Pourquoi visiter le Chott el-Jerid ?
Le Chott el-Jerid, plus vaste étendue saline de Tunisie et l’une des plus impressionnantes du Sahara, est une destination qui marque les esprits par son paysage surréaliste et son ambiance envoûtante.
Un paysage naturel unique et surréaliste :
· Une mer de sel immensité : s’étendant sur 5 000 à 7 000 km², le Chott el-Jerid offre un paysage désertique plat et blanc, où la croûte saline s’étend à perte de vue. Cette étendue blanche, parsemée de formations de sel aux reflets scintillants, crée une atmosphère presque extraterrestre.
· Jeux de lumière et mirages : la réverbération du soleil sur la surface saline génère des mirages fascinants, où l’horizon semble se fondre en des nappes d’eau illusionnelles. Les couleurs varient du rose pâle au vert ambré selon l’heure et la luminosité, offrant des spectacles visuels particulièrement magiques au lever et au coucher du soleil.
· Importance écologique : classé site Ramsar en 2007 pour son rôle d’habitat crucial pour les oiseaux migrateurs, il abrite notamment des flamants roses en période hivernale (d’octobre à mars). Il est également inscrit sur la liste indicative du patrimoine mondial de l’UNESCO.
Un lieu chargé d’histoire et de culture :
· Histoire géologique et humaine : le Chott s’est formé il y a des millénaires par l’évaporation d’anciennes mers intérieures. Autrefois, il servait de route commerciale reliant le Sahara aux villes côtières, et les Romains l’utilisaient comme passage stratégique.
· Légendes et récits : selon la mythologie grecque, il serait l’ancien Lac Tritonis, lieu de naissance de la déesse Athéna. Les récits locaux berbères et arabes abondent également de légendes sur les mirages et les mystères du désert.
Un paradis pour les passionnés de cinéma :
· Site de tournage emblématique : le Chott el-Jerid a servi de décor à des films célèbres, notamment Star Wars (où il représente la planète Tatooine et le homestead de Luke Skywalker) et Le Patient Anglais. Les fans peuvent y explorer les vestiges des décors cinématographiques.
Comment visiter le Chott el-Jerid ?
Accès et transport :
– Voiture : depuis Tozeur (30 km) ou Kebili (30 km), empruntez la route RD16 qui traverse le Chott. Un véhicule standard suffit, mais un 4×4 est recommandé pour s’aventurer hors des sentiers battus. 30-45 min depuis Tozeur/Kebili.
– Transport public : des bus relient Tunis à Tozeur ou Kebili (compter ~8h, ~35 TND). De là, prenez un taxi ou un “louage” (taxi collectif) pour rejoindre le Chott. ~8h de Tunis, puis 30 min en taxi.
– Excursion organisée : de nombreuses agences proposent des tours au départ de Tozeur, Douz ou même Tunis (environ 130€ pour une journée complète).
Meilleure période pour visiter :
· Octobre à avril : Évitez l’été où les températures peuvent dépasser 50°C. En hiver, les températures sont plus clémentes (10-24°C), et les chances d’observer des oiseaux migrateurs sont plus élevées.
· Lever et coucher du soleil : Les heures fraîches de la journée offrent les meilleures conditions pour les photographies et l’observation des mirages.
Activités incontournables :
· Traverser la route RD16 : cette route panoramique, construite sous le protectorat français, coupe le Chott en deux et offre des vues imprenables sur l’immensité saline.
· Marcher sur le lac asséché : des chemins balisés permettent de s’aventurer sur la croûte saline (attention à ne pas s’éloigner des zones sécurisées, la surface pouvant être instable).
· Observer les flamants roses : en hiver, des milliers de flamants roses se rassemblent sur les rives du Chott.
· Visiter les puits artésiens : sur les bords du Chott, près de l’oasis de Souk El Ahad, des puits artésiens datant de l’époque française rejettent une eau sulfurée à 65°C, ensuite refroidie pour irriguer les oasis alentour.
· Explorer les sites de tournage de Star Wars : notamment le Lars Homestead (maison de Luke Skywalker) et Mos Espa.
Le Chott El-Djerid, une mer de sel aux portes du Sahara
Samedi 17 décembre. Une journée mémorable en perspective puisqu’aujourd’hui nous allons à la découverte du désert du Sahara ! Chouette alors ! Du coup, on se lève de bonne heure pour profiter au maximum de la journée.
À peine réveillés, on quitte la grande palmeraie de Tozeur pour filer en direction du sud-est, vers Kebili, la porte du désert. Pour y parvenir, il faut d’abord traverser l’immense mer de sel du Chott El-Djerid.
Ces dépressions de sel s’étendent sur près de 300 km, du golfe de Gabès à la frontière algérienne. Le chott fait figure d’intermédiaire entre le désert de pierre et le désert de sable…
En été, l’air surchauffé vibre et ne permet pas de distinguer les choses. En hiver comme aujourd’hui, le chott se couvre d’eau et prend l’apparence d’une mer intérieure.
Cette vision blanche qui couvre l’horizon est d’une beauté surréaliste. La route semble comme une digue ou un immense pont qui traverse la mer ! Les cristaux de sel remontent à la surface et forme une couche épaisse et résistante.
Mais attention à la glissade ! Je manque par deux fois me retrouver les quatre fers en l’air ! En fait, le sel repose sur une couche de boue argileuse. Du coup, il faut faire encore plus attention pour ne pas s’enfoncer dans cette couche, mélange de boue, de sable, de sel et d’eau.









