Bolivie – Toutes mes astuces et conseils

Table des matières

Quel itinéraire ?

1er jour – Route pour Copacabana – Visite de Copacabana – Coucher de soleil – Nuit à Copacabana.

2e jour : visite de la Isla del Sol, l’île sacrée des Incas – Nuit à Copacabana.

Comment se rendre en Bolivie depuis Paris et à quel prix ?

Le voyage entre Paris et la Bolivie s’effectue exclusivement par voie aérienne, avec au moins une escale, puisqu’aucune compagnie ne propose de vol direct. Les compagnies aériennes comme Air France, Iberia, Latam, Air Europa ou KLM opèrent des itinéraires via leurs hubs en Europe ou en Amérique du Sud. Les connexions les plus courantes passent par São Paulo avec Latam, par Madrid avec Iberia, ou par Lima avec Air France ou Latam. De ces hubs, un vol de correspondance dessert généralement La Paz ou Santa Cruz de la Sierra, qui sont les deux principaux points d’entrée aériens en Bolivie.

Le prix d’un billet d’avion aller-retour varie considérablement selon la saison. En basse saison, de mars à mai et de septembre à novembre, les tarifs se situent entre 650 et 950 euros. En haute saison, de juin à août et durant les vacances de fin d’année, les prix montent régulièrement entre 1000 et 1500 euros, voire davantage pour les réservations effectuées à la dernière minute. La durée totale du trajet depuis Paris est généralement de 14 à 18 heures, escale comprise, selon la durée de l’attente dans l’aéroport de correspondance.

Il est important de noter que les voyageurs en provenance de France doivent s’assurer de la validité de leur passeport et vérifier les conditions d’entrée, qui peuvent inclure un visa ou un justificatif de vaccin contre la fièvre jaune selon leur itinéraire en Bolivie. Il est conseillé de comparer les prix sur les moteurs de recherche et de réserver plusieurs semaines, voire mois, à l’avance pour obtenir les meilleurs tarifs. Les escales aux États-Unis nécessitent un ESTA valide.

Comment se déplacer en Bolivie en voiture et à quel prix ?

Louer une voiture pour se déplacer en Bolivie est possible, mais comporte des défis logistiques et sécuritaires notables. Les agences de location internationales (comme Europcar ou Localiza) sont présentes dans les aéroports de La Paz, Santa Cruz et Cochabamba. Le prix pour une location d’une semaine commence autour de 300 euros pour un véhicule économique, assurance responsabilité civile incluse. Une assurance tous risques complémentaire est fortement recommandée en raison des conditions de conduite ; elle ajoute environ 100 à 200 euros par semaine.

La conduite en ville, notamment à La Paz avec ses rues pentues et son trafic dense, exige une grande vigilance. Les routes interurbaines varient considérablement : les axes principaux (comme la route reliant La Paz à Oruro) sont généralement goudronnés, mais de nombreuses routes secondaires, en particulier dans l’Altiplano ou vers le salar d’Uyuni, sont gravelées, mal entretenues ou simplement des pistes. La conduite de nuit est déconseillée partout, en raison du manque d’éclairage, des risques d’animaux errants et des véhicules sans feux.

Le carburant coûte approximativement 0,90 euro le litre pour l’essence. Un permis de conduire international, accompagné de votre permis national, est obligatoire pour louer et conduire. Pour des trajets emblématiques comme la route des Yungas (dite “route de la mort”), il est préférable d’opter pour un service organisé avec un chauffeur expérimenté. Louer un 4×4 avec chauffeur pour une excursion de trois jours sur le salar d’Uyuni et les lagunes coûte environ 400 à 600 euros par véhicule, incluant le chauffeur, le carburant et l’hébergement basique. Cette option élimine les risques de navigation et de panne dans des zones isolées. Pour la majorité des déplacements entre villes, le bus reste une alternative plus économique et moins stressante.

Comment se déplacer en Bolivie en bus et à quel prix ?

Pour les longues distances, comme le trajet de La Paz à Santa Cruz qui dure environ 18 heures, les compagnies de bus “cama” ou “semi-cama” offrent des sièges inclinables. Le prix pour ce type de trajet se situe entre 25 et 45 euros. Des trajets plus courts, comme de La Paz à Oruro qui prend environ trois heures, coûtent entre 5 et 10 euros. Les compagnies réputées pour leur sécurité incluent Todo Turismo, Trans Copacabana et Panasur.

Pour les trajets vers des sites touristiques majeurs, comme l’excursion de La Paz à Copacabana et au lac Titicaca, le prix du bus est d’environ 5 à 8 euros pour un trajet de trois heures. De Uyuni, des bus relient Potosí pour environ 8 euros en six heures. Les trajets de nuit sont courants pour les longues distances, mais il est essentiel de garder ses affaires personnelles en lieu sûr.

Dans les zones rurales, les bus deviennent plus basiques, souvent des minibus ou des camionnettes appelées “trufis” ou “micros”. Un trajet d’une heure dans ces transports coûte 1 à 3 euros. Ces véhicules sont souvent bondés et les départs se font lorsque le véhicule est complet.

Il est conseillé de réserver ses billets à l’avance, surtout pour les voyages de nuit et durant les fêtes locales. La réservation peut se faire dans les terminaux de bus ou via les agences des compagnies. Pour la sécurité, évitez de montrer des objets de valeur et conservez votre passeport et votre argent sur vous en tout temps.

Quelles sont les formalités pour voyager en Bolivie ?

Pour entrer en Bolivie, les voyageurs français doivent présenter un passeport en cours de validité pour au moins six mois après la date d’entrée. Un visa touristique est exigé pour les séjours jusqu’à 30 jours. Il peut être obtenu à l’arrivée dans les aéroports internationaux de La Paz, Santa Cruz et Cochabamba, ou aux postes frontières terrestres.

Le visa nécessite un formulaire complété, un passeport valide, une photo d’identité récente, une preuve de réservation d’hébergement, une copie de l’itinéraire de vol aller-retour et le paiement en dollars américains d’environ 85 USD. Les mineurs doivent présenter une autorisation parentale notariée si voyageant avec un seul parent.

Une preuve de vaccination contre la fièvre jaune est obligatoire pour les voyageurs en provenance de pays à risque, dont certains pays voisins, et fortement recommandée pour tous les visiteurs se rendant dans les zones tropicales boliviennes. Les autorités peuvent exiger un certificat de vaccination à l’entrée.

Une assurance voyage couvrant les frais médicaux et le rapatriement est vivement conseillée. Les douaniers peuvent demander une preuve de ressources financières suffisantes pour la durée du séjour, généralement estimée à 50 USD par jour.

Les voyageurs quittant la Bolivie par avion doivent s’acquitter d’une taxe d’aéroport d’environ 25 USD, payable en espèces en dollars américains ou en bolivianos. Il est recommandé de vérifier les exigences actualisées auprès de l’ambassade de Bolivie avant le départ, les formalités étant susceptibles de modification.

Comment respecter les règles de stationnement en Bolivie ?

Dans les centres-villes comme La Paz, Cochabamba ou Santa Cruz, le stationnement est généralement payant et régulé par des horaires spécifiques. Des parcmètres manuels, gérés par des agents en uniforme, sont employés dans les zones bleues. Le conducteur doit indiquer oralement la durée souhaitée à l’agent et payer immédiatement en bolivianos. Les tarifs varient entre 2 et 5 bolivianos par heure, selon la ville et le quartier.

Il est interdit de se garer près des feux tricolores, des passages piétons, des entrées d’hôpitaux ou des bouches d’incendie. Les véhicules en infraction peuvent être immobilisés par un sabot ou remorqués aux frais du contrevenant. Les frais de remorquage débutent autour de 200 bolivianos, auxquels s’ajoutent une amende journalière de stockage.

Dans les villes coloniales comme Sucre ou Potosí, les rues étroites du centre historique sont souvent interdites au stationnement. Des parkings privés surveillés, indiqués par le sigle “E”, offrent une alternative sécurisée pour 10 à 20 bolivianos la journée.

Sur les routes interurbaines, évitez absolument de vous garer sur les accotements non stabilisés, en particulier dans l’Altiplano où la visibilité peut être réduite. Lors des excursions vers le salar d’Uyuni ou les réserves naturelles, suivez strictement les recommandations des guides locaux pour le stationnement, afin de ne pas endommager les écosystèmes fragiles.

Les locations de voiture incluent généralement un document listant les règles essentielles. Il est prudent de conserver une copie de ce guide dans le véhicule. En cas de contravention, l’amende doit être réglée dans les 72 heures auprès des bureaux municipaux de la ville où l’infraction a été commise.

Y a-t-il des péages en Bolivie et comment les payer ? Existe-t-il des pass ?

Oui, la Bolivie dispose de péages sur les principales routes nationales, particulièrement sur les axes reliant les grandes villes comme l’autoroute La Paz-Oruro ou la route Santa Cruz-Cochabamba. Ces postes de péage, appelés peajes, sont gérés par l’administration routière nationale (ABC).

Le paiement s’effectue exclusivement en espèces et en monnaie locale, le boliviano. Les cartes de crédit ou de débit ne sont pas acceptées. Les tarifs sont variables selon le type de véhicule. Pour une voiture particulière, le coût par péage se situe généralement entre 5 et 15 bolivianos, soit approximativement 0,70 à 2 euros.

Il n’existe actuellement aucun système de pass électronique, de télépéage ou d’abonnement pour les visiteurs étrangers. Chaque passage doit être réglé individuellement. Il est conseillé de toujours disposer d’une réserve de billets de faible valeur pour faciliter les transactions.

Pour un long trajet, comme Santa Cruz à La Paz, le coût total des péages peut atteindre 40 à 60 bolivianos pour une voiture, soit environ 6 à 9 euros. Les horaires de fonctionnement sont généralement de 6h00 à 22h00, mais certains postes sur des axes très fréquentés peuvent fonctionner 24h/24.

Si vous conduisez un véhicule de location, l’agence ne facturera pas les péages à posteriori ; c’est au conducteur de les régler directement en route. Certains loueurs fournissent une liste indicative des péages sur les itinéraires principaux sur demande.

Comment louer une voiture en Bolivie ? Et à quel prix ?

Pour louer une voiture en Bolivie, vous devez être âgé d’au moins 23 ans et détenir un permis de conduire international valide accompagné de votre permis national. La réservation peut s’effectuer en ligne via les sites des sociétés internationales comme Europcar, Localiza ou Dollar, présentes dans les aéroports de La Paz, Santa Cruz et Cochabamba, ou directement dans leurs agences en centre-ville.

Le prix de location pour un véhicule économique, type citadine, commence autour de 35 à 50 euros par jour pour une durée minimale de trois jours. Ce tarif inclut généralement une assurance responsabilité civile de base et une franchise qui peut s’élever à 800-1500 euros en cas de sinistre. La souscription à une assurance tous risques complémentaire est fortement conseillée pour réduire cette franchise à zéro ; elle ajoute 15 à 30 euros au coût quotidien.

Le carburant, essence ou diesel, est un coût à ajouter ; le litre est vendu autour de 0,90 euro. La location d’un 4×4, indispensable pour explorer le salar d’Uyuni, les lagunes ou la route des Yungas, coûte significativement plus cher, entre 90 et 150 euros par jour. Vérifiez que le contrat autorise explicitement la conduite sur les pistes, car cette clause est souvent restreinte.

Les frais supplémentaires incluent une taxe d’aéroport de 10 à 15% si vous récupérez le véhicule sur place, et une caution bloquée sur votre carte de crédit pouvant atteindre 1500 euros. Il est impératif de photographier l’ensemble du véhicule avant le départ pour documenter son état.

Et le train, c'est comment ? Est-ce vraiment une bonne idée ?

Le train en Bolivie est une option de transport limitée à quelques itinéraires spécifiques et ne constitue pas un réseau étendu. Deux axes principaux sont opérationnels. Le premier relie Oruro à Uyuni, et se prolonge vers Tupiza et la frontière argentine à Villazón. Le second axe connecte Santa Cruz de la Sierra à la frontière brésilienne, via Puerto Quijarro. Ces trajets sont principalement utilisés pour le fret, mais des wagons de passagers sont attachés aux convois.

Les conditions de voyage sont basiques. Les sièges sont souvent inconfortables, les retours fréquents et la vitesse commerciale très lente. Un trajet comme Oruro-Uyuni, d’environ sept heures, coûte entre 5 et 15 euros en classe unique. Il n’existe pas de réservation en ligne fiable ; les billets s’achètent dans les gares, idéalement la veille du départ.

Comparé au bus, le train est légèrement plus cher et considérablement plus lent. Son principal avantage réside dans l’expérience unique qu’il offre, notamment sur l’altiplano, avec des paysages désertiques difficilement accessibles par la route. Pour la majorité des déplacements, le bus ou la voiture restent des choix plus efficaces. L’idée de prendre le train est donc bonne pour un voyageur recherchant une expérience authentique et non pressé, mais mauvaise pour quelqu’un priorisant le confort, la ponctualité et l’efficacité. Il est crucial de vérifier les horaires sur place, car ils changent saisonnièrement et sont rarement mis à jour en ligne.

Prendre un taxi en Bolivie ? Hors de prix ?

Dans les villes comme La Paz, Santa Cruz ou Cochabamba, les taxis n’utilisent presque jamais de compteur. Le prix doit être impérativement négocié et convenu avant de monter dans le véhicule.

Une course courte en ville, par exemple à l’intérieur d’un même quartier, coûte habituellement entre 10 et 20 bolivianos, soit 1,30 à 2,60 euros. Pour une traversée complète d’une grande ville, le tarif peut monter jusqu’à 30 ou 40 bolivianos, environ 4 à 5 euros. La nuit, les prix augmentent souvent de 20 à 30%.

La principale difficulté réside dans la négociation, les chauffeurs ayant tendance à proposer un tarif initial élevé aux touristes. Il est donc essentiel de connaître le prix local approximatif. Pour éviter la surfacturation, il est fortement recommandé d’utiliser des applications de VTC comme Uber ou Bolt, disponibles dans les grandes villes, qui offrent des prix fixes ou estimés à l’avance. Vous pouvez également demander à votre hôtel de commander un taxi de confiance et de vous indiquer le tarif standard pour votre destination.

Pour les trajets plus longs, comme une excursion d’une demi-journée avec un chauffeur privé, le coût peut être de 150 à 300 bolivianos, soit 20 à 40 euros. Comparé aux standards européens, le taxi reste donc un mode de transport économique en Bolivie, à condition de maîtriser les règles de la négociation et de privilégier les services structurés.

Les VTC et compagnies comme Uber ou Bolt sont-ils une bonne alternative ?

Oui, les applications de VTC comme Uber et Bolt sont une alternative fiable et souvent plus sûre aux taxis traditionnels en Bolivie, particulièrement dans les grandes villes comme La Paz, Santa Cruz et Cochabamba. Leur principal avantage est la fixation du prix à l’avance, ce qui élimine la nécessité de négocier et réduit le risque de surfacturation, une préoccupation majeure pour les visiteurs étrangers.

Le coût est généralement comparable, parfois légèrement supérieur de 10 à 20 %, à celui d’un taxi négocié avec justesse, mais il reste abordable. Une course typique en centre-ville coûte entre 15 et 30 bolivianos, soit environ 2 à 4 euros. La traçabilité du trajet, l’identification du chauffeur et le partage de l’itinéraire en temps réel offrent un niveau de sécurité supplémentaire, surtout la nuit ou pour les voyageurs seuls.

Cependant, leur disponibilité peut être limitée en dehors des centres urbains denses et dans des villes plus petites comme Sucre ou Potosí. La connexion internet, indispensable pour utiliser ces services, peut être intermittente dans certaines zones. Il est donc conseillé de disposer d’une carte SIM locale avec des données mobiles. Dans les aéroports, leur prise en charge est parfois reléguée à une zone spécifique, nécessitant une courte marche depuis les terminaux.

Ils constituent une option recommandée pour la majorité des déplacements urbains, combinant transparence tarifaire et sécurité. Pour les trajets longue distance ou hors des grandes villes, il faut prévoir d’autres solutions, comme les bus ou les services de taxi conventionnels réservés via votre hébergement.

Le permis international est-il obligatoire pour rouler en Bolivie ?

Oui, le permis international est officiellement requis pour conduire en Bolivie, en complément de votre permis de conduire national en cours de validité. Cette formalité est systématiquement exigée par les agences de location de véhicules pour finaliser tout contrat de location.

Les forces de l’ordre lors des contrôles routiers peuvent également le demander. Bien que certains voyageurs rapportent avoir pu présenter uniquement leur permis national lors de vérifications ponctuelles, l’absence du permis international expose formellement à une amende, qui peut varier de 200 à 500 bolivianos (environ 25 à 60 euros), et potentiellement à l’immobilisation du véhicule.

Se loger en Bolivie, à l'hôtel, combien ça coûte ?

Dans les villes principales comme La Paz, Santa Cruz ou Cochabamba, une nuit dans un hôtel économique de type hostel ou guesthouse coûte entre 15 et 35 euros. Cette fourchette de prix inclut généralement une chambre simple ou un lit en dortoir, avec des sanitaires partagés et parfois le petit-déjeuner.

Pour un hôtel de catégorie moyenne, offrant une chambre double privée avec salle de bain attenante, la connexion Wi-Fi et un petit-déjeuner inclus, les tarifs se situent entre 40 et 80 euros par nuit. Les établissements de ce type se trouvent facilement dans les centres-villes.

Les hôtels de luxe, notamment les chaînes internationales présentes à La Paz ou Santa Cruz, facturent leurs chambres à partir de 100 euros et peuvent excéder 200 euros la nuit. Les éco-lodges dans des zones naturelles comme le salar d’Uyuni ou la forêt amazonienne affichent des tarifs similaires, entre 100 et 180 euros par nuit, incluant souvent les repas et des activités.

Les prix atteignent leur maximum pendant la haute saison touristique, qui s’étend de juin à août et durant les fêtes de fin d’année. Il est alors prudent de réserver plusieurs semaines à l’avance. Des taxes, comme la TVA de 13 %, sont habituellement ajoutées au prix affiché.

Se loger en Bolivie, chez l'habitant en résidence type Airbnb, combien ça coûte ?

Pour un logement entier, comme un appartement ou une maisonnette, les prix débutent autour de 25 euros par nuit dans des villes comme Cochabamba ou Sucre. À La Paz, dans des quartiers centraux comme Sopocachi ou Zona Sur, le prix moyen pour un appartement entier se situe entre 35 et 60 euros par nuit.

Une chambre privée dans la résidence d’un habitant local est l’option la plus économique. Son prix varie de 12 à 25 euros par nuit, incluant parfois le petit-déjeuner. Cette option est répandue dans des villes touristiques comme Sucre, Potosí ou autour du lac Titicaca à Copacabana.

Les frais de service et de nettoyage ajoutés par la plateforme augmentent le coût total de 10 à 20 %. La réservation à l’avance est conseillée pour obtenir les meilleurs tarifs, surtout pour des logements bien notés. Les prix peuvent augmenter de 30 à 50 % pendant la haute saison de juin à août.

Se loger Bolivie, en auberge de jeunesse, combien ça coûte ?

Un lit en dortoir dans une auberge de jeunesse en Bolivie coûte entre 7 et 15 euros par nuit. Les prix les plus bas se trouvent dans des villes comme Sucre ou Potosí, où un lit simple en dortoir de 6 à 8 personnes peut être trouvé à partir de 7 euros. À La Paz ou dans des lieux très touristiques comme Copacabana au bord du lac Titicaca, les tarifs sont généralement plus élevés, entre 12 et 15 euros pour un lit en dortoir similaire.

Ces prix incluent généralement l’accès à une cuisine commune, le Wi-Fi, et parfois un petit-déjeuner simple composé de pain, de confiture et de café. Les chambres privées dans les auberges, plus rares, sont facturées entre 20 et 35 euros pour deux personnes.

Les auberges situées à proximité des gares routières ou des centres historiques affichent souvent les tarifs les plus compétitifs. La réservation est recommandée en haute saison, de juin à août. Les auberges de jeunesse représentent l’option d’hébergement la moins chère et facilitent les échanges entre voyageurs. Il est prudent de vérifier les commentaires récents sur les plateformes de réservation pour s’assurer de la propreté, de la sécurité des casiers et de la qualité du chauffage, ce dernier étant un critère important dans les villes d’altitude comme La Paz.

Se nourrir en Bolivie, ça coûte combien ?

Un déjeuner dans un “almuerzo” quotidien, proposé par les petits restaurants locaux ou les marchés, coûte entre 15 et 25 bolivianos, soit environ 2 à 3,50 euros. Ce forfait complet inclut généralement une soupe, un plat principal avec viande, riz et légumes, et parfois un dessert simple.

Pour un repas dans un restaurant de catégorie moyenne, situé dans une zone touristique comme le centre de La Paz ou la Calle Jaén, comptez entre 50 et 80 bolivianos par personne, environ 7 à 11 euros, sans les boissons alcoolisées. Un dîner dans un établissement gastronomique réputé, notamment à Santa Cruz ou dans les quartiers résidentiels de La Paz, peut facilement dépasser 120 bolivianos, soit 17 euros par personne.

L’achat de produits dans les marchés locaux pour composer ses repas est l’option la plus économique. Des fruits, du fromage local, du pain et des œufs pour la journée reviennent à environ 20 à 30 bolivianos, soit 3 à 4 euros.

Une bouteille d’eau de 1,5 litre coûte environ 5 à 8 bolivianos, 0,70 à 1,10 euro. Une bière locale dans un bar est vendue entre 12 et 20 bolivianos, 1,70 à 2,80 euros. Un café dans un établissement standard se situe autour de 8 à 15 bolivianos, 1,10 à 2 euros.

Un budget quotidien raisonnable pour une personne, incluant trois repas simples et de l’eau, se situe donc entre 60 et 100 bolivianos, soit 8 à 14 euros. Ce montant peut diminuer avec une alimentation exclusivement basée sur les marchés et les “almuerzos”, ou augmenter significativement avec la consommation dans des restaurants destinés aux touristes ou des établissements spécialisés dans les plats internationaux.

Quel budget pour les sorties ?

Une excursion d’une journée depuis La Paz vers la Vallée de la Lune ou les ruines de Tiwanaku coûte entre 30 et 50 euros, incluant transport, guide et entrées. Un tour de trois jours sur le salar d’Uyuni avec une agence standard est facturé entre 100 et 200 euros, comprenant hébergement basique et repas.

Les activités à La Paz, comme emprunter les téléphériques pour une vue panoramique de la ville, coûtent environ 3 à 5 euros par trajet. Une descente en vélo de la “route de la mort” dans les Yungas est organisée pour 40 à 70 euros avec équipement et guide. Les musées nationaux, comme le Musée d’Éthnographie à La Paz, demandent un droit d’entrée de 2 à 5 euros.

Les soirées dans un bar traditionnel de La Paz ou Santa Cruz, avec deux consommations, reviennent à 8 à 15 euros. Un spectacle folklorique de danses andines coûte environ 10 à 20 euros avec une consommation incluse.

Un budget quotidien raisonnable pour une sortie principale, un transport local et une consommation le soir se situe donc entre 25 et 60 euros par personne. Ce montant peut être réduit en privilégiant les visites autonomes des sites accessibles gratuitement, comme les marchés artisanaux ou certaines églises coloniales. Il peut augmenter avec des expériences exclusives comme un survol en avionnette du salar d’Uyuni, qui coûte environ 150 à 250 euros, ou un séjour en lodge écologique en Amazonie bolivienne.

Les tarifs des musées et des entrées des sites touristique sont-ils abordables en Bolivie ?

L’entrée pour le site archéologique de Tiwanaku, l’un des plus importants du pays, coûte environ 80 bolivianos pour les étrangers, soit approximativement 11 euros. Ce prix inclut l’accès au musée adjacent et aux zones archéologiques principales.

Les musées nationaux dans les grandes villes affichent des droits d’entrée modérés. Le Musée d’Éthnographie et de Folklore à La Paz facture 20 bolivianos, environ 2,80 euros. Le Musée de la Casa de la Moneda à Potosí, réputé pour son histoire coloniale, coûte 40 bolivianos, environ 5,60 euros. Des musées plus spécialisés, comme le Musée d’Art Contemporain à La Paz, appliquent des tarifs entre 10 et 15 bolivianos.

Les sites naturels, comme la réserve nationale de faune andine Eduardo Avaroa, où se trouvent les lagunes colorées et le désert de Dalí, nécessitent un droit d’entrée de 150 bolivianos, environ 21 euros. Ce prix est généralement inclus dans les forfaits des tours organisés.

Il existe une différence de tarification entre visiteurs étrangers et résidents nationaux, ces derniers bénéficiant de prix sensiblement inférieurs. La majorité des sites n’offrent pas de billets combinés pour plusieurs jours, à l’exception de certains circuits comme celui de la ville de Sucre qui propose un passe pour plusieurs musées.

Quels sont les meilleurs bons plans quand on visite la Bolivie pour faire des économies ?

Pour réaliser des économies lors d’une visite en Bolivie, privilégiez les transports en bus pour les longs trajets. Les compagnies comme Trans Copacabana ou Todo Turismo offrent des services acceptables pour des prix 50 à 70% inférieurs à l’avion domestique. Utilisez les “almuerzos ejecutivos” dans les comedores populaires, des repas complets pour 15-25 bolivianos.

Optez pour les auberges de jeunesse ou les chambres chez l’habitant via des plateformes locales, à partir de 40 bolivianos la nuit. Achetez les billets d’entrée aux sites archéologiques directement sur place plutôt que via les agences. Préférez la visite autonome des sites gratuits comme le marché des sorcières à La Paz ou les rues coloniales de Sucre.

Évitez la haute saison de juin à août où les prix des hébergements augmentent de 30 à 50%. Pour les souvenirs, achetez dans les marchés d’artisanat comme la Calle Sagárnaga à La Paz où les prix sont négociables. Utilisez les applications de VTC pour les déplacements urbains, plus transparentes que les taxis sans compteur.

Parlons sécurité

Les villes comme La Paz, El Alto et Santa Cruz connaissent des taux de criminalité élevés, incluant vols à la tire, agressions et parfois des violences plus graves. Il est déconseillé de se déplacer à pied la nuit, en particulier dans les centres-villes déserts et les quartiers périphériques. Les transports en commun, bien qu’économiques, sont souvent bondés et propices aux pickpockets.

Les régions touristiques, comme le salar d’Uyuni, Copacabana ou les villages andins, sont généralement plus sûres, mais des précautions restent nécessaires. Évitez de montrer des signes de richesse (bijoux, appareils photo ostensibles) et conservez vos documents importants dans un coffre d’hôtel. Les excursions en zone isolée doivent s’effectuer avec des agences réputées, notamment pour les treks en altitude ou la traversée du salar.

Les manifestations sociales sont fréquentes et peuvent bloquer soudainement les routes ou les accès aux aéroports. Consultez régulièrement les conseils aux voyageurs de votre gouvernement. Une assurance voyage couvrant l’évacuation sanitaire est indispensable, notamment pour les séjours en altitude où les infrastructures médicales sont limitées. Les conditions météorologiques extrêmes (froid en altitude, pluies en Amazonie) peuvent également impacter la sécurité des déplacements.

Surtout ne consommez pas de drogues en Bolivie !

La consommation de drogues en Bolivie est illégale et sévèrement réprimée. Les lois locales prévoient des peines d’emprisonnement pouvant aller jusqu’à douze ans pour simple possession, sans distinction de quantité. Les autorités judiciaires appliquent ces textes avec une rigueur particulière dans les zones touristiques comme La Paz, Santa Cruz ou la région du salar d’Uyuni.

Les risques pour la sécurité personnelle sont extrêmes. Toute transaction expose à des interactions avec des réseaux criminels et augmente significativement les dangers d’extorsion, d’enlèvement ou d’impliquation involontaire dans des affaires de trafic. Les régions productrices de coca, comme le Chapare, sont particulièrement dangereuses en raison des conflits liés au narcotrafic.

Les conséquences légales s’appliquent sans égard à la nationalité du contrevenant. Les procédures judiciaires peuvent être longues, et les conditions de détention dans les prisons locales sont réputées pour être très difficiles. Les services consulaires ont une capacité limitée à intervenir dans ces affaires criminelles.

La recommandation est une abstinence totale. Toute activité liée aux stupéfiants, incluant l’achat, le transport ou la consommation, doit être évitée sur l’ensemble du territoire bolivien. Les contrôles policiers incluent des tests aléatoires dans certains lieux publics. La feuille de coca, mâchée traditionnellement ou consommée en infusion pour lutter contre le mal de l’altitude, est légale et ne relève pas de cette interdiction.

Les prises électriques sont-elles les mêmes au Belize ?

Non, les prises électriques en Bolivie ne sont pas identiques à celles utilisées en Europe. La Bolivie utilise principalement deux types de prises : les types A et C. La tension standard est de 230 volts avec une fréquence de 50 Hz, sauf dans certaines régions anciennes où elle peut encore être de 110 volts.

Un adaptateur universel ou spécifique pour les prises américaines (types A/B) est indispensable. Si votre appareil ne supporte pas le 110 V, un convertisseur de tension sera requis pour éviter toute détérioration.

Quelle langue parler en Bolivie ?

La langue officielle de la Bolivie est l’espagnol, parlée par une majorité de la population, notamment dans les zones urbaines et pour les affaires administratives. Cependant, le pays reconnaît constitutionnellement 36 langues indigènes, dont les principales sont le quechua (parlé par environ 21 % de la population), l’aymara (14 %) et le guaraní (1 %). Ces langues sont particulièrement utilisées dans les régions andines (quechua et aymara) et dans l’orient bolivien (guaraní).

Dans les régions touristiques comme La Paz, Uyuni ou Copacabana, l’espagnol reste dominant, mais l’anglais est compris dans les hôtels, agences de voyage et restaurants fréquentés par les visiteurs internationaux. En revanche, dans les zones rurales ou les marchés locaux, la maîtrise de l’espagnol est essentielle, car l’anglais y est rarement pratiqué.

Comment puis-je utiliser mon téléphone portable en Bolivie ?

Pour utiliser votre téléphone portable en Bolivie, vous avez deux options principales. La première est l’itinérance internationale avec votre opérateur français, qui permet de conserver votre numéro mais génère des coûts élevés, surtout pour l’utilisation des données. Contactez votre opérateur avant le départ pour activer cette option et vérifier les forfaits temporaires. Certains opérateurs comme Free offrent des destinations gratuites. A vous de vérifier votre forfait.

La seconde option, plus économique, est l’achat d’une carte SIM locale prépayée. Les principaux opérateurs sont Entel, Tigo et Viva. Leurs cartes SIM sont disponibles dans les aéroports, les centres commerciaux et les kiosques agréés, pour un coût de 20 à 50 bolivianos. Une pièce d’identité (passeport) est obligatoire pour l’enregistrement. Les forfaits prépayés incluent des appels, des SMS et des données internet. Une recharge de 50 bolivianos offre généralement 3 à 5 Go de données valables une semaine.

Avant de partir, vérifiez que votre téléphone est débloqué et compatible avec les fréquences des réseaux boliviens (GSM 850/1900 MHz). Pour les communications, privilégiez les applications comme WhatsApp ou Skype via une connexion Wi-Fi, largement disponible dans les hôtels et cafés des zones touristiques.

Les femmes peuvent-elles voyager seules en Bolivie ?

Une femme peut voyager seule en Bolivie, mais cette expérience nécessite une attention constante aux réalités locales. La criminalité, notamment les vols à la tire et les agressions, est plus élevée dans les zones urbaines comme La Paz, El Alto et Santa Cruz. Il est conseillé de choisir des hébergements dans des quartiers reconnus pour leur sécurité, tels que la Zona Sur à La Paz ou le centre historique de Sucre, en privilégiant les établissements avec des retours d’expérience vérifiables.

Les déplacements doivent être planifiés avec soin. L’utilisation de transports comme les taxis réservés via des applications ou recommandés par l’hébergement est préférable aux transports en commun, surtout après la tombée du jour. Les trajets longue distance en bus de nuit doivent être évités ; optez plutôt pour des déplacements diurnes avec des compagnies réputées.

La tenue vestimentaire doit rester discrète pour limiter les regards insistants ou les comportements indésirables, fréquents dans les rues bondées. Évitez de porter des objets de valeur ou de consulter ouvertement des cartes touristiques dans l’espace public.

Dans les sites isolés comme le salar d’Uyuni ou l’Amazonie, recourir à des agences certifiées est essentiel pour minimiser les risques. Une connaissance minimale de l’espagnol facilite les interactions et permet de désamorcer des situations ambiguës. Gardez une copie numérique de vos documents importants et consultez régulièrement les mises à jour des conseils aux voyageurs.

Parlons argent, banque et change

La monnaie officielle de la Bolivie est le boliviano. Il n’est pas possible d’obtenir des bolivianos en dehors du pays. Il est conseillé d’arriver avec des dollars américains en petites coupures pour le change initial, car ils sont largement acceptés avec un taux plus avantageux que les euros.

Les distributeurs automatiques de billets sont présents dans toutes les villes de taille moyenne. Ils dispensent des bolivianos et acceptent les cartes internationales Visa et Mastercard. La limite de retrait est généralement de 2000 à 4000 bolivianos par transaction. Des frais de retrait international sont appliqués par votre banque, généralement entre 2 et 5 euros par opération, en plus d’une commission locale pouvant atteindre 20 bolivianos.

Les cartes de crédit sont acceptées dans la majorité des établissements touristiques, hôtels et restaurants établis. Les petits commerces, les marchés et les transports locaux exigent du liquide.

Le change en banque offre un taux officiel, mais la procédure peut être longue. Les bureaux de change privés, signalés par des enseignes “cambio”, sont plus rapides. Il est nécessaire de comparer les taux affichés et de recalculer mentalement la somme avant toute transaction. Évitez absolument de changer de l’argent dans la rue en raison des risques de fraude.

Quels sont les vaccins à faire pour voyager en Bolivie ?

Aucun vaccin n’est officiellement exigé à l’entrée de la Bolivie pour les voyageurs en provenance d’Europe. Cependant, plusieurs vaccinations sont fortement recommandées par les autorités sanitaires pour un séjour en sécurité.

Le vaccin contre la fièvre jaune est nécessaire si vous prévoyez de visiter les zones tropicales en dessous de 2 300 mètres d’altitude, comme la région amazonienne du pays, notamment Santa Cruz, le Beni ou le parc national de Madidi. Il doit être administré au moins dix jours avant votre arrivée dans une zone à risque. Certains pays voisins peuvent exiger ce certificat si vous voyagez ensuite vers d’autres destinations sud-américaines.

Les vaccins de routine, tels que la diphtérie, le tétanos, la poliomyélite et la coqueluche, doivent être à jour. L’ajout des vaccins contre l’hépatite A et l’hépatite B est conseillé pour la plupart des voyageurs. La vaccination contre la typhoïde est préconisée, notamment pour ceux qui séjournent en zone rurale ou qui mangent en dehors des structures touristiques standard.

La vaccination contre la rage peut être justifiée pour les séjours prolongés en zone rurale, pour les voyageurs pratiquant des activités de plein air ou pour ceux en contact direct avec les animaux. Le vaccin contre la malaria n’existe pas, mais un traitement antipaludéen est souvent prescrit en prévention pour les zones amazoniennes. La décision de prescrire ces traitements prophylactiques relève d’une consultation médicale avant le départ, en fonction de l’itinéraire précis et de la saison.

Pensez à prendre une assurance si vous ne voulez pas vous ruiner en soins !

Une assurance voyage avec une couverture médicale étendue est indispensable pour la Bolivie. Le système de santé public est sous-équipé et les établissements privés, qui offrent des soins de qualité acceptable, exigent un paiement immédiat et avancé. Une simple consultation chez un médecin généraliste coûte entre 40 et 80 euros. Une nuit d’hôpital pour une affection mineure se chiffre rapidement entre 500 et 1 500 euros.

Les frais les plus significatifs concernent les urgences complexes, comme un accident de la route, un trekking en haute altitude nécessitant une évacuation, ou une maladie sévère comme la dengue ou le paludisme. Les coûts peuvent alors atteindre plusieurs milliers d’euros en quelques jours. Une évacuation sanitaire vers un pays mieux équipé, comme le Chili ou le Brésil, représente la dépense la plus critique, souvent supérieure à 20 000 euros.

L’assurance doit explicitement couvrir les activités que vous envisagez, telles que la randonnée au-dessus de 3 000 mètres d’altitude, les treks en Amazonie ou l’ascension de sommets comme le Huayna Potosí. Elle doit aussi inclure une clause de rapatriement sanitaire. Il est crucial de conserver sur vous une copie numérique et physique de votre attestation d’assurance et le numéro de téléphone d’urgence de l’assureur à tout moment. Vérifiez que votre police couvre intégralement le territoire bolivien, y compris les zones andines et amazoniennes.

Quelle est la meilleure saison pour partir en Bolivie ?

La période idéale pour visiter la majeure partie de la Bolivie s’étend de mai à octobre, pendant la saison sèche. Les précipitations sont minimales et les journées sont généralement ensoleillées, avec des températures diurnes agréables dans l’Altiplano, bien que les nuits soient froides, souvent en dessous de 0°C à haute altitude. Cette saison est optimale pour explorer le salar d’Uyuni, où l’absence de pluie permet la formation de croûtes de sel stables et offre des conditions de réflexion parfaites sur la surface. Les routes des hauts plateaux et de l’Amazonie sont également plus accessibles.

La saison des pluies, de novembre à avril, rend certaines zones difficilement praticables, en particulier le salar d’Uyuni qui peut être partiellement inondé, limitant l’accès à son centre. Cependant, cette période offre des paysages verts et luxuriants dans les Yungas et l’Amazonie, avec une faune plus active. Les températures sont plus douces dans l’Altiplano, mais les averses peuvent être quotidiennes et intenses.

Pour les régions spécifiques, la période de mai à octobre est également conseillée pour le lac Titicaca, tandis que la saison sèche est préférable pour les treks dans les Andes. Les voyageurs souhaitant éviter les foules privilégieront les mois de mai ou octobre, en évitant juillet et août où l’affluence touristique est la plus forte.

Quel décalage horaire ?

La Bolivie se situe dans le fuseau horaire UTC-4 toute l’année et n’applique pas l’heure d’été.

Lorsque la France est à l’heure d’été (UTC+2), le décalage horaire est de 6 heures. S’il est 12h00 à Paris, il est 6h00 du matin à La Paz.

Lorsque la France passe à l’heure d’hiver (UTC+1), le décalage horaire est de 5 heures. S’il est 12h00 à Paris, il est 7h00 du matin à La Paz.

Que mettre dans la valise pour partir en Bolivie ?

Pour un voyage en Bolivie, la composition de votre valise doit tenir compte des variations climatiques extrêmes entre l’Altiplano, les vallées et l’Amazonie. Prévoyez des vêtements chauds pour les régions d’altitude comme La Paz ou le salar d’yuuni : des sous-vêtements thermiques, une polaire, un manteau coupe-vent imperméable, un bonnet, des gants et une écharpe. Les températures nocturnes peuvent descendre en dessous de zéro.

Pour les zones tropicales comme Santa Cruz ou le parc national de Madidi, emportez des vêtements légers en fibres naturelles, un chapeau et un imperméable léger. Un répulsif anti-moustiques efficace est indispensable dans ces régions.

Les chaussures doivent inclure des bottes de randonnée pour les treks en altitude et des chaussures fermées pour les zones urbaines. Ajoutez des sandales résistantes pour les douches communes ou les lodges amazoniens.

Une lampe frontale est utile pour les excursions tôt le matin ou les coupures d’électricité. Un sac à dos journalier permet de transporter l’eau et les équipements lors des excursions. Une gourde avec filtre intégré évite l’achat de bouteilles en plastique.

La trousse médicale doit contenir des médicaments contre le mal de l’altitude, des antidiarrhéiques, un antiseptique et des pansements. Un adaptateur universel pour les prises de types A et C est nécessaire, ainsi qu’une batterie externe pour recharger les appareils électroniques. Limitez les objets de valeur et privilégiez les photocopies de documents importants conservées séparément des originaux.

Quels souvenirs acheter en Bolivie ?

Les souvenirs caractéristiques de la Bolivie incluent l’artisanat textile, notamment les pulls et couvertures en laine d’alpaga, souvent tissés avec des motifs andins traditionnels. Les marchés de La Paz, comme la calle Sagárnaga, ou celui de Tarabuco près de Sucre, en proposent une large sélection.

Les instruments de musique traditionnels, tels que les charangos (petites guitares à dix cordes) ou les flûtes de pan, sont des objets populaires. Les bijoux en argent et pierres semi-précieuses comme la bolivianite, une pierre locale, sont travaillés dans les ateliers de Potosí.

Le café bolivien, cultivé dans les Yungas, et les chocolats à base de cacao natif sont des produits alimentaires de qualité. Les amateurs de spiritueux peuvent rapporter de la singani, une eau-de-vie de raisin produite dans les vallées.

Les objets en bois de cèdre ou en céramique, inspirés des cultures précolombiennes, se trouvent dans les coopératives artisanales. Il est conseillé d’acheter directement auprès des artisans ou dans les marchés dédiés pour garantir l’authenticité des produits et soutenir l’économie locale.

Ne passez pas pour un radin, laissez un pourboire !

Dans les restaurants, il est habituel de laisser un pourboire équivalant à environ 10 % du montant total de l’addition si le service n’est pas inclus. Cette somme est généralement remise en espèces directement au serveur, même lorsque le paiement de la note se fait par carte.

Pour les services de guide touristique lors d’une excursion d’une journée, un pourboire de 30 à 50 bolivianos par personne est une marque de satisfaction standard. Pour un chauffeur privé qui vous a accompagné toute la journée, un pourboire de 40 à 70 bolivianos est approprié.

Dans les hôtels, il est convenable de laisser un petit pourboire au personnel de ménage, d’environ 10 à 20 bolivianos par nuit. Les bagagistes reçoivent généralement 5 à 10 bolivianos par sac transporté.

Le pourboire se fait toujours en monnaie locale, les bolivianos. Il est préférable d’avoir sur soi des coupures de petite valeur pour cet usage. 

Peut-on boire l'eau du robinet ?

Il est déconseillé de boire l’eau du robinet en Bolivie, y compris dans les grandes villes comme La Paz ou Santa Cruz. La potabilité de l’eau n’est pas uniforme sur le territoire et peut contenir des micro-organismes ou des contaminants susceptibles de provoquer des troubles gastro-intestinaux chez les voyageurs.

Il est préférable de consommer exclusivement de l’eau en bouteille capsulée, disponible partout pour un coût modique. Vérifiez que le sceau est intact à l’achat. Dans les situations où l’eau en bouteille n’est pas accessible, l’eau du robinet doit être traitée avant consommation. Les méthodes efficaces incluent l’ébullition pendant au moins une minute ou l’utilisation de comprimés de purification (type micropur) ou d’une bouteille avec filtre intégré.

Appliquez cette même précaution pour vous brosser les dents. Évitez les glaçons dans les boissons, sauf si vous êtes certain qu’ils ont été produits avec de l’eau traitée ou embouteillée. La consommation de fruits et légumes crus lavés avec de l’eau non traitée est également déconseillée, sauf si vous les pelez vous-même. Dans les zones rurales ou en altitude, ces précautions doivent être renforcées en raison d’infrastructures sanitaires parfois limitées.

Et les toilettes, c'est comment ?

Dans les hôtels, restaurants et aéroports internationaux, les installations sont généralement similaires aux standards occidentaux, avec des toilettes à chasse d’eau et du papier toilette disponible.

En dehors des zones touristiques, les conditions deviennent plus basiques. Dans les marchés locaux, les gares routières ou les villages ruraux, il est fréquent de trouver des toilettes sans chasse d’eau, où il faut jeter le papier hygiénique dans une poubelle prévue à cet effet plutôt que dans la cuvette, en raison de systèmes d’évacuation fragiles. Certains endroits, particulièrement dans l’Altiplano ou les zones isolées, peuvent proposer des toilettes sèches ou des latrines.

Il est prudent de toujours avoir sur soi son propre papier hygiénique et du gel hydroalcoolique, car ces articles ne sont pas systématiquement fournis. Les toilettes publiques gratuites sont rares ; un frais d’utilisation de 2 à 5 bolivianos est souvent demandé dans les lieux publics. Les stations-service sur les routes principales disposent généralement de toilettes basiques mais utilisables.

Dans les transports longue distance, les pauses s’effectuent dans des établissements où les sanitaires sont souvent sommaires. Lors de treks ou dans les réserves naturelles, les infrastructures peuvent être inexistantes, nécessitant de s’adapter à l’environnement.

Peut-on voyager avec des enfants ?

Les enfants sont généralement bien accueillis dans la société bolivienne, où la famille occupe une place centrale. Cependant, les défis logistiques et sanitaires demandent une attention particulière.

Les destinations les plus adaptées aux familles incluent les villes coloniales comme Sucre, dont l’altitude modérée facilite l’acclimatation, ou la région de Cochabamba pour son climat tempéré. Le salar d’Uyuni peut constituer une expérience memorable, mais les longues distances en véhicule tout-terrain et l’altitude élevée nécessitent une évaluation préalable de la tolérance des enfants.

La vigilance sanitaire doit être renforcée. Les enfants ne doivent consommer que de l’eau en bouteille capsulée et éviter les glaçons. Une hygiène des mains rigoureuse est essentielle avant chaque repas. Les aliments crus, notamment les fruits non pelés par soi-même ou les légumes lavés à l’eau du robinet, sont à proscrire. L’exposition au soleil en altitude requiert une protection solaire élevée et un couvre-chef.

L’altitude, particulièrement à La Paz ou sur le lac Titicaca, peut affecter les enfants comme les adultes. Une acclimatation progressive sur plusieurs jours, une hydratation constante et l’éviction d’efforts intenses les premiers jours sont cruciales. Surveillez les signes du mal aigu des montagnes : maux de tête persistants, nausées ou fatigue excessive.

Pour les déplacements, privilégiez les transports privés ou les vols intérieurs pour les longues distances. Les trajets en bus, bien qu’économiques, peuvent être inconfortables et longs pour de jeunes enfants. Les sièges auto ne sont pas systématiquement disponibles dans les locations de véhicules ; il peut être préférable d’apporter le vôtre.

Il est indispensable de consulter un pédiatre avant le départ pour s’assurer que les vaccinations de routine sont à jour et pour discuter de la nécessité éventuelle de traitements prophylactiques, comme ceux contre le paludisme pour l’Amazonie. Les structures médicales sont correctes dans les grandes villes mais peuvent être limitées dans les zones rurales. Une assurance voyage incluant une couverture médicale étendue, une évacuation sanitaire et un rapatriement est essentielle. Prévoyez une pharmacie de voyage complète incluant des traitements pour les troubles intestinaux, la fièvre et le mal de l’altitude, tous approuvés par votre médecin.

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