Table des matières
Quel itinéraire ?

1er jour – Edimbourg – Blackness Castle – Linlithgow Palace.
2e jour : Château de Stirling – Un tour dans les Trossachs – Highlands, de Glencoe à Glenn Nevis –
3e jour : Highlands, de Fort William à Lochcarron –
4e jour : Ile de Skye, de Kensaleyre à Duntulm Castle – Ile de Skie, de Staffin à Portree – Dunvegan Castle – Neist Pont – The Cuillins Hills – Eilean Donan Castle
5e jour – Sur la route de Glasgow – Glasgow et Burell Collection – Drumlanrig Castle.
Comment se rendre en Angleterre et en Ecosse par le ferry et à quel prix ?
Pour ce voyage à travers l’Angleterre et l’Ecosse, j’ai utilisé mon propre véhicule. Du coup, il m’a fallu prendre le ferry. Une expérience que je ne regrette absolument pas. Bien au contraire ! Il n’y a plus de ferry direct depuis la France vers l’Écosse. L’option la plus pratique est de passer par Zeebrugge.
Si vous souhaitez vous rendre en Écosse en ferry depuis la Belgique ou les Pays-Bas, voici les options disponibles (avec ou sans passage par l’Angleterre) :
1. Depuis la Belgique (Zeebrugge) → Écosse (Rosyth) – Direct (Suspendu depuis 2018)
🚫 Malheureusement, la liaison directe Zeebrugge → Rosyth (près d’Édimbourg) exploitée par DFDS a été suspendue en 2018 et n’a pas été rétablie.
Alternative depuis la Belgique :
Zeebrugge → Hull (Angleterre) (P&O Ferries)
Durée : 12h (nuit possible en cabine)
Puis route/train Hull → Écosse (~5h de route ou train via York/Édimbourg).
2. Depuis les Pays-Bas (Amsterdam/IJmuiden) → Newcastle (Angleterre) → Écosse
Ferry : IJmuiden (Amsterdam) → Newcastle (DFDS Seaways)
Durée : 15-17h (départ quotidien, cabines disponibles)
Fréquence : 1 à 2 traversées/jour
Trajet Newcastle → Écosse :
En voiture : ~2h30 jusqu’à Édimbourg (A1).
En train : Ligne directe Newcastle → Édimbourg (~1h30).
3. Depuis les Pays-Bas → Angleterre (Harwich) → Train vers Écosse
Ferry : Rotterdam (Hoek van Holland) → Harwich (Stena Line)
Durée : 6h40 (jour) ou 8h (nuit)
Puis train Harwich → Londres → Écosse (LNER vers Édimbourg, ~4h30).
4. Depuis les Pays-Bas → Irlande → Écosse (pour éviter l’Angleterre)
Amsterdam → Dublin (Vol direct + ferry Irlande → Écosse).
Rotterdam → Cork (Peu pratique, nécessite un long trajet maritime).
Puis ferry Irlande → Écosse :
Belfast → Cairnryan (Stena Line/P&O, 2h15).
Dublin → Cairnryan (Stena Line, 3h15).
Résumé des meilleures options depuis la Belgique/Pays-Bas :
Départ | Compagnie | Trajet | Durée | Suite du voyage |
---|---|---|---|---|
IJmuiden (NL) | DFDS | → Newcastle | 16h | Route/train → Écosse (~2h30) |
Zeebrugge (BE) | P&O | → Hull | 12h | Route/train → Écosse (~5h) |
Rotterdam (NL) | Stena Line | → Harwich | 6-8h | Train → Écosse (~5h) |
Bruxelles (BE) | Vol + ferry | → Dublin → Cairnryan | ~1h30 + 3h15 | Solution sans passage UK |
Comment se rendre en Ecosse via Eurotunnel et à quel prix ?
L’Eurotunnel est la manière la plus rapide de traverser la Manche avec une voiture, un camping-car ou une moto. Voici comment l’utiliser pour rejoindre l’Écosse, ainsi que les tarifs et conseils pratiques.
Itinéraire recommandé :
Étape 1 : Traversée Calais → Folkestone (Eurotunnel)
Durée : 35 minutes seulement (le plus rapide pour traverser la Manche).
Fréquence : Départs toutes les heures, 24h/24.
Compagnie : Eurotunnel Le Shuttle (réservation obligatoire).
Étape 2 : Conduite ou train de Folkestone à Édimbourg/Glasgow
En voiture : Environ 8h30 (sans pauses) via les autoroutes M20 → M25 → M1 → M6 → A74(M).
Péages : Aucun au Royaume-Uni (sauf certains tunnels/ponts).
Distance : ~900 km depuis Calais.
En train (sans voiture) :
Londres (St Pancras) → Édimbourg (LNER) : ~4h30 (à partir de £30 si réservé à l’avance).
Londres → Glasgow : ~5h.
Prix de l’Eurotunnel (2024)
Les tarifs varient selon la saison, l’heure et la flexibilité.
Type de véhicule | Tarif aller simple (à partir de) | Commentaires |
---|---|---|
Voiture (jusqu’à 9 places) | €100 – €250 | Prix bas en semaine/hors saison |
Camping-car (jusqu’à 3,5t) | €150 – €400 | Surclassement possible |
Moto | €50 – €150 | Tarifs réduits hors été |
FlexiPlus (annulation/modif. gratuite) | +30-50% | Accès lounge prioritaire |
🔹 Exemple de prix :
Juillet 2024, aller simple voiture : €180-€300.
Novembre 2024, aller simple voiture : €120-€180.
Comment se rendre à Edimbourg en avion et à quel prix depuis Paris ?
Pour voyager de Paris à Édimbourg en avion, plusieurs compagnies aériennes proposent des vols directs ou avec escale. Voici les informations essentielles (durée, prix, compagnies) pour organiser votre voyage.
1. Vols directs Paris → Édimbourg
Compagnies aériennes proposant des vols sans escale :
✈ Air France (Opérés par HOP!)
✈ easyJet (Vols low-cost)
✈ Ryanair (Départ de Beauvais)
Aéroports de départ à Paris :
Paris Charles de Gaulle (CDG) → Air France
Paris Orly (ORY) → easyJet
Paris Beauvais (BVA) → Ryanair
Durée du vol :
1h45 à 2h (vol direct).
Fréquence des vols :
Tous les jours (plusieurs vols/jour en haute saison).
2. Prix des billets d’avion (2024)
Les tarifs varient selon la saison, la réservation à l’avance et la compagnie.
Période | Prix aller simple (à partir de) | Compagnie |
---|---|---|
Basse saison (janv.-mars, nov.) | €40 – €80 | easyJet/Ryanair |
Moyenne saison (avril-juin, sept.-oct.) | €60 – €120 | Air France/easyJet |
Haute saison (juil.-août, Noël) | €100 – €200+ | Toutes compagnies |
💡 Exemples concrets (juillet 2024) :
Paris CDG → Édimbourg (Air France) : €150-€250 aller simple.
Paris ORY → Édimbourg (easyJet) : €80-€150 aller simple.
Paris BVA → Édimbourg (Ryanair) : €50-€120 aller simple.
🔹 Bon plan : Les meilleurs prix s’obtiennent en réservant 2-3 mois à l’avance et en évitant les weekends.
3. Vols avec escale (alternatives moins chères ?)
Si les vols directs sont complets ou trop chers, des options avec 1 escale existent (Londres, Amsterdam, Dublin) :
Paris → Londres (LHR/LCY) → Édimbourg (British Airways)
Paris → Amsterdam (AMS) → Édimbourg (KLM)
Paris → Dublin (DUB) → Édimbourg (Aer Lingus)
⚠ Inconvénients :
Temps total : 4h à 8h (selon l’escale).
Prix souvent plus élevés que les vols directs low-cost.
4. Aéroport d’arrivée à Édimbourg (EDI)
Situé à 12 km du centre-ville.
Transports vers le centre :
Tram (35 min, £6.50) → Relie l’aéroport à Princes Street.
Bus Airlink 100 (25 min, £4.50) → Direct jusqu’à Waverley Station.
Taxi (20 min, ~£25-£30).
5. Conseils pour économiser sur les billets
✅ Réserver tôt (surtout pour l’été).
✅ Éviter juillet-août si possible (tarifs élevés).
✅ Comparer avec Skyscanner/Google Flights.
✅ Préférer easyJet/Ryanair pour les petits budgets.
Résumé des meilleures options
Compagnie | Départ | Prix (à partir de) | Avantages |
---|---|---|---|
easyJet | Orly (ORY) | €40 | Low-cost, fréquent |
Ryanair | Beauvais (BVA) | €30 | Très économique |
Air France | CDG | €80 | Bagage inclus, confort |
Se déplacer en Angleterre en voiture, une bonne idée ?
Si vous visez des régions reculées ou voyagez en groupe, visiter l’Ecosse en voiture est franchement une bonne idée. Pour ma part, je l’ai fait en voiture, et franchement je ne le regrette pas. J’ai pu visiter énormément de sites que je n’aurais pas pu voir si je n’étais pas autonome. Le mieux, si vous souhaitez visiter Edimbourg dans votre parcours, c’est d’abord de visiter la capitale en long en large et en travers, puis de prendre un véhicule pour visiter le reste du pays. Mais bon, forcément, il vous faudra vous acquitter des frais de location de la voiture, ce qui n’est vraiment pas donné en Ecosse. C’est la raison pour laquelle j’avais choisi de prendre mon propre véhicule pour visiter l’Angleterre.
Vous avez peur de conduire à gauche ? Franchement, il n’y a aucune difficulté, sitôt les premiers kilomètres franchis et les premiers ronds-points traversés (ça tombe bien, il y en a un paquet à votre arrivée à Douvres. Vous aurez largement de quoi vous faire la main). Et l’avantage de prendre son propre véhicule est de conserver votre place de conducteur à gauche. Cela demande un peu plus d’attention, mais franchement, je trouve ça plus pratique que le volant à droite, surtout quand il s’agit d’essayer de garer son véhicule en marche arrière !
L’autre avantage d’utiliser son propre véhicule, c’est de ne plus avoir peur de prendre une amende en cas de dépassement des horaires de stationnement… Et pour cause, il n’y a jamais eu d’accord entre la France et la Grande-Bretagne concernant le paiement des amendes, et quelque chose me dit qu’il n’y en aura jamais ! Pour la petite histoire, j’ai dû en récolter cinq ou six au cours de ce voyage, et j’avoue que je n’ai jamais rien eu à payer. Par contre, ne vous garez pas en dehors des places autorisées, vous risquez de payer une amende très salée pour aller la chercher à la fourrière !
Pour ce qui est du réseau routier, ne vous inquiétez pas, il est très bien entretenu. Pas de problème pour se repérer, les localités sont indiquées par des panneaux… En anglais forcément. Question essence, le prix est un peu plus élevé qu’en France.
Sur place, les limitations de vitesse sont strictement respectées (radars nombreux) car les amendes sont très salées : £100 minimum (peut monter à 1.500 £ ou + en cas de dépassement important).
Voici les vitesses maximales autorisée (en mph puis en km/h) :
Agglomération (ville) : 30 mph (≈ 48 km/h) – parfois 20 mph (≈ 32 km/h) près des écoles.
Routes hors agglomération (single carriageway) : 60 mph (96 km/h).
Voies rapides (dual carriageway) et autoroutes (motorways) : 70 mph ( 113 km/h).
Comment respecter les règles de stationnement ?
Respecter les règles de stationnement en Grande-Bretagne est essentiel pour éviter des amendes salées (jusqu’à £130 en Londres !) ou une mise en fourrière. Voici les règles clés à connaître :
1. Panneaux et marquages au sol à repérer 🚧
Lignes jaunes/rouges :
Double ligne jaune/rouge ⛔ → Stationnement interdit (sauf exceptions très limitées).
Ligne simple jaune/rouge → Restrictions horaires (vérifier les panneaux).
Zigzags blancs : Interdiction totale (souvent près des passages piétons ou écoles).
Plaques “Resident Permit Only” : Réservé aux riverains (un permis est requis).
2. Zones payantes et horaires 💷
Parking meters (horodateurs) ou applis (RingGo, PayByPhone).
Heures gratuites : Certaines zones sont payantes seulement en journée (ex. 9h-18h).
Congestion Charge (Londres) : En centre-ville, un paiement supplémentaire peut s’appliquer en semaine (7h-18h).
3. Stationnement interdit 🚫
À moins de 5 m d’un passage piéton.
Sur les trottoirs (sauf si marquage l’autorise).
Devant une entrée de garage.
Dans les emplacements “Loading Only” (livraisons uniquement).
4. Sanctions fréquentes ⚠️
PCN (Penalty Charge Notice) : Amende de £50-130 selon la ville.
Clampage (véhicule immobilisé) ou enlèvement (coût : £200+).
Majoration si non-paiement sous 14 jours.
5. Astuces pour éviter les problèmes ✅
Téléchargez Parkopedia ou JustPark pour trouver des places légales.
Préférez les parkings sécurisés (NCP) en ville.
Lisez toujours les petits panneaux (même une minute en trop = amende).
Comment louer une voiture en Ecosse ? Et à quel prix ?
Louer une voiture en Grande-Bretagne et en Ecosse est simple, mais il faut respecter certaines conditions et anticiper les coûts. Voici un guide complet :
1. Conditions pour louer une voiture 
Permis de conduire :
Permis national (français/UE) accepté pour les séjours courts.
Permis international recommandé pour les séjours longs (>1 an).
Âge minimum :
21 ans (mais souvent un supplément “jeune conducteur” si <25 ans).
Certaines agences refusent les <25 ans ou imposent des restrictions.
Carte de crédit : Obligatoire (débit card souvent refusée).
Assurance :
Incluse (CDW = Collision Damage Waiver), mais souvent avec une franchise élevée.
Option “Super CDW” pour réduire la franchise (≈ £15-30/jour).
2. Où louer ? 
Aéroports (Heathrow, Gatwick…) : Pratique mais souvent plus cher.
Centres-villes : Meilleurs prix (ex : agences locales comme Enterprise, Sixt, Europcar).
Comparateurs en ligne :
Rentalcars.com, Kayak, Skyscanner pour trouver les meilleurs deals.
Zuzuche pour louer des voitures chez des particuliers (style “Drivy”).
3. Prix moyens de location 
Type de voiture | Prix moyen (par jour) |
---|---|
Économique (ex: Fiat 500) | £25-£50 |
Compacte (ex: VW Golf) | £35-£70 |
SUV (ex: Nissan Qashqai) | £50-£100 |
Luxe (ex: Mercedes Classe C) | £80-£150+ |
Coûts supplémentaires fréquents :
Franchise (ex: £500-£1,500 en cas d’accident).
Supplément jeune conducteur (£15-30/jour si <25 ans).
Carburant (louer “plein” et rendre “plein” pour éviter des frais abusifs).
Péages urbains (ex: Congestion Charge à Londres : £15/jour).
4. Conseils pour économiser 
Réservez à l’avance (jusqu’à -50% en ligne).
Évitez les agences d’aéroport (souvent +20-30% de frais).
Vérifiez les avis Google (certaines petites agences ont des pratiques douteuses).
Prenez des photos détaillées du véhicule avant de partir (pour éviter des frais injustifiés).
En résumé, prévoyez un budget moyen de £40-80/jour pour une location classique, hors extras.
Voyager en bus en Ecosse, une bonne solution alternative
Voyager en bus en Écosse est une excellente solution alternative, économique et écologique, surtout si vous souhaitez explorer le pays sans conduire. Le bus est idéal pour les voyageurs budget, les solos ou ceux qui veulent admirer les paysages sans conduire. Pour les zones isolées ou gagner du temps, complétez avec le train ou des tours organisés. Voici ce qu’il faut savoir :
Avantages
✅ Prix abordable : Bien moins cher que le train ou la location de voiture (ex : un trajet Édimbourg-Glasgow coûte environ £10-£15).
✅ Réseau étendu : Dessert les grandes villes (Édimbourg, Glasgow, Inverness) et certaines régions rurales.
✅ Flexibilité : Plusieurs départs par jour sur les axes principaux.
✅ Écologique : Moins polluant que la voiture en solo.
✅ Pas de stress de conduite : Évite la conduite à gauche et les routes étroites des Highlands.
Inconvénients
⚠ Temps de trajet plus longs : Environ 20-30% plus lent que le train ou la voiture (ex : Édimbourg-Inverness = 3h30 en voiture vs 4h30 en bus).
⚠ Moins pratique pour les zones reculées : Certains endroits (Îles Skye, Cairngorms) nécessitent des correspondances ou une voiture.
⚠ Confort variable : Si les bus principaux (ex : Citylink) sont confortables, les lignes locales peuvent être plus rudimentaires.
Compagnies principales
Citylink (www.citylink.co.uk) : Réseau national, bonnes liaisons entre villes et Highlands.
Megabus (uk.megabus.com) : Tarifs très bas (dès £5) sur les trajets populaires (ex : Édimbourg-Glasgow).
Stagecoach (www.stagecoachbus.com) : Opère des lignes locales et régionales.
Conseils
Réservez à l’avance pour les trajets longue distance (tarifs plus bas).
Vérifiez les horaires : Certaines lignes rurales ont peu de rotations.
Combiné bus + ferry : Pour les îles (ex : Île d’Arran, Mull), des pass comme “Hopscotch” (Citylink) peuvent être économiques.
Et le train, c'est comment ? Est-ce vraiment une bonne idée ?
Je dirais oui et non. Oui, si vous vous contentez de visiter les villes, la plupart sont très bien desservies depuis Edimbourg ou Glasgow notamment. Non, car non seulement le réseau rural est mal desservi, et le prix du train est beaucoup plus élevé que le bus par exemple. Et beaucoup moins pratique pour se déplacer que la voiture personnelle. Voici ce qu’il faut savoir avant de choisir cette alternative.
✔ Avantages du train en Écosse
Confort et vitesse : Plus rapide que le bus (ex : Édimbourg-Glasgow en 50 min vs 1h20 en bus).
Vues spectaculaires :
West Highland Line (Glasgow-Fort William-Mallaig) : Vue sur les Highlands, le viaduc de Glenfinnan (celui d’Harry Potter !) et la côte.
Inverness-Kyle of Lochalsh : Traverse les paysages sauvages des Northwest Highlands.
Ligne des Borders (Édimbourg-Carlisle) : Vallons verdoyants et villages historiques.
Accès aux zones sans bus : Dessert des régions comme Stirling, Oban, Aberdeen ou Thurso (porte d’entrée vers les Orcades).
Pas de stress de conduite : Évite les routes étroites et la conduite à gauche.
✖ Inconvénients
Prix élevé : Souvent 2 à 3 fois plus cher que le bus (ex : Édimbourg-Inverness = £30-£50 en train vs £15-£25 en bus).
Réseau limité : Pas de train vers l’île de Skye (arrêt à Kyle of Lochalsh, puis bus) ou les Hébrides.
Réservation nécessaire : Les tarifs bas disparaissent si on achète last-minute.
📌 Infos pratiques
Compagnies et billets
ScotRail : Opérateur principal (https://www.scotrail.co.uk).
Avance = Économie : Les billets achetés 4-12 semaines à l’avance sont bien moins chers (ex : Édimbourg-Inverness à £15 au lieu de £50).
Pass ferroviaires :
Spirit of Scotland Travelpass (£159/4 jours) : Illimité sur trains, certains bus et ferries.
BritRail Pass (pour les non-UK) : Valable en Écosse seulement ou Grande-Bretagne.
Lignes incontournables
Glasgow-Mallaig (West Highland Line) : Paysages de lochs et montagnes + arrêt à Fort William (accès au Ben Nevis).
Inverness-Thurso : Accès aux Orcades (ferry depuis Thurso).
Édimbourg-Aberdeen : Trajet côtier avec arrêts à St Andrews (bus depuis Leuchars).
Train vs Bus : Quel choix ?
Critère | Train 🚆 | Bus 🚌 |
---|---|---|
Prix | Cher (£30-£50) | Économique (£10-£20) |
Confort | Sièges spacieux, wifi parfois | Confort variable (selon compagnie) |
Paysages | Exceptionnels (lignes panoramiques) | Beaux, mais moins dégagés |
Desserte | Villes et axes principaux | Plus étendu (zones rurales) |
Flexibilité | Réservation conseillée | Plus de fréquences |
Prendre un taxi ? Hors de prix !
Les taxis peuvent être pratiques, mais ils sont chers et pas toujours la meilleure option selon la situation.
Pour les trajets courts en ville (ex : retour de pub le soir, transport avec bagages).
À Édimbourg/Glasgow, les taxis sont nombreux et relativement abordables pour des distances courtes (£5-£15 en centre-ville).
Alternative : Uber est disponible dans les grandes villes (souvent moins cher que les black cabs).
Depuis/vers les aéroports (hors navettes) :
Ex : Aéroport d’Édimbourg → Centre-ville = £25-£35 (vs £4.50 en tram).
Utile si vous êtes en groupe ou avec des valises lourdes.
Accès aux zones mal desservies (ex : certains B&B en campagne, sites touristiques isolés).
Les VTC et compagnies comme Uber ou Bolt sont-ils une bonne alternative ?
Prendre un VTC comme Uber ou Bolt en Écosse offre une réelle alternative aux taxis traditionnels, particulièrement dans les grands centres urbains. Ces services se révèlent souvent plus économiques, avec des tarifs généralement inférieurs de 10 à 30 % comparés aux black cabs pour des trajets similaires en zone urbaine. La disponibilité permanente via application simplifie les déplacements, surtout en soirée ou tôt le matin lorsque les transports en commun sont rares.
La couverture géographique reste cependant limitée aux principales agglomérations – Édimbourg, Glasgow ou Aberdeen – et devient quasi inexistante dès qu’on s’éloigne des villes. Dans les Highlands ou sur les îles, mieux vaut se tourner vers les taxis locaux, souvent réservables par téléphone. Les tarifs dynamiques peuvent aussi jouer des tours lors d’événements importants ou par mauvais temps, faisant grimper la note de manière imprévisible.
Contrairement aux chauffeurs de black cabs réputés pour leur connaissance approfondie du territoire, les conducteurs de VTC ne maîtrisent pas toujours les itinéraires atypiques. Pour des trajets prévisibles comme les liaisons aéroportuaires ou les courses en centre-ville, l’avantage revient clairement aux applications. En revanche, pour des demandes spécifiques ou en dehors des zones couvertes, les taxis conventionnels conservent leur utilité.
L’idéal ? Alterner intelligemment entre les deux options selon ses besoins. Un trajet entre le Royal Mile et Leith justifiera sans doute un Uber, tandis qu’une excursion aux lochs isolés nécessitera probablement les services d’un taxi traditionnel, mieux adapté aux routes secondaires. Certaines applications hybrides comme FreeNow permettent d’ailleurs de comparer en temps réel l’offre disponible.
Le permis international est-il obligatoire pour rouler en Ecosse ?
Non, le permis de conduire national suffit. Au-delà de douze mois, l’échange contre un permis britannique devient obligatoire pour les résidents permanents. La règlementation post-Brexit maintient une reconnaissance mutuelle des permis entre le Royaume-Uni et l’UE, simplifiant considérablement les déplacements temporaires. Les voyageurs occasionnels n’ont donc pas à anticiper de démarches administratives supplémentaires.
Se loger en Ecosse, à l'hôtel, combien ça coûte ?
Cher, très cher même, si vous souhaitez vous loger en ville dans un hôtel. Et encore plus cher si vous choisissez de passer vos vacances à Edimbourg.
Les nuits d’hôtel en Écosse affichent des tarifs variables selon la saison, la localisation et le standing. Une chambre double standard en ville se négocie entre 80 et 150 £ hors saison, mais peut doubler lors des festivals d’été ou des vacances scolaires. Les établissements trois étoiles du centre d’Édimbourg demandent généralement 120 à 200 £ la nuit en période estivale, tandis qu’en zone rurale, des auberges traditionnelles proposent parfois des chambres correctes à partir de 60 £.
Les palaces historiques comme le Gleneagles ou le Balmoral affichent des prix dépassant régulièrement les 300 £ la nuit, avec des suites atteignant facilement le millier de livres. À l’inverse, les enseignes économiques type Premier Inn ou Travelodge maintiennent des tarifs plus accessibles, oscillant entre 50 et 90 £ pour une chambre fonctionnelle près des gares.
La côte ouest et les Highlands voient leurs prix fluctuer radicalement selon l’affluence touristique – compter 100 à 180 £ pour un hôtel correct à Fort William ou Inverness en juillet, contre moitié moins en novembre. Les îles comme Skye imposent souvent des budgets plus conséquents en raison de la demande excédant l’offre, particulièrement entre mai et septembre.
Certains établissements indépendants proposent des forfaits incluant le petit-déjeuner et l’accès aux spas, alourdissant la note de 20 à 50 % selon le niveau de prestation. Les voyageurs attentifs trouveront des promotions last-minute en semaine hors saison, notamment sur les sites de réservation spécialisés. Les villes universitaires comme St Andrews offrent parfois des tarifs intéressants lors des vacances académiques, quand les chambres d’hôtes rattachées aux campus ouvrent leurs portes aux visiteurs.
Les mois de janvier et février permettent de découvrir des établissements quatre étoiles à des tarifs raisonnables, notamment dans les stations thermales des Borders. Les taxes touristiques, généralement incluses dans les prix affichés, ajoutent 1 à 3 £ par nuit selon les municipalités.
Se loger en Ecosse, chez l'habitant en résidence type Airbnb, combien ça coûte ?
Les locations chez l’habitant en Écosse affichent une amplitude tarifaire marquée selon la géographie et le calendrier. Une chambre privée dans un appartement central d’Édimbourg se négocie entre 45 et 90 £ la nuit en basse saison, mais franchit aisément la barre des 120 £ lors du Festival Fringe. Les cottages indépendants des Highlands, capables d’accueillir quatre personnes, démarrent autour de 80 £ hors été pour culminer à 200 £ en juillet-août, particulièrement près des sites iconiques comme le Loch Ness ou l’île de Skye.
Les propriétés insolites – yourtes reconverties, phares privatisés ou maisons troglodytes – imposent généralement des budgets 30 à 50 % supérieurs aux logements standards. À Glasgow, les lofts d’artiste en périphérie immédiate offrent parfois des alternatives intéressantes entre 55 et 75 £, alors que les résidences d’hôtes avec piscine intérieure dans le Speyside dépassent régulièrement les 250 £.
La durée du séjour influence sensiblement les coûts : la plupart des hôtes consentent des rabais hebdomadaires de 15 à 25 %. Les frais de ménage, oscillant entre 25 et 60 £, s’ajoutent systématiquement au prix initial. Certains propriétaires exigent un dépôt de garantie équivalent à deux nuitées, remboursable sous quarante-huit heures après le départ.
Les zones côtières comme East Neuk of Fife voient leurs tarifs grimper en synchronie avec les marées touristiques, tandis que les fermes converties du Dumfriesshire maintiennent des prix stables hors vacances scolaires. Les voyageurs évitant les weekends et les jours fériés bénéficient fréquemment de last minutes à 30 % inférieurs aux tarifs affichés. Les logements “Superhost” justifient généralement leur surcoût de 10 à 15 % par des équipements premium et des annulations plus flexibles.
Les réservations effectuées six mois à l’avance sur des propriétés convoitées – notamment celles dotées de spas privés ou de vues directes sur les Old Man of Storr – permettent parfois de contourner les majorations estivales. À l’inverse, les studios des banlieues résidentielles d’Aberdeen ou d’Inverness présentent des taux d’occupation plus faibles, autorisant des négociations de dernière minute. Les taxes locales, rarement incluses dans les prix initiaux, ajoutent en moyenne 2 à 5 % à la facture finale.
Se loger en Ecosse, en auberge de jeunesse, combien ça coûte ?
Les auberges de jeunesse écossaises proposent des tarifs oscillant entre 15 et 35 £ la nuit en dortoir selon leur emplacement et la période. Un lit dans un hostel du centre d’Édimbourg atteint facilement 30 £ en août alors que la même place se négocie 18 £ en janvier. Les établissements labellisés Hostelling Scotland appliquent des majorations de 20% environ sur les sites touristiques majeurs comme Fort William ou Inverness pendant la haute saison.
Les chambres privées dans ces structures, souvent équipées de sanitaires partagés, démarrent à 45 £ pour deux personnes dans les zones rurales contre 70 £ près de la gare de Glasgow. Les auberges indépendantes des Orcades ou des Shetland affichent des prix 15% plus élevés que la moyenne continentale en raison des coûts logistiques.
Les cartes de membre officielles permettent d’économiser 3 £ par nuit mais nécessitent un investissement initial de 15 £. Les petits déjeuners buffet, généralement optionnels, ajoutent 6 à 9 £ à la note quotidienne. Certains établissements proposent des cuisines équipées tandis que d’autres interdisent strictement toute préparation de repas sur place.
Les réservations directes via le site de l’Association écossaise des auberges offrent parfois des réductions inaccessibles aux plateformes tierces. Les voyageurs solitaires trouveront des prix dégressifs dans les dortoirs de 8 à 12 lits, alors que les groupes de quatre personnes auront intérêt à opter pour des chambres familiales dont le coût par tête devient compétitif.
Les périodes de fermeture annuelle varient sensiblement selon les régions – les hostels des stations de ski maintiennent des tarifs stables en hiver quand ceux des îles ferment souvent d’octobre à Pâques. Les suppléments pour le linge de lit, obligatoire dans la majorité des établissements, s’élèvent généralement à 2 £ si le client ne fournit pas le sien.
Se loger en Ecosse, au camping, combien ça coûte ?
Ceux qui le souhaitent peuvent également choisir l’option des campings, forcément la moins chère des solutions.
Passer une nuit sous tente dans un camping écossais classique demande généralement entre 12 et 25 £ pour deux personnes, auxquels s’ajoutent 3 à 6 £ par véhicule. Les emplacements les plus prisés – ceux dominant le Loch Lomond ou jouxtant les plages des Hébrides – imposent souvent un supplément de 30% en juillet et août. Les caravaniers devront prévoir 25 à 45 £ pour les installations complètes avec branchements électriques, particulièrement dans les parcs équipés de sanitaires chauffés et de laveries automatiques.
Les terrains sauvages autorisés par le Right to Roam permettent théoriquement de bivouaquer gratuitement, mais les restrictions locales – notamment autour des réserves naturelles et des propriétés privées – rendent indispensable une vérification préalable. Les campings municipaux des Highlands maintiennent des tarifs stables entre 15 et 20 £ toute l’année, alors que ceux dépendant du National Trust for Scotland appliquent des majorations saisonnières pouvant atteindre 50%.
Les aménagements premium justifient rapidement des écarts de prix : un emplacement standard à Thurso coûtera 18 £ quand son équivalent doté d’une cabane en bois sur pilotis en demande 55 £. La plupart des gestionnaires facturent 2 à 5 £ les douches chaudes, sauf dans les établissements haut de gamme où elles sont incluses. Les réservations en ligne impliquent fréquemment des frais de dossier équivalant à une nuitée.
Les fermes converties en aire naturelle offrent parfois des tarifs dégressifs à partir de la troisième nuit, contrairement aux parcs affiliés aux grandes chaînes qui maintiennent des prix fixes. Les voyageurs motorisés trouveront des deals intéressants en arrivant en fin d’après-midi, quand les emplacements non réservés sont parfois cédés avec remise. Les taxes environnementales, de plus en plus répandues dans les zones protégées, ajoutent 1 à 3 £ par nuit à la facture.
Les campings écossais imposent généralement des arrivées avant 20h et des départs avant 11h, avec des pénalités horaires atteignant 10 £ en cas de non-respect. Les amateurs de feu de camp devront s’acquitter d’un droit de 5 £ dans les rares sites l’autorisant, la majorité interdisant strictement toute flamme en période estivale.
Se nourrir en Angleterre, ça coûte combien ?
Attention, voilà l’un des budgets qui risquent de faire déraper votre budget lorsque vous serez en Ecosse. L’écart de prix alimentaire entre la France et l’Ecosse saute aux yeux dès le premier café. Un expresso avoisine les 3 livres dans le centre de Glasgow ou d’Edimbourg contre rarement plus de 2 euros à Paris, soit près de 50% de différence. Les restaurants affichent des marges similaires : une entrecôte moyenne dans un établissement correct dépasse facilement 25 livres outre-Manche quand son équivalent français se négocie autour de 20 euros.
En Écosse, les prix varient selon vos préférences culinaires. Un café accompagné d’un petit pain ou d’un bol de porridge coûte environ 3 à 6 livres au petit-déjeuner. Opter pour un sandwich et une boisson à emporter revient entre 5 et 8 livres à midi. Le soir, un plat simple dans un pub, comme un haggis ou un burger, se situe autour de 10 à 15 livres.
Si vous préférez les restaurants traditionnels, comptez 6 à 10 livres pour un petit-déjeuner complet dans un café. À l’heure du déjeuner, une salade ou un plat chaud dans une brasserie demande 10 à 15 livres. Le dîner dans un établissement plus soigné, avec un steak ou un saumon frais, peut atteindre 15 à 25 livres, sans les boissons.
Pour une expérience gastronomique, les tarifs montent rapidement. Un brunch dans un lieu raffiné dépasse souvent 10 livres, tandis qu’un déjeuner dans un restaurant renommé avoisine 25 à 40 livres. Le soir, un menu élaboré dans un établissement étoilé dépasse facilement 40 livres, voire bien plus avec une sélection de vins.
Les boissons alourdissent l’addition : une pinte de bière artisanale coûte 4 à 6 livres, et un verre de vin en restaurant démarre à 5 livres. Les amateurs de whisky devront prévoir 6 à 15 livres pour une dégustation selon la qualité.
Manger dans les supermarchés reste économique, avec des repas préparés à moins de 5 livres. Les marchés locaux offrent des produits frais à des prix raisonnables, surtout pour composer soi-même ses repas. Les grandes villes comme Édimbourg et Glasgow affichent des tarifs plus élevés que les zones rurales, où les pubs proposent souvent des formules à prix réduits.
Quel budget pour les sorties ?
Les sorties en Écosse peuvent s’adapter à tous les budgets, mais il faut anticiper certaines dépenses. Une entrée pour visiter un château ou un musée renommé coûte généralement entre 10 et 20 livres, tandis que les sites historiques moins fréquentés facturent parfois moins de 10 livres. Les amateurs de spectacles devront prévoir 20 à 50 livres pour un concert ou une pièce de théâtre, voire davantage pour des événements prestigieux comme le Fringe Festival d’Édimbourg, où les billets varient largement.
Une soirée dans un pub typique reste abordable, avec des pintes de bière locale autour de 4 à 6 livres, mais les cocktails dans les bars branchés des villes montent rapidement à 8 ou 12 livres. Les clubs imposent souvent des frais d’entrée de 5 à 15 livres, surtout le week-end. Si vous préférez les activités nocturnes plus calmes, un whisky dans un bar spécialisé se négocie entre 6 et 15 livres selon l’âge et la rareté.
Les excursions organisées, comme une journée sur l’île de Skye ou une visite des distilleries, demandent un budget plus conséquent, entre 50 et 150 livres selon la durée et les inclusions. Les randonnées autonomes dans les Highlands ne coûtent rien, mais la location d’une voiture pour y accéder alourdira les dépenses.
Enfin, les petits plaisirs—glaces, cafés entre visites, ou souvenirs artisanaux—grignotent progressivement le budget, avec des sommes variant de 2 à 10 livres par achat. Sans compter les imprévus, comme un taxi nocturne ou un dernier verre qui font facilement doubler la note.
Profitez d'aller dans les musées, c'est gratuit ! Ou presque !
Visiter les musées en Écosse offre un mélange de gratuité et de tarifs variables selon les institutions. Les établissements nationaux, comme le National Museum of Scotland à Édimbourg ou le Kelvingrove à Glasgow, ouvrent leurs portes sans frais, fonctionnant grâce au financement public. Certaines expositions temporaires exigent toutefois un billet d’entrée, généralement compris entre 5 et 15 livres pour des collections itinérantes ou thématiques.
Les musées spécialisés, notamment ceux consacrés au whisky ou à l’histoire maritime, appliquent des droits d’entrée oscillant entre 8 et 20 livres, incluant parfois une dégustation ou une visite guidée. Les châteaux transformés en musées, comme celui de Stirling ou d’Urquhart, facturent entre 10 et 25 livres, avec des réductions pour les étudiants et les familles.
Les musées moins connus, comme ceux dédiés aux traditions locales ou aux personnages historiques, maintiennent des prix modestes, entre 3 et 8 livres, reflétant leur échelle plus intime.
Certains sites, comme le Britannia à Leith, combinent accès aux collections et visite d’un lieu insolite, avec des billets avoisinant 15 à 20 livres. Les pass touristiques, tels que l’Explorer Pass, permettent d’accéder à plusieurs sites à tarif réduit, utile pour ceux prévoyant un circuit culturel intensif.
Comment profiter de l'explorer pass ?
L’Explorer Pass d’Historic Scotland ouvre les portes de dizaines de sites emblématiques sans avoir à payer chaque entrée individuellement. Valable pendant 5 ou 14 jours consécutifs, ce pass couvre des monuments majeurs comme le château d’Édimbourg, le palais de Holyrood ou les mystérieuses ruines de l’abbaye de Melrose, avec des économies pouvant dépasser 50% pour les voyageurs actifs.
Son prix, autour de 35 livres pour 5 jours ou 45 livres pour 14 jours, devient rapidement rentable dès la troisième visite, sachant que certains sites facturent jusqu’à 20 livres l’entrée simple. Les familles profitent d’un tarif enfant symbolique (environ 10 livres) permettant aux moins de 19 ans d’accéder gratuitement aux sites accompagnés d’un adulte détenteur du pass.
Contrairement aux offres touristiques classiques, ce sésame inclut des lieux rarement couverts par les circuits traditionnels, comme la forteresse viking de Jarlshof aux Shetland ou le broch préhistorique de Mousa. Les détenteurs bénéficient aussi de réductions chez certains partenaires, notamment sur des visites guidées ou des boutiques de sites.
L’achat en ligne évite les files d’attente aux caisses des sites prisés, un gain de temps précieux lors des pics touristiques. Certains châteaux isolés, où la connexion internet est aléatoire, acceptent le pass téléchargé hors ligne sur smartphone. Les voyageurs prolongeant leur séjour au-delà de 14 jours peuvent opter pour le membership annuel, qui inclut l’accès illimité et des invitations à des événements exclusifs.
Les amateurs d’histoire médiévale y trouvent particulièrement leur compte, avec un accès direct à des joyaux comme le château de Stirling ou la cathédrale de St. Andrews, dont les tarifs individuels s’accumuleraient vite sans ce système. Le pass exclut cependant les donations volontaires attendues dans certains petits sites communautaires, une subtilité à anticiper pour les puristes du patrimoine.
Quelles sont les formalités pour voyager en Ecosse ?
Attention, depuis le Brexit la situation a diamétralement changé. Aller en Ecosse comme en Angleterre avec sa simple carte d’identité, c’est fini.
Les voyageurs européens doivent désormais présenter un passeport valide pour entrer en Angleterre, les cartes d’identité n’étant plus acceptées depuis le Brexit. Les ressortissants suisses ou norvégiens suivent la même règle, tandis que les Britanniques résidant dans l’UE peuvent encore utiliser leur carte de séjour.
Les exigences de visa dépendent à la fois de la nationalité et de la durée du séjour. Les citoyens américains, canadiens ou japonais bénéficient d’une exemption pour des voyages touristiques inférieurs à six mois, contrairement à de nombreux pays africains et asiatiques soumis à une autorisation préalable. Le gouvernement britannique propose un outil en ligne pour vérifier les formalités spécifiques à chaque pays.
Les douanes britanniques appliquent des contrôles stricts sur les marchandises depuis leur sortie de l’union douanière. Les produits animaux en provenance de l’UE nécessitent désormais un certificat sanitaire, et les restrictions sur l’alcool et le tabac ont été alignées sur celles appliquées aux voyageurs extra-européens.
Attention, les mineurs voyageant seuls ou avec un seul parent doivent présenter une autorisation parentale notariée, une formalité souvent ignorée mais systématiquement vérifiée. Les familles binationales sont particulièrement concernées par cette mesure visant à lutter contre les enlèvements internationaux.
Parlons sécurité
Franchement, vous ne risquez pas grand-chose. Je serais même tenté de dire que vous ne risquez absolument rien tant la présence policière est importante dans les grandes villes du pays.
Bon certes, les grandes villes comme Glasgow ou Edimbourg voient parfois des actes de malveillance ciblant les touristes, notamment des vols à l’arraché ou des escroqueries sophistiquées impliquant de faux chauffeurs. Les transports bondés, en particulier le métro aux heures de pointe, offrent un terrain propice aux pickpockets.
Certains quartiers, moins fréquentés par les visiteurs, peuvent devenir inhospitaliers après la tombée de la nuit, avec des risques accrus d’agressions ou de cambriolages. Les manifestations, bien que souvent pacifiques, dégénèrent occasionnellement en affrontements avec les forces de l’ordre, perturbant les déplacements.
La menace terroriste, bien que contenue par un dispositif de sécurité renforcé, plane toujours sur les lieux symboliques ou très fréquentés. Les autorités recommandent une vigilance accrue dans les aéroports, les gares et lors des grands rassemblements.
Surtout ne consommez pas de drogues en Ecosse !
Attention, il est crucial d’éviter toute consommation ou possession de drogues en Angleterre, où la législation est stricte et les sanctions sévères. Les autorités britanniques appliquent une tolérance zéro, notamment envers les stupéfiants comme la cocaïne, l’héroïne ou le cannabis, même en petites quantités.
Posséder des substances illicites peut entraîner une arrestation immédiate, une amende lourde, voire une peine de prison. Les condamnations pour trafic (y compris le partage entre amis) sont encore plus graves.
Les contrôles policiers, renforcés dans les lieux festifs (clubs, festivals), ciblent aussi bien les consommateurs occasionnels que les revendeurs. Même les drogues dites “légères” dans d’autres pays (comme le cannabis) restent illégales en Angleterre, sauf prescription médicale très encadrée.
Les conséquences ne se limitent pas au pénal : une condamnation peut entraîner l’expulsion du territoire, l’interdiction de revenir au Royaume-Uni, et nuire durablement à votre casier judiciaire.
Les prises électriques sont-elles les mêmes en Ecosse ?
Non. Les prises murales anglaises affichent une configuration unique, avec trois broches rectangulaires disposées en triangle, incompatibles avec les fiches européennes. Un adaptateur devient indispensable – certains modèles incluent même des ports USB pour contourner le problème. Les établissements touristiques en fournissent parfois, mais leur disponibilité reste aléatoire.
Quelle langue parler en Ecosse ?
L’anglais bien sûr ! Du coup, il vous faudra réviser votre vocabulaire et votre accent avant de partir.
Comment puis-je utiliser mon téléphone portable en Ecosse ?
Comme je le répète souvent, le mieux, et certainement le plus pratique, est d’acheter une carte sim dès votre arrivée dans le pays. Attention aux arnaques ! Dans de nombreux pays, les opérateurs vous proposent des forfaits 3 à 4 fois plus cher dans un aéroport qu’en ville.
Si vous le pouvez, attendez donc d’être en centre-ville pour acheter une carte sim et l’utiliser sur votre téléphone. Vous en trouverez partout. Pour une poignée d’euros, vous pourrez utiliser votre téléphone comme en France, avez les données Internet. A vous d’évaluer votre consommation pour prendre le meilleur forfait. Se munir d’une pièce d’identité. On vous attribue alors un numéro de téléphone local et un petit crédit de communication.
Demandez au vendeur d’installer la puce dans votre téléphone afin de s’acquitter des opérations de service. En moins de cinq minutes, vous serez ainsi parfaitement équipé pour tout votre séjour. Surtout n’oubliez pas de garder en lieu sûr votre propre puce française que vous remettrez sur votre téléphone à votre retour.
Par ailleurs, certains opérateurs proposent des forfaits où 35 jours de roaming par an sont offerts dans le monde entier. On peut donc cumuler plusieurs voyages à l’étranger sans se soucier de la facture au retour. Attention, si SMS, MMS et appels sont souvent illimités, la connexion internet est, elle, limitée. D’autres opérateurs offrent carrément le roaming toute l’année vers certaines destinations.
Se connecter au wifi est le meilleur moyen d’avoir accès au Web gratuitement si vous ne disposez pas d’une carte. Votre hôtel sera très certainement connectés. Sinon, descendez au restaurant du coin, ils sont tous équipés.
– De la France vers l’Ecosse : 0044 + area code de la ville (mais sans le « 0 ») + numéro du correspondant.
– De l’Ecosse vers la France : 00 + 33 + numéro du correspondant à 9 chiffres, que ce soit pour une ligne fixe ou un portable (ne pas composer le 0 initial).
Les femmes peuvent-elles voyager seules en Ecosse ?
Là encore, mis à part faire de mauvaises rencontres… avec des touristes étrangers, les femmes ne risquent absolument rien à voyager seules en Ecosse.
Parlons argent, banque et change
En Ecosse comme en Angleterre, la monnaie est la livre sterling. 1 livre sterling vaut en 2025 environ 1, 20 euros.
Les retraits aux distributeurs (ATM) ou paiements par carte peuvent donner lieu à des frais bancaires, nous sommes en dehors de la zone euro. Afin d’éviter ces frais, certaines banques offrent la gratuité des retraits dans leurs propres distributeurs dans le monde entier (comme HSBC) ou dans les banques avec qui elles ont un accord selon les pays (se renseigner avant le départ).
Quels sont les vaccins à faire pour voyager en Ecosse ?
Bonne nouvelle, aucun vaccin n’est exigé pour les voyageurs en provenance d’Europe.
Toutefois, il vaut mieux être à jour pour les vaccinations « universelles », encore plus utiles là-bas : diphtérie, tétanos, polio, coqueluche, hépatite B. Attention, le vaccin contre l’hépatite A est absolument indispensable.
Le vaccin contre la typhoïde peut être utile pour les séjours dans des conditions précaires ou de longue durée ; immunité partielle (70 %) 3 ans. Sachez qu’il existe un vaccin combiné hépatite A + typhoïde.
Votre trousse médicale de secours doit comporter du paracétamol, des pansements, des antibiotiques contre les infections respiratoires (climat humide oblige), des produits de haute protection solaire et des pastilles ou des filtres pour aseptiser et purifier l’eau.
Quelles sont les règles de base à respecter pour préserver sa santé ?
Le système NHS (National Health Service) offre des soins gratuits en urgence aux ressortissants européens munis d’une CEAM (Carte Européenne d’Assurance Maladie), mais son accès reste conditionné à certaines formalités administratives.
L’hygiène alimentaire dans les établissements publics est généralement excellente, mais les plats à emporter peu frais ou réchauffés peuvent occasionner des troubles digestifs. La qualité de l’eau du robinet permet une consommation sans risque sur l’ensemble du territoire, éliminant la nécessité d’acheter de l’eau en bouteille.
En cas de traitement médical continu, il est prudent de voyager avec ses médicaments personnels en quantité suffisante, accompagnés des ordonnances. Les pharmaciens britanniques disposent d’une large autonomie pour délivrer certains médicaments normalement sur prescription en France.
Quelle est la meilleure saison pour partir en Ecosse ?
A mon sens, mai à septembre offre les conditions les plus clémentes, avec des nuances notables selon les régions et les attentes du voyageur.
Juin et septembre se distinguent par des températures douces (15-22°C en moyenne), une fréquentation touristique raisonnable et des paysages verdoyants. Edimbourg sous le soleil de juin, avec ses parcs fleuris et ses longues soirées estivales (le crépuscule vers 21h30), constitue une expérience particulière. Les mois de juillet et août, bien que plus chauds (parfois jusqu’à 28°C), voient affluer les visiteurs internationaux et les tarifs hôteliers s’envoler.
Quel décalage horaire ?
Une heure de décalage horaire. Quand il est 12 heures à Paris, il est donc 11 heures à Edimbourg.
Que mettre dans la valise pour partir en Ecosse ?
J’ai envie de vous dire : tout dépend de la saison à laquelle vous souhaitez vous y rendre. Des vêtements superposables en couches fines permettent de composer avec les brusques écarts de température, tandis qu’une veste résistante aux intempéries s’impose comme rempart contre les averses soudaines. En clair, n’oubliez pas de vous couvrir. Surtout si vous y allez l’hiver. Il fait froid et humide, voire très froid et humide !
Quels souvenirs acheter en Ecosse ?
L’Écosse regorge d’objets authentiques qui capturent bien plus que les clichés touristiques. Les connaisseurs rapportent des whiskies single cask de distilleries indépendantes comme GlenDronach ou Bruichladdich, dont les bouteilles uniques ne se trouvent pas en dehors du pays. Les amateurs de textile opteront pour du tweed tissé à la main dans les Hébrides, reconnaissable à ses motifs subtils inspirés des paysages locaux, bien loin des écharpes kitsch vendues aux coins de rue.
Les broches celtiques en argent, fabriquées par des artisans gaéliques selon des techniques ancestrales, font office de bijoux chargés d’histoire plutôt que de simples babioles. Les amoureux de littérature dénicheront des éditions rares de poèmes de Burns ou de Stevenson chez des libraires spécialisés comme Leakey’s à Inverness, logé dans une ancienne église.
Les foodies préféreront des produits introuvables ailleurs : shortbread artisanal parfumé au whisky, confitures de mûres sauvages des Highlands ou fromage de chèvre fumé de l’île d’Arran. Les collectionneurs chineront des pierres de curling vintage ou des vieilles cartes maritimes dans les boutiques d’antiquités d’Édimbourg.
Les musiciens apprécieront un bon chanter de cornemuse (l’embout en bois sculpté) ou des partitions de pibroch, cette forme complexe de musique traditionnelle. Quant aux randonneurs, ils pourraient craquer pour une gourde en cuir traditionnelle ou une canne sculptée dans du bois de chêne des Borders.
Même les budgets modestes trouveront leur bonheur avec des savons à la tourbe des Orcades, des boutons en corne de highland cattle ou des graines de fleurs des jardins de Dumfries House. L’important étant d’éviter les enseignes standardisées pour privilégier les ateliers où l’on voit réellement les artisans à l’œuvre.
Peut-on boire l'eau du robinet ?
En Écosse, l’eau du robinet est parfaitement potable et fait même partie des plus pures d’Europe, grâce aux réservoirs naturels des Highlands et à des normes sanitaires strictes. Les locaux la boivent quotidiennement sans hésitation, et beaucoup de whiskies sont d’ailleurs produits avec cette eau douce et légèrement tourbée.
Certains visiteurs peuvent toutefois être surpris par son goût légèrement minéral ou sa texture différente selon les régions – une particularité due aux paysages variés, des granites des Cairngorms aux tourbières des îles. Dans les vieux bâtiments des centres-villes, l’eau peut parfois avoir un très léger arrière-goût métallique à cause des canalisations anciennes, sans risque pour la santé.
Les écossais eux-mêmes débattent du “meilleur” goût d’eau du pays : celle de Glasgow, réputée très douce, est souvent opposée à celle d’Édimbourg, plus calcaire. Les amateurs de thé préféreront peut-être filtrer l’eau dans les zones où le calcaire est présent pour éviter un voile sur leur infusion.
Seules exceptions : les sources naturelles en pleine randonnée (même cristallines, mieux vaut les traiter) et certains lochs reculés où des panneaux indiquent explicitement une contamination algale temporaire. Au restaurant, demander une carafe d’eau du robinet (“tap water”) est monnaie courante et évite des bouteilles en plastique inutiles.
Curiosité : à Tobermory sur l’île de Mull, l’eau prend parfois une teinte dorée à cause de la tourbe – parfaitement bue depuis des siècles par les insulaires, et qui donnerait même un caractère unique à leur whisky maison.
Et les toilettes, c'est comment ?
Les toilettes écossaises réservent quelques particularités qui surprennent parfois les visiteurs. Leur propreté varie radicalement entre les pubs bondés d’Édimbourg en soirée et les toilettes high-tech des musées récents comme le V&A Dundee. La majorité des WC publics dans les villes imposent désormais une barrière anti-squat légèrement inclinée, une invention locale pour décourager les attroupements nocturnes.
Dans les vieux bâtiments, on tombe encore sur des chasses d’eau à chaînette en laiton ou des cuvettes à haut réservoir typiques de l’époque victorienne, particulièrement dans les auberges historiques. Les stations-service isolées des Highlands maintiennent souvent des toilettes payantes (20-50 pence) d’une propreté spartiate, avec ce petit chauffage électrique mural qui semble n’avoir servi que trois jours par an.
Les bars et restaurants usent d’un code subtil : une pancarte “Customers Only” signifie qu’il faudra commander au moins un café pour utiliser leurs sanitaires. Les toilettes unisexes se multiplient dans les lieux culturels, souvent équipées de séchoirs Dyson bruyants comme des décollages de fusée.
Curiosité : certains pubs traditionnels gardent des urinoirs en porcelaine blanche avec ce motif de trèfle ajouré – une relique du temps où l’hygiène se limitait à un jet d’eau hebdomadaire. Dans les trains ScotRail, les WC produisent toujours ce vacarme caractéristique de succion quand on tire la chasse en mouvement, un son qui terrifie les enfants depuis des générations.
Les stations de montagne proposent souvent des toilettes sèches écologiques, tandis qu’en pleine nature, le principe “leave no trace” s’applique rigoureusement – mieux vaut emporter son petit sac biodégradable. Quant aux châteaux touristiques, leurs latrines médiévales restaurées offrent une vue imprenable… là où les nobles faisaient leurs besoins jadis.
Peut-on voyager avec des enfants ?
Oui, bien entendu. Attention, les mineurs voyageant seuls ou avec un seul parent doivent présenter une autorisation parentale notariée, une formalité souvent ignorée mais systématiquement vérifiée. Les familles binationales sont particulièrement concernées par cette mesure visant à lutter contre les enlèvements internationaux.