Pourquoi visiter Miami Beach ?
Miami Beach est née après un ouragan dévastateur en 1926, qui a permis la reconstruction des bâtiments Art déco, aujourd’hui classés.
Plages iconiques et paysages paradisiaques :
– South Beach : sable blanc, eaux turquoise et cabanes de sauveteurs colorées (symboles de la ville). Idéale pour le bronzage, le beach-volley ou les cours de gym en plein air. Les postes de secours, espacés tous les 200 m, sont un emblème photogénique.
– Activités nautiques : Jet-ski, paddle, plongée avec tuba (notamment autour des récifs coralliens de Florida Reef), ou croisières vers les îles privées (Star Island, Palm Island) pour admirer les villas de célébrités.
Patrimoine architectural unique :
– Art Deco Historic District : plus grande concentration mondiale de bâtiments Art déco (années 1930), avec 800 édifices aux couleurs pastel et néons vibrants. Ocean Drive en est l’épicentre, immortalisé dans des films comme The Birdcage. À explorer à pied ou en vélo.
– Wynwood Walls : quartier industriel transformé en musée de street art à ciel ouvert, avec des fresques géantes signées par des artistes internationaux. Completé par des galeries branchées et des cafés trendy.
Culture latino-américaine :
– Little Havana (Miami) : à 15 minutes en voiture, découvrez des cafés cubains, des fabriques de cigares et des parties de dominos dans les parcs. Goûtez aux empanadas ou au cafecito.
– Cuisine fusion : savourez des spécialités cubaines (Café Versailles), des fruits de mer frais, ou des cocktails comme le Miami Vice (mix de Pina Colada et Daiquiri).
Nature et escapades proches :
– Everglades : à 1 heure de route, ce parc national abrite alligators, oiseaux rares et paysages de marécages. Explorez-le en airboat (hydroglisseur).
– Florida Keys : archipel accessible en voiture (2h), idéal pour la plongée ou les couchers de soleil.
Vie nocturne et shopping :
– Clubs et rooftops : boîtes de nuit légendaires (Liv, Story) sur Ocean Drive, ou rooftops chic (The Betsy) pour un cocktail avec vue.
– Lincoln Road : artère piétonne dédiée au shopping (marques internationales et boutiques locales) et aux terrasses de restaurants.
Comment visiter Miami Beach ?
Quand partir :
– Haute saison (novembre à avril) : climat sec (20–25°C), idéal mais plus cher.
– Basse saison (juin–novembre) : chaleur humide, risques d’ouragans, mais tarifs attractifs.
– Durée conseillée : 4–5 jours pour combiner plage, culture et excursions.
Transport :
– Depuis l’aéroport (MIA) : bus Airport Flyer (ligne 150) ou Uber (20–30 min).
– Sur place : trolleys gratuits à South Beach, vélos en location, ou Uber/Lyft (évitez la voiture : parkings chers et bouchons).
Où dormir :
– Hôtels Art déco : The Tony Hotel (rooftop avec piscine), Leslie Hotel (façade iconique sans frais de resort).
– Alternatives : The Goodtime Hotel (design moderne) ou Sonder The Abbey (budget).
Itinéraire conseillé :
– South Beach : Ocean Drive (photo des bâtiments Art déco), South Pointe Park (coucher de soleil). Visiter Ocean Drive tôt le matin pour éviter la foule. |
– Art Deco District : visite guidée du quartier, musée Wolfsonian, shopping sur Lincoln Road | Réserver une visite en français avec Miami en Français.
– Wynwood & Design District : street art, galeries, boutiques de luxe, dîner dans un food truck local à Wynwood .
– Excursions : croisière dans la baie, Everglades en airboat, ou escapade à Key Biscayne. Réserver les excursions à l’avance (surtout en haute saison).
Conseils indispensables :
– Budget : comptez 40% plus cher que la moyenne américaine (ex. : hôtel moyen = 150–250€/nuit).
– Formalités : passeport électronique + ESTA (autorisation de voyage) obligatoire.
À ne pas manquer :
– Un brunch au Local House (Key Lime French Toast).
– Un Mojito dans le speakeasy caché de Bodega.
Miami Beach, entre Ocean drive et Art deco district
Vendredi 11 janvier. Huit heures de sommeil ! Yes ! Levé 9 heures, finies les horaires militaires ! On est en vacances, oui ou non ? Premier petit-déjeuner au Super 8 de Florida City. La machine à fabriquer la pâte à gaufre fait rêver Aurélie. Tu m’étonnes, tu appuies sur un bouton et ta dosette est prête à l’emploi ! Elle n’est pas belle, la vie ?
Allez zou ! Au volant ! Ah oui, je ne vous ai pas raconté… Les bornes, ce sera pour Bibi. 40 $ par jour pour assurer le deuxième conducteur. Billy, l’Américain sympa de Hertz, a été gentil de nous prévenir. « Finalement, je vais conduire pendant tout le trajet, Aurélie. À toi de te débrouiller avec le pompiste de service et à faire le plein de notre Ferrari… »
Pas grave. J’adopte les micro-sieste. En attendant, cap au nord et retour vers Miami. Toujours quarante minutes de route. « Et Aurélie, c’est quoi ces caméras ? Ça veut dire quoi, Sunpass ? » Point d’interrogation. Péage volant, genre Liberty T, sans la barrière de péage et une photo en trois exemplaires pour visionner l’amende ? Merde, on verra ça plus tard. On est en vacances, non ? Keep cool, mon Loulou, Miami Beach te tend les bras.




Arrivée sans problème jusqu’au parking public (il y en a trois pour tout Miami Beach !). C’est fou comme j’ai assuré ! « Tu ne serais pas trop narcissique, Jean-Louis ? » Euhhhhh… Non… Mais quand même, ça marche comme sur des roulettes, non ? Trois pièces dans l’horodateur, papiers et passeport dans le sac de madame, appareil photo à l’épaule, et nous voilà partis à l’assaut de Miami Beach.
Art Déco District, c’est par où, au fait ? Cap au nord sur Collins Avenue, puis à gauche sur 15th Street… « ça fait un bout jusqu’à Lincoln Road quand même… » Une petite marche plus loin et nous voici sur Euclid Avenue pour redescendre jusqu’à la 5th Street. Des palmiers et des maisons sympas, mais rien de sensionnel… « Et si on revenait vers Ocean drive ? », me glisse Aurélie. À gauche, gauche ! Bingo ! « Ce ne serait pas la mer, par là-bas ? »




Ocean drive. Paradis des joggers, des Bimbo girls, des chiens de race et des Américains aisés de Miami. Les palmiers dressent leurs tiges dans un océan de ciel bleu. Une langue de béton lèche la côte sur toute la longueur de Miami Beach. L’endroit où il faut être vu. Culte du corps et sourire aux lèvres. Rendez-vous de la frime internationale. Le rêve américain.




Sur la plage, les parasols bleu et blanc de la plage réservée aux gays déploient leurs baleines sur le sable. Le drapeau arc-en-ciel claque au vent. Les postes de sauveteur affichent les couleurs du pays. Un autre se couvre de couleur bleue, rouge et vert. On verra ça plus tard.




Cap sur Art Déco District. On ne peut pas le manquer. C’est un festival de maisons, d’hôtels et de demeures originales, tous plus délirants les uns que les autres. Merci à l’ouragan de 1926 qui détruisit une bonne partie des immeubles anciens ! Depuis, c’est Méditerranéen revival, Zig-zag moderne, Streamline et Dépression Moderne. Des noms de style pour dire que ça ne ressemble à aucun autre bâtiment aux USA !








Façades aux formes arrondies, aux stucs blancs, teintes genre ice-creams et néons rutilants ! Dans les années 1980, le designer Leonard Horowitz est passé par là et à su imposer le Déco Dazzle, une succession de tonalités pastel qui sert aujourd’hui de référence.








Coup de pompe. Cette longue marche matinale le long d’Ocean Drive nous a achevés. Décalage horaire dans la gueule. « Aurélie, et si on allait se boire un petit verre pour fêter ça ? » Allez zou, direction les bars qui longent le front de mer. Bimboland à chaque coin de rue !
Terrasse du « The Place ». Latino en jean serré et décolleté vertigineux. « Un petit cocktail, messieurs-dames ? » Pourquoi pas ? Margarita pour mademoiselle et Mojito pour Bibi ! Chouette alors ! 25 $ pour les deux ! Et quels cocktails ? Un demi-litre de Mojito à s’enfiler dans le gosier sous le soleil de plomb de midi ! Bienvenido muchachos ! Fous rires et bonnes humeur. Une bombe atomique essaie de nous refiler quelques cigares hors de prix. « Non merci, je ne fume plus. » Petite photo pour immortaliser ce bon moment. Ils sont sympas, ces Américains !


13 heures passées. Bien allumés quand même par notre demi-litre d’alcool ! Ce n’est pas tout ça, mais on a faim. Direction la Sandwicherie, à deux pas de Collins Street et de la 15e. Paraît qu’on peut y croiser Matt Damon certains midis. Aurélie en saute de joie. Il faut vite redescendre sur terre. Matt Damon s’est fait la malle et le Frenchie qui tient la baraque à frites est aimable comme une porte de prison. On s’en fiche. Il fait beau et on a pris nos serviettes et nos maillots.
Petite pause déjeuner sur la plage de Miami Beach. Eau à 25 °C et femmes de rêve allongées sur les serviettes. C’est dur la vie, parfois… Des avions publicitaires cisaillent le ciel bleu. Le business ne s’arrête jamais de ce côté-ci de l’Atlantique… Ferme les yeux, mon Loulou, et profite du soleil.




