristes au Sri Lanka est globalement bonne, mais nécessite une vigilance standard propre à toute destination touristique. Le pays se relève progressivement des années de conflit et de la crise économique récente, et le tourisme y est perçu comme vital. Les principaux risques concernent les délits opportunistes : vols à la tire dans les marchés bondés (comme Pettah à Colombo), pickpockets dans les transports en commun ou sur les plages fréquentées (comme Hikkaduwa ou Unawatuna). Il est conseillé d’éviter d’afficher des signes de richesse (bijoux, appareils photo onéreux) et de garder ses affaires en vue.
Les régions du Nord et de l’Est, autrefois touchées par la guerre civile, sont aujourd’hui accessibles, mais il est préférable de se renseigner sur la situation locale avant de s’y rendre, car certains vestiges militaires ou zones non déminées peuvent présenter des risques résiduels. La circulation routière est chaotique : les piétons doivent traverser avec prudence et l’usage de tuk-tuks de nuit nécessite de choisir des conducteurs recommandés.
Les manifestations politiques sont rares mais peuvent survenir ponctuellement à Colombo ou Kandy ; il convient de les éviter. Pour les activités en plein air (randonnée, surf), respectez les consignes locales (courants marins forts, animaux sauvages dans les parcs). Les femmes voyageant seules signalent peu de problèmes, mais une tenue adaptée aux coutumes locales (épaules et genoux couverts dans les temples) réduit les regards insistants.
En cas d’urgence, composez le 119 pour la police touristique (anglais parlé). Une assurance voyage couvrant rapatriement et soins médicaux est essentielle, car les infrastructures hospitalières hors de Colombo sont limitées. Globalement, le Sri Lanka reste une destination sûre avec des habitants accueillants lorsque le bon sens et la vigilance habituels sont appliqués.
Pourquoi prendre une assurance santé au Sri Lanka pour les touristes ?
Prendre une assurance santé pour visiter le Sri Lanka est essentiel pour plusieurs raisons pratiques et financières. Le système de santé public, bien que peu coûteux, manque souvent de moyens techniques et humains pour garantir des soins de qualité aux standards internationaux. Les établissements privés, notamment à Colombo, offrent des services excellents mais sont très onéreux : une simple consultation peut dépasser 50 €, une nuit d’hôpital 200 €, et une intervention urgente (comme une appendicite) atteindre plusieurs milliers d’euros.
Les risques sanitaires sont réels : maladies tropicales (dengue, infections parasitaires), accidents de la route (conduite chaotique), ou blessures lors d’activités (randonnée, surf) peuvent nécessiter des soins immédiats. Une assurance couvrant l’évacuation médicale vers un pays voisin (comme Singapour) ou le rapatriement est cruciale, car les cas complexes dépassent les capacités locales. Sans couverture, vous seriez intégralement responsable des frais, pouvant facilement dépasser 10 000 € en cas d’urgence.
De plus, certaines assurances incluent une assistance juridique en cas de litige ou d’accident, et gèrent les démarches administratives à votre place. Vérifiez que votre police couvre explicitement le Sri Lanka et les activités envisagées (sports nautiques, moto, etc.). Même si votre pays a des accords bilatéraux, ils ne remplacent pas une assurance voyage complète.
Surtout ne consommez pas de drogues au Sri Lanka !
La consommation de drogues au Sri Lanka est strictement illégale et expose à des risques extrêmement graves. Les lois locales sont rigoureusement appliquées, sans distinction entre les résidents et les touristes. La possession, même en petite quantité, peut entraîner des peines d’emprisonnement prolongées, des amendes substantielles, voire une expulsion du territoire avec interdiction de retour.
Les autorités judiciaires sri-lankaises n’offrent aucune tolérance en la matière. Les condamnations pour trafic ou consommation peuvent conduire à des incarcérations dans des prisons locales, où les conditions de détention sont réputées difficiles. Les procédures judiciaires sont souvent longues, complexes et coûteuses, requiring l’intervention d’avocats et d’ambassades.
De plus, les réseaux criminels liés aux drogues sont étroitement surveillés, et tout achat expose à des risques d’arnaque, de vol ou pire. La qualité et la pureté des substances sont totalement imprévisibles, présentant des dangers mortels d’intoxication ou de surdose.
Les prises électriques sont-elles les mêmes au Sri Lanka ?
Non, les prises électriques au Sri Lanka sont différentes des standards européens ou nord-américains. Le pays utilise principalement des prises de type D, M et G. Le type D (ancien standard britannique à trois broches rondes) et le type M (trois broches rondes plus épaisses) sont les plus courants. Le type G (identique aux prises britanniques modernes à trois broches rectangulaires) est également présent dans certains hôtels récents ou établissements touristiques.
Quelle langue parler au Sri Lanka ?
Au Sri Lanka, les langues officielles sont le cinghalais et le tamoul. L’anglais est largement répandu comme langue seconde, notamment dans les secteurs du tourisme, des affaires et de l’administration. Dans les zones touristiques (Colombo, Galle, Kandy, les stations balnéaires), vous pourrez communiquer en anglais avec la plupart des hôtels, guides, chauffeurs et restaurants.
En revanche, dans les régions rurales ou les villages reculés, l’anglais est moins maîtrisé. Quelques phrases de base en cinghalais (ayubowan pour “bonjour”, istuti pour “merci”) ou en tamoul (vanakkam pour “bonjour”, nandri pour “merci”) seront grandement appréciées et faciliteront vos interactions.
Les panneaux routiers, les indications dans les transports et les menus sont souvent rédigés en cinghalais, en tamoul et en anglais. Pour des séjours hors des sentiers battus, l’utilisation d’une application de traduction ou d’un guide-phrase peut s’avérer utile.
Comment puis-je utiliser mon téléphone portable au Sri Lanka ?
Pour utiliser votre téléphone portable au Sri Lanka, plusieurs options s’offrent à vous. Si votre opérateur, comme Free, propose des forfaits roaming international, vérifiez les coûts à l’avance, car ils peuvent être élevés (plusieurs euros par Mo de données). La solution la plus économique est d’acheter une carte SIM locale prépayée dès votre arrivée. Les opérateurs principaux comme Dialog, Mobitel ou Hutch vendent des cartes SIM touristiques à l’aéroport de Colombo ou dans leurs boutiques en ville. Présentez votre passeport pour l’enregistrement.
Un forfait touristique typique inclut des appels locaux, des SMS et plusieurs Go de données 4G pour environ 1 000-1 500 LKR (4-6 €) pour une semaine. La couverture réseau est bonne dans les villes et zones touristiques, mais peut être limitée dans les parcs nationaux ou les régions montagneuses. Assurez-vous que votre téléphone est débloqué pour accepter une autre carte SIM.
Pour les appels internationaux, utilisez des applications comme WhatsApp ou Skype via la données mobile pour réduire les coûts. Les connexions Wi-Fi gratuites sont disponibles dans la plupart des hôtels et cafés, mais leur qualité varie. Si vous devez rester joignable sur votre numéro habituel, activez uniquement le roaming pour les appels urgents et désactivez les données mobiles pour éviter les frais excessifs.
Les femmes peuvent-elles voyager seules au Sri Lanka ?
Oui, les femmes peuvent voyager seules au Sri Lanka, mais certaines précautions sont recommandées pour garantir un séjour serein. Le pays est globalement sûr et accueillant, avec une population respectueuse envers les touristes. Cependant, adoptez une tenue adaptée aux normes culturelles locales : évitez les vêtements trop courts ou décolletés, surtout dans les zones rurales, près des temples bouddhistes ou des sites religieux. Privilégiez les épaules couvertes et les jupes ou pantalons longs.
Utilisez des transports fiables (taxis recommandés par l’hébergement, trains en classe réservée) plutôt que des tuk-tuk isolés après la tombée de la nuit. Réservez des hébergements bien notés et centraux, et informez votre hôtel de vos plans d’excursion. Évitez de vous déplacer seule dans des endroits isolés après la nuit tombée.
Les sri-lankais sont généralement discrets, mais certaines régions touristiques (comme les plages du sud) peuvent occasionner des regards insistants ou des commentaires. Ignorez-les ou signalez-les calmement à une figure d’autorité si nécessaire. Ayez toujours sur vous une copie de votre passeport et les coordonnées de votre ambassade en cas d’urgence.
Parlons argent, banque et change
La monnaie locale est la roupie sri-lankaise (LKR). Il est préférable d’arriver avec des euros ou des dollars américains en espèces, en petites et grandes coupures, pour les changer sur place. Les bureaux de change autorisés (comme ceux de l’aéroport de Colombo ou des villes touristiques) offrent des taux plus avantageux que les hôtels. Évitez les changeurs informels dans la rue pour des raisons de sécurité.
Les cartes de crédit (Visa, Mastercard) sont acceptées dans les hôtels, restaurants et magasins des zones touristiques, mais moins dans les régions rurales. Les distributeurs automatiques (ATM) sont répandus dans les villes, mais peuvent imposer des limites de retrait (environ 50 000 LKR par transaction). Informez votre banque de votre voyage pour éviter le blocage de votre carte.
Les banques locales (Commercial Bank, Hatton National Bank) permettent de changer des devises ou de retirer des roupies, mais les files d’attente sont souvent longues. Gardez une réserve d’argent liquide pour les petits achats, les transports locaux ou les zones reculées. Conservez les reçus de change pour pouvoir reconvertir les roupies restantes en devises à votre départ.
Notez que les roupies sri-lankaises ne sont pas convertibles en dehors du pays : ajustez vos changes en conséquence.
Quels sont les vaccins à faire pour voyager au Sri Lanka ?
Aucun vaccin n’est obligatoire pour entrer au Sri Lanka depuis l’Europe, mais plusieurs vaccinations sont fortement recommandées par l’Institut Pasteur et l’OMS. Le vaccin contre la fièvre jaune est requis uniquement pour les voyageurs en provenance de zones endémiques. Les vaccins de routine (diphtérie, tétanos, poliomyélite, coqueluche, rougeole, oreillons, rubéole) doivent être à jour.
Le vaccin contre l’hépatite A est conseillé pour tous les voyageurs, et celui contre l’hépatite B pour les séjours prolongés ou à risque. Le vaccin contre la typhoïde est recommandé, surtout si vous prévoyez des séjours en zones rurales ou une alimentation en dehors des structures touristiques.
Pour les voyages en zones forestières ou rurales (comme les parcs nationaux de Yala ou Sinharaja), le vaccin contre l’encéphalite japonaise peut être proposé, bien que le risque reste modéré. La prophylaxie contre le paludisme (antipaludéens) n’est généralement pas nécessaire pour les séjours classiques dans les zones touristiques, mais une consultation médicale est indispensable pour évaluer votre itinéraire précis.
Une vaccination contre la rage est conseillée pour les voyageurs envisageant des activités en plein air ou un contact avec des animaux, notamment dans des régions isolées. Consultez un médecin ou un centre de vaccination internationale au moins un mois avant votre départ pour adapter ces recommandations à votre santé et à votre voyage.
Pensez à prendre une assurance si vous ne voulez pas vous ruiner en soins !
Le système de santé public, bien que peu coûteux, manque souvent d’équipements modernes et de personnel anglophone. Les cliniques privées, notamment à Colombo, offrent des soins de qualité mais sont très onéreuses : une simple consultation coûte environ 50 €, une journée d’hospitalisation peut dépasser 500 €, et une intervention chirurgicale urgente atteindre plusieurs milliers d’euros.
Les risques sanitaires sont réels : dengue, infections gastrointestinales ou accidents de la route (conduite chaotique) peuvent nécessiter des soins immédiats. Une assurance couvrant l’évacuation médicale vers Singapour ou l’Europe est vitale, car les cas complexes dépassent les capacités locales. Le rapatriement sanitaire alone peut coûter jusqu’à 30 000 €.
L’assurance couvre aussi les imprévus non médicaux : annulation de vol, perte de bagages (courante dans les transports en commun), ou interruption de séjour pour raison familiale urgente. Sans couverture, vous seriez intégralement responsable de ces frais. De plus, certaines activités (comme la randonnée en montagne, le surf ou les safaris) exigent une protection spécifique souvent absente des assurances basiques.
Enfin, la garantie assistance juridique est utile en cas de conflit local (accident, vol). Vérifiez que votre police inclut explicitement le Sri Lanka et les activités planned, et conservez une copie numérique de votre contrat en permanence.
Quelle est la meilleure saison pour partir au Sri Lanka ?
La meilleure saison pour visiter le Sri Lanka dépend principalement de la région que vous souhaitez explorer et de la météo spécifique à chaque côte. Le pays connaît deux moussons principales qui influencent le climat de manière distincte.
De décembre à mars, la côte ouest et sud (incluant Colombo, Galle, Mirissa et Bentota) bénéficie d’un temps sec et ensoleillé, avec des températures agréables autour de 28-32°C. C’est la période idéale pour les plages et la culture.
De mai à septembre, c’est la côte est (Trincomalee, Batticaloa) qui est privilégiée, avec un climat sec et des conditions parfaites pour la plongée ou le snorkeling.
Les régions centrales (Kandy, Nuwara Eliya, Ella) restent accessibles toute l’année grâce à leur altitude, mais les pluies peuvent être fréquentes d’avril à juin et octobre à novembre. Pour un circuit complet, les mois de janvier-février ou juillet-août offrent un bon équilibre, permettant de combiner la visite des côtes et des montagnes. Évitez octobre et novembre, où les pluies sont généralisées sur la majeure partie du territoire.
Quel décalage horaire ?
Le Sri Lanka observe un fuseau horaire unique : UTC+5:30. Cela signifie que le pays a 5 heures et 30 minutes d’avance sur l’heure UTC (Temps universel coordonné). Par rapport à la France, le décalage horaire varie selon les périodes de l’année en raison du changement d’heure en Europe.
Lorsque la France est à l’heure d’hiver (UTC+1), le décalage avec le Sri Lanka est de +4 heures et 30 minutes. Par exemple, s’il est 12h00 à Paris, il est 16h30 à Colombo.
Lorsque la France passe à l’heure d’été (UTC+2), généralement de fin mars à fin octobre, le décalage horaire avec le Sri Lanka est réduit à +3 heures et 30 minutes. Ainsi, s’il est 12h00 à Paris, il est 15h30 à Colombo.
Que mettre dans la valise pour partir au Sri Lanka ?
Privilégiez des vêtements légers et respirants en coton ou lin pour les régions côtières et les basses terres : t-shirts, chemises à manches longues, pantalons amples et robes légères. Un chapeau ou une casquette et des lunettes de soleil sont indispensables pour se protéger du soleil.
Pour les visites de temples bouddhistes ou de sites religieux, prévoyez des tenues couvrant les épaules et les genoux. Un foulard ou un châle léger peut être utile pour les femmes pour se couvrir rapidement. Dans les régions montagneuses (Nuwara Eliya, Kandy), les soirées peuvent être fraîches : emportez un pull léger ou une veste.
Des chaussures confortables sont essentielles : sandales ouvertes pour la plage, chaussures de marche pour les randonnées (Adam’s Peak, Sigiriya) et une paire fermée pour les zones rurales. Un équipement de pluie (imperméable léger ou parapluie compact) est recommandé, surtout pendant les moussons.
Côté santé, une trousse de premiers soins avec antidiarrhéique, antiseptique, crème solaire haute protection et anti-moustiques (prévention de la dengue) est cruciale. Un adaptateur universel pour prises de type D, M ou G est nécessaire pour recharger vos appareils. Enfin, préférez un sac à dos plutôt qu’une valise rigide pour faciliter les déplacements en transports locaux.
Quels souvenirs acheter au Sri Lanka ?
Les thés Ceylan, surtout ceux des régions de Nuwara Eliya ou Dimbula, sont incontournables : des blends aromatiques en vrac ou en sachets, disponibles dans les plantations ou les épiceries spécialisées. Les épices (cannelle, cardamome, poivre noir) vendues dans les jardins d’épices de Matale ou Kandy offrent une qualité exceptionnelle.
L’artisanat local inclut les masques traditionnels sculptés à Ambalangoda, représentant des personnages mythologiques, et les batiks colorés (tissus peints à la cire) de Galle ou Colombo. La bijouterie en pierres précieuses – saphirs, rubis ou topazes – doit être achetée chez des joailliers certifiés (à Ratnapura ou Colombo) pour éviter les contrefaçons.
Les objets en bois de cocotier ou en rotin (paniers, sets de table) sont légers et facilement transportables. Pour les gourmets, le jaggery (sucre de palme) ou le chocolat local à la noix de cajou valent le détour. Enfin, une statue de Bouddha ou un elephant sculpté rappellera les symboles spirituels du pays, mais vérifiez les restrictions d’exportation pour les antiquités.
Privilégiez l’achat dans des coopératives artisanales ou des boutiques équitables pour soutenir l’économie locale. Négociez poliment les prix dans les marchés, mais évitez les rabais excessifs qui pourraient indiquer une qualité médiocre.
Comment négocier un prix dans un marché ou une boutique ? Et ça marche !
Première règle d’or, ne jamais acheter dans la première boutique. Commencez par une première (en général, vous retrouvez les mêmes souvenirs dans toutes les autres), commencez à tâter le prix et faites-vous une idée de ce que l’on va vous demander. Allez maintenant dans une autre boutique, demandez le prix de l’objet qui vous intéresse (ne parlez jamais le premier), faites-vous répéter le prix, faites une offre au tiers de ce que l’on vous demande (pas le double, le tiers !). Ce prix sera votre base de négociation. Exemple, si on vous propose un souvenir à 15 euros, soyez ferme, offrez 5 euros. Pas plus. Le marchand, en règle générale va descendre son offre du tiers. Dans notre exemple, il va passer à 10 euros. C’est maintenant qu’il vous faut négocier : accrochez-vous à votre proposition de départ et négociez ferme. Dans notre exemple, cédez entre 7 et 8 euros. Jamais au-dessus. En cas de refus, commencez à partir. Poliment mais fermement. Un bon vendeur vous rattrapera toujours par la manche. Là, vous aurez gagné. Enfin, dernier grand conseil. Si possible, négociez toujours avec un homme. Une femme est toujours plus dure en affaire. Toujours.
Ne passez pas pour un radin, laissez un pourboire !
Dans les restaurants, il est d’usage de laisser environ 10% de l’addition si le service n’est pas déjà inclus (vérifiez la note). Pour les chauffeurs de tuk-tuk ou de taxi privé, arrondir le montant ou ajouter 50-100 LKR (0,20-0,40 €) suffit. Les guides touristiques et chauffeurs attitrés s’attendent à un pourboire plus substantiel : comptez 500-1 000 LKR (2-4 €) par jour pour un chauffeur et 1 000-2 000 LKR (4-8 €) pour un guide.
Dans les hôtels, le personnel de ménage recevra volontiers 200-300 LKR (0,80-1,20 €) par nuit, et les porteurs 50-100 LKR par bagage. Le pourboire se donne toujours en espèces, de préférence en roupies sri-lankaises, et directement à la personne concernée. Évitez de proposer des pourboires aux employés de services publics ou aux fonctionnaires. La discrétion est de mise : glissez l’argent dans une poignée de main ou déposez-le discrètement sur la table.
Peut-on boire l'eau du robinet ?
Non, il n’est pas recommandé de boire l’eau du robinet au Sri Lanka, je vous le déconseille fortement !
Bien que l’eau soit traitée dans les zones urbaines comme Colombo, la composition minérale et la présence potentielle de bactéries locales (auxquelles les résidents sont acclimatés) peuvent provoquer des troubles gastro-intestinaux chez les voyageurs. La plupart des Sri-Lankais eux-mêmes préfèrent boire de l’eau filtrée ou bouillie.
Les hôtels et guesthouses fournissent généralement de l’eau potable gratuite (carafes filtrées ou bouteilles scellées). Il est prudent de privilégier l’eau en bouteille capsulée (20-30 LKR/1,5L) ou d’utiliser des solutions de purification (pastilles micropur, filtres portables) pour les randonnées. Évitez les glaçons dans les boissons outside des établissements touristiques fiables, et brossez-vous les dents avec de l’eau embouteillée si vous avez un estomac sensible.
Cette précaution s’applique particulièrement dans les zones rurales où l’infrastructure de traitement de l’eau est limitée. En cas de doute, choisissez des boissons chaudes (thé, café) ou des boissons encapsulées.
Et les toilettes, c'est comment ?
D’une manière générale…. Une horreur. Dans les hôtels, restaurants et sites touristiques modernes, vous trouverez des toilettes à l’occidentale, équipées de papier toilette et de chasses d’eau fonctionnelles. Cependant, dans les zones rurales, les gares routières ou les petits commerces locaux, les toilettes sont souvent de type squat (à la turque) et peuvent ne pas être équipées de papier toilette – il est prudent de garder des mouchoirs ou du papier hygiénique sur soi.
L’hygiène est généralement acceptable dans les établissements dédiés aux touristes, mais peut être basique ailleurs. Certains lieux publics facturent l’usage des toilettes (10-20 LKR), et il est courant de trouver un seau d’eau et un robinet à proximité pour se laver les mains, le savon n’étant pas toujours disponible. Emportez du gel hydroalcoolique pour plus de sécurité.
Dans les trains et bus longue distance, les toilettes sont spartiates et souvent dépourvues de papier. Pour les voyageurs sensibles, il est conseillé d’utiliser les toilettes des hôtels ou restaurants avant de entreprendre de longs trajets.
Peut-on voyager avec des enfants ?
Le pays est globalement accueillant envers les jeunes visiteurs, et de nombreuses infrastructures touristiques sont adaptées à leurs besoins. Les hôtels et resorts proposent souvent des chambres familiales, des menus enfants et parfois des clubs ou activités dédiés. Les plages de la côte sud, comme celles de Mirissa ou Unawatuna, offrent des zones de baignade relativement calmes, bien que la vigilance reste de mise face aux courants.
Pour les déplacements, il est préférable de privilégier les véhicules privés avec chauffeur plutôt que les transports en commun, plus chaotiques et moins confortables. Les longs trajets peuvent être fractionnés avec des pauses dans des parcs ou des sites interactifs (comme les tortues de mer à Kosgoda ou le elephant orphanage de Pinnawala). La nourriture locale, bien que épicée, peut être adaptée sur demande dans la plupart des restaurants – les fruits frais et les plains riz sont généralement appréciés des enfants.
Les soins médicaux sont accessibles dans les villes principales, mais une assurance voyage incluant la couverture médicale et le rapatriement est essentielle. Emportez une trousse de premiers soins avec les médicaments usuels (antipyrétiques, antiseptiques) et des répulsifs anti-moustiques adaptés à l’âge de l’enfant. Enfin, prévoyez des vêtements légers couvrants pour les visites de temples et des protections solaires efficaces. Avec une préparation adaptée, un voyage en famille au Sri Lanka peut se dérouler en toute sérénité.