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De retour à Tbilissi, une journée idéale dans la vieille ville

Pourquoi visiter la vieille ville de Tbilissi ?

Le berceau médiéval

La vieille ville est le cœur historique de Tbilissi, fondée au Ve siècle autour des sources sulfureuses. Ses ruelles pavées sinueuses révèlent une architecture éclectique : maisons traditionnelles géorgiennes avec cours intérieures et balcons en bois sculpté, églises orthodoxes, mosquées, synagogues et bains publics persans (les fameux abano). C’est un quartier vivant, où se mêlent résidents, artisans et cafés, offrant une immersion dans le Tbilissi des siècles passés, marqué par la coexistence de cultures et de religions.

Les anciennes murailles

Les vestiges des murailles, notamment ceux intégrés à la forteresse de Narikala (IVe-XVIIIe siècles), dominent la vieille ville. Ils rappellent la position stratégique de Tbilissi sur les routes commerciales, convoitée par les empires perse, arabe, mongol et ottoman. La forteresse offre une vue panoramique sur toute la ville et symbolise la résilience géorgienne. La forteresse de Metekhi et l’église du XIIIe siècle, perchées sur une falaise, complètent ce récit défensif et spirituel.

La rue Erekle II et la rue Roustaveli

Rue Erekle II (ancienne rue des Marchands) : Au cœur de la vieille ville, c’est une rue piétonne animée, bordée de restaurants, de galeries d’art et de maisons anciennes. Elle incarne le Tbilissi cosmopolite et commerçant du XIXe siècle, où se croisaient voyageurs et artistes.

Avenue Roustaveli : Artère majestueuse du XIXe siècle, elle représente le Tbilissi impérial et intellectuel sous l’Empire russe. On y trouve des bâtiments néo-classiques et Art nouveau, le théâtre national d’opéra et de ballet, le musée national de Géorgie, et des cafés historiques.

La place de la liberté

Cette grande place (ancienne place Erivan) est le point zéro de la ville moderne. Elle a été le témoin des grands événements politiques, de l’indépendance à la révolution des Roses. Au centre se dresse la colonne de Saint-Georges, symbole de la nation. C’est un hub de transports et le départ de l’avenue Roustaveli. La place relie la vieille ville au quartier moderne.

L’église Saint-Georges Kachveti

Située sur l’avenue Roustaveli, cette église du début du XXe siècle est une réplique parfaite de la cathédrale de Samtavisi du XIe siècle. Elle illustre le renouveau national géorgien de l’ère tsariste, combinant des techniques modernes avec un style médiéval géorgien pur. Son intérieur est orné de fresques et son extérieur en pierre taillée contraste avec les bâtiments laïcs voisins.

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L’organisation :

La découverte de ces sites s’effectue en une journée à pied, suivant un parcours cohérent du haut vers le bas de la ville. Il est conseillé de débuter par la forteresse de Narikala, accessible par le téléphérique depuis Rike Park, pour bénéficier d’une vue d’ensemble et explorer les anciennes murailles. La descente à pied vers la vieille ville permet de traverser le jardin botanique et de rejoindre le labyrinthe de ruelles pavées. De là, on gagne aisément la rue commerçante Erekle II, puis la place de la Liberté qui sert de pivot pour s’engager sur l’avenue Roustaveli, où se trouve l’église Kachveti en son extrémité.

La logistique pratique :

L’accès à la forteresse et aux églises est libre, mais une tenue respectueuse (épaules et genoux couverts) est requise pour entrer dans les lieux de culte comme l’église Kachveti. Les transports en commun, notamment le métro à la station Roustaveli, ou les applications de taxi comme Bolt, facilitent les déplacements si la fatigue se fait sentir. 

La gestion du temps :

Une durée de six à huit heures est nécessaire pour parcourir l’ensemble sans précipitation. Le matin est idéal pour visiter la forteresse et la vieille ville, lorsque la lumière est belle et la chaleur moins intense. La fin d’après-midi convient parfaitement à la découverte de l’avenue Roustaveli et de ses institutions culturelles, dont les musées ont généralement des horaires de fermeture en début de soirée. 

Les possibilités d’approfondissement thématique

Une première journée peut être consacrée à l’histoire médiévale et ottomane (vieille ville, murailles, bains sulfureux), et une seconde à la période impériale russe et à la modernité (avenue Roustaveli, musée national, place de la Liberté). La participation à une visite guidée historique en français permet d’accéder à des anecdotes et des contextes qui enrichissent la compréhension des lieux.

La synthèse des atmosphères

Ce parcours, au-delà de la simple accumulation de sites, offre une lecture stratifiée de Tbilissi. Il révèle successivement la ville forteresse médiévale, la ville-carrefour commerçante, la ville impériale et intellectuelle du XIXe siècle, et enfin la ville contemporaine en perpétuelle négociation avec son héritage. Chaque étape, de la muraille défensive à l’église néo-médiévale, contribue à un récit sur la résilience et l’identité géorgienne, faisant de cette visite une introduction complète et immersive à la capitale.

 

De retour à Tbilissi, une journée idéale dans la vieille ville

Vendredi 15 juillet. Retour à Tbilissi. Adieu à Batoumi, sa horde de touristes, des boîtes de nuit et son bling-bling. Sans regret. Définitivement, je suis devenu allergique au tourisme de masse et la perspective de me retrouver serrer comme dans une boîte à sardines alors que je me promène tranquillement en ville m’est devenue tout à fait insupportable.
Heureusement, en revenant à Tbilissi, je retrouve la sérénité, la douce et tranquille sensation de vivre en paix, sans frénésie. Et quoi de mieux pour retrouver la paix que d’aller visiter une des nombreuses églises qu’abrite la capitale : l’église de Kachveti.

L’église Kashveti de St. George est une église orthodoxe géorgienne dans le centre de Tbilissi, située en face du bâtiment du Parlement sur l’avenue Rustaveli. L’église de Kashveti a été construite entre 1904 et 1910 par l’architecte Leopold Bilfeldt, qui a basé sa conception sur la cathédrale médiévale de Samtavisi.
La construction a été parrainée par la noblesse et la bourgeoisie géorgiennes. Kashveti a été construit sur le site d’une église endommagée construite en brique à la demande de la famille Amilakhvari en 1753.

Des contributions importantes à la conception ornée de l’église actuelle ont été apportées par N. Agladze. Les fresques de Kashveti ont été peintes par l’influent peintre géorgien Lado Gudiashvili en 1947.
Le nom “kashveti” est dérivé des mots géorgiens kva pour une “pierre” et shva “pour donner naissance”. La légende raconte que l’éminent moine du VIe siècle David de Gareja des treize pères assyriens a été accusé par une femme de l’avoir mise enceinte à Tbilissi.

David a prophétisé que son refus serait prouvé lorsqu’elle donnerait naissance à une pierre. Elle l’a fait, et l’endroit a reçu le nom de “kashveti”.

Avant de revenir vers les quartiers populaires de Tbilissi, nous nous attardons dans le quartier des administrations gouvernementales, des grands musées et des ambassades qui se trouvent pour la plupart le long de l’avenue Roustavéli. Cette rue est la principale artère centrale de la ville de Tbilissi.
L’avenue Roustavéli est une longue et élégante avenue qui traverse le centre-ville de la capitale géorgienne Tbilissi. Elle débute à partir de la place de la Liberté est continue sur une longueur d’un kilomètre et demi.

L’avenue est desservie par la ligne du métro de Tbilissi. Elle est le lieu habituel des manifestations anti-gouvernementales comme elle l’était déjà lors des rassemblements anti-soviétiques à l’époque de l’URSS et de la République socialiste soviétique de Géorgie. En jetant un coup d’œil par terre, on y découvre même un “walk of fame”.
L’avenue doit son nom en hommage au poète médiéval géorgien Chota Roustavéli. Sous le règne du prince Mikhaïl Semionovitch Vorontsov, l’artère a été élargie après 1848 pour avoir un aspect de boulevard.

Des platanes furent plantés sur les deux côtés de l’avenue alors dénommée « avenue Golovin ». Le prince Muchran Batoni y a établi en 1854 son palais.
Entre 1865 et 1869 fut édifié le Palais du Gouverneur (aujourd’hui le Palais de la Jeunesse). En 1863, fut aménagé un grand parc public, le jardin d’Alexandre, sur les plans de l’architecte paysagiste Heinrich Scharrer.

L’avenue Roustavéli est bordée de plusieurs monuments officiels gouvernementaux, d’édifices publics et religieux ainsi que des salles de spectacles, notamment le plus grand cinéma de Tbilissi.
À voir sur l’avenue Roustavéli, le bâtiment du Parlement. Le complexe de bâtiments a été construit en tant que Maison du gouvernement de la République socialiste soviétique de Géorgie sur le site de la cathédrale démolie Alexander Nevsky et du cimetière adjacent, avec les sépultures des cadets géorgiens tués lors de l’invasion bolchevique de 1921.
Il se compose de deux bâtiments, le bâtiment « supérieur » a été conçu par Viktor Kokorin et Giorgi Lezhava et construit de 1933 à 1938. Le bâtiment « inférieur », le long de l’avenue Rustaveli, a été construit par les mêmes architectes avec la participation de Vladimer Nasaridze de 1946 à 1953.

Les deux bâtiments sont reliés à une cour, avec des escaliers et des fontaines. La conception des deux bâtiments utilise fortement des éléments de l’architecture géorgienne traditionnelle. L’extérieur face à l’avenue est dominé par une arcade monumentale, avec des avant-toits massifs et un fronton en “arc”. Les bâtiments sont construits en béton armé léger, avec un revêtement extérieur en tuf, granit et autres matériaux.
Le complexe a été gravement endommagé lors du coup d’État militaire de décembre 1991 à janvier 1992, au cours duquel le président assiégé Zviad Gamsakhourdia a été retranché dans le bunker souterrain sous les locaux du gouvernement.
Le bâtiment a ensuite été restauré, rénové et utilisé comme siège du Parlement de Géorgie de 1997 à 2012, lorsque la législature a déménagé dans l’édifice nouvellement construit à Koutaïssi, la deuxième ville la plus importante de Géorgie.

En 2014, la tenue de réunions de commissions parlementaires a été autorisée dans les locaux du Parlement à Tbilissi, tandis que les sessions ordinaires se sont poursuivies à Koutaïssi. L’amendement constitutionnel adopté en 2017 est entré en vigueur en décembre 2018, ne contenant aucune référence à Koutaïssi en tant que siège du Parlement, le Parlement est entièrement rentré dans la capitale en janvier 2019.

En revenant vers le centre historique après avoir quitté le quartier gouvernemental, on revient vers la rivière et les anciennes murailles de la vieille ville. C’est à partir de ce quartier absolument magnifique que l’on accède à la rue Ecele II Street où se trouvent un grand nombre de restaurants à la mode.
Le tourisme à Tbilissi constitue l’un des atouts majeurs du tourisme en Géorgie. La métropole caucasienne s’appelait Tiflis dans la plupart des langues jusque dans les années 1930 et enjambe le fleuve Mtkvari (Koura en langue russe).

Tbilissi est situé à un carrefour de communication, orienté d’une part Est-Ouest entre l’Asie et l’Europe, et d’autre part Nord-Sud entre la Russie et l’Iran. Cette situation stratégique lui a valu heurts et malheurs lors des invasions étrangères, mais lui a aussi valu des développements commerciaux et culturels exceptionnels — multimillénaires — qui imprègnent la vielle ville et constituent une base d’intérêt pour le tourisme contemporain.
La partie moderne de la capitale géorgienne, reconstruite depuis une vingtaine d’années, constitue une autre base d’intérêt touristique. La vieille ville a beaucoup souffert des attaques, sacs, sièges, prises, occupations, incendies, mais aussi inondations et tremblements de terre (dont celui de 2002).

Il ne reste presque aucun bâtiment d’origine, majoritairement à base de bois et torchis : tout a été au cours des siècles rebâti plusieurs fois, y compris les édifices réputés solides, comme les édifices religieux. De plus, depuis 1990, se sont développés les locaux commerciaux, boutiques de souvenirs, restaurants, bars, etc.
Dzveli Kalaki, la Vieille ville, ou Vieux Tbilissi, à l’intérieur de murailles, est reconnaissable entre mille avec son architecture traditionnelle en bois. À voir également, depuis les anciennes murailles, et avant de traverser la rivière, le fameux Pons Sec.

La rivière Mtkvari (Kura) qui coule à Tbilissi avait plusieurs autres branches dans le passé. Entre ces branches, il y avait de petites îles sur lesquelles poussaient des arbres fruitiers.
Les îles étaient reliées par des ponts, mais elles étaient si étroites que seuls les ânes qui s’occupaient des fruits pouvaient y passer. Comme le temps passait et que la ville se développait rapidement, il fallait construire de nouveaux ponts capables de supporter de nouveaux moyens de transport.

En 1849-51 ans, ils ont construit le pont Sec sur l’une des branches de la rivière Mtkvari. L’auteur de ce pont est Giovanni Skudier, un architecte italien. Le temps a passé et cet affluent de la rivière Mtkvari s’est asséché, c’est pourquoi les gens l’ont appelé “Dry Bridge”.

Découvrons maintenant la rue Erekle II Street, l’une des artères les pus populaires de Tbilissi. Car c’est ici que se trouve un grand nombre de restaurants très fréquentés par les touristes. Tout au long de la rue, les artistes ont laissé libre cours à leur imagination pour agrémenter les trottoirs et les places de statues représentatives de l’histoire de la Géorgie et de sa capitale.
On y trouve également des personnages célèbres de la littérature mondiale. Et parmi eux, le célèbre Don Quichotte de Cervantes. L’homme de la Mancha trône, lance en main, devant l’entrée d’un grand hôtel.

Et à ses côtés bien sûr, le non moins célèbre Sancho Pansa, l’air bonhomme et les bras grands ouverts sur le monde. Bien évidemment, ma fille ne résiste pas l’envie de tirer sur la moustache en bronze de Don Quichotte.
D’autres personnages trônent au milieu des trottoirs dont ces deux hommes dont je ne reconnais pas l’identité. C’est quand même l’occasion pour ma fille de prendre la pose entre ces deux hommes de bronze.

Plus loin, la rue déroule tranquillement son cours entre les terrasses de restaurants, de café et les hôtels de charme. Si vous venez de la place de la Liberté et redescendez sur Khote Abkhasis qucha ou rue Leselidze, à gauche, la rue Erekle II Street est jalonnée de restaurants très touristiques : certaines boutiques de tapis en marquent le début.
Cette rue élégante et très vivante conduit à la place Ekele II Moédani, l’ancienne place royale de Tbilissi. Un grand bâtiment, l’hôtel de la Monnaie, les “Bains du roi Rostom”, sont les derniers vestiges du palais royal détruit par le sac des Perses en 1795.

L’immense palais du patriarche de l’église orthodoxe accueille le patriarcat depuis 1990. À peu près au milieu de la rue se dresse cette incroyable tour de l’horloge faite un peu de bric et de broc.
À voir comment elle se dresse, penchée et dissymétrique, on peut imaginer qu’elle peinera à résister à un hypothétique tremblement de terre qui, malheureusement, est un fait courant dans cette partie du monde. Mais bon, pour l’instant, cette tour de l’horloge tient bon et fait l’admiration de tous les touristes qui souhaitent se faire prendre en photo à côté d’elle.

Cette énorme tour d’horloge a été construite en 2010 par Rezo Gabriadze. On y trouve les plus grandes et les plus petites horloges de la ville. À la fin de chaque heure, un ange sort de la porte magnifiquement peinte et sonne les cloches avec un petit marteau. Une plus grande porte ne s’ouvre que deux fois par jour, à 12 heures et à 19 heures.
Les visiteurs peuvent regarder un très beau spectacle lorsque la deuxième porte s’ouvre. Il y a un mini-théâtre de poupées et il montre “Le cycle de la vie”. Ces poupées nous montrent le cycle de la vie. Un jeune garçon rencontre une belle fille et il est amoureux. Puis ils se marient et ont un enfant. Le temps passe. Ils ont une famille très heureuse. Plus tard, ils vieillissent de plus en plus, après leur mort, leur fils continue sa vie, rencontrant sa future épouse, et tout commence dès le début.

Après le spectacle, les gens applaudissent avec des visages heureux et des yeux réfléchis. Ils commencent à penser à leurs enfants et comprennent qu’ils pourraient mourir, mais ils ne disparaîtront jamais, car ils continueront à vivre dans le cœur de leurs enfants après leur départ. Ils ont laissé leurs traces dans ce beau monde. Ce spectacle se déroule sur fond de la belle chanson folklorique géorgienne, qui parle de la vie.
La partie inférieure de cette tour de l’horloge est magnifiquement décorée avec les carreaux de céramique qui sont également fabriqués par Rezo Gabriadze. Il a peint cet endroit lui-même.
Cet endroit est devenu l’un des principaux sites touristiques. De nombreux touristes s’approchent de cette tour tous les jours, surtout à 12 et 19 heures. Ici se trouve également un Café du Théâtre, situé à côté de l’horloge de la tour. C’est l’un des meilleurs endroits pour passer de belles soirées d’été.

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