Pourquoi aller au Sri Lanka ?
Nature préservée : plages de Mirissa (baleines), montagnes d’Ella (train panoramique), parcs nationaux (Yala : léopards).
Culture millénaire : Temples de Kandy (Dent de Bouddha), forteresse de Sigiriya (UNESCO), anciennes capitales (Anuradhapura).
Rapport qualité-prix : Nuit en guesthouse : 15-30€, repas local : 2-5€, trajet en train : 1-10€.
Gastronomie unique : Curry de poisson coco, “hoppers” (crêpes), thé de Nuwara Eliya.
Transports sur place :
→ Voiture avec chauffeur (60-80€/jour) : conseillé (conduite à gauche, routes étroites).
→ Train : ligne Colombo-Kandy-Ella (paysages spectaculaires).
– Saison idéale :
→ Décembre à mars : côte sud-ouest (sec).
→ Avril à septembre : côte est (Trincomalee).
Comment se rendre au Sri Lanka ?
Vols (options principales) :
– Direct (10h30) :
→ SriLankan Airlines (Paris CDG → Colombo CMB) : dès 640€ AR (départs mercredi/vendredi/dimanche).
– Avec escale (13h-15h) :
→ Emirates (via Dubaï) : 550–700€ AR
→ Qatar Airways (via Doha) : 600–750€ AR
→ Turkish Airlines (via Istanbul) : 620–780€ AR
– Utilisez Kayak ou Google Flights pour tracker les prix (meilleurs tarifs 3-7 semaines avant départ).
Formalités obligatoires :
– Visa électronique (ETA) :
→ Obtenu en ligne ([eta.gov.lk](https://www.eta.gov.lk)) : 35$ pour 30 jours.
→ Délai : 24-48h.
– Passeport : valable 6 mois après le retour.
Bienvenue à Colombo, bons baisers du Sri Lanka
Jeudi 9 avril et vendredi 10 avril. Bodyguard pour une semaine en Inde avec les filles de la rédaction. Mission acceptée. Dix petits jours à perdre au mois d’avril, je signe tout de suite… « Ah oui, mais non, l’Inde finalement, ça ne va pas être possible pour le moment… Il faut voir… » Ok, Anaïs. No soucis.
« Eh Aurélie, on peut quand même y aller tous les deux, non ? » « Ah oui, mais ça ne va pas être simple… Si on y va, alors qu’Anaïs voulait absolument y aller, toi tu ne connais pas Anaïs… » Bon, ok, j’ai compris, faisons une croix sur l’Inde.
Petit coup d’œil sur la carte du monde. Pays le plus proche de l’Inde ? Petit clone au sud-est du pays : Sri Lanka. Bonne idée. Petite réunion préparatoire dans mon salon. « Eh Aurélie, et si finalement, on mettait le cap sur le Sri Lanka ? » Bingo ! Billets d’avion, points d’intérêts, esquisse de trajet… Pas la peine de s’emballer non plus.
Le mieux pour faire le Sri Lanka, c’est encore de louer les services d’une voiture avec chauffeur. Pas cher, et du coup, moins de stress pour s’occuper des transferts. L’idée, c’est donc de faire un appel d’offres auprès des chauffeurs pak-pak, d’attendre les réponses et de faire un choix… Une trentaine de réponses au bas mot ! Quelque chose me dit qu’on doit être une bonne manne financière dans un pays si pauvre.
Deux réunions préparatoires plus tard, notre choix se porte sur Maesh et sa bouille trop sympa sur facebook. Ok, emballé, c’est pesé ! Va pour Maesh ! On finalise le parcours, et il ne reste plus qu’à faire nos bagages. Pour moi, ce sera la veille au soir, comme d’hab’.
« Eh Aurélie, on ne change pas une équipe qui gagne, non ? » Allez zou, 4 heures du mat, direction l’aéroport de Roissy. Tête dans le cul, valises sous les yeux et dans les mains, on laisse la BMW au parking. Batterie débranchée, ce sera plus simple pour repartir au retour du voyage.




Embarquement immédiat à bord d’un Airbus A380 de la Qatar Airways. « Ça, c’est le luxe, ma cocotte ! » Cool. Écran large et de la place pour ranger ses cannes. Elle est pas belle, la vie ? Les hôtesses de la Qatar sont mignonnes et serviables, que demander de plus ?
Bon, ok, j’éteins mon côté macho et je ferme les yeux. Dodo. Escale à Doha. Toujours le luxe. Aéroport démesuré, sculptures géantes de mauvais goût, bagnoles de luxe exposées sur le sol rutilant et boutiques de fringues hors de prix. Ok, on ne s’endort pas, et on file prendre notre vol pour Colombo. « Tiens, c’est bizarre comme l’avion s’est rétréci depuis… »
Allez zou, cinq heures de vol encore, et on arrive à bon port. 4 heures du mat’. Re-tête dans le cul, et re-valises sous les yeux… File d’attente interminable devant les bureaux de l’immigration. Trois quarts d’heure plus tard, on met enfin les pieds dehors. Un chauffeur tend une pancarte à mon nom sous mes yeux. Bingo. Voici notre ami de dix jours : notre chauffeur Udesh.
Sympa comme tout ! Un petit quart d’heure de route, et nous voici à notre hôtel à Negombo. Mazz Homestay. Chambre pourrie, salle d’eau aléatoire, et emplacement au milieu de nulle part. Bon, la prochaine fois, on évitera le Homestay. Trop fatigué pour négocier… Bonne nuit, à demain.