Sicile – Toutes mes astuces et conseils

Table des matières

Quel itinéraire ?

1er jour – Palerme – Quattro Canti – Giardino Garibaldi – Port.

2e jour : Palerme : Chiesa Santa Maria Caterina Vergine – Chiesa Gesu – Vieille ville – Cathédrale – Jardins de la villa Bonano – Palais des Normands et chapelle Palatine – Piazza Marina – Chiesa de la Pieta – Foro Umberto 1er.

3e jour : Santa Maria Nuova de Monreale – Les ruines de Segeste – L’ancienne cité grecque de Sélinonte

4e jour : Sur les hauteurs d’Erice – Agrigente –

5e jour – Piazza Armerina et  la villa Casale – Syracuse.

6e jour – Catane – Sur les pentes de l’Etna.

7e jour – La vieille ville de Taormina – Le théâtre antique – Baie de Taormina.

Comment se rendre en Sicile et à quel prix ?

Pour vous rendre en Sicile, plusieurs options s’offrent à vous, avec des prix variables selon la saison, la durée du voyage et le niveau de confort. Voici les principales méthodes :

1. En avion (le plus rapide)

  • Depuis la France : Des vols directs relient Paris (Orly/CDG), Marseille, Lyon et d’autres villes à Palerme (PMO), Catane (CTA) ou Trapani (TPS).

  • Compagnies : Air France, Ryanair, EasyJet, Volotea, etc.

  • Prix :

    • Low-cost : À partir de 50–150 € A/R en saison basse (hors été).

    • Haute saison (été) : 150–400 € A/R.

2. En ferry (scénario romantique ou avec voiture)

  • Depuis l’Italie continentale :

    • Gênes, Naples ou Salerne → Palerme/Catane (compagnies : GNV, Tirrenia, Grimaldi).

    • Calabre (Villa San Giovanni) → Messine (traversée de 20 min, fréquente et économique).

  • Prix :

    • Passager sans voiture : 20–50 € (trajet court) à 80–150 € (trajet long).

    • Avec voiture : 100–300 € selon la distance et la saison.

3. En train + ferry (aventure slow travel)

  • Prendre un train de nuit (ex. Paris → Milan/Rome) puis un train de jour jusqu’à un port (ex. Naples ou Villa San Giovanni) avant d’embarquer pour la Sicile.

  • Prix :

    • Train Paris-Italie : 50–150 € (si réservation anticipée).

    • Ferry : comme ci-dessus.

4. En bus + ferry (économique mais long)

  • FlixBus propose des trajets vers Naples ou Reggio Calabria, puis ferry.

  • Prix : 100–200 € A/R (bus + ferry).

5. En voiture (liberté, mais coûts variables)

  • Trajet Paris-Palerme : 1 800 km (péages + carburant : 300–500 € A/R).

  • Inclut le ferry Calabre-Sicile (comme mentionné plus haut).

Budget indicatif par personne (A/R) :

  • Économique : 150–300 € (vol low-cost ou bus + ferry).

  • Confort : 400–700 € (vol direct + location de voiture).

  • Luxe : 1 000 €+ (vols flexibles, hôtels premium).

Pourquoi se déplacer en Sicile en voiture ?

Se déplacer en Sicile nécessite un peu de préparation, car les transports en commun sont parfois irréguliers, surtout dans les zones rurales. C’est la raison pour laquelle pour ce voyage, j’ai décidé de prendre une voiture de location.

  • Pourquoi ? La voiture est idéale pour visiter les villages perchés, les sites isolés (comme les temples d’Agrigente ou la Villa Romana del Casale) et les plages secrètes.

  • Où louer ? Dans les aéroports (Palerme, Catane) ou les grandes villes. Comparez avec RentalcarsDiscoverCars ou Auto Europe.

  • Prix : 30–70 €/jour (selon saison et type de voiture).

  • Conseils :

    • Évitez les centres-villes (rues étroites, zones ZTL interdites).

    • Privilégiez les parkings payants sécurisés (5–15 €/jour).

    • Attention aux conducteurs siciliens… parfois chaotiques !

Comment se déplacer en transport en commun en Sicile ?

La voiture reste la meilleure option pour explorer la Sicile en profondeur, mais les transports en commun suffisent pour un circuit entre grandes villes.

Bus (réseau assez complet, mais lent)

  • Compagnies principales :

    • AST (régionaux), SAIS (longues distances), Interbus (Catane/Syracuse).

    • FlixBus pour des trajets entre grandes villes (ex : Palerme → Catane).

  • Prix : 5–15 € par trajet.

  • Exemples de trajets :

    • Palerme → Agrigente : 8 € (2h).

    • Catane → Taormine : 4 € (1h).

Trains (lents mais panoramiques)

  • Trenitalia : Relie les grandes villes (Palerme, Catane, Messine, Syracuse).

    • Ligne Palerme-Catane (3h, 15–25 €).

    • Ligne côtière Messine-Syracuse (superbes vues).

Quelles sont les formalités pour voyager en Sicile ?

L’Italie faisant partie de l’espace Schengen, pas besoin de passeport. Une carte d’identité suffira. Plus pour votre enregistrement à l’hôtel que pour votre passage à la frontière.

Comment respecter les règles de stationnement ?

En zone bleue le stationnement est payant en journée et il faut utiliser un parcomètre ou une application mobile comme EasyPark pour régler son temps de stationnement comptez entre 1 et 2 euros de l’heure avec souvent une durée limitée à 2 ou 3 heures maximum.

Les zones blanches sont théoriquement gratuites mais elles se remplissent vite et il faut bien vérifier les panneaux car certaines ont des restrictions horaires pour le nettoyage ou sont réservées aux riverains.

Les zones jaunes sont exclusivement réservées aux habitants munis d’une vignette et s’y garer sans autorisation risque de vous valoir une amende salée ou pire une mise en fourrière.

Dans les centres historiques les zones ZTL interdites aux voitures sont surveillées par des caméras et si vous y pénétrez par erreur vous recevrez une amende par courrier quelques semaines plus tard.

Pour éviter tout stress le mieux est de se garer dans un parking payant sécurisé ils coûtent entre 5 et 20 euros par jour selon les villes comme le parking Terminal Bus à Palerme ou le Parcheggio Stesicoro à Catane.

Quand vous trouvez une place pensez à bien replier vos rétroviseurs et à ne rien laisser en évidence dans l’habitacle car les vols de petits objets sont fréquents dans certaines zones.

Si vous explorez une ville comme Taormine ou Syracuse laissez carrément votre voiture en périphérie et prenez une navette ou un taxi car les centres historiques sont souvent impraticables en voiture.

En cas d’amende ne soyez pas surpris si elle est rédigée en italien les infractions les plus courantes sont le stationnement interdit entre 40 et 100 euros et le franchissement de ZTL entre 80 et 150 euros.

Avec ces précautions et un peu de patience vous devriez pouvoir profiter de votre roadtrip sicilien sans mauvaises surprises liées au stationnement.

Comment louer une voiture en Sicile ? Et à quel prix ?

Louer une voiture en Sicile est relativement simple mais demande quelques précautions pour éviter les mauvaises surprises. Les agences de location sont nombreuses dans les aéroports de Palerme et Catane ainsi que dans les grandes villes et stations balnéaires comme Taormine ou Syracuse.

Il est fortement recommandé de réserver votre véhicule à l’avance surtout en haute saison entre juin et septembre car les disponibilités diminuent rapidement et les prix flambent. Les comparateurs comme Rentalcars, DiscoverCars ou Kayak permettent de trouver les meilleurs tarifs en fonction de vos dates.

Pour une petite citadine type Fiat Panda comptez environ 30 à 50 euros par jour en basse saison mais ce prix peut doubler voire tripler en juillet et août. Les SUV ou voitures plus spacieuses démarrent autour de 60 euros la journée avec des pics à 150 euros en pleine saison touristique.

N’oubliez pas que le carburant est assez cher en Italie autour de 1,80 à 2 euros le litre et que certaines agences proposent des forfaits kilométriques limités à vérifier avant la réservation. L’essence est souvent plus économique que le diesel pour des locations de courte durée.

Les assurances sont un point crucial à ne pas négliger. La plupart des locations incluent une assurance responsabilité civile de base mais il est prudent de prendre une franchise réduite ou une couverture complète surtout sur les routes siciliennes réputées accidentogènes. Certaines cartes de crédit gold offrent une protection incluse qu’il faut activer avant le départ.

Pour retirer le véhicule vous aurez besoin de votre permis de conduire valide depuis plus d’un an, d’une carte de crédit au nom du conducteur principal pour la caution et souvent d’un passeport ou carte d’identité. Les jeunes conducteurs de moins de 25 ans paient généralement un supplément jeune conducteur assez élevé.

Attention aux frais cachés comme les suppléments pour un deuxième conducteur ou la restitution du véhicule avec un réservoir non plein. Prenez des photos détaillées de la voiture à la remise des clés pour éviter tout litige sur d’éventuels dommages.

Enfin sachez que la conduite en Sicile peut être sportive avec des routes étroites en montagne et une circulation parfois anarchique dans les villes. Prévoyez toujours un peu plus de temps que prévu pour vos trajets et évitez absolument les zones ZTL sous peine d’amendes salées.

Avec ces conseils et un peu de préparation vous pourrez profiter pleinement de la liberté qu’offre une voiture pour explorer les trésors cachés de cette magnifique île à votre rythme.

Voyager en bus en Sicile, une bonne solution alternative... si vous visez les grandes villes !

Voyager en bus en Sicile est une option économique et pratique pour explorer l’île, surtout si vous souhaitez éviter les tracas de la conduite locale. Le réseau de bus couvre assez bien les principales villes et sites touristiques, avec des compagnies différentes selon les régions.

Les bus interurbains relient efficacement les grandes villes comme Palerme, Catane, Messine, Syracuse et Agrigente. Les compagnies principales sont SAIS Autolinee pour les trajets entre Catane et Palerme ou Messine, AST pour les déplacements autour de Palerme, et Interbus pour les connexions dans la région de Catane et Syracuse. Les gares routières sont généralement situées près des centres-villes ou des gares ferroviaires, ce qui facilite les correspondances.

Pour les trajets les plus fréquentés comme Palerme-Catane ou Catane-Taormine, les bus partent toutes les heures environ en journée. En revanche, pour les destinations moins touristiques ou les villages de l’intérieur, les horaires peuvent être très espacés avec parfois seulement 2 ou 3 départs par jour. Il est donc essentiel de bien vérifier les horaires à l’avance, surtout si vous voyagez le week-end ou en basse saison.

Les prix des billets restent très abordables, avec des trajets courts comme Catane-Taormine à environ 4-5 euros pour 1 heure de route. Pour des distances plus longues comme Palerme-Agrigente (2h30 de trajet), comptez entre 8 et 12 euros selon la compagnie. Les billets s’achètent soit directement à bord (un peu plus cher), soit dans les gares routières, soit dans les tabaccherie (bureaux de tabac), soit parfois en ligne sur les sites des compagnies.

Dans les grandes villes comme Palerme et Catane, les bus urbains permettent de se déplacer facilement pour environ 1,50 euro le ticket valable 90 minutes. Des pass journaliers à 5 euros environ peuvent être intéressants si vous prévoyez plusieurs trajets dans la journée. Attention cependant aux retards fréquents et à la forte affluence aux heures de pointe.

Pour les voyageurs souhaitant explorer les sites archéologiques comme la Vallée des Temples à Agrigente ou le site de Sélinonte, des bus spéciaux relient généralement les gares routières à ces attractions pour quelques euros supplémentaires. Certaines compagnies proposent aussi des forfaits combinant transport et entrée sur les sites.

En haute saison touristique, il est prudent d’arriver un peu en avance pour être sûr d’avoir une place, surtout sur les lignes populaires comme celles desservant Taormine ou Cefalù. Les bus climatisés sont devenus la norme, ce qui rend les trajets plus confortables pendant les chauds étés siciliens.

Même si les horaires peuvent parfois être imprévisibles et les correspondances pas toujours évidentes, le bus reste un excellent moyen de transport pour les voyageurs souhaitant découvrir la Sicile sans se ruiner, tout en ayant l’occasion de rencontrer des locaux et d’admirer les paysages à un rythme tranquille.

 

Et le train, c'est comment ? Est-ce vraiment une bonne idée ?

Prendre le train en Sicile est une expérience à part entière, avec ses avantages et ses inconvénients qu’il faut peser selon son itinéraire. Le réseau ferroviaire sicilien, géré principalement par Trenitalia, relie les grandes villes côtières comme Palerme, Catane, Messine et Syracuse dans des paysages souvent magnifiques, surtout le long de la côte entre Messine et Taormine où la voie serpente entre mer et falaises. Les trains sont généralement ponctuels sur les lignes principales, mais peuvent subir des retards importants sur les axes secondaires, avec des fréquences parfois limitées à quelques trains par jour pour les destinations moins touristiques.

Les tarifs restent très raisonnables, avec un trajet Palerme-Catane (2h30-3h) autour de 15-25 euros en train régional, et seulement 12-18 euros pour Messine-Taormine (45 minutes). Les billets s’achètent facilement en gare, en ligne sur le site Trenitalia, ou via des applications comme Trainline, souvent avec des réductions pour les réservations anticipées. Les trains InterCity, un peu plus chers (environ 30% de supplément), offrent plus de confort et des trajets légèrement plus rapides entre les grandes villes.

Le principal atout du train est son confort relatif par rapport aux bus pour des trajets longs, avec la possibilité de se déplacer, d’avoir plus d’espace pour les jambes et de profiter des paysages sans se concentrer sur la route. Certaines lignes comme la côtière Syracuse-Messine ou la traversée des monts Nebrodi entre Palerme et Catane offrent des panoramas époustouflants que vous ne verriez pas en bus. Les trains régionaux sont souvent moins bondés que les bus en haute saison, sauf peut-être sur l’axe très touristique Taormine-Catane.

Cependant, le réseau a ses limites : de nombreuses zones intéressantes comme Agrigente, Raguse ou l’intérieur des terres sont mal desservies, obligeant à combiner avec des bus. Les gares sont parfois excentrées (comme à Taormine où il faut prendre un bus ou un taxi pour rejoindre le centre), et les correspondances pas toujours pratiques. Les trains locaux peuvent être vétustes, sans climatisation efficace en été, et les toilettes pas toujours très propres sur les anciens modèles.

Pour un voyageur pressé, le train n’est pas toujours optimal à cause des trajets parfois longs (la ligne Palerme-Catane fait un détour par l’intérieur plutôt que de suivre la côte), mais pour ceux qui ont le temps et veulent voyager de manière plus détendue, c’est une alternative agréable aux bus. L’astuce est de bien planifier ses horaires à l’avance, prévoir des temps de trajet larges, et éventuellement combiner avec d’autres moyens de transport pour les étapes non desservies.

En résumé, le train en Sicile est une bonne idée pour les trajets entre grandes villes côtières si vous privilégiez le paysage et le confort sur la vitesse, mais il faut compléter avec bus ou location de voiture pour explorer pleinement l’île. Avec des prix souvent inférieurs à la location de voiture et sans le stress de la conduite locale, il reste un choix judicieux pour les voyageurs voulant admirer la Sicile à un rythme tranquille.

Prendre un taxi ? Hors de prix !

  1. Prendre le taxi en Sicile peut être pratique dans certaines situations mais reste une option assez coûteuse qu’il vaut mieux utiliser avec modération. Les taxis officiels (blancs avec des marquages spécifiques) sont équipés de compteurs et leurs tarifs sont réglementés, avec une prise en charge autour de 3 à 5 euros dès la montée, puis environ 1,50 à 2 euros par kilomètre, ce qui peut vite représenter des sommes importantes pour des trajets un peu longs.

    Dans les grandes villes comme Palerme ou Catane, les taxis sont utiles pour rejoindre votre hôtel depuis la gare ou l’aéroport en évitant les transports encombrés, avec par exemple un trajet aéroport de Catane-centre ville autour de 25-30 euros pour 15 minutes de route. Les chauffeurs sont généralement honnêtes quand on prend un taxi officiel, mais méfiez-vous des “faux taxis” qui pratiquent des tarifs abusifs près des zones touristiques comme Taormine ou aux abords des ports de croisière.

    Pour des trajets entre villes, le taxi devient très onéreux et peu pratique, avec par exemple un Palerme-Taormine qui pourrait coûter plus de 200 euros, une option vraiment à réserver aux urgences ou aux groupes pouvant partager les frais. Il est toujours préférable de négocier le prix avant le départ pour les longs trajets ou les courses de nuit, car certains chauffeurs peuvent proposer des forfaits plus intéressants que le compteur dans ces cas-là.

    Les applications comme Uber ne sont quasiment pas utilisées en Sicile, mais certaines villes ont leurs propres apps locales pour commander des taxis officiels, ce qui évite les mauvaises surprises. À Palerme par exemple, l’application “Amigo Taxi” permet de réserver facilement et de connaître le prix approximatif à l’avance.

    En résumé, le taxi en Sicile est une solution ponctuelle pratique pour des trajets courts en ville ou des transferts aéroport, mais trop cher pour être utilisé systématiquement. Pour les budgets serrés, mieux vaut privilégier les transports en commun ou la location de voiture dès qu’on veut s’éloigner des centres urbains. Pensez toujours à vérifier que le compteur est bien enclenché et n’hésitez pas à demander une estimation du prix avant de monter pour éviter les mauvaises surprises.

Les VTC et compagnies comme Uber ou Bolt sont-ils une bonne alternative ?

Les VTC comme Uber ou Bolt ne sont pas vraiment une alternative viable en Sicile, car ces plateformes y sont quasiment absentes ou très limitées dans leur offre. Uber n’opère qu’à Palerme avec son service Uber Black, réservé à des véhicules haut de gamme à des tarifs bien plus élevés qu’un taxi classique, tandis que Bolt et d’autres applications similaires ne sont pas implantées sur l’île.

Les taxis traditionnels restent donc la principale option pour ce type de transport, avec des tarifs réglementés et des véhicules facilement identifiables. Dans les grandes villes comme Catane ou Palerme, il existe des applications locales comme “Amigo Taxi” ou “RT Radio Taxi” qui permettent de commander un taxi officiel avec une estimation du prix, offrant un service similaire à celui des VTC sans les risques de surfacturation.

Le permis international est-il obligatoire pour rouler en Sicile ?

Non, le permis international n’est pas obligatoire pour conduire en Sicile si vous êtes titulaire d’un permis de conduire français ou européen valide. La Sicile, comme toute l’Italie, reconnaît les permis émis par les pays de l’Union européenne sans nécessiter de traduction ou de permis complémentaire.

Se loger en Ecosse, à l'hôtel, combien ça coûte ?

Cher, très cher même, si vous souhaitez vous loger en ville dans un hôtel. Et encore plus cher si vous choisissez de passer vos vacances à Edimbourg.

Les nuits d’hôtel en Écosse affichent des tarifs variables selon la saison, la localisation et le standing. Une chambre double standard en ville se négocie entre 80 et 150 £ hors saison, mais peut doubler lors des festivals d’été ou des vacances scolaires. Les établissements trois étoiles du centre d’Édimbourg demandent généralement 120 à 200 £ la nuit en période estivale, tandis qu’en zone rurale, des auberges traditionnelles proposent parfois des chambres correctes à partir de 60 £.

Les palaces historiques comme le Gleneagles ou le Balmoral affichent des prix dépassant régulièrement les 300 £ la nuit, avec des suites atteignant facilement le millier de livres. À l’inverse, les enseignes économiques type Premier Inn ou Travelodge maintiennent des tarifs plus accessibles, oscillant entre 50 et 90 £ pour une chambre fonctionnelle près des gares.

La côte ouest et les Highlands voient leurs prix fluctuer radicalement selon l’affluence touristique – compter 100 à 180 £ pour un hôtel correct à Fort William ou Inverness en juillet, contre moitié moins en novembre. Les îles comme Skye imposent souvent des budgets plus conséquents en raison de la demande excédant l’offre, particulièrement entre mai et septembre.

Certains établissements indépendants proposent des forfaits incluant le petit-déjeuner et l’accès aux spas, alourdissant la note de 20 à 50 % selon le niveau de prestation. Les voyageurs attentifs trouveront des promotions last-minute en semaine hors saison, notamment sur les sites de réservation spécialisés. Les villes universitaires comme St Andrews offrent parfois des tarifs intéressants lors des vacances académiques, quand les chambres d’hôtes rattachées aux campus ouvrent leurs portes aux visiteurs.

Les mois de janvier et février permettent de découvrir des établissements quatre étoiles à des tarifs raisonnables, notamment dans les stations thermales des Borders. Les taxes touristiques, généralement incluses dans les prix affichés, ajoutent 1 à 3 £ par nuit selon les municipalités.

Se loger en Ecosse, chez l'habitant en résidence type Airbnb, combien ça coûte ?

Les locations chez l’habitant en Écosse affichent une amplitude tarifaire marquée selon la géographie et le calendrier. Une chambre privée dans un appartement central d’Édimbourg se négocie entre 45 et 90 £ la nuit en basse saison, mais franchit aisément la barre des 120 £ lors du Festival Fringe. Les cottages indépendants des Highlands, capables d’accueillir quatre personnes, démarrent autour de 80 £ hors été pour culminer à 200 £ en juillet-août, particulièrement près des sites iconiques comme le Loch Ness ou l’île de Skye.

Les propriétés insolites – yourtes reconverties, phares privatisés ou maisons troglodytes – imposent généralement des budgets 30 à 50 % supérieurs aux logements standards. À Glasgow, les lofts d’artiste en périphérie immédiate offrent parfois des alternatives intéressantes entre 55 et 75 £, alors que les résidences d’hôtes avec piscine intérieure dans le Speyside dépassent régulièrement les 250 £.

La durée du séjour influence sensiblement les coûts : la plupart des hôtes consentent des rabais hebdomadaires de 15 à 25 %. Les frais de ménage, oscillant entre 25 et 60 £, s’ajoutent systématiquement au prix initial. Certains propriétaires exigent un dépôt de garantie équivalent à deux nuitées, remboursable sous quarante-huit heures après le départ.

Les zones côtières comme East Neuk of Fife voient leurs tarifs grimper en synchronie avec les marées touristiques, tandis que les fermes converties du Dumfriesshire maintiennent des prix stables hors vacances scolaires. Les voyageurs évitant les weekends et les jours fériés bénéficient fréquemment de last minutes à 30 % inférieurs aux tarifs affichés. Les logements “Superhost” justifient généralement leur surcoût de 10 à 15 % par des équipements premium et des annulations plus flexibles.

Les réservations effectuées six mois à l’avance sur des propriétés convoitées – notamment celles dotées de spas privés ou de vues directes sur les Old Man of Storr – permettent parfois de contourner les majorations estivales. À l’inverse, les studios des banlieues résidentielles d’Aberdeen ou d’Inverness présentent des taux d’occupation plus faibles, autorisant des négociations de dernière minute. Les taxes locales, rarement incluses dans les prix initiaux, ajoutent en moyenne 2 à 5 % à la facture finale.

Se loger en Ecosse, en auberge de jeunesse, combien ça coûte ?

Les auberges de jeunesse écossaises proposent des tarifs oscillant entre 15 et 35 £ la nuit en dortoir selon leur emplacement et la période. Un lit dans un hostel du centre d’Édimbourg atteint facilement 30 £ en août alors que la même place se négocie 18 £ en janvier. Les établissements labellisés Hostelling Scotland appliquent des majorations de 20% environ sur les sites touristiques majeurs comme Fort William ou Inverness pendant la haute saison.

Les chambres privées dans ces structures, souvent équipées de sanitaires partagés, démarrent à 45 £ pour deux personnes dans les zones rurales contre 70 £ près de la gare de Glasgow. Les auberges indépendantes des Orcades ou des Shetland affichent des prix 15% plus élevés que la moyenne continentale en raison des coûts logistiques.

Les cartes de membre officielles permettent d’économiser 3 £ par nuit mais nécessitent un investissement initial de 15 £. Les petits déjeuners buffet, généralement optionnels, ajoutent 6 à 9 £ à la note quotidienne. Certains établissements proposent des cuisines équipées tandis que d’autres interdisent strictement toute préparation de repas sur place.

Les réservations directes via le site de l’Association écossaise des auberges offrent parfois des réductions inaccessibles aux plateformes tierces. Les voyageurs solitaires trouveront des prix dégressifs dans les dortoirs de 8 à 12 lits, alors que les groupes de quatre personnes auront intérêt à opter pour des chambres familiales dont le coût par tête devient compétitif.

Les périodes de fermeture annuelle varient sensiblement selon les régions – les hostels des stations de ski maintiennent des tarifs stables en hiver quand ceux des îles ferment souvent d’octobre à Pâques. Les suppléments pour le linge de lit, obligatoire dans la majorité des établissements, s’élèvent généralement à 2 £ si le client ne fournit pas le sien.

Se loger en Ecosse, au camping, combien ça coûte ?

Ceux qui le souhaitent peuvent également choisir l’option des campings, forcément la moins chère des solutions.

Passer une nuit sous tente dans un camping écossais classique demande généralement entre 12 et 25 £ pour deux personnes, auxquels s’ajoutent 3 à 6 £ par véhicule. Les emplacements les plus prisés – ceux dominant le Loch Lomond ou jouxtant les plages des Hébrides – imposent souvent un supplément de 30% en juillet et août. Les caravaniers devront prévoir 25 à 45 £ pour les installations complètes avec branchements électriques, particulièrement dans les parcs équipés de sanitaires chauffés et de laveries automatiques.

Les terrains sauvages autorisés par le Right to Roam permettent théoriquement de bivouaquer gratuitement, mais les restrictions locales – notamment autour des réserves naturelles et des propriétés privées – rendent indispensable une vérification préalable. Les campings municipaux des Highlands maintiennent des tarifs stables entre 15 et 20 £ toute l’année, alors que ceux dépendant du National Trust for Scotland appliquent des majorations saisonnières pouvant atteindre 50%.

Les aménagements premium justifient rapidement des écarts de prix : un emplacement standard à Thurso coûtera 18 £ quand son équivalent doté d’une cabane en bois sur pilotis en demande 55 £. La plupart des gestionnaires facturent 2 à 5 £ les douches chaudes, sauf dans les établissements haut de gamme où elles sont incluses. Les réservations en ligne impliquent fréquemment des frais de dossier équivalant à une nuitée.

Les fermes converties en aire naturelle offrent parfois des tarifs dégressifs à partir de la troisième nuit, contrairement aux parcs affiliés aux grandes chaînes qui maintiennent des prix fixes. Les voyageurs motorisés trouveront des deals intéressants en arrivant en fin d’après-midi, quand les emplacements non réservés sont parfois cédés avec remise. Les taxes environnementales, de plus en plus répandues dans les zones protégées, ajoutent 1 à 3 £ par nuit à la facture.

Les campings écossais imposent généralement des arrivées avant 20h et des départs avant 11h, avec des pénalités horaires atteignant 10 £ en cas de non-respect. Les amateurs de feu de camp devront s’acquitter d’un droit de 5 £ dans les rares sites l’autorisant, la majorité interdisant strictement toute flamme en période estivale.

Se nourrir en Angleterre, ça coûte combien ?

Attention, voilà l’un des budgets qui risquent de faire déraper votre budget lorsque vous serez en Ecosse. L’écart de prix alimentaire entre la France et l’Ecosse saute aux yeux dès le premier café. Un expresso avoisine les 3 livres dans le centre de Glasgow ou d’Edimbourg contre rarement plus de 2 euros à Paris, soit près de 50% de différence. Les restaurants affichent des marges similaires : une entrecôte moyenne dans un établissement correct dépasse facilement 25 livres outre-Manche quand son équivalent français se négocie autour de 20 euros.

En Écosse, les prix varient selon vos préférences culinaires. Un café accompagné d’un petit pain ou d’un bol de porridge coûte environ 3 à 6 livres au petit-déjeuner. Opter pour un sandwich et une boisson à emporter revient entre 5 et 8 livres à midi. Le soir, un plat simple dans un pub, comme un haggis ou un burger, se situe autour de 10 à 15 livres.

Si vous préférez les restaurants traditionnels, comptez 6 à 10 livres pour un petit-déjeuner complet dans un café. À l’heure du déjeuner, une salade ou un plat chaud dans une brasserie demande 10 à 15 livres. Le dîner dans un établissement plus soigné, avec un steak ou un saumon frais, peut atteindre 15 à 25 livres, sans les boissons.

Pour une expérience gastronomique, les tarifs montent rapidement. Un brunch dans un lieu raffiné dépasse souvent 10 livres, tandis qu’un déjeuner dans un restaurant renommé avoisine 25 à 40 livres. Le soir, un menu élaboré dans un établissement étoilé dépasse facilement 40 livres, voire bien plus avec une sélection de vins.

Les boissons alourdissent l’addition : une pinte de bière artisanale coûte 4 à 6 livres, et un verre de vin en restaurant démarre à 5 livres. Les amateurs de whisky devront prévoir 6 à 15 livres pour une dégustation selon la qualité.

Manger dans les supermarchés reste économique, avec des repas préparés à moins de 5 livres. Les marchés locaux offrent des produits frais à des prix raisonnables, surtout pour composer soi-même ses repas. Les grandes villes comme Édimbourg et Glasgow affichent des tarifs plus élevés que les zones rurales, où les pubs proposent souvent des formules à prix réduits.

Quel budget pour les sorties ?

Les sorties en Écosse peuvent s’adapter à tous les budgets, mais il faut anticiper certaines dépenses. Une entrée pour visiter un château ou un musée renommé coûte généralement entre 10 et 20 livres, tandis que les sites historiques moins fréquentés facturent parfois moins de 10 livres. Les amateurs de spectacles devront prévoir 20 à 50 livres pour un concert ou une pièce de théâtre, voire davantage pour des événements prestigieux comme le Fringe Festival d’Édimbourg, où les billets varient largement.

Une soirée dans un pub typique reste abordable, avec des pintes de bière locale autour de 4 à 6 livres, mais les cocktails dans les bars branchés des villes montent rapidement à 8 ou 12 livres. Les clubs imposent souvent des frais d’entrée de 5 à 15 livres, surtout le week-end. Si vous préférez les activités nocturnes plus calmes, un whisky dans un bar spécialisé se négocie entre 6 et 15 livres selon l’âge et la rareté.

Les excursions organisées, comme une journée sur l’île de Skye ou une visite des distilleries, demandent un budget plus conséquent, entre 50 et 150 livres selon la durée et les inclusions. Les randonnées autonomes dans les Highlands ne coûtent rien, mais la location d’une voiture pour y accéder alourdira les dépenses.

Enfin, les petits plaisirs—glaces, cafés entre visites, ou souvenirs artisanaux—grignotent progressivement le budget, avec des sommes variant de 2 à 10 livres par achat. Sans compter les imprévus, comme un taxi nocturne ou un dernier verre qui font facilement doubler la note.

Profitez d'aller dans les musées, c'est gratuit ! Ou presque !

Visiter les musées en Écosse offre un mélange de gratuité et de tarifs variables selon les institutions. Les établissements nationaux, comme le National Museum of Scotland à Édimbourg ou le Kelvingrove à Glasgow, ouvrent leurs portes sans frais, fonctionnant grâce au financement public. Certaines expositions temporaires exigent toutefois un billet d’entrée, généralement compris entre 5 et 15 livres pour des collections itinérantes ou thématiques.

Les musées spécialisés, notamment ceux consacrés au whisky ou à l’histoire maritime, appliquent des droits d’entrée oscillant entre 8 et 20 livres, incluant parfois une dégustation ou une visite guidée. Les châteaux transformés en musées, comme celui de Stirling ou d’Urquhart, facturent entre 10 et 25 livres, avec des réductions pour les étudiants et les familles.

Les musées moins connus, comme ceux dédiés aux traditions locales ou aux personnages historiques, maintiennent des prix modestes, entre 3 et 8 livres, reflétant leur échelle plus intime.

Certains sites, comme le Britannia à Leith, combinent accès aux collections et visite d’un lieu insolite, avec des billets avoisinant 15 à 20 livres. Les pass touristiques, tels que l’Explorer Pass, permettent d’accéder à plusieurs sites à tarif réduit, utile pour ceux prévoyant un circuit culturel intensif.

Comment profiter de l'explorer pass ?

L’Explorer Pass d’Historic Scotland ouvre les portes de dizaines de sites emblématiques sans avoir à payer chaque entrée individuellement. Valable pendant 5 ou 14 jours consécutifs, ce pass couvre des monuments majeurs comme le château d’Édimbourg, le palais de Holyrood ou les mystérieuses ruines de l’abbaye de Melrose, avec des économies pouvant dépasser 50% pour les voyageurs actifs.

Son prix, autour de 35 livres pour 5 jours ou 45 livres pour 14 jours, devient rapidement rentable dès la troisième visite, sachant que certains sites facturent jusqu’à 20 livres l’entrée simple. Les familles profitent d’un tarif enfant symbolique (environ 10 livres) permettant aux moins de 19 ans d’accéder gratuitement aux sites accompagnés d’un adulte détenteur du pass.

Contrairement aux offres touristiques classiques, ce sésame inclut des lieux rarement couverts par les circuits traditionnels, comme la forteresse viking de Jarlshof aux Shetland ou le broch préhistorique de Mousa. Les détenteurs bénéficient aussi de réductions chez certains partenaires, notamment sur des visites guidées ou des boutiques de sites.

L’achat en ligne évite les files d’attente aux caisses des sites prisés, un gain de temps précieux lors des pics touristiques. Certains châteaux isolés, où la connexion internet est aléatoire, acceptent le pass téléchargé hors ligne sur smartphone. Les voyageurs prolongeant leur séjour au-delà de 14 jours peuvent opter pour le membership annuel, qui inclut l’accès illimité et des invitations à des événements exclusifs.

Les amateurs d’histoire médiévale y trouvent particulièrement leur compte, avec un accès direct à des joyaux comme le château de Stirling ou la cathédrale de St. Andrews, dont les tarifs individuels s’accumuleraient vite sans ce système. Le pass exclut cependant les donations volontaires attendues dans certains petits sites communautaires, une subtilité à anticiper pour les puristes du patrimoine.

Quelles sont les formalités pour voyager en Ecosse ?

Attention, depuis le Brexit la situation a diamétralement changé. Aller en Ecosse comme en Angleterre avec sa simple carte d’identité, c’est fini.

Les voyageurs européens doivent désormais présenter un passeport valide pour entrer en Angleterre, les cartes d’identité n’étant plus acceptées depuis le Brexit. Les ressortissants suisses ou norvégiens suivent la même règle, tandis que les Britanniques résidant dans l’UE peuvent encore utiliser leur carte de séjour.

Les exigences de visa dépendent à la fois de la nationalité et de la durée du séjour. Les citoyens américains, canadiens ou japonais bénéficient d’une exemption pour des voyages touristiques inférieurs à six mois, contrairement à de nombreux pays africains et asiatiques soumis à une autorisation préalable. Le gouvernement britannique propose un outil en ligne pour vérifier les formalités spécifiques à chaque pays.

Les douanes britanniques appliquent des contrôles stricts sur les marchandises depuis leur sortie de l’union douanière. Les produits animaux en provenance de l’UE nécessitent désormais un certificat sanitaire, et les restrictions sur l’alcool et le tabac ont été alignées sur celles appliquées aux voyageurs extra-européens.

Attention, les mineurs voyageant seuls ou avec un seul parent doivent présenter une autorisation parentale notariée, une formalité souvent ignorée mais systématiquement vérifiée. Les familles binationales sont particulièrement concernées par cette mesure visant à lutter contre les enlèvements internationaux.

Parlons sécurité

Franchement, vous ne risquez pas grand-chose. Je serais même tenté de dire que vous ne risquez absolument rien tant la présence policière est importante dans les grandes villes du pays.
Bon certes, les grandes villes comme Glasgow ou Edimbourg voient parfois des actes de malveillance ciblant les touristes, notamment des vols à l’arraché ou des escroqueries sophistiquées impliquant de faux chauffeurs. Les transports bondés, en particulier le métro aux heures de pointe, offrent un terrain propice aux pickpockets.

Certains quartiers, moins fréquentés par les visiteurs, peuvent devenir inhospitaliers après la tombée de la nuit, avec des risques accrus d’agressions ou de cambriolages. Les manifestations, bien que souvent pacifiques, dégénèrent occasionnellement en affrontements avec les forces de l’ordre, perturbant les déplacements.

La menace terroriste, bien que contenue par un dispositif de sécurité renforcé, plane toujours sur les lieux symboliques ou très fréquentés. Les autorités recommandent une vigilance accrue dans les aéroports, les gares et lors des grands rassemblements.

Surtout ne consommez pas de drogues en Ecosse !

Attention, il est crucial d’éviter toute consommation ou possession de drogues en Angleterre, où la législation est stricte et les sanctions sévères. Les autorités britanniques appliquent une tolérance zéro, notamment envers les stupéfiants comme la cocaïne, l’héroïne ou le cannabis, même en petites quantités.

Posséder des substances illicites peut entraîner une arrestation immédiate, une amende lourde, voire une peine de prison. Les condamnations pour trafic (y compris le partage entre amis) sont encore plus graves.

Les contrôles policiers, renforcés dans les lieux festifs (clubs, festivals), ciblent aussi bien les consommateurs occasionnels que les revendeurs. Même les drogues dites “légères” dans d’autres pays (comme le cannabis) restent illégales en Angleterre, sauf prescription médicale très encadrée.

Les conséquences ne se limitent pas au pénal : une condamnation peut entraîner l’expulsion du territoire, l’interdiction de revenir au Royaume-Uni, et nuire durablement à votre casier judiciaire.

Les prises électriques sont-elles les mêmes en Ecosse ?

Non. Les prises murales anglaises affichent une configuration unique, avec trois broches rectangulaires disposées en triangle, incompatibles avec les fiches européennes.  Un adaptateur devient indispensable – certains modèles incluent même des ports USB pour contourner le problème. Les établissements touristiques en fournissent parfois, mais leur disponibilité reste aléatoire.

Quelle langue parler en Ecosse ?

L’anglais bien sûr ! Du coup, il vous faudra réviser votre vocabulaire et votre accent avant de partir. 

Comment puis-je utiliser mon téléphone portable en Ecosse ?

Comme je le répète souvent, le mieux, et certainement le plus pratique, est d’acheter une carte sim dès votre arrivée dans le pays. Attention aux arnaques ! Dans de nombreux pays, les opérateurs vous proposent des forfaits 3 à 4 fois plus cher dans un aéroport qu’en ville.

Si vous le pouvez, attendez donc d’être en centre-ville pour acheter une carte sim et l’utiliser sur votre téléphone. Vous en trouverez partout. Pour une poignée d’euros, vous pourrez utiliser votre téléphone comme en France, avez les données Internet. A vous d’évaluer votre consommation pour prendre le meilleur forfait. Se munir d’une pièce d’identité. On vous attribue alors un numéro de téléphone local et un petit crédit de communication.

Demandez au vendeur d’installer la puce dans votre téléphone afin de s’acquitter des opérations de service. En moins de cinq minutes, vous serez ainsi parfaitement équipé pour tout votre séjour. Surtout n’oubliez pas de garder en lieu sûr votre propre puce française que vous remettrez sur votre téléphone à votre retour.

Par ailleurs, certains opérateurs proposent des forfaits où 35 jours de roaming par an sont offerts dans le monde entier. On peut donc cumuler plusieurs voyages à l’étranger sans se soucier de la facture au retour. Attention, si SMS, MMS et appels sont souvent illimités, la connexion internet est, elle, limitée. D’autres opérateurs offrent carrément le roaming toute l’année vers certaines destinations.

Se connecter au wifi est le meilleur moyen d’avoir accès au Web gratuitement si vous ne disposez pas d’une carte. Votre hôtel sera très certainement connectés. Sinon, descendez au restaurant du coin, ils sont tous équipés.

– De la France vers l’Ecosse : 0044 + area code de la ville (mais sans le « 0 ») + numéro du correspondant.
– De l’Ecosse vers la France : 00 + 33 + numéro du correspondant à 9 chiffres, que ce soit pour une ligne fixe ou un portable (ne pas composer le 0 initial).

Les femmes peuvent-elles voyager seules en Ecosse ?

Là encore,  mis à part faire de mauvaises rencontres… avec des touristes étrangers, les femmes ne risquent absolument rien à voyager seules en Ecosse.

Parlons argent, banque et change

En Ecosse comme en Angleterre, la monnaie est la livre sterling. 1 livre sterling vaut en 2025 environ 1, 20 euros.

Les retraits aux distributeurs (ATM) ou paiements par carte peuvent donner lieu à des frais bancaires, nous sommes en dehors de la zone euro. Afin d’éviter ces frais, certaines banques offrent la gratuité des retraits dans leurs propres distributeurs dans le monde entier (comme HSBC) ou dans les banques avec qui elles ont un accord selon les pays (se renseigner avant le départ).

Quels sont les vaccins à faire pour voyager en Ecosse ?

Bonne nouvelle, aucun vaccin n’est exigé pour les voyageurs en provenance d’Europe.

Toutefois, il vaut mieux être à jour pour les vaccinations « universelles », encore plus utiles là-bas : diphtérie, tétanos, polio, coqueluche, hépatite B. Attention, le vaccin contre l’hépatite A est absolument indispensable.
Le vaccin contre la typhoïde peut être utile pour les séjours dans des conditions précaires ou de longue durée ; immunité partielle (70 %) 3 ans. Sachez qu’il existe un vaccin combiné hépatite A + typhoïde.

Votre trousse médicale de secours doit comporter du paracétamol, des pansements, des antibiotiques contre les infections respiratoires (climat humide oblige), des produits de haute protection solaire et des pastilles ou des filtres pour aseptiser et purifier l’eau. 

Quelles sont les règles de base à respecter pour préserver sa santé ?

Le système NHS (National Health Service) offre des soins gratuits en urgence aux ressortissants européens munis d’une CEAM (Carte Européenne d’Assurance Maladie), mais son accès reste conditionné à certaines formalités administratives.

L’hygiène alimentaire dans les établissements publics est généralement excellente, mais les plats à emporter peu frais ou réchauffés peuvent occasionner des troubles digestifs. La qualité de l’eau du robinet permet une consommation sans risque sur l’ensemble du territoire, éliminant la nécessité d’acheter de l’eau en bouteille.

En cas de traitement médical continu, il est prudent de voyager avec ses médicaments personnels en quantité suffisante, accompagnés des ordonnances. Les pharmaciens britanniques disposent d’une large autonomie pour délivrer certains médicaments normalement sur prescription en France.

Quelle est la meilleure saison pour partir en Ecosse ?

A mon sens, mai à septembre offre les conditions les plus clémentes, avec des nuances notables selon les régions et les attentes du voyageur.

Juin et septembre se distinguent par des températures douces (15-22°C en moyenne), une fréquentation touristique raisonnable et des paysages verdoyants. Edimbourg sous le soleil de juin, avec ses parcs fleuris et ses longues soirées estivales (le crépuscule vers 21h30), constitue une expérience particulière. Les mois de juillet et août, bien que plus chauds (parfois jusqu’à 28°C), voient affluer les visiteurs internationaux et les tarifs hôteliers s’envoler.

Quel décalage horaire ?

Une heure de décalage horaire. Quand il est 12 heures à Paris, il est donc 11 heures à Edimbourg. 

Que mettre dans la valise pour partir en Ecosse ?

J’ai envie de vous dire : tout dépend de la saison à laquelle vous souhaitez vous y rendre. Des vêtements superposables en couches fines permettent de composer avec les brusques écarts de température, tandis qu’une veste résistante aux intempéries s’impose comme rempart contre les averses soudaines. En clair, n’oubliez pas de vous couvrir. Surtout si vous y allez l’hiver. Il fait froid et humide, voire très froid et humide !

Quels souvenirs acheter en Ecosse ?

L’Écosse regorge d’objets authentiques qui capturent bien plus que les clichés touristiques. Les connaisseurs rapportent des whiskies single cask de distilleries indépendantes comme GlenDronach ou Bruichladdich, dont les bouteilles uniques ne se trouvent pas en dehors du pays. Les amateurs de textile opteront pour du tweed tissé à la main dans les Hébrides, reconnaissable à ses motifs subtils inspirés des paysages locaux, bien loin des écharpes kitsch vendues aux coins de rue.

Les broches celtiques en argent, fabriquées par des artisans gaéliques selon des techniques ancestrales, font office de bijoux chargés d’histoire plutôt que de simples babioles. Les amoureux de littérature dénicheront des éditions rares de poèmes de Burns ou de Stevenson chez des libraires spécialisés comme Leakey’s à Inverness, logé dans une ancienne église.

Les foodies préféreront des produits introuvables ailleurs : shortbread artisanal parfumé au whisky, confitures de mûres sauvages des Highlands ou fromage de chèvre fumé de l’île d’Arran. Les collectionneurs chineront des pierres de curling vintage ou des vieilles cartes maritimes dans les boutiques d’antiquités d’Édimbourg.

Les musiciens apprécieront un bon chanter de cornemuse (l’embout en bois sculpté) ou des partitions de pibroch, cette forme complexe de musique traditionnelle. Quant aux randonneurs, ils pourraient craquer pour une gourde en cuir traditionnelle ou une canne sculptée dans du bois de chêne des Borders.

Même les budgets modestes trouveront leur bonheur avec des savons à la tourbe des Orcades, des boutons en corne de highland cattle ou des graines de fleurs des jardins de Dumfries House. L’important étant d’éviter les enseignes standardisées pour privilégier les ateliers où l’on voit réellement les artisans à l’œuvre.

Peut-on boire l'eau du robinet ?

En Écosse, l’eau du robinet est parfaitement potable et fait même partie des plus pures d’Europe, grâce aux réservoirs naturels des Highlands et à des normes sanitaires strictes. Les locaux la boivent quotidiennement sans hésitation, et beaucoup de whiskies sont d’ailleurs produits avec cette eau douce et légèrement tourbée.

Certains visiteurs peuvent toutefois être surpris par son goût légèrement minéral ou sa texture différente selon les régions – une particularité due aux paysages variés, des granites des Cairngorms aux tourbières des îles. Dans les vieux bâtiments des centres-villes, l’eau peut parfois avoir un très léger arrière-goût métallique à cause des canalisations anciennes, sans risque pour la santé.

Les écossais eux-mêmes débattent du “meilleur” goût d’eau du pays : celle de Glasgow, réputée très douce, est souvent opposée à celle d’Édimbourg, plus calcaire. Les amateurs de thé préféreront peut-être filtrer l’eau dans les zones où le calcaire est présent pour éviter un voile sur leur infusion.

Seules exceptions : les sources naturelles en pleine randonnée (même cristallines, mieux vaut les traiter) et certains lochs reculés où des panneaux indiquent explicitement une contamination algale temporaire. Au restaurant, demander une carafe d’eau du robinet (“tap water”) est monnaie courante et évite des bouteilles en plastique inutiles.

Curiosité : à Tobermory sur l’île de Mull, l’eau prend parfois une teinte dorée à cause de la tourbe – parfaitement bue depuis des siècles par les insulaires, et qui donnerait même un caractère unique à leur whisky maison.

Et les toilettes, c'est comment ?

Les toilettes écossaises réservent quelques particularités qui surprennent parfois les visiteurs. Leur propreté varie radicalement entre les pubs bondés d’Édimbourg en soirée et les toilettes high-tech des musées récents comme le V&A Dundee. La majorité des WC publics dans les villes imposent désormais une barrière anti-squat légèrement inclinée, une invention locale pour décourager les attroupements nocturnes.

Dans les vieux bâtiments, on tombe encore sur des chasses d’eau à chaînette en laiton ou des cuvettes à haut réservoir typiques de l’époque victorienne, particulièrement dans les auberges historiques. Les stations-service isolées des Highlands maintiennent souvent des toilettes payantes (20-50 pence) d’une propreté spartiate, avec ce petit chauffage électrique mural qui semble n’avoir servi que trois jours par an.

Les bars et restaurants usent d’un code subtil : une pancarte “Customers Only” signifie qu’il faudra commander au moins un café pour utiliser leurs sanitaires. Les toilettes unisexes se multiplient dans les lieux culturels, souvent équipées de séchoirs Dyson bruyants comme des décollages de fusée.

Curiosité : certains pubs traditionnels gardent des urinoirs en porcelaine blanche avec ce motif de trèfle ajouré – une relique du temps où l’hygiène se limitait à un jet d’eau hebdomadaire. Dans les trains ScotRail, les WC produisent toujours ce vacarme caractéristique de succion quand on tire la chasse en mouvement, un son qui terrifie les enfants depuis des générations.

Les stations de montagne proposent souvent des toilettes sèches écologiques, tandis qu’en pleine nature, le principe “leave no trace” s’applique rigoureusement – mieux vaut emporter son petit sac biodégradable. Quant aux châteaux touristiques, leurs latrines médiévales restaurées offrent une vue imprenable… là où les nobles faisaient leurs besoins jadis.

Peut-on voyager avec des enfants ?

Oui, bien entendu. Attention, les mineurs voyageant seuls ou avec un seul parent doivent présenter une autorisation parentale notariée, une formalité souvent ignorée mais systématiquement vérifiée. Les familles binationales sont particulièrement concernées par cette mesure visant à lutter contre les enlèvements internationaux.

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