Au pied du glacier Shkhara, une montagne de légende
Lundi 11 juillet. Je poursuis ma séance de photos du glacier prise face à lui et à sa hauteur et je continue ma description de cette montagne de légende. Le Chkhara est une montagne imposante aux pentes raides située dans une région glaciaire, présentant un défi sérieux aux alpinistes.
Il comprend neuf cimes, toutes situées sur le versant sud de la montagne, dont les quatre cimes principales : le sommet central, le sommet occidental (5 068 m d’altitude), le sommet oriental (4 866 m), le sommet méridional (4 380 m) et le sommet du sud-est.
Outre ceux-ci, il y a le Mirangoula Mtserval (nommé ainsi en 1968 par un groupe d’alpinistes géorgiens), le Namqouami (situé sur l’embouchure de l’Engouri), le pic d’Ouchgouli (entre le Mirangoula Mtserval et le Namqouami) et le pic de Staline.
Plusieurs pitons existent sur le Shkhara, contribuant à la difficulté d’accéder à son sommet. Le plus saillant est le Latkhouarial, au nord-ouest du glacier de Shkhara et aux côtés du Ladjym-Kodj, connu pour être dur à atteindre.
Le Namqouam (à ne pas confondre avec le pic Namqouami) est notable pour sa forme de tour, le Phitsroul est souvent décrit comme étant « plat comme une ardoise » (d’où son nom, phitsroul signifiant « ardoise » en svane) et le Tsyrniach fait face au glacier de Khaldé.
Le sommet du Shkhara est couvert de neige à travers l’année, mais un niveau relativement bas de précipitation solide laisse la neige dans les zones subalpines en été.
La montagne est le point le plus occidental du plus long étage nival du Caucase, s’étendant sur une longueur de 15 km jusqu’au Mont Guitsola. La surface pentue du Shkhara inclut plusieurs cascades gelées, particulièrement sur l’étage nival.
En descendant de la montagne, l’étage alpin présente certains petits lacs, tel que le Namqouama Touïb en haut du glacier de Shkhara. Ce lac ne doit pas être confondu avec un ruisseau local portant le même nom.
La zone alpine et subalpine du Shkhara comprend plusieurs sources d’eau minérale connues pour leur acidité : la Latkhouaria Sguim est une source d’eau minérale sur le versant sud de la montagne connue localement comme étant utilisée par les chèvres, et le Namqouama Sguim se situe à la base du piton Namqouama.
Les sources d’eau minérale sont présentes à travers la Svanétie, particulièrement utilisées par les communautés locales à Mestia pour leurs bénéfices médicaux supposés, mais aucune étude scientifique n’a encore été conduite sur le sujet.
Plusieurs glaciers se situent au pied du Shkhara, le plus important étant le glacier de Shkhara au sud-ouest. Ce dernier couvre une surface de 3,55 km² (grande diminution de sa superficie de 6,14 km² en 1946) et une longueur de 3,78 km, et est nourri par la neige fondue et les avalanches de la montagne qui forment trois sources distinctes avant de se rejoindre à une altitude de 2.900 m.
En descendant, le glacier se fissure et voit une large portion de moraines (faisant de Shkhara le glacier le plus couvert de débris du Caucase). Cette concentration de débris est une des causes de la lenteur de la fonte de neige.
Le Shkhara constitue la principale source de l’Engouri durant les mois chauds quand la neige et le glacier fondent, faisant de la montagne le plus haut sommet du bassin-versant de la Mer Noire.
Une étude conduite en 2013 par le professeur Tamaz Pavladze a démontré que l’eau de la montagne est largement présente dans la rivière à travers son cours de 213 km : 25,8 % de sa composition vient du glacier de Shkhara au niveau du village de Dizi, 21 % aux environs de Djvari et 16,8 % à Dartcheli.
L’Engouri reçoit aussi de l’eau du glacier de Namqvami, un autre glacier de la Muraille de Bezengui qui est nourri par le Shkhara. Au nord du Shkhara se trouve le glacier de Bezengui, qui forme une vaste vallée dans la partie russe de la montagne.
Couvrant une superficie totale de 36 km² et une longueur de 17,6 km (dont une langue de 9 km), ce glacier est le plus grand du Caucase et sépare la Muraille de Bezengui de la chaîne de Mjirgui.
Le glacier se forme à une altitude de 2.000 m dans les monts Shkhara et Djangha et est la source du Bezengui Tcherek, une rivière qui se verse dans le Tcherek.
Le Shkhara est aussi l’une des sources du glacier de Khaldé, connu pour ses névés, qui se dirige vers le sud de la montagne pour former à une altitude de 2 500 m la Khaldetchala, un fleuve qui rejoint l’Engouri après un cours de 10 km.
Le glacier de Bachkhaaouz, aussi connu comme Bachkha-aouz-Bachi, est un petit glacier sur la pente nord du Shkhara qui prend forme à une altitude de 4 470 m.
L’altitude du Shkhara varie de façon importante suivant les sources, les cartes et les années. La Grande Encyclopédie soviétique cite une altitude de 5 068 m, qui est en fait l’altitude du Shkhara occidental, l’un des pics dominants de la montagne. D’autres sources citent des altitudes de 5 184 m et 5 208 m.
La carte militaire soviétique à l’échelle 1:50 000 indique une altitude de 5.158 m pour le sommet (pic oriental). Le géographe géorgien Levan Marouachvili estime en 1964 une altitude maximale de 5 201 m, ce qui est repris en 2002 dans l’Encyclopedia of World Geography.
En juillet 2010, une équipe des alpinistes Peter Schoen et Boris Avdeev utilisant l’équipement Trimble GeoExplorer XT Differential-GPS (fonctionnant en GPS différentiel) mesurent 575 lieues au sommet de la montagne. En novembre, ils publient leurs résultats, prouvant une altitude exacte du sommet de 5 193,199 m. Schoen admet de même que l’altitude exacte peut changer en fonction des saisons.
En février 2018, les alpinistes géorgiens Artchil Bedriachvili et Guiorgui Tepnadzé, qui sont les premiers à franchir la face sud du Shkhara en hiver, calculent une altitude de 5 203 m au sommet.
Le versant nord du Shkhara atteint 1 500 m de hauteur. Le versant sud de la montagne, situé dans la partie géorgienne, atteint 2 300 m, l’une des plus grandes hauteurs en Europe.
La surrection des montagnes du Caucase, y compris le Shkhara, commence durant l’Oligocène, suivant la collision des plaques eurasiatique et arabique. Des datations radiochronologiques sur des prélèvements de roches indiquent un âge de 13 millions d’années, ce qui en fait l’une des plus anciennes formations du Grand Caucase central.
La composition géologique de la Muraille de Bezengui comprend des roches magmatiques et métamorphiques remontant au Protérozoïque et au Paléozoïque, tandis que la majorité du Chkhara, dont son sommet, est constituée de roches métamorphiques et sédimentaires datant du début du Jurassique, à l’exception notable de quelques sédiments de granitoïdes sur le versant nord remontant au Permien et au Mésoprotérozoïque.
Comme pour le reste du Grand Caucase central, les déformations liées à la collision tectonique sont concentrées sur la principale faille de chevauchement qui longe le piémont sud de la chaîne, et ce contrairement au reste de la région où ces déformations sont réparties de part et d’autre de la chaîne du Grand Caucase et jusqu’au Petit Caucase.
La sous-zone du mont Elbrouz (dont fait partie le Chkhara) comprend de larges quantités de granites et de gneiss, ainsi que d’ardoises cristallines. Ces roches contiennent de grandes quantités de quartz, muscovites, chlorites, épidotes et amphibolites, et certaines concentrations de celles-ci donnent une couleur rouge au piton Tsyrniach.
Le Shkhara est situé dans une région comprenant plusieurs dykes du Pliocène. Les roches volcaniques sont absentes du Shkhara. La montagne est en effet située juste à la frontière de la zone néovolcanique du Kazbek, ce qui explique la présence de sédiments volcaniques juste à l’est du Shkhara mais non pas sur la montagne elle-même.
Le Shkhara se situant dans l’hémisphère nord, la période estivale, la moins rigoureuse, se déroule de juin à mi-septembre avec près de 50 % de jours ensoleillés propices à l’ascension du sommet. Malgré tout, les températures peuvent chuter très rapidement. Au-delà de 4 000 mètres d’altitude, même en été, des conditions de blizzards arctiques peuvent se mettre en place.
En hiver, la température peut chuter en dessous de -20 °C , voire moins au sommet. En hiver, les conditions sont beaucoup plus rigoureuses, avec seulement 5 à 7 jours ensoleillés environ selon les mois, et des conditions de gel même dans les vallées presque tous les jours.
Les précipitations solides sont plus rares autour du Shkhara que sur les autres montagnes du Grand Caucase et la neige disparaît presque totalement dans les vallées entre les mois de juin et d’octobre. Le vent vient presque exclusivement du sud-ouest, depuis la mer Noire. Les vents les plus forts frappent la montagne en hiver et peuvent dépasser les 50 km/h.
La région géorgienne de Haute Svanétie où se trouve le Shkhara est affectée par les changements climatiques. Selon les données prélevées par l’Université de Bâle, la température moyenne aux pieds du Shkhara a augmenté de -1,3 °C en 1979 à 0,1 °C en 2021.
Le glacier de Shkhara, qui couvre une superficie de 3,55 km² de nos jours, a perdu plus de 42 % de sa superficie depuis 1949, tandis que certaines études montrent que la langue du glacier aurait reculé de 100 mètres le dernier siècle.
Certains désastres écologiques, tels que les avalanches de 1987 qui causent 105 morts et 8 500 déplacés internes, ont été attribués aux changements climatiques.
Peu d’études généralisées ont été faites sur la faune et la flore entourant le Shkhara. Des observations faites depuis la réserve naturelle de haute montagne de Kabardino-Balkarie indiquent la présence de quelques mammifères, dont le sanglier d’Europe, l’ours brun, le lynx boréal, le renard roux, le chacal doré, le chat forestier, la fouine, l’hermine, le lièvre d’Europe, le muscardin et plusieurs espèces de souris, chauve-souris et Soricidés.
La montagne est le seul endroit où le tur du Caucase occidental et le tur du Caucase oriental cohabitent. Plus précisément, les turs sont observés sur les pitons inaccessibles aux humains tels que le Ladjym Kom et le Tsyrniach.
Le tétrogalle du Caucase et le tétras du Caucase sont parmi les oiseaux de la région. Les oiseaux de proie sont rares mais le gypaète barbu a été observé autour du Chkhara.
Des études entomologiques ont découvert le mille-pattes Omobrachyiulus divaricatus au pied de la montagne, le seul endroit où cette espèce peut être observée, ainsi que plusieurs espèces de Syrphides.
Aucune végétation ne vit au-dessus de 3 700 m d’altitude ; entre 3 300 et 3 700 m, on ne trouve qu’une végétation subnivale très réduite.
La zone alpine (2 100 – 3 000 m) présente des prairies d’herbes basses et alpines avec des anémones, des renoncules, des pissenlits et des primevères.
En zone subalpine, la diversité botanique augmente avec des prairies d’herbes hautes, bouleaux, noisetiers, aulnes, rhododendrons du Caucase, myrtilles, airelles rouges, et germandrées, entre autres.
Certains conifères sont rarement à une altitude de 3 000 m, mais plusieurs forêts existent dans les zones alpines et subalpines.
Iaarnyts Nesga est le nom attribué par les résidents de Svanétie à une forêt de bouleaux au pied de la montagne. L’espèce de lichen Hypogymnia subduplicata a été observée en Géorgie uniquement sur la pente sud du Shkhara.
Le Shkhara est situé à cheval entre la Géorgie (versant sud) et la fédération de Russie (versant nord). Bien qu’aucun traité bilatéral entre les deux pays n’ait été signé depuis leur indépendance en 1991, le statut de la montagne n’est pas contesté.
En effet, elle forme une partie de la frontière naturelle entre la région géorgienne de Svanétie et le Caucase du Nord depuis le développement socio-politique de la Svanétie dans l’Antiquité.
La partie russe du mont entre dans la réserve naturelle de haute montagne de Kabardino-Balkarie, une zone protégée couvrant plus de 82 000 hectares, et un permis spécial est délivré par les autorités locales pour s’approcher de la frontière.
Du côté géorgien, le Shkhara est libre d’accès, n’étant pas situé dans une zone protégée. En 2015, une étude de l’Université technique de Géorgie propose de rendre l’accès à la montagne payant afin de préserver l’environnement local et d’augmenter les revenus de tourisme.
La plus proche commune au nord de la montagne est le village de Bezengui, qui se trouve à 27 km à vol d’oiseau du Shkhara. La montagne est bien plus proche de la communauté d’Ouchgouli, un groupe de quatre villages de Svanétie (Jibiani, Tchajachi, Tcheïbiani et Mourkmeli).
De ces villages, Jibiani est le plus proche, à juste 7 km du glacier de Shkhara. Ces villages sont anciens : l’église Lamaria d’Ouchgouli, l’édifice le plus proche de la montagne, date du Xe siècle, tandis que certaines tours du village datent du IXe siècle.
Ouchgouli a longtemps été isolé du reste de la Géorgie et ce n’est qu’au XXe siècle que des routes sont construites vers cette communauté. Les habitants continuent d’utiliser les ressources de la montagne dans leur vie quotidienne : le Lalkhorach et le Jimé Dich sont des alpages à la base de la montagne, l’Iaarnyts Nesga est une forêt de bouleaux aussi au pied de la montagne exploitée par les villageois, tandis que le ruisseau Namqouama Sguim (connu pour son eau minérale acide) est utilisé pour alimenter de petits moulins.
Malgré sa taille impressionnante et sa proximité avec la communauté d’Ouchgouli (qui sert de lieu de villégiature aux rois géorgiens au XIIIe siècle), les sources historiques mentionnant le Shkhara sont presque inexistantes.
La montagne apparaît pour la première fois dans la Description du royaume de Géorgie de Vakhoucht Bagrationi en 1745, celui-ci parlant du « Caucase de Ratcha » comme étant la frontière orientale de la Svanétie, où naît la principale rivière régionale.
En 1896, le géologue français Eugène Fournier décrit la montagne comme « universellement méconnue ». Ce n’est en effet qu’à la fin du XIXe siècle que le mont est inscrit sur les cartes officielles de l’Empire russe.
En 1888, l’équipe de l’alpiniste anglais John Garford Cockin et ses guides suisses Ulrich Almer et Christian Roth devient la première à gravir le Chkhara, grimpant via son arête nord-ouest, qui demeure la voie la plus facile.
Aucune autre expédition n’est enregistrée jusqu’en août 1930, quand les alpinistes autrichiens Huga Tomaschek et Will Müller affrontent l’arête nord. Ce sont de nouveau des Autrichiens, K. Poppinger, K. Moldan et S. Schintlmeister, qui entreprennent en mars 1931 la première traversée intégrale de la muraille de Bezengui.
Cette voie est tentée en 1932 par l’alpiniste soviétique Abalakov, qui réussit à franchir huit sommets de la muraille avant d’échouer devant le Shkhara. Ce n’est qu’en 1933 que des alpinistes soviétiques parviennent à en faire la traversée intégrale.
En 1940, un groupe d’alpinistes svanes composé d’Alexandre Djapharidzé, Godji Zourebiani et Beknou Kherguiani fait une traversée de 20 sommets du Grand Caucase, du mont Matchkhapara à l’Aïlama, y compris le Shkhara.
Kherguiani, qui avait été décoré de l’ordre de la Guerre patriotique en 1943 pour avoir retiré le drapeau du Reich allemand de l’Elbrouz, devient le premier à gravir la face sud de la montagne en 1950 avec Ilia Gabliani, Maxime Gvarliani et Tchitchiko Tchartolani, malgré la difficulté de la voie.
Elle prend ensuite le nom de « voie Beknou Kherguiani » en son honneur. Gabliani, quant à lui, atteint de nouveau le sommet en 1952, lui donnant le titre de Champion de l’URSS.
Pour les randonnées, l’itinéraire le plus utilisé est celui venant de la communauté d’Ouchgouli, un chemin de 9 km qui nécessite 5 à 9 heures à pied et avec un dénivelé de 310 mètres avant d’atteindre le glacier de Shkhara.
C’est justement ce chemin de randonnée que je viens de faire en cinq heures de marche aller et retour. Cet itinéraire passe par le village de Jibiani (à 2 080 m d’altitude), traverse la vallée de l’Engouri et inclut des ruisseaux (entre autres, le Natkarvachi Touib et le Ladguimi Ghelé), quelques forêts et plusieurs champs de pâturage.
Cet itinéraire ne porte pas de nom et reste de très mauvaise qualité, n’étant utilisé que par les villageois. Les premiers sept kilomètres peuvent être accomplis en véhicule tout-terrain. Des marques jaunes sur des rochers et des arbres guident les visiteurs. Moins commun, l’itinéraire « Karète » vient de la commune svane de Lasdili.
De Russie, le point de départ des randonnées est le village de Bezengui. Cet itinéraire comprend un hôtel à la base du glacier de Bezengui. Toutefois, sa longueur à travers de denses forêts et de hautes montagnes rend cet itinéraire moins populaire. L’escalade de la muraille de Bezengui est considérée comme l’une des expéditions les plus longues et dangereuses en Europe.
Les dix voies qui mènent vers le sommet du Shkhara ou du Shkhara occidental sont toutes cotées 4b à 6b53. L’escalade du Shkhara prend au moins deux jours. Les expéditions se déroulent idéalement entre juillet et la mi-août.
Les conditions sont néanmoins ardues toute l’année. L’arête nord-est, utilisée pour la première fois en 1888, est cotée 4b et reste l’une des voies les plus populaires vers le sommet, constituant une ascension de 1 600 m qui passe par le sommet oriental.
À sa base, à une altitude de 3 200 m, se trouve le bivouac autrichien sur le glacier de Bezengui. Le versant sud est plus difficile à franchir.
Du côté géorgien, la voie Beknou Kherguiani est la plus traditionnelle, mais certaines sections sont cotées 6a60. L’arête orientale est cotée 5b53. Outre le bivouac autrichien du glacier de Bezengui, aucun camp permanent n’existe sur la montagne.
Le titre honorifique de « Panthère des neiges de Russie » est attribué à ceux qui escaladent les dix plus hauts sommets de Russie, dont le Shkhara. The Times décrit la montagne comme « plus difficile à escalader que le Mont Everest ».
Le Shkhara est un thème récurrent de la poésie et du folklore svanes. Les chansons populaires et poésies locales mentionnent ainsi le Shkhara, ainsi que le glacier de Shkhara et la Vallée de l’Engouri (elle-même souvent surnommée la « Vallée de Shkhara »).
Dans plusieurs poèmes, la montagne est surnommée le « Shkhara d’Ouchgouli », indiquant un proche lien entre la communauté et le mont, ou encore la « Montagne de pâturage », un symbole de l’activité fermière aux pieds du Shkhara.
En 2008, le Ministère du Développement économique de la Géorgie imprime une série de timbres honorant la plus grande montagne du pays. Une rue est nommée d’après le Shkhara dans la capitale géorgienne, Tbilissi.