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Panajachel, la porte du lac Atitlan

Pourquoi visiter Panajachel ?

Porte d’entrée du lac Atitlan

Panajachel, située sur les rives du lac Atitlán au Guatemala, est visitée pour son rôle de porte d’entrée vers les villages mayas et les paysages volcaniques emblématiques de la région. Son accès facile depuis Antigua ou Guatemala City en fait un point de chute pratique pour les voyageurs.

Un accès immédiat au lac

La ville elle-même présente un mélange d’utilité touristique et de culture locale. Son artère principale, la rue Santander, est bordée de boutiques d’artisanat, de cafés et d’agences de voyage. Bien que commerciale, elle offre un accès immédiat à la berge du lac, où des bateaux publics embarquent pour des villages autochtones comme San Pedro La Laguna, réputé pour son ambiance voyageuse, ou Santiago Atitlán, connu pour ses traditions tz’utujiles.

Le départ des excursions

La visite de Panajachel sert principalement de base logistique. Le matin, on peut y observer l’activité des pêcheurs locaux avant que la brume ne se dissipe sur les volcans. L’après-midi, une promenade le long du lac jusqu’à la réserve naturelle de San Buenaventura permet d’apprécier la flore locale. Le soir, le coucher de soleil derrière les volcans San Pedro, Tolimán et Atitlán justifie à lui seul le séjour.

Comment visiter Panajachel ?

Comment s’y rendre ?

Pour s’y rendre depuis Antigua, des navettes directes effectuent le trajet de trois heures pour environ 15 à 20 euros. Depuis Guatemala City, le voyage en bus public dure quatre heures pour un coût modique. Sur place, les tuk-tuks sont le moyen de transport le plus efficace pour circuler dans la ville.

Combien de temps y rester ?

Un séjour de deux nuits permet de visiter Panajachel et deux villages lacustres sans précipitation. La saison sèche, de novembre à avril, garantit des vues dégagées sur les volcans. Bien que Panajachel manque du charme authentique des autres villages du lac, sa position centrale et ses services en font un camp de base fonctionnel pour explorer cette région exceptionnelle.

Panajachel, la porte du lac Atitlan

Mercredi 1er février. Cool ! Ce matin, c’est grasse mat’ ! Cinq heures du matin… Je gagne deux heures de sommeil ! Bref, après un retour rapide à la Yellow House d’Antigua, je repars vers de nouvelles aventures. Direction Panajachel et le lago Atitlan, le lac sacré des Mayas. Bon, autant ne pas tourner autour du pot. De ce voyage au Guatemala, ce sera le plus beau souvenir… et mon plus grand regret de n’y être pas resté plus longtemps !
Avec ses trois volcans dominant le lac, le lago Atitlan est certainement ce que j’ai vu de plus beau en Amérique centrale. Mais j’y reviendrai plus tard… Pour l’instant, je suis dans le bus qui m’emmène vers Panajachel. Là-bas, on l’appelle « Gringotenango », du fait qu’elle est certainement la ville la plus touristique posée au bord du lac.

À mon arrivée, notre guide pour la journée nous offre un sympathique petit-déjeuner que je prends avec mes nouveaux amis Costaricains, un couple et son petit, qui n’auront de cesse de me vanter les beautés naturelles du Costa-Rica. C’est clair, ça fait rêver ! C’est donc avec le ventre plein (quel délice !) que nous descendons la rue principale de Panajachel (succession de boutiques et de petits restaurants) pour nous diriger vers le port. À la belle époque, le village n’abritait que peu de touristes, des hippies qui se mêlaient plutôt bien à la population locale. Les temps ont un peu changé, mais ce n’est quand même pas la grande foule.

Panajachel est comme une belle femme que l’on n’attendait pas. Un coup de foudre. Il suffit d’emprunter la voie qui mène jusqu’au port, de descendre la petite colline qui tombe au pied de l’embarcadère, et vous voilà conquis.

Des jetées en bois s’élancent sur les eaux bleues du lac. De la brume, au loin, émergent les trois volcans qui entourent le lago Atitlan.

Le lago Atitlan était le lac sacré des Mayas, il est encore d’ailleurs. Quelque chose d’incroyablement puissant se dégage de ce lieu. Pour le découvrir, il faut absolument prendre le bateau et sillonner les eaux du lac. Ce que je m’empresse de faire.

Dernier petit regard sur les rives du lac, le soleil au loin, et la silhouette des volcans masquée par la brume.

Des bateaux de pêcheurs croisent la route des bateaux de touristes. La côte s’éloigne, les flancs du volcan Atitlan prennent toute leur mesure.

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