Pourquoi visiter Palerme ?
Palerme séduit par son authenticité vibrante, où chaos et splendeur cohabitent. Entre découvertes historiques, émotions gastronomiques et rencontres chaleureuses, la capitale sicilienne incarne une Italie sans filtres.
Un patrimoine historique unique :
– Mosaïque culturelle : Palerme reflète 2.700 ans d’histoire, marquée par les Phéniciens, Grecs, Arabes, Normands et Espagnols. Leurs influences se mêlent dans une architecture exceptionnelle, comme la Cathédrale de Palerme (fondée sur une mosquée et un temple romain) ou le Palais des Normands, classés à l’UNESCO .
– Trésors cachés : Découvrez des joyaux comme la Chapelle Palatine (mosaïques byzantines et plafond arabe), l’église San Giovanni degli Eremiti (coupoles rouges inspirées de l’Orient), ou les catacombes capucines abritant 8 000 momies.
Une renaissance urbaine et culturelle :
– Transformation post-mafia : depuis les années 1990, Palerme s’est libérée de son passé sombre. Les quartiers historiques (Kalsa, Borgo Vecchio) sont rénovés, et une effervescence artistique anime la ville : galeries d’art moderne, spectacles de rue, et festivals comme Manifesta.
– Ville inclusive : ouverte aux migrants, Palerme cultive un esprit de fraternité, visible dans ses marchés multiculturels et ses initiatives sociales.
Gastronomie : un paradis street food :
– Saveurs siciliennes : goûtez aux spécialités locales : arancini (boules de riz frites), panelle (beignets de pois chiches), ou cannoli (tubes de pâte fourrés à la ricotta). Le marché Ballarò est un incontournable pour une immersion sensorielle.
– Pâtisseries raffinées : ricotta, pistache et fruits locaux inspirent des douceurs rivalisant avec les pâtisseries françaises.
Nature et détente :
– Plages et réserves : la plage de Mondello, aux eaux cristallines, offre une échappée balnéaire à 10 km du centre. La réserve du Zingaro, idéale pour la randonnée, combine falaises et criques sauvages.
– *ardins oasis : Le Jardin botanique (1789) abrite des espèces rares et une serre tropicale, tandis que Villa Giulia invite à la sieste sous des arbres bicentenaires.
Ambiance palermitaine authentique :
– Vie de rue animée : scènes de marché pittoresques, étendages de linge aux balcons, et discussions tonitruantes dans les ruelles étroites créent un charme désordonné et vivant.
– Traditions insolites : assistez à l’Opera dei Pupi (théâtre de marionnettes classé à l’UNESCO) ou flânez dans le quartier Borgo Vecchio pour son front de mer pittoresque.
Comment visiter Palerme ?
Quand y aller ? :
– Périodes idéales : Mai-juin et septembre-octobre pour éviter la foule et la chaleur estivale (jusqu’à 35°C).
– Hors saison : de novembre à mars, les prix baissent et les sites sont plus accessibles, mais certains commerces ferment.
Se déplacer :
– À pied : le centre historique se parcourt facilement à pied. Les rues Via Maqueda et Via Vittorio Emanuele sont piétonnes depuis 2024.
– Transports : des bus relient l’aéroport au centre (30 min). Pour les excursions (Monreale, Mondello), le bus ou le taxi sont pratiques.
Itinéraires incontournables :
– 1 jour : Palais des Normands → Chapelle Palatine → Cathédrale → Quattro Canti → Marché Ballarò.
– 3 jours :
– Jour 1 : Centre historique (Palais, Cathédrale, Théâtre Massimo).
– Jour 2 : Marché Capo → Catacombes → Jardin botanique → Plage de Mondello.
– Jour 3 : Excursion à Monreale (sa cathédrale aux mosaïques dorées) ou à la réserve du Zingaro .
– Insolite : Palazzo Gangi, où fut tourné le film Le Guépard, ou la Piazzetta della Saponeria pour un verre en terrasse.
Conseils pratiques :
– Sécurité : évitez les ruelles isolées la nuit et surveillez vos affaires dans les marchés. Globalement, la ville est sûre depuis sa rénovation.
– Budget : Comptez 50–70 €/jour : hébergement (30–50 €), repas (10–15 €), sites (2–15 €). Les “passeggiata” (flâneries) et églises sont souvent gratuites !
– Cuisine : testez les osterie populaires (repas à 5–10 €) et demandez un panino chez un charcutier. Attention : peu d’options végétariennes.
Expériences à ne pas manquer :
– Grimper sur les toits : vue panoramique depuis la Cathédrale (5 €) ou le Palais des Normands .
– Baignade à Mondello : Accessible en bus (ligne 806), avec des bars de plage typiques.
– Soirée à l’opéra : le Teatro Massimo (3ᵉ plus grand d’Europe) propose visites et spectacles.
Premiers pas à Palerme, de la Piazza Pretoria au Quatro Canti
Lundi 4 juillet. Les grandes vacances enfin ! Pour mon deuxième voyage avec ma fille, cap au sud, le soleil, la mer et la culture. Bienvenue en Sicile ! Une heure de retard, merci Easy Jet, et nous voici arrivés à Palerme. Vue du ciel, la côte de Sicile se découpe en une grosse tranche rose flottant sur une mer bleu cobalt. Encourageant.
Atterrissage sans problème. On récupère les bagages et on grimpe dans un bus à la sortie de l’aéroport. Direction le centre-ville et l’hôtel Italia. Original. Via Roma. À peine le temps de déposer nos valises que nous descendons faire un tour en centre-ville. Léa écarquille les yeux. L’Italie n’est pas l’Espagne. Palerme encore moins. Les voitures débouchent de partout à la fois, les gens crient plus qu’ils ne parlent, les klaxons chantent et les trottoirs sont dégueulasses. Des vélos pendent aux fenêtres.


Palerme est sale. Ah bon, je ne savais pas. Dommage, ses façades roses et baroques sont tout simplement magnifiques.
On slalome entre les voitures et nous voici sur la Via Marqueda. Le festival commence. La chiesa della Martorana surgit sur notre droite. Étonnante avec sa coupole ronde. L’architecture arabe est passée par là. Magnifique.
Dans le prolongement, la Piazza Pretoria (1575) dévoile ses charmes. Superbe fontaine. Objet de scandale pendant longtemps pour les Palermitains. Aujourd’hui admirée par le monde entier. Statues éblouissantes.






Après la Piazza Pretoria, nous jetons un coup d’œil rapide sur le Quatro Canti. Le cœur de Palerme. Klaxons, cris et triporteurs pétaradant. Des calèches attendent les touristes.
Retour en arrière, par la rue Marqueda. Petite halte à la terrasse d’un café. Coca, bière, olives et chips. Juste de quoi tenir avant le dîner. Léa souffle. La circulation anarchique de Palerme la rend nerveuse.
Cap à l’est, en direction du port. Petites rues pleines de charme autour de la Via Victor-Emmanuel. Le linge pend aux fenêtres. Palerme et ses clichés.
Plus loin, une église défraîchie affiche sa façade parsemée de saints, d’apôtres et d’hommes d’Église.




Un petit quart d’heure de marche et la Piazza Marina se dévoile enfin. Façades baroques et flot des voitures. Giardino Garibaldi. Aménagé entre 1861 et 1864 par Giovan Battista Filippo Basile. Jardin typique de Palerme. Ficus géants. Racines gigantesques. On se sent si petits. Superbe.




