Pourquoi visiter Pretoria ?
Pretoria, surnommée la “ville des jacarandas”, est une capitale au charme unique qui mêle une histoire complexe, une architecture impressionnante et de vastes espaces naturels. Elle mérite amplement une visite pour comprendre les multiples facettes de l’Afrique du Sud.
Histoire et Culture :
Comprendre l’Afrique du Sud à travers récits historiques. Voir serment présidentiel de Nelson Mandela (Union Buildings), ressentir héritage Afrikaner (Voortrekker Monument), comprendre lutte pour liberté (Freedom Park).
Une capitale verte :
L’une capitales les plus vertes au monde, nombreux parcs et réserves. Se promener jardin botanique national (76 hectares, plantes locales), observer animaux sauvages réserve Rietvlei (4.000 ha en ville).
Architecture et Monuments :
Bâtiments historiques reflètent passé complexe. Admirer Union Buildings (siège gouvernement, architecture grès), explorer Church Square (cœur historique ville, bâtiments Transvaal).
Expérience authentique :
Ambiance plus détendue que Johannesburg voisine. Flâner quartier Hazelwood (cafés, restaurants, street art), immersion marché local Hazel Food Market (samedi, street food, artisanat).
Comment visiter Pretoria ?
Durée recommandée
· Séjour minimum : une journée bien planifiée permet de voir les sites principaux.
· Séjour idéal : deux à trois jours pour explorer la ville plus en profondeur et visiter une réserve naturelle à proximité.
Meilleure période pour visiter
· Printemps (fin septembre à novembre) : célèbre floraison des jacarandas qui habillent la ville de violet. Conditions météorologiques excellentes.
· Saison sèche (mai à septembre) : températures agréables, ensoleillement maximal et peu de pluie, idéal pour visites. Juin et août particulièrement secs.
· À éviter : saison des pluies estivale (novembre à mars) avec orages fréquents et chaleur humide pouvant gêner activités plein air.
Se déplacer à Pretoria
· Voiture de location : option la plus pratique et recommandée pour explorer la ville et ses environs en toute liberté.
· Taxis et services de VTC : bonne option pour déplacements en ville, généralement abordables.
· Gautrain : train rapide reliant facilement Pretoria à Johannesburg (environ 35 minutes), excellente alternative pour éviter embouteillages.
Sécurité
Etre vigilant, éviter de montrer objets de valeur, convenir prix course avec chauffeur taxi avant montée.
Sur la route de Johannesburg, Union Buildings à Prétoria
Vendredi 28 octobre. Il est presque 17 heures quand nous quittons le parc Kruger par la porte nord, Punda Maria Gate. La sécurité est maximale aux entrées des parcs sud-africains. Braconnage oblige. Il faut couper son moteur, montrer son pass pour la journée et descendre du véhicule pour ouvrir le coffre en présence d’un garde armé. Gare à ceux qui auraient une corne de rhinocéros ou une défense d’éléphant cachée dans sa valise. Certains sont morts pour moins que ça…
Après vérification, on quitte le parc. 70 kilomètres nous séparent de Masili Guesthouse, une maison d’hôte perchée sur les hauteurs de Thohoyandou. Le hic, c’est que l’adresse indiquée ne correspond pas du tout. On appelle donc pour la xième fois le gérant de l’hôtel, mais personne ne semble capable de nous renseigner. Ok, on va attendre à la station-service la plus proche que quelqu’un vienne nous chercher. Une éternité dans la seule station-service du coin plantée en plein cœur du township. C’est bien simple, nous sommes les seuls blancs du coin, et ça se voit franchement.
Un type des plus louches tente bien de parler avec moi, et à voir son regard plonger dans la voiture pour voir s’il n’y a rien de valeur à l’intérieur, je comprends tout de suite son intention. Ok, je redémarre et je fais le tour du patelin avant de revenir sur mes pas. Au bout de dix minutes et dix coups de téléphone, un type de l’hôtel finit enfin par arriver. Alleluia ! Masili Guesthouse. Celle-là, je ne suis pas prêt de l’oublier. Ma fille, non plus, qui me fait une scène parce qu’il n’y a pas de wi-fi… Soirée de merde.
Le lendemain, une longue route nous attend pour redescendre vers Johannesburg. Nous ne la visiterons pas. Pas le temps, et avec Léa, je préfère éviter cette ville réputée comme la plus dangereuse du monde. Ce sera pour une prochaine fois, j’espère. Mais seul. En chemin, impossible quand même de ne pas s’arrêter à Pretoria, la capitale de l’Afrique du Sud.


Je pensais avoir le temps de visiter le Pilanesberg Park et Sun City, mais nous n’avons vraiment pas le temps. La route est longue et les embouteillages autour de Johannesburg invraisemblables. À 50 km de Joburg, Pretoria est beaucoup plus calme… et safe.






Longtemps exclusivement blanche, Pretoria change désormais peu à peu de visage avec la promotion des noirs dans l’administration du pays. Et effectivement, la vie a bien changé. Longtemps, Pretoria fut le théâtre de l’Apartheid dans ce qu’il avait de plus violent… Les images des manifestations et de la répression me reviennent à l’esprit, quand gamin, je regardais les informations.






C’est à Pretoria pourtant que se trouve le plus impressionnant symbole de la liberté : la statue géante de Nelson Mandela qui trône en contrebas des jardins de l’Union Buildings.

C’est ici que siège le gouvernement de l’Afrique du Sud. C’est ici encore que Nelson Mandela fut intronisé président en 1994. C’est fou, je me souviens encore de ces images quand il fit son discours devant le bâtiment.

Sa statue en bronze avec ses bras largement ouverts, symbole de liberté, de justice et de réconciliation, est vraiment impressionnante. Je suis fier de pouvoir l’admirer aujourd’hui.

Voilà, notre voyage s’achève. Dernière nuit en Afrique du Sud à Rustenburg, au Road Lodge Rustenburg. Wi-fi impeccable et zone commerciale à deux pas pour aller manger un bout. À table, on croise même le chemin d’anciens rugbymen sud-africains. Des colosses !

Léa en profite pour faire l’andouille. Enfin, elle rentre à Paris…

Le lendemain matin, la montée dans l’avion du retour est une simple formalité. Cette fois-ci, personne ne vient nous créer des ennuis. On ne me demandera même pas le livret de famille… Et encore moins, la fameuse copie du passeport de sa mère. Ok, on monte à bord. Direction Istanbul. Léa fait un dernier câlin au rhino que je lui ai offert au Kruger. Quel voyage merveilleux.
