Pourquoi visiter la piazza Marina et ses palais ?
Joyau historique et architectural :
Située au cœur du quartier médiéval de la Kalsa, la Piazza Marina incarne l’héritage multiculturel de Palerme, marqué par les influences arabes, normandes et espagnoles. Ses palais Renaissance et baroques, comme le Palazzo Chiaramonte-Steri (siège de l’Inquisition au XIVᵉ siècle) et le Palazzo Galletti (XVIIIᵉ siècle), témoignent de cette richesse historique. Le palais abrite aujourd’hui le rectorat de l’université de Palerme et des œuvres d’art médiévales.
Le Ficus géant, monument naturel :
Véritable emblème de la place, ce ficus magnolioïdes (Ficus macrophylla) âgé de 160 ans déploie une canopée de 30 mètres de diamètre, offrant une ombre rafraîchissante. Classé “arbre monumental d’Italie”, il crée une atmosphère unique, entre jungle urbaine et jardin historique.
Vie locale authentique :
La place est un lieu de rassemblement pour les Palermitains, notamment lors du *marché aux puces du dimanche (Piazza Marina Flea Market), où l’on trouve des stands de sculptures recyclées (Saweldart), de vinyles rares (Tony Records) et d’artisanat local . En soirée, les terrasses de cafés comme Ilardo (ouvert depuis 1886) attirent les amateurs de glaces artisanales .
Point de départ culturel :
À proximité immédiate :
– Le Palazzo Butera (5 min à pied), musée d’art contemporain installé dans un palais du XVIIIᵉ siècle.
– Le marché Ballarò (10 min), plus ancien marché de Palerme.
– L’église Santa Maria dello Spasimo (5 min), célèbre pour son toit ouvert et ses concerts.
Comment visiter la piazza Marina et ses palais ?
Accès et transports :
– À pied : depuis le Teatro Massimo (20 min), suivez Via Maqueda puis Via Vittorio Emanuele en passant par Quattro Canti.
– Bus : lignes 101 ou 102 depuis la gare centrale, arrêt “Piazza Marina”.
– Taxi : Comptez 10-15€ depuis le centre historique .
Conseil : Évitez la voiture (zone ZTL et parkings rares).
Meilleur moment pour visiter :
– Tôt le matin ou en fin d’après-midi pour éviter la chaleur estivale écrasante.
– Dimanche matin pour le marché aux puces.
– Printemps (avril-mai) ou automne (septembre-octobre) : climat idéal et lumière magnifique sur les palais.
Expériences incontournables :
– Dégustations gourmandes :
– Glaces chez Ilardo (Via Alloro), réputé depuis 1886 .
– Panelle (beignets de pois chiches) chez Chiluzzo.
– Aperitivo dans le quartier de la Kalsa, notamment au Farmacia Alcolica.
Visites guidées :
– Palazzo Chiaramonte-Steri : explorez les graffitis des prisonniers de l’Inquisition.
– Palazzo Butera : découvrez sa collection éclectique (art contemporain, objets historiques).
– Détente : pique-nique sous le ficus ou lecture dans le jardin public attenant.
Pour se repérer piazza Marina :
– Nord : Palazzo Chiaramonte-Steri (XIVᵉ s.)
– Est : Palazzo Galletti (XVIIIᵉ s.)
– Ouest : Ficus géant & jardins
– Sud : Via Garibaldi → Église Santa Maria dello Spasimo
– Sud-Est (5 min) : Palazzo Butera → Mercato Ballarò
La piazza Marina et ses palais, la Chiesa de la Pieta et le Foro Umberto 1er
Mardi 5 juillet. 18 heures. On remonte encore la via Roma. Une église apparaît et disparaît. Une de plus.
À droite, direction le port. Un Christ vénéré nous salue. Ecce Homo…
Enfin arrivés à bon port. La Piazza Marina, assoupie par le soleil, se présente sous son meilleur jour. Le palazzo Mirto et sa tour renaissance. Palais du XVIIIe siècle. Ancienne résidence des princes Lanza-Filangeri, une des plus grandes familles aristocratiques siciliennes. Merveilleuse collection de carrosses : une des plus importantes au monde.
Le palazzo Chiamonte (XIVe siècle). Austère. Un palais normand en plein milieu de la ville. Au XVIe siècle, le Tribunal de l’Inquisition fit construire les prisons et chambres de torture. Ça glace le sang. Fresques de peintres siciliens du XVe siècle.




À deux pas de la Piazza Marina se dresse la Chiesa di Santa Maria della Pietà (1678). Sublime. Commencée en 1678. Achevée par Giacomo Amato en 1723. Typiquement baroque. Et à l’intérieur, quelques chefs-d’œuvre de l’art italien. Ttoiles de Vincenzo da Pavia, G. Borremans, O. Sozzi, F. Manno, G. Serpotta.








Nouvelle promenade du côté du port avant d’aller dîner. Cette fois-ci, nous remontons le Foro Umberto 1er. Le temps est extraordinaire. Bleu cobalt. Ça sent la fin de journée. Le soleil frappe les montagnes qui entourent Palerme. Derrière le Foro Italico, le quartier des restaurants s’agite avant la grande vague des touristes.
Une statue regarde la surface de la mer se couvrir de pailles d’or. Le soleil baisse sur l’horizon.
La chiesa Santa Kalsa se dresse face à la mer.
La journée a été longue. Comment mieux la terminer que de se faire un p’tit resto en bord de mer. Le Foro Italico bruisse de monde. Poisson frais au menu. Un délice. Fou rire avec Léa. La vie est belle.




Il est presque 19 heures. Les derniers enfants jouent face à la mer. Les marchands de ballons plient boutique. Les vendeurs de boissons fraîches regardent leur montre. Des dominos géants et usés par des millions d’enfants s’étalent face à la mer. Dernières photos souvenirs. Le soleil frappe nos visages. La Méditerranée se couvre de sa tunique bleue. Des mômes tapent dans un ballon rouge sur une pelouse d’un vert douteux. Des cyclistes pédalent vers le port et croisent les joggeurs qui descendent le long du cours Umberto. Fin de journée. Dans le ciel, des cerfs-volants tournoient frappés par les rayons d’un soleil rasant. Le crépuscule ne tardera plus maintenant.











